Non, M. Attal, le pass sanitaire, ce n’est pas la liberté !

Mise à jour du 12 juillet 2021 : dans son allocution de ce soir, Emmanuel Macron a annoncé que la jauge du pass sanitaire passerait de 1 000 à… 50 personnes. Cinémas, musées, cafés, trains… un monde qui disparaît pour les non-vaccinés. [Replay]

On le redoutait depuis un moment : la fin des confinements anti-Covid et le retour à la vie d’avant, le retour à une vie « normale » où chacun pourrait vaquer à ses occupations en toute responsabilité personnelle, sans obstruction de ses libertés fondamentales (de réunion, de déplacement, économiques) bien mises à mal depuis dix-huit mois s’accompagneraient de la mise en place… d’une nouvelle obstruction sous la forme d’un pass sanitaire.

Autrement dit, après avoir totalement désorganisé nos libertés via la grosse artillerie de confinements et de protocoles, jauges, horaires de couvre-feu, listes de produits non-essentiels et autres décisions hyper-millimétrées dont chacun a pu mesurer à un moment ou à un autre les aspects absurdes (Grande roue de Lille), bureaucratique (attestions de déplacement dérogatoires), idéologiques (tous contre Amazon) ou arbitraires (traque par hélicoptère des randonneurs sans masque), Emmanuel Macron envisageait très sereinement de les « organiser » au nom du retour aux libertés :

Or c’est maintenant chose faite depuis avant-hier : les voyages à l’étranger ainsi que l’accès à certains rassemblements de plus de 1 000 personnes sont conditionnés à la présentation d’un certificat de vaccination ou à un test de dépistage négatif de moins de 48 heures ou à un certificat de rétablissement si on a eu le Covid-19.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal était ravi de nous en faire l’annonce puisque pour lui :

« Le pass sanitaire, c’est la liberté. »

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Réalise-t-il qu’il parle là comme dans la dystopie « 1984 » de George Orwell où les citoyens sont travaillés sans relâche par la propagande du Parti avec des slogans inversés du style « la guerre, c’est la paix », « la liberté, c’est l’esclavage », « l’ignorance, c’est la force », jusqu’à se penser libres dans la situation d’oppression qui est la leur ?

Mais, Mme MP, m’objecte-t-on, vous en faites trop : quelle oppression ? Il ne s’agit que des rassemblements de plus de 1 000 personnes, ce qui est loin de constituer une entrave insurmontable à la vie quotidienne ; ensuite, tous les rassemblements ne sont pas concernés ; et en plus, tout cela est prévu pour s’arrêter le 30 septembre. Encore un petit effort et la vie d’avant est à nous !

Mes contradicteurs ont raison sur un point : les seuls rassemblements assujettis au pass sanitaire sont ceux qui relèvent des activités de loisirs, des foires et des salons professionnels. Tout ce qui est politique, syndical ou cultuel y échappe. Et tout ce qui y est théoriquement assujetti sans la possibilité pratique de déployer la mise en œuvre du pass y échappe également. Comme l’écrit le gouvernement lui-même dans ses documentations :

« Il semble difficile par exemple de l’exiger pour les personnes qui seraient stationnées au bord des routes pour regarder le feu d’artifice du 14 juillet. »

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Mais contrairement à mes contradicteurs, je prends ces concessions pratico-pratiques pour les unes et apparemment soucieuses de ne pas trop irriter la fibre politique ou religieuse des Français pour les autres, pour un argument de plus en faveur de l’abandon pur et simple de la mesure. Quelle logique y a-t-il à interdire à une personne non vaccinée l’accès à un « festival en plein-air » de plus de 1 000 personnes quand on l’autorise à participer à un rassemblement politique de même dimension ?

Sans compter que les citoyens sont une fois de plus soumis à une liste administrative à la Prévert de lieux accessibles et non-accessibles, avec tout ce que cela comporte de cadrages-débordements bureaucratiques comme on ne sait que trop bien les pratiquer en France.

