HIDALGO : et dire qu’il y a des gens pour la vouloir présidente…

Le Conseil de Paris qui s’ouvre ce mardi 6 juillet 2021 promet d’être assez rock’n roll. Il y sera en effet question de l’épineux dossier du temps de travail des 55 000 fonctionnaires de la capitale. Figurez-vous qu’il est fortement question de les faire travailler « plus », ce qui plonge tous les syndicats et la plupart des élus de gauche dans des transes effroyables. Halte à l’oppression des travailleurs ! Pas une minute de plus ! clament-ils à l’unisson depuis plusieurs mois.

Mais dans les faits, il ne s’agit jamais que de remonter leurs horaires hebdomadaires afin d’atteindre… rien de plus que les 35 heures légales ! Et de toute façon, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, idéologiquement alignée avec ses syndicats, a trouvé l’entourloupette miraculeuse qui permet de travailler plus sur le papier tout en travaillant comme avant, voire moins, dans la réalité.

Tout a commencé en 2018 quand le Premier ministre de l’époque, Édouard Philippe, s’est mis en tête non sans raison de faire appliquer les 35 heures, c’est-à-dire 1 607 heures par an, dans l’ensemble de la fonction publique. Plusieurs rapports successifs de la Cour des Comptes et des Chambres régionales des Comptes avaient montré que de Lille à Marseille, la fonction publique territoriale formait un vaste maquis de privilèges et de dérogations, sans compter un absentéisme absolument ahurissant qui avait augmenté de 28 % en 10 ans.

Inutile de dire que pour la CGT et tous ses acolytes, avec cette idée de travailler toutes ses heures que seul un ultra-libéralisme aussi dangereux que maladif pouvait concevoir, on assistait à une véritable « provocation » contre les fonctionnaires territoriaux, contre le service public et contre « le » statut, à seule fin de financer les cadeaux fiscaux libéralement accordés par Emmanuel Macron à ses amis les riches. 

Le Parlement a vu les choses autrement. En 2019, il a voté la loi dite de transformation de la fonction publique aux termes de laquelle les collectivités territoriales disposent d’un délai d’un an à compter du renouvellement de leurs assemblées délibérantes pour se mettre en conformité avec la durée légale du temps de travail (article 47).

Concernant spécifiquement Paris, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’île-de-France publié en décembre 2017 pointait « des aménagements du temps de travail dérogatoires, complexes et coûteux ». Il indiquait notamment que le temps de travail annuel moyen y était de 1 552 heures au lieu des 1 607 heures requises, ce qui correspond à un avantage illégal de huit à neuf jours de congé en plus par an. En outre :

« Ce temps de travail annuel, qui s’écarte sensiblement de la loi, est réduit plus encore, dans certains cas particuliers, sous l’effet de quelque 138 délibérations différentes. »

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Bilan financier, donc bilan fiscal, cette situation engendre un surcoût que la Cour des Compte chiffre à un minimum de 74 millions d’euros par an.

Excellent moment pour se rappeler que la Ville de Paris est pour ainsi dire abonnée aux remontrances polies mais désabusées des contrôleurs de la rue Cambon et que sa dette devrait dépasser les 7 milliards d’euros à la fin de cette année, soit une augmentation de 71 % depuis l’arrivée de Mme Hidalgo à l’Hôtel de Ville en 2014. Du reste, cette dernière cherche désespérément comment taxer plus ses administrés après s’être fait réélire en 2020 sur la promesse de ne pas augmenter les impôts.

Comble de la débandade mal assumée, elle vient de retirer la présentation de son plan d’investissement à cinq ans de l’ordre du jour du Conseil de Paris. Motif : manque de « visibilité financière ». Comprendre : état catastrophique des finances de la capitale qualifiées pourtant de saines avant les élections municipales. Heureusement que la pandémie de Covid est là pour servir de parade à sept ans de dérive budgétaire !

Mais revenons au temps de travail. Les élections municipales à Paris ayant été scellées à l’issue du second tour qui s’est déroulé le 28 juin 2020, les nouvelles règles doivent impérativement être adoptées ce mois-ci pour une application au 1er janvier 2022. L’adjoint parisien aux ressources humaines Antoine Guillou aurait bien aimé bénéficier d’un petit délai, mais la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Amélie de Montchalin est resté sourde aux demandes émanant de la mairie de Paris.

