La France devrait être un paradis. Et pourtant…

La France combine redistribution massive et malaise social élevé. À rebours de la solution habituelle qui consiste à demander toujours plus de « moyens » à l’État, je suggère qu’on s’intéresse plutôt à l’emploi et à la sécurité, deux aspects du bien-être humain qui ont disparu de notre débat public.

La France devrait être un paradis sur terre.

À force de se répéter avec complaisance, comme le faisait Emmanuel Macron il y a un an dans sa Lettre aux Français, qu’elle « n’est pas un pays comme les autres », que « le sens des injustices y est plus vif qu’ailleurs » et que « l’exigence d’entraide et de solidarité y est plus forte », elle a fini par se pétrifier dans la croyance d’être une exception mondiale, une sorte de star délicate qui ne saurait s’asseoir à la table du tout-venant et manger dans les couverts de tout le monde.

Mission accomplie, si l’on peut dire. Où que l’on regarde, on chercherait vainement redistribution plus élevée que celle qui se pratique en France, comme en atteste ce graphique de l’OCDE concernant les dépenses sociales en 2018 :

Mais ce n’est pas tout. La sollicitude de l’État envers ses administrés connaît si peu de limites que ce sont aussi la presse et l’information, les pratiques agricoles, l’alimentation de nos chérubins dans les cantines, nos voitures et déplacements, nos chaudières, nos vélos, nos entreprises, ainsi que le vaste champ de notre exception culturelle – et encore suis-je certaine d’en oublier… – qui bénéficient de l’encadrement « éclairé » de l’État via moult réglementations, taxes et quotas, et tout autant de subventions astucieusement dirigées pour obtenir la parfaite discipline des citoyens dans l’accomplissement des fins sociales voulues par le pouvoir.

« La France n’est pas un pays comme les autres » ânonnait à son tour le ministre de la Culture Frank Riester devant le patron de Netflix pas plus tard que vendredi dernier, alors qu’il est fortement question d’obliger les plateformes de vidéo à la demande à consacrer, non pas 16 % comme envisagé au départ, mais 25 % de leur chiffre d’affaires en France au financement de contenus français. Vous avez dit liberté d’entreprendre ?

De là à penser que le dogme de la prétendue inexpugnable exception française n’est qu’une excuse pour faire tout et n’importe quoi dans un délire de dépenses et de réglementations aussi bien idéologiques que clientélistes, il n’y a qu’un tout petit pas.

Résultat concret, la France caracole en tête des pays comparables pour les prélèvements obligatoires (48,4 % en 2018) et les dépenses publiques (56,4 % du PIB en 2017) :

   

De ce fait ses déficits publics persistent à flirter avec les 3 % du PIB et sa dette publique ne cesse d’augmenter (100,4 % du PIB au 30 septembre 2019).

Bref, depuis le temps qu’elle s’évertue à appliquer un programme de redistribution massive de la richesse créée par le secteur privé, la France devrait être un paradis sur terre. Et pourtant…

« Chez nous » poursuivait l’épître présidentielle citée plus haut, la santé, l’éducation, la justice, etc. sont accessibles à tous, la retraite est payée par ceux qui travaillent et les accidents de la vie comme le chômage peuvent être surmontés grâce à la solidarité de tous.

Est-ce à dire que chez les autres, chez les Allemands, chez les Néerlandais, les accès à l’éducation, à la justice, à la santé seraient… limités ? Faudrait-il comprendre que « chez eux », contrairement à « chez nous », le chômage ne pourrait pas être surmonté ?

Les Pays-Bas et l’Allemagne engagent chaque année des dépenses publiques de l’ordre de 43 % du PIB et leurs prélèvements obligatoires se montent à 40 % environ. Selon notre conception de la « solidarité » et de la « justice sociale », des niveaux aussi ridiculement bas d’implication de l’État dans la précieuse vie des citoyens devraient déboucher inéluctablement sur un chômage élevé, un pouvoir d’achat au ras des pâquerettes et une instabilité sociale élevée.

Or que constate-t-on ?

· Que le taux de chômage calculé selon les critères du Bureau international du travail (BIT) planait à 8,5 % en France au 3ème trimestre 2019 quand il n’était que de 3,1 % en Allemagne, 3,5 % aux Pays-Bas et 3,8 % au Royaume-Uni. Ces pays sont au plein emploi, avec tout ce que cela suppose d’autonomie acquise pour les citoyens ; quelle horreur !