La question des données personnelles est également des plus préoccupantes. Même si la présentation d’une attestation de vaccination papier reste acceptée, le gouvernement encourage vivement l’utilisation de son application TousAntiCovid qui serait selon ses dires parfaitement sécurisée du point de vue des données sanitaires. Or plusieurs informaticiens spécialisés en cyber sécurité ont mis en garde récemment contre le fait que le pass serait en réalité une véritable « passoire » ou un « panier percé » en matière de protection des données.

Pour tout arranger, des sénateurs zélés ont déjà rendu un rapport appelant à la collecte et au partage des données personnelles de différentes applications (TousAntiCovid, Waze, OuiSncf, etc.) afin de pouvoir « mieux gérer » une prochaine crise sanitaire via des sms d’information, des rappels à l’ordre et jusqu’à des sanctions de blocage des comptes bancaires ou de désactivation d’un titre de transport pour les personnes qui violeraient les mesures de restriction. Ah oui vraiment, quel brave new world en perspective ! Le risque de la pente glissante dans la surveillance rapprochée de masse s’avère de moins en moins hypothétique. 

Il est important de savoir en outre que la loi du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire qui rend le pass sanitaire possible ne stipule nullement le seuil de 1 000 personnes. Il est donc tout à fait possible au gouvernement de décréter 800 ou 500 à sa guise. Je ne dis pas qu’il le fera, mais la loi est ainsi faite qu’elle donne un pouvoir discrétionnaire excessif à l’exécutif. 

Ajoutons que l’expérience que nous avons des lois antiterroristes successives – des lois élaborées pour nous protéger, elles aussi – tend à indiquer que tout ce qui est instauré à titre temporaire est généralement là pour durer. On l’a bien vu en 2017 avec la décision d’Emmanuel Macron d’intégrer dans le droit commun les principales dispositions de l’état d’urgence décrété par François Hollande en 2015.

Si tout cela est déjà très grave, le plus fondamental à mon sens reste que les libertés individuelles n’ont pas à être « organisées » comme le suggérait Emmanuel Macron. Elles sont, point. Toute autre configuration nous fait entrer dans un système illibéral où les notions de bien et de mal sont entièrement soumises à l’appréciation arbitraire et discrétionnaire des dirigeants.

En aucun cas le pass sanitaire ne peut être considéré comme un instrument de liberté. Outre qu’il rétablit une forme de discrimination hygiéniste qu’on pensait révolue, il constitue un instrument délibéré de coercition qui tend à obliger les personnes pas trop tentées par la vaccination (parce qu’elles sont jeunes et pas du tout à risque, par exemple) à se faire vacciner.

Or la liberté, c’est l’absence de coercition, ce qui inclut logiquement le respect des individus par reconnaissance de leur parfaite aptitude à prendre leurs responsabilités à partir du moment où ils sont bien informés dans le cadre d’un débat ouvert et intelligent sur tout sujet important pour eux-mêmes en particulier et pour la société dans son ensemble – environnement, climat, questions sociales, sociétales, etc., et aujourd’hui pandémie.

En conséquence, dans l’état actuel des connaissances sur ce coronavirus qui nous immobilise dans une peur excessive depuis plus d’un an, je rejoins tout à fait ce que tweetait récemment le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste de l’AP-HP et directeur médical de Doctissimo : 

Non pas que je sois le moins du monde opposée à la vaccination. Je pense au contraire qu’elle joue un rôle indispensable dans la limitation de la circulation du virus et dans la diminution du nombre de cas graves. Au regard de cette fonction, il serait dommage de confondre produit médical utile et instrumentalisation politique coercitive de ce produit médical. J’ajouterai même que si des personnes jeunes et sans comorbidités préfèrent se faire vacciner plutôt que d’en passer par un Covid-19 parfois long et pénible, eh bien pourquoi pas ?