Pas facile d’organiser une conformité à laquelle on ne croit pas, à un moment où l’on se verrait bien candidate présidentielle d’une gauche dont l’un des totems reste la réduction du temps de travail. Anne Hidalgo a répété mille fois qu’elle était opposée au rehaussement à 35 heures qui allait contre le sens de l’histoire sociale de ce pays. Selon elle et selon les conceptions économiques de la gauche en général, le temps de travail est fait pour baisser jusqu’à 32 voire 30 heures par semaine, certainement pas pour « augmenter » insidieusement sous prétexte d’économies et, pire, d’équité entre les différentes catégories de salariés.

Il est d’ailleurs amusant et révélateur de se rappeler que parmi les huit à neuf jours de congés excédentaires à Paris, quatre d’entre eux, les « quatre jours du maire », sont un héritage de Jacques Chirac. Droite, gauche, pour un élu clientéliste, cela ne fait guère de différence…

Finalement, à force d’examiner sous toutes les coutures les textes qui régissent les ressources humaines de la fonction publique territoriale, Anne Hidalgo et son adjoint sont parvenus à trouver plusieurs martingales apparemment acceptables sur le plan juridique qui vont leur permettre de supprimer les huit jours de congés ostensiblement excédentaires tout en en recréant au moins sept en toute légalité formelle :

· trois jours seront attribués à l’ensemble du personnel au nom de « l’intensité et (de) l’environnement de travail particulier des agents de la collectivité parisienne. »
·
deux autres seront réservés aux agents qui acceptent de prendre huit jours de congés d’affilée en hiver – ce qui, en pratique, concerne tous les agents.
· et deux jours de RTT supplémentaires seront trouvés en échange d’un allongement de la journée de travail de quatre à dix minutes selon les cas.

Astucieux, non ? Mais ce n’est pas tout. La pénibilité de certains métiers va être réévaluée, notamment dans les crèches, ce qui débouchera sur trois jours de congé en plus pour environ 15 000 agents de la mairie, surtout des femmes, qui verront ainsi l’augmentation de leur temps de travail aboutir en fait à une diminution.

Pour les syndicats, tout ceci est nettement insuffisant, bien sûr. D’abord le compte n’y est pas ; pour certains agents, il manque un jour. Et puis, travailler dix minutes de plus, vous n’y pensez pas ! On frôle le retour à l’esclavage !

Mais au-delà de ces tours de passe-passe minables où l’idéologie le dispute au clientélisme électoral et au pilotage à vue, ce qui fait encore plus froid dans le dos, c’est d’entendre Olivier Faure, le secrétaire général d’un PS fort déconfit, expliquer pourquoi Anne Hidalgo serait selon lui la candidate idéale de la gauche pour la présidentielle de 2022 :

« Elle a montré par sa rigueur, par la façon dont elle exerce le pouvoir, la façon dont elle gère la plus grande ville de France, elle a fait la démonstration qu’elle pouvait être celle-là. »

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Rigueur ! On croit rêver. Soit Olivier Faure souffre d’anosmie et d’agueusie aigües (le Covid-19 peut-être ?) devant le brouet d’incompétence et de dirigisme idéologique que la dame nous sert avec persévérance jour après jour, soit il nous donne sans le vouloir le niveau de déliquescence abyssale dans lequel se traînent le PS et toute la gauche. Soit, plus probablement, les deux.

Il n’est pas le seul, malheureusement. Pour lui faire écho, 200 élus socialistes ébouriffés par les performances du PS aux élections régionales ont récemment affirmé dans une tribune qu’Anne Hidalgo possédait « toutes les qualités pour être la prochaine présidente de la République Française. »

On est tellement loin de la réalité, tellement loin de la prise de conscience que notre trajectoire dépensière et collectiviste inchangée depuis plus de quarante ans nous mène droit à la faillite à plus ou moins brève échéance, tellement loin de la cure de désétatisation, de responsabilisation et d’autonomisation dont la France aurait besoin ! C’est à pleurer. 


Illustration de couverture : La maire de Paris Anne Hidalgo en mai 2021. Photo France 3 Paris Île-de-France.