· Et que c’est « chez nous », en France, et pas « chez eux », dans ces pays ultra-libéraux mondialisés qui ne pensent qu’au profit et se fichent de l’humain, que se déchaîne une fureur sociale dont l’ampleur croît à mesure que nos grands services publics montrent leurs limites. Hôpital, éducation nationale, mais aussi police, justice… ce sont partout les mêmes désenchantements et les mêmes frustrations.

Encore récemment, plus de 1 000 médecins hospitaliers étouffés par les contraintes administratives qui pèsent sur eux ont menacé de démissionner de ce magnifique système de santé que le monde entier nous envie. Juste avant, c’était la crise des urgences. Juste avant, c’était les déserts médicaux. Juste avant, c’était les grèves du personnel infirmier. Etc.

Le malaise est évident.

Quant aux réponses possibles, elles sont généralement peu créatives, car elles consistent surtout à demander « plus de moyens » – c’est-à-dire à étatiser encore un peu plus quelque chose qui croule sous la bureaucratie.

Or comme on l’a vu, quel pays mobilise plus de moyens publics que la France ? Aucun. Il faut donc croire que nos problèmes relèvent moins d’une question de volume des moyens que de l’utilisation plus ou moins judicieuse qui en est faite.

Il est des sagesses éternelles. Et des sagesses bien de « chez nous » en l’occurrence. Que disait Vauban au roi Louis XIV (dans son ouvrage Projet d’une dîme royale) alors qu’il voyait combien la fiscalité en vigueur à l’époque – une fiscalité lourde, complexe et inégalitaire – pesait sur l’exploitation des terres et le développement économique ?

« L’argent du royaume le mieux employé est celui qui demeure entre les mains des particuliers où il n’est jamais inutile ni oisif. »

Eh oui, les particuliers ont mille idées pour investir, produire, échanger et consommer, beaucoup plus que M. Colbert, et certainement beaucoup plus que MM. Macron, Le Maire et Riester à eux tout seuls. Quant à l’impôt, toujours selon Vauban, il résulte de l’existence de l’Etat, lequel n’existe que pour assurer la protection des droits des individus.

Plus simple à dire qu’à faire, car si les Français sont à l’évidence mécontents, ils sont aussi très loin de vouloir renoncer à leur « modèle social » dont on leur dit depuis 75 ans à l’école et dans la presse que rien ne saurait le dépasser pour garantir liberté, égalité et fraternité. Au mieux voit-on parfois des audacieux suggérer qu’on pourrait mieux gérer l’existant. Vœu aussi pieux qu’inopérant régulièrement émis par la Cour des Comptes.

Voici donc ma suggestion : et si l’on reparlait de l’emploi et de la sécurité des biens et des personnes ?

Du temps de François Hollande, on ne parlait guère de sécurité, mais du moins parlait-on emploi en vertu de cet engagement qu’il avait pris de ne pas se représenter s’il ne parvenait pas à inverser la courbe du chômage.

L’idée que les lourdes charges des entreprises ainsi que la complexité des nombreuses règles qui pèsent sur l’activité pourraient avoir un petit quelque chose à voir avec la persistance de notre chômage élevé quand il baisse chez nos voisins avait même commencé à faire son timide chemin dans les esprits via le CICE (mécanisme de baisse de charges) et le choc de simplification. Très timide, puisque rien ne fut simplifié, bien au contraire (on pense à l’hallucinant compte pénibilité) et que les prélèvements obligatoires ont continué à augmenter.

Avec Emmanuel Macron, silence radio sur les deux sujets. Il est certes beaucoup question des entreprises – le Président ne voit-il pas la France en start-up nation ? – mais surtout pour les contraindre encore un peu plus via la loi PACTE et leur demander d’accompagner les projets du gouvernement (sur l’égalité H/F ou le plafonnement des hauts salaires) plutôt que de se consacrer à développer leurs propres projets.

Or se préoccuper à nouveau de l’emploi après avoir testé sans succès toutes les formes possibles de traitement social du chômage (35 heures, emplois aidés, stages divers et variés, vaste nébuleuse de la formation, grands travaux, grand emprunt, etc.) revient précisément à laisser l’argent « entre les mains des particuliers » afin que les initiatives individuelles puissent se développer, faisant ainsi revenir la croissance et avec elle, l’emploi et le pouvoir d’achat.