Mais quoi qu’il en soit, les obligations et les interdictions administratives infantilisent, tandis que l’appel à la responsabilité de chacun pour se protéger et protéger les autres en fonction des risques encourus serait le signe d’une société solide et mature. 

Aussi, plutôt que de prendre les gens pour des enfants à placer sous surveillance perpétuelle et à pousser aux « bons comportements » par des récompenses digne du contrôle social chinois – Tu veux aller au concert ? Vaccine-toi d’abord ! – essayons de bâtir un environnement politique, une vie de la cité où les adultes qui nous dirigent parlent aux adultes qui les ont placés où ils sont. À cette condition seulement aurons-nous effectivement liberté et sécurité.

Première étape, demandons instamment la suppression de ce pass sanitaire conjoncturellement inutile, informatiquement mal sécurisé, politiquement reproductible ad vitam et urbi et orbi et surtout fondamentalement liberticide, contrairement à ce que prétend le porte-parole du gouvernement dans un effroyable accès de novlangue orwellienne.


Illustration de couverture : Le pass sanitaire est entré en application en France le 9 juin 2021.

28 réflexions sur “Non, M. Attal, le pass sanitaire, ce n’est pas la liberté !

  1. Mais quoi qu’il en soit, les obligations et les interdictions administratives infantilisent, tandis que l’appel à la responsabilité de chacun pour se protéger et protéger les autres en fonction des risques encourus serait le signe d’une société solide et mature.

    On ne saurait mieux dire. C’est pourtant une des principales leçons que j’ai apprises aussi bien au travail qu’en famille ou en milieu associatif. Il faut le dire et le répéter, alors je le répète avec mes mots.

    Quand on se contente de donner des ordres, des directives, de dicter des obligations, on peut s’attendre à être obéi mais pas plus. Toute déviation est de nature à générer de la frustration de part et d’autre. S’il y a une faille, une incohérence, ou si les ordres semblent absurdes, il y aura de l’évitement, de la débrouille et de la triche.

    Quand on donne des objectifs, des moyens, des instructions, de la formation et du soutien, on peut espérer à des résultats incomparablement meilleurs. Hélas, tous les dirigeants ne sont pas capables de tenir cette ligne.

    • « Hélas, tous les dirigeants ne sont pas capables de tenir cette ligne. » Je pense que le but n’est pas d’obtenir des résultats, il n’en ont que faire, le véritable but est de nous asservir en profitant de cette (petite) épidémie opportune.

    • L’infantilisation répond à un but politique. Mais comme vous le soulignez, il y a de l’évitement, de la débrouille et de la triche. Et d’un côté c’est tant mieux ! La résistance passive, le sabotage, et l’évitement sont les seules armes efficaces dont nous disposions contre le rouleau compresseur bureaucratique. Je sais pour en avoir discuté avec plusieurs personnes que si le gouvernement rend cette vaccination obligatoire pour les ados, de nombreux parents sont prêts à acheter des faux.

  2. Vous pouvez demander la suppression de cette ignominie, ce sera en vain. Le grand enseignement de l’année écoulée, c’est que la mafia au pouvoir peut tout se permettre avec un bétail si obéissant qu’il se soumettra sans mot dire à d’autres maîtres plus tard, si une autre tyrannie succède à celle-ci. Dostoïevski avait tort, l’homme n’est pas un animal qui s’habitue à tout ; de fait, l’homme est un animal qui obéit et pire encore, qui aime à obéir. Après le passeport intérieur à prétexte sanitaire, ce sera, fort logiquement, la puce. Et tout cela au pays de La Boétie !
    Meilleure histoire de Jim Davis en trois cases : Garfield entre dans une animalerie, ouvre toutes les cages et dit aux animaux « The Caped Avenger has given you liberty ! ». Pas un animal ne profite de l’occasion. Garfield referme alors toutes les portes sur le bétail abruti et dit : « The Caped Avenger has given you security ! ». Tout y est — sauf qu’aujourd’hui, le bétail s’en prendrait à ceux qui veulent le libérer, en tout cas lui faire voir les chaînes, au lieu de les regarder stupidement.
    Inutile donc de rêver : les contraintes, d’ailleurs appuyées par les [censuré] de Bruxelles et tout récemment par quelques [censuré] sénateurs locaux, sont là pour très longtemps, comme la muselière. Le prétexte du chantage à la vie est trop bon.

