HIDALGO : et dire qu’il y a des gens pour la vouloir présidente…

Le Conseil de Paris qui s’ouvre ce mardi 6 juillet 2021 promet d’être assez rock’n roll. Il y sera en effet question de l’épineux dossier du temps de travail des 55 000 fonctionnaires de la capitale. Figurez-vous qu’il est fortement question de les faire travailler « plus », ce qui plonge tous les syndicats et la plupart des élus de gauche dans des transes effroyables. Halte à l’oppression des travailleurs ! Pas une minute de plus ! clament-ils à l’unisson depuis plusieurs mois. Lire la suite

Scandale : les fonctionnaires vont devoir faire leurs 35 HEURES !

Mise à Jour du 3 avril 2021 : Selon la loi de transformation de la fonction publique élaborée sous le gouvernement Philippe, la mise au carré sur les 35 heures dans la territoriale doit s’appliquer au plus tard un an après le renouvellement des élus. Paris, dont les 54 000 fonctionnaires travaillent en moyenne 55 h de moins (soit une semaine et demi en moins) que le volume légal annuel de 1 607 h, n’a donc plus que 3 mois pour s’adapter. Et forcément, ça coince. D’autant que si Anne Hidalgo se dit « légaliste », elle n’aime pas l’esprit de cette loi.

Retour sur la réalité du temps de travail dans les collectivités territoriales que la nouvelle loi tente de réhaussser au niveau des 35 heures légales :

La fin du recrutement au statut des cheminots actée dans la réforme de la SNCF a clairement ouvert une brèche dans le dédale des régimes spéciaux et privilèges en tout genre qui font le charme désuet et coûteux de notre service public. C’est ainsi que le gouvernement se propose maintenant de demander aux fonctionnaires territoriaux de bien vouloir consentir à travailler … 35 heures par semaine ! Pour nos archéo-syndicalistes, le retour à l’esclavage, ni plus ni moins. Lire la suite

Martine Aubry : trois petits tours et puis s’en va ?

Replay du 29 novembre 2019 : Ça y est, Martine Aubry s’est officiellement portée candidate à la mairie de Lille ! Après avoir dit qu’elle ne briguerait pas un 4ème mandat. Mais tout comme elle a souvent poussé quelques coups de gueule par tribunes interposées dans la presse pour dénoncer la politique de riches de François Hollande, il n’est pas question de laisser Lille « devenir ce que la France devient aujourd’hui, c’est-à-dire [un pays où] seuls les plus riches sont aidés. » Tiendra-t-elle la distance, coincée qu’elle est entre l’Insoumis Quatennens et sa propre ex-directrice de cabinet Violette Spillebout qui roule maintenant pour LREM ? On l’a si souvent vue faire « trois petits tours et puis s’en va » …

À la faveur de la loi Travail qui divise profondément la gauche jusque dans les rangs éclatés du parti Socialiste, Martine Aubry revient sur la scène nationale, et comme souvent, c’est par la gauche qu’elle refait parler d’elle. « Trop, c’est trop ! » s’est-elle exclamée avec Daniel Cohn-Bendit, Benoit Hamon, Christian Paul, Axel Kahn et quelques autres dans une tribune intitulée « Sortir de l’impasse » publiée fin février 2016 dans Le Monde. Lire la suite

Macron : Je suis ministre et je n’ai rien fait, alors « En Marche ! »

Les mises à jour sont en fin d’article.

La scène se passe dans la salle de bain d’Emmanuel Macron, car on sait bien que c’est en se rasant qu’on y pense, et on sait bien que cette opération transposée au champ politique exige moult miroirs complaisants :

Emmanuel Macron (chaque matin) : Sondages, sondages, dites-moi que je suis le plus beau et le plus fort.
Les sondages (invariablement) : En cherchant à la ronde, dans toute la vaste France, on ne trouve pas plus beau et plus fort que toi. 

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Emmanuel Macron, les 35 heures et la suite de sa carrière

logo-cpL’Université d’été du MEDEF a un effet prodigieusement euphorisant sur nos ministres socialistes. Ils ne sont pas plus tôt entrés sous le grand chapiteau patronal qu’ils sont soudain pris d’une passion dévorante pour l’entreprise. Rappelons-nous que l’an dernier à la même époque, Manuel Valls, Premier Ministre, avait eu l’insigne honneur d’une « standing ovation » de la part des patrons car il avait déclaré tout feu tout flamme que, lui, il aimait l’entreprise :

« La France a besoin de ses entreprises, de toutes ses entreprises (…), car ce sont les entreprises qui, en innovant, en risquant les capitaux de leurs actionnaires, en mobilisant leurs salariés, en répondant aux attentes de leurs clients, créent de la valeur, génèrent de la richesse qui doit profiter à tous. Et moi, j’aime l’entreprise ! »

Comme c’est beau ! On croirait presque qu’il a appris par coeur mes articles sur la Baraque à Frites !   Lire la suite