Autrement dit, baisse des impôts et des dépenses : une attitude typiquement libérale qui combinerait l’avantage de restituer de nombreux degrés de liberté aux citoyens et de permettre de renouer avec une prospérité et une paix sociale qui nous échappent de plus en plus et qui sont pourtant accessibles, ainsi qu’en témoignent les expériences de nos voisins.

Quant à la sécurité des biens et des personnes, c’est l’une des missions fondamentales qu’on attend de l’État. À la célèbre question qui avait déclenché le mouvement des Gilets jaunes « Mais qu’est-ce que vous faites du pognon ? », Gérald Darmanin n’avait-il pas répondu :

« On paie des professeurs, des hôpitaux, de la sécurité. »

Eh oui, de la sécurité. Or non seulement on en parle peu, mais il est presque devenu inconvenant de se plaindre de la redistribution, certes un peu cavalière, que constituerait (selon certains esprits très généreux) un vol de vélo ou de portable.

On constate cependant d’année en année que la situation se dégrade.

Après une année 2017 peu glorieuse, si peu glorieuse que même Le Monde, généralement peu porté sur ces questions sécuritaires, titrait carrément sur la « forte hausse » des cambriolages et des violences, on a eu droit à une année 2018 similaire et on déplore maintenant une année 2019 fort peu réjouissante selon les premiers chiffres divulgués la semaine dernière par le Ministère de l’Intérieur (tableau de gauche). Comme les taux de dépôt de plainte (tableau de droite) ont tendance à baisser, la situation est en réalité plus préoccupante qu’il n’y paraît :

               

Si le ministre de l’Intérieur est toujours très en voix pour condamner (à juste titre) les dégradations commises aux domiciles ou dans les permanences des élus LREM et pour dénoncer les violences des Gilets jaunes, on l’entend nettement moins pour le reste qui constitue pourtant l’écrasante majorité des atteintes aux personnes et aux biens.

Il se trouvent pourtant que les Français attachent une très grande importance à leur sécurité, à tel point que parmi les thématiques jugées prioritaires en vue des élections municipales de mars prochain, la sécurité des biens et des personnes arrive en tête avec un score de 47 % (55 % en Ile-de-France) quand l’environnement (second rang) n’est cité que par 35 % des personnes interrogées et que les thématiques « sport, culture, loisirs » ne dépassent pas les 15 % (sondage Odoxa de décembre 2019).

En France, la confiance dans les institutions et dans la parole politique est au plus bas. Un gouvernement qui s’attellerait sérieusement, c’est-à-dire exactement selon les codes d’une démocratie libérale, à inverser la courbe du chômage et celle de la sécurité et qui serait en mesure d’en présenter les résultats effectifs ne serait-il pas susceptible de regagner la confiance de ses concitoyens ? 

C’est en tout cas une voie qui fut empruntée dans de nombreux pays qui jouissent maintenant d’une prospérité et d’une paix sociale appréciables, tandis que ce ne fut jamais essayé « chez nous ». Qu’attendons-nous ?


Illustration de couverture : Drapeau français en sale état, à l’image du pays au bord de la crise de nerf qu’est la France aujourd’hui.

24 réflexions sur “La France devrait être un paradis. Et pourtant…

  1. hypothèses
    N’y aurait-il pas quelques ponctions et autres détournements de budgets en rebaptisant social ce qui ne serait qu’administration du social par l’entremise d’une partie de l’armée pléthorique des fonctionnaires non régaliens ainsi que régaliens sans contact avec le terrain et autres collatéraux qui sont encore plus avides du « sang du peuple » que d’aucuns ?

  2. Il ne vous reste plus qu’à nous éclairer sur un point : pourquoi l’Allemagne, qu’on ne manque jamais de nous donner en exemple, dont les chiffres de la croissance, de l’excédent commercial et du taux de chômage sont parmi les meilleurs d’Europe, génère-t-elle, en dépit de toutes ses grandes qualités, un taux de pauvreté de 17% contre 14% pour la France, malgré tous ses défauts ?