  3. Bravo Nathalie et merci de porter ce message juste et fort. Ce n’est pas du luxe par les temps qui courent.

    Rappelons que le passe sanitaire n’a été demandé par aucune autorité de santé. Il a été décidé un mercredi matin en conseil de défense, après une décision européenne, puis il a été annoncé le soir même à la télé par Véran et c’est seulement après que le conseil scientifique et la CNIL ont été consultés. Ce nouveau boulet ne relève donc pas d’une logique sanitaire mais d’un choix politico-administratif.

    Le passe sanitaire est une boite de pandore. Pour l’instant son périmètre est relativement circonscrit et limité. Mais il existe un risque qu’il s’étoffe, souvenons nous seulement qu’au début la CSG était à 2.5%. Nous avons l’habitude de cette méthode des petits pas qui consiste à démarrer petit pour faire accepter ce dont personne ne veut. Le risque à terme c’est celui du passeport intérieur. Au début on y mettra les vaccins, puis après on y ajoutera tout ce à quoi les gouvernements voudront que nous nous conformions, sans parler des interdictions de manifester. L’objectif à terme c’est le contrôle social et la neutralisation des opposants politiques.

    Par ailleurs, il existe avec le passe sanitaire un risque d’insécurité juridique comme ce fut le cas avec les attestations dont le contenu ne cessait pas de changer. Comme il leur était impossible d’être en règle en raison de ces changements perpétuels et peu clairs, de nombreux français ont été confrontés à des abus de pouvoir: attestation mal recopiée, case mal cochée, policiers municipaux qui dressaient les contraventions alors qu’ils n’y étaient pas autorisés, etc. On peut essayer de nous faire croire le contraire mais ce n’est pas de l’état de droit.

  4. Absolument pas. Le passe sanitaire est une excellente mesure, qui va de soi. D’ailleurs le monde entier l’adopte, sous une forme ou sous une autre.

    Il est toujours possible de faire preuve de démagogie, en sortant les gros mots ronflants genre liberté.

    De même qu’on peut toujours faire preuve de démagogie, et de chantage aux bons sentiments, en accusant d’intolérance ou de racisme ceux qui veulent mettre fin à l’immigration.

    Ni la liberté ni la tolérance ne sont absolues. Avant la pandémie, d’innombrables voyages exigeaient vaccinations ou contrôle médicaux. D’innombrables pays du monde ont des vaccinations obligatoires, et heureusement. C’est bien ce qui a permis d’améliorer la santé de façon spectaculaire.

    Bizarrement, personne ne sortait son drapeau bleu-blanc-rouge, ou son petit livre bleu de Bastiat, quand tel pays du trou du cul du monde exigeait telle piquouze pour vous autoriser à mettre le pied sur son sol. Mais maintenant, ça s’appelle passe sanitaire et c’est fait par Macron, donc c’est hitlérien.

    Ma liberté à moi, c’est aussi de ne pas me faire contaminer par le Covid par des abrutis qui refusent de se faire vacciner ou de porter un masque parce que ma liberté, et donc ta gueule.

    A cette aune-là, moi j’adore les Glock, et c’est ma liberté de me balader dans la rue en tirant des coups de feu au hasard. S’il y a des connards qui sont trop cons pour se trouver sur la trajectoire, qu’ils aillent se faire enculer. Nous sommes bien d’accord ?