31 réflexions sur “HIDALGO : et dire qu’il y a des gens pour la vouloir présidente…

  1. Diable, 55 000 fonctionnaires pour la ville de Paris !!! Le chiffre est impressionnant. Il serait intéressant de le comparer avec celui de villes équivalentes en taille et en population.
    Pour le reste, j’aurai tendance à résumer par « nihil novi sub sole » du collectivisme et de la gabegie institutionnalisée.

    Bonne journée

  2. Le problème avec la tambouille socialiste survient lorsqu’on soulève le couvercle : ça sent mauvais. Mais les parisiens n’ont pas l’air de s’en plaindre, du moins les quelques uns qui sont allés voter aux municipales. Les autres doivent s’en mordre les doigts. Hidalgo : le plaidoyer ultime contre l’abstention !

  3. Elle serait la candidate rêvée de la gauche « plurielle », dans la droite ligne de sa déliquescence, mais surement pas la candidate rêvée des Français. Et s’est très bien comme ça !

  4. « toutes les qualités pour être la prochaine présidente de la République Française. »

    Ben oui, si la principale qualité consiste à se faire élire, l’Ane de Paris a fait ses preuves auprès des Parisiens. Pour le reste, quelle importance?

  5. C’est effectivement à pleurer … mais qui est au courant de l’état des finances de la ville de Paris, à part ceux qui font l’effort de chercher, ou de lire vos billets ? pas grand monde, les médias déroulant le tapis rouge – ça tombe bien – à cette femme, qui a failli être désignée « meilleur maire du monde.

  6. Pardonnez-moi, Nathalie, d’être aussi directe mais je ne pense pas que ce genre d’article – dont la justesse n’est pas en cause – pourra empêcher « de faire monter le désir pour la candidature Hidalgo » auprès, ne serait-ce que d’un seul électeur socialiste, tant elle est bien relayée par tous les media grands ou petits.

  7. Quand vous vous rendez compte que, pour produire, vous avez besoin d’obtenir l’autorisation de ceux qui ne produisent rien ; prouver que quand l’argent coule à ceux qui commercent avec aucun actif, mais avec des faveurs, quand on sait que plusieurs individus deviennent riches par des pots-de-vin et de l’influence, plus que pour le travail, et que les lois ne nous protègent pas d’eux, mais au contraire, ce sont eux qui sont à l’abri de vous, quand vous vous rendez compte que la corruption est récompensée et l’honnêteté devient le sacrifice de soi, alors vous pouvez dire sans crainte de vous tromper ; que votre société est condamnée.

  8. Vous parlez seulement des finances et du temps de travail, mais je pense que la mairie de Paris avec Hidalgo est le plus grand cloaque qui existe dans le monde pour une grande ville et cela bien caché, avec les scandales sexuels et les affaires de moeurs qui s’y sont multipliés.
    A.Pulvar a été engagée par A.Hidalgo, une A.Pulvar qui a d’abord soutenu son père accusé de pédophilie, pour finalement le renier et intégrer le « pédoland » de la mairie de Paris(« pédoland », terme vu sur les pancartes lors de la manifestation de soutien à Guillaume T., qui a mit fin à ses jours après avoir accusé M.Cochard et Victor Laby de l’avoir violé).
    La ville de Paris est devenue l’image du cloaque moral qui règne à la mairie. Comment peut-on voter pour quelqu’un qui est impliqué d’aussi près à ces scandales?
    Et que dire du scandale des khmers verts qui saccagent Paris (voir le Trocadéro, où bassins, pelouse et arbres ont été éradiqués).

  9. Encore une fois, merci à notre hôtesse de relayer, diffuser et dénoncer toute vérité factuelle, savamment, méthodiquement et pathologiquement occultée par la doxa en place et à la servilité des media à sa botte.

    Merci pour la qualité de vos articles, Nathalie, dont certains plumitifs subventionnés feraient bien de s’inspirer. comme j’ai pu le lire dans un fil précédent.

    Le travail de sape et le lavage de cerveau sont bien orchestrés. Après la Reine des Neiges et du Poitou en 2007, voilà que Notre Drame de Paris est pressentie pour 2022.

    On s’étonne ensuite d’une abstention à 68 %, face à toute cette médiocrité planifiée et érigée en vertu cardinale.