    • Chère Mildred, et si vous preniez la peine d’élargir vos recherches frénétiques sur Internet au-delà de la tambouille habituelle et simpliste de l’extrême-gauche ?
      Lisez plutôt ceci :
      http://h16free.com/2017/09/27/59168-cette-pauvrete-allemande-qui-rassure-les-redactions-francaises

      Il faut savoir que la définition du seuil de pauvreté retenue par les services statistiques de la plupart des pays est une notion relative. Il s’agit de 60 % du revenu médian, ce dernier partageant la population en deux groupes de même effectif. Il en résulte que le seuil de pauvreté augmente avec le revenu médian et qu’il est très différent d’un pays à l’autre. De ce fait, un pauvre en France sera très riche en Inde, et quoi qu’on fasse, on aura toujours des pauvres. Oxfam n’a pas fini de pondre des rapports quand bien même tous les pays seraient devenus riches et prospères !

      • Des quelques commentaires que mes « recherches frénétiques sur internet » m’ont permis de commettre, précisément sur l’article que vous signalez, il me plaît de rappeler celui-ci – où je cite Margareth Thatcher qui devrait échapper à la « tambouille habituelle et simpliste de l’extrême-gauche » :

        Mildred 27 septembre 2017, 15 h 02 min
        @Pat
        Et dire qu’il y en a encore qui sont assez naïfs pour croire que Mitterrand s’est fait rouler quand il a accepté de troquer son assentiment à la réunification allemande contre la création ultérieure de la monnaie unique !
        Et dire que même Margaret Thatcher était assez stupide pour prédire en 1993 :
        « Vous n’avez pas ancré l’Allemagne à l’Europe. Vous avez ancré l’Europe à une Allemagne nouvelle unifiée et dominante. A la fin, mes amis, vous constaterez que cela ne peut pas fonctionner. »
        Et pourtant, ne dirait-on pas que cette fois, nous y sommes, bel et bien ?

      • @ Mildred

        Je vois mal le rapport. Vous voulez dire que l’Allemagne nous opprime, la preuve : elle a plus de pauvres que nous ? Donc en fait, elle nous obligereait à être plus riche qu’elle, et ça, ce serait très mal ?

        Votre acharnement à défendre une politique de gauche tout en feignant d’être à droite finit par être absurde.

        Quant à tout mettre sur le dos de « l’Europe », l’article de Nathalie explique justement que ça ne tient pas debout. Toutes choses égales par ailleurs, d’innombrables pays qui sont bien « dans l’Europe » (pas seulement la méchante Allemagne qui semble, à vous en croire, intrinsèquement vicieuse) se portent infiniment mieux que nous.

        En fait, la plupart des pays développés (et je dis ça uniquement pour rester prudent) se portent mieux que nous.

        Peut-être n’est-ce pas seulement la faute des autres, de Bruxelles, des Américains, des Allemands ? Peut-être nos choix y sont-ils pour quelque chose ?

  3. Merci pour l’article, ce Vauban a l’air plein de bon sens, et je vais m’empresser de le lire. Pour ceux que cela pourrait intéresser, je me permet de poster le lien.
    https: //fr.wikisource.org/wiki/La_D%C3%AEme_royale
    .
    Les statistiques sur les viols sont accablantes pour les progressistes, eux qui ne cessent de prétendre combattre les violences faites aux femmes, les chiffres explosent littéralement. Malheureusement pas un journaliste pour les confronter aux chiffres.

  4. En rapport avec ce sujet, quand on lit ça, on mesure le chemin qui reste à parcourir:

    https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/14/blanquer-a-t-il-raison-de-dire-que-la-france-represente-15-des-depenses-sociales-dans-le-monde_1772206?fbclid=IwAR3jOXCc2AXKQSYPNrAuOxCzOzTb18lPMLBKsYNML6FNOhwngU49Wl1qshU

    En résumé, ce type argumente que la France ne représente pas 15 %, mais en réalité 10 % des dépenses sociales dans le monde. C’est vrai que c’est très rassurant. Et donc pour lui le problème n’est pas que notre état atteigne ce niveau de dépense, parce que chez nous est généreux (sic) n’est-ce pas, mais que « une grande partie de la population mondiale ne bénéficie d’aucune protection sociale, ou presque ».

    Le refus de la remise en question jusqu’à ce niveau d’aveuglement… me laisse sans voix.

  5. Pour la pauvreté et la redistribution l’INSEE est dans la panade complète :
    https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Les-impasses/Les-inegalites/article/Pauvrete-et-redistribution

    Il est intéressant de consulter Roxecode pour ses notes de conjoncture mensuels de la France.
    http://www.rexecode.fr/public/Indicateurs-et-Graphiques