    Quant aux excès ou aux dérives des mesures de contrôle, ils ne doivent pas servir à discréditer le contrôle lui-même. Les rassemblement politiques de plus de 1 000 personnes ne sont pas contrôlés, contrairement aux concerts ? Eh bien, si l’on est conséquent, on grimpe aux rideaux en poussant de longs hululements pour réclamer que les rassemblements politiques soient contrôlés aussi. Pas l’inverse.

    On traque par hélicoptère des promeneurs sans masque ? Eh bien, si l’on est conséquent, on réclame la mise au sol des hélicoptères et le maintien de l’obligation des masques, avec des moyens de contrôle plus proportionnés. Etc.

    Je constate que dans tous les bords politiques, la pandémie a surtout été un prétexte pour gueuler contre le gouvernement. L’objectif changeait sans cesse, mais l’essentiel, c’était de hurler contre le gouvernement. C’est bon, sa soulage, et ça soigne le Covid, surtout.

    Il n’y avait pas de masques ? Salopard de gouvernement, il nous faut des masques ! Il y a des masques ? Salopard de gouvernement, il nous force à porter des masques ! etc.

    D’ailleurs le gouvernement français fait preuve d’un laxisme absolument ahurissant en ne rendant pas obligatoire la vaccination contre le Covid. Même les médecins et les infirmières ne sont pas obligés de se faire vacciner, ce qui est proprement criminel.

    Ils sont obligés de se faire vacciner contre je ne sais quelles maladies qui sont beaucoup moins répandues (genre hépatite chose) ; mais en pleine pandémie de Covid, on n’ose pas les obliger à se vacciner contre le Covid, parce que la France, chochottisée du sol au plafond, et de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, trouverait que c’est de la « dictature sanitaire ». Puisque c’est le truc dont on parle à la télé en ce moment.

    L’hépatite B, on n’en parle pas à la télé, donc ça n’existe pas, donc l’obligation de vaccination ne dérange personne.

  5. Justement le vaccin de l’hépatite B n’est pas nécessairement le bon exemple puisqu’il fût à l’origine de la méfiance vaccinale des français !
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-ces-affaires-ont-alimente-mefiance-francaise-envers-vaccins-86415/

    « D’innombrables pays du monde ont des vaccinations obligatoires : »
    Sauf qu’au fur et à mesure des progrès sanitaires des pays concernés, l’obligation vaccinale disparait conséquemment ! C’est complétement logique et raisonnable, enfin c’est l’histoire jusqu’à maintenant.

    Ce qui sera rigolo, si la pandémie COVID s’éteint par immunité collective (tout simplement comme déjà constaté en d’autres circonstances), ce sera d’observer si le pass sanitaire fait pschitt (comme d’autres initiatives grandiloquentes de notre chère technostructure) ou si il est maintenu pour d’autres finalités qui n’auront rien de sanitaire…
    https://fr.irefeurope.org/Publications/Les-pendules-a-l-heure/article/Grace-aux-anticorps-naturels-l-immunite-contre-la-Covid-progresse

  6. Je suis presque toujours d’accord avec ce blog, mais là c’est un usage excessif de l’exigence de liberté : « Primum non nocere » : la première obligation de chacun est de ne pas nuire aux autres. Le « passe » est une façon douce de le rappeler. Sans parler des aspects pratiques : pourquoi empêcher certaines professions de travailler, alors qu’elle le pourraient (ou qu’elles l’auraient pu plus tôt) avec le passe ? Et pourquoi empêcher leurs clients de bénéficier de leurs activités (cas du transport aérien par exemple) ?

    • Il y a de nombreuses manières de “ne pas nuire aux autres”. Si je ne suis pas vacciné (quelle qu’en soit la raison) je peux éviter de contaminer les autres par d’autres moyens.

      Il y a aussi une multitude de manières de nuire involontairement aux autres. Faut-il enfermer tout le monde pour éviter le moindre accident? Faut il un permis pour tout? Vous ne voyez vraiment pas que ce pass nous entraîne sur une pente glissante?