    • « vérité factuelle, savamment, méthodiquement et pathologiquement occultée par la doxa en place et à la servilité des media à sa botte. »

      Ce n’est pas tout à fait exact. Du reste, dans cette affaire particulière, que ou qui serait la doxa en place ? Si la presse n’en parlait pas, je n’en saurais rien. C’est bien dans la presse (ou dans les rapports officiels) que je vais chercher mes infos, ce qu’a dit un tel, ce qu’il y a dans l’ordre du jour de telle assemblée, etc
      En l’occurrence, les petites magouilles de Hidalgo sur le temps de travail ont été relayées par Le Monde, Le Point, Le Parisien, Capital et bien d’autres. La différence, c’est l’importance qu’on y attache et l’interprétation qu’on en fait.
      Mais ça, c’est normal. De même qu’il ne faut pas me demander d’avoir un point de vue marxiste ou de droite dirigiste, il ne faut pas demander à d’autres d’avoir un point de vu libéral. Pour ma part j’essaie de montrer que ce dernier, à l’inverse des premiers, pourrait être bénéfique pour les Français.
      Ce qui est déplorable, en revanche, sont les efforts de la gauche « wokiste » pour faire taire, via tribunes indignées, name and shame, anathèmes, éventuellement blocages de conférences, les branches du débat qui ne leur conviennent pas.

      • @Nathalie : il y a également des aspects de la réalité qui sont passés sous silence par cette presse subventionnée. On peut légitimement parler d’occultation, pas pour tout bien sur.

      • « C’est bien dans la presse (ou dans les rapports officiels) que je vais chercher mes infos. »

        Judicieuse remarque, au regard d’une idée reçue de droite pas plus pertinente que celles de gauche : « les médias » serait à la botte du pouvoir et passeraient leur temps à nous cacher la vérité.

        Dans la quasi-totalité des cas, la personne qui vous dit cela le fait en commentaire d’une nouvelle qu’elle répercute parce qu’elle la trouve scandaleuse… après l’avoir trouvée, évidemment, dans « les médias ».

        Le pourcentage des gens qui tiennent de telles informations de la DGSI ou de sources primaires est quasi-nul.

        Cela ne veut pas dire que les médias ne soient pas biaisés en faveur de l’idéologie gauchiste, étatiste, mondialiste, « anti-raciste » et j’en passe. Ni qu’il ne faille pas dénoncer cet état de fait.

        Mais l’argument « les médias nous cachent tout », poussé au-delà d’une certaine limite, est dangereux, car ce qu’il signifie en réalité, c’est que ses promoteurs voudraient que les médias soutiennent exclusivement leurs opinions à eux, leurs biais à eux, leur idéologie à eux.

        Ce n’est pas un appel à la rigueur et à l’objectivité de l’information, c’est le contraire. Ce fut particulièrment évident lors des émeutes des Gilets jaunes, où les médias étaient jugés à l’aune de leur soutien inconditionnel au mouvement. C’est pourquoi les manifestants accueillaient à bras ouverts les « journalistes » de l’organe de propagande et de désinformation russe RT, tandis qu’ils attaquaient physiquement les journalistes normaux qui faisaient honnêtement leur métier.

      • @Robert: les médias subventionnés nous désinforment lorsque ça fait avancer l’agenda de leur idéologie ou de leurs commanditaires, les état et les grandes sociétés vivant des marchés publics. C’est à dire qu’ils ne nous mentent pas tout le temps bien sur, mais très régulièrement au point que ça en devient pénible de les lire ou de les écouter.

        Le fond du problème c’est l’INDEPENDANCE, une valeur a l’opposé du MILITANTISME qu’on observe partout. Comment ces médias non-indépendants nous désinforment-ils ? Parfois en occultant certains faits ou certains aspects de la réalité, parfois en minimisant ou au contraire en exagérant des faits, d’autres fois tout simplement en mentant ou encore en ne donnant qu’un certain point de vue, c’est le mensonge par omission le plus courant.