      • L’astuce est surtout rhétorique, elle inverse les rôles pour des raisons pas franchement catholiques.
        Car ce n’est pas une personne « non vaccinée » qui nuit aux autres, mais une personne vaccinée qui se protège.
        C’est comme de dire : la ceinture de sécurité protège les autres. Non, elle vous protège vous.
        la seule idée qui serait recevable est, hélas, trop individualiste pour être comprise par un collectiviste de niveau éna :
        – JE suis vacciné, JE suis protégé. Et donc, JE n’ai plus à répondre aux élucubrations sanitaires. Bref, trop de « je » pour un pays collectiviste.
        Sauf que pour ça, il faut être capable de donner confiance dans les vaccins. Objectif totalement raté par cette bande de sacs à m****.

      • Ça constitue également une formidable occasion supplémentaire de sanctionner pécuniairement le récalcitrant, outre d’être un prétexte sanitaire de fichage.

        La prédation fiscale routière produisant moins de recettes depuis 2 années consécutives (Covid, usagers plus dociles par effet de résignation), cela va se trouver une aubaine pour nous faire les poches.

        Je pense que toute cette clique méprisable qui prétend nous administrer saura trouver le bon moyen et le bon montant.

        Si ils pouvaient déjà prendre une raclée dans deux semaines…..

      • @Leo : ils vont se prendre une raclée ! C’est pour ça qu’ils ont décalé les élections juste avant les grandes vacances. Il ne faut jamais oublier que ce parti n’a aucune implantation locale, ils sont même obligés d’aller piquer les personnalités des LR et du PS tellement ils comptent peu de cadres, d’élus et de militants. Leur seule force, et pas la moindre, c’est de détenir le pouvoir. Une fois qu’ils en seront chassés, ils ne représenteront plus rien d’autre qu’eux-mêmes c’est à dire pas grand chose pour la France. Et tous ceux qui les défendent dans les médias subventionnés auront tourné leur veste pour réciter les nouvelles consignes des successeurs.

      • « Et tous ceux qui les défendent dans les médias subventionnés auront tourné leur veste pour réciter les nouvelles consignes des successeurs. »

        C’est certain. La veulerie et l’opportunisme montrèrent, en des temps bien moins glorieux, l’étendue de leur nuisance.

        Néanmoins, puissiez-vous avoir raison pour le résultat.

    • ne pas nuire aux autres c’est ne pas exiger d’eux qu’ils participes a une expérimentation médicale de phase 3 !
      vous retourner la situation et inverser les choses d’une manière hallucinante !
      faites vous vacciner si vous le souhaiter et arrêtez de vouloir nuire aux autres !

  7. Certaines maladies on disparues grâce à la vaccination.Donc quand on se vaccine on se protège et on protège les autres.
    Pour ma part étant très agè je me suis vacciner par contre pour des sujets plus jeunes il est sûr que d attraper le coronavirus dans la plus part des cas n’est pas très grave ,j’ai plusieurs cas dans mon entourage un seul c’est terminé à l hôpital avec des séquelles
    C’est donc pour eux plus un choix éthique qu’autre chose et rendre l obligation de se faire vacciner et pour moi une atteinte à la liberté sauf peut-être certaines professions qui sont en contact avec des personnes qui ne peuvent se faire vacciner étant immunodeficients
    J’ai un exemple dans mon entourage

  8. CECI EST UN COMMENTAIRE QUI N’EST PAS HORS SUJET

    J’appartiens à une classe d’âge où un professeur de médecine était considéré comme une sommité scientifique, intellectuelle et morale. Je ne me suis jamais départi, à tort ou à raison, de cette vision.
    Depuis l’apparition de Madame Covid je commence à avoir des doutes, beaucoup de ceux et celles qui défilent dans les médias me donnent le tournis.
    Mais le professeur Deray hier au soir m’a redonné confiance en déclarant que : « l’euro est un scandale sanitaire ».

    Note. Il évoquait là non pas la monnaie du machin européen mais une compétition sportive propre à notre continent.

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