        Exemple anodin mais révélateur : série d’émissions d’économie consacrée à la monnaie sur France Culture. Première émission: théorie keynésienne de la monnaie. Très bien. Puis, rien d’autres. Sur toutes les émissions diffusées, PAS UNE SEULE mention des théories alternatives, y compris les théories classiques de la monnaie qui sont tout de même enseignées à l’université, excusez du peu. Alors tous ceux qui ont étudié le sujet à l’université rectifieront d’eux-mêmes mais pour tous les autres, et ils sont nombreux, c’est une occultation d’une partie importante de la réalité.

        Je me suis limité à un exemple qui ne devrait pas susciter de grandes controverses mais sur tous les autres sujets économiques, sociaux ou politiques qui font l’actualité, c’est pareil, l’information est tronquée, biaisée ou dissimulée et mieux vaut disposer de sources alternatives si on veut respirer un peu.

      • @ Lionel

        Vous déplacez subrepticement la cage de buts à roulettes.

        Vous parlez de France Culture. Personne n’écoute France Culture, et elle est beaucoup plus à gauche que les autres chaînes d’Etat.

        Vous citez une émission portant sur la théorie monétaire, c’est à dire des hypothèses, des opinions, des points de vue. Vous vous plaignez que le point de vue opposé à la théorie keynésienne n’ait pas été exposé.

        Ce n’est pas cela dont je parle. Je parle des informations, des faits, de la réalité objective.

        Celle-là, vous la trouvez dans « lémédias », les médias subventionnés d’Etat, les médias gauchistes, les médias dont-les-propriétaires-marchands-d’armes-profitent-des-commandes-de-l’Etat blabla.

        Il suffit de chercher et de savoir lire. Près de 100 % de ce qui est écrit dans « lémédias » est vrai, contrairement aux pénibles bavardages des propagandistes d’Internet.

        Lesquels trouvent 100 % de leurs informations dans « lémédias ».

        D’ailleurs, ces derniers font aveuglément confiance à « lémédias ». Comment savez-vous que Macron est président de la République ? Vous êtes allé vérifier à l’Elysée ? Vous lui avez demandé son certificat ? Non. Vous l’avez lu, vu et entendu dans « lémédias ».

        Alors que si ça se trouve, « lémédias » vous racontent des craques, et c’est un comédien payé pour cacher le vrai président, qui, lui, comme tout le monde le sait, etc.

        N’essayez pas de m’expliquer, à moi, que « lémédias » sont biaisés, ne donnent pas suffisamment d’exposition à certaines informations ou points de vue, etc.

        Tout cela, je le dénonce depuis bien plus longtemps que vous. Vous ne m’apprenez rien.

      • @Robert: pour ma part je dirais que le plus important c’est le pluralisme. Ce qu’on observe pour simplifier c’est que les journaux de droite balancent les saloperies des gens de gauche et les journaux de gauche celles des gens de droite. C’est lorsque les médias représentent au mieux la diversité politique que tout le monde peut se faire une opinion plus proche de la réalité en confrontant les parti pris des uns à ceux des autres.

        Le problème aujourd’hui c’est la mono-information à deux titres. D’une part la plupart des médias dépendent des mêmes sources d’information qui sont un petit nombre d’agences de presse fort peu indépendantes comme l’AFP. Et d’autre part, le spectre des opinions politiques représentées dans les médias s’est considérablement rétréci. Auparavant il y avait le Quotidien de Paris, le Matin, etc. Aujourd’hui on peut décrire l’ensemble de la presse écrite et audiovisuelle en disant qu’elle est possédée par de grands groupes qui dépendent de la commande publique, avec une ligne politique gauche-centre gauche, mais toujours pro-gouvernementale, et une ligne économique keynesienne-marxiste.

        Pour finir, cher Robert, je ne souhaite pas vous apprendre quoi que ce soit, je bavarde c’est tout, et cette discussion est aussi pour moi l’occasion de clarifier mes idées. De grâce ne sortez pas la baffeuse.

  10. Pour ma part, je partage le point de vue de Higgins.
    Je fais partie des parisiens attérés par le comportement de A.Hidalgo que je trouve facisant, en séparant les habitants de Paris selon leur catégorie: piétons, cyclistes, automobilistes.
    Son comportement sur le mobilier parisien est inacceptable. Est-ce qu’on imagine le maire de Rome faire murer la fontaine Trévi?
    Je le relie à la baisse du niveau scolaire et au triomphe des incompétents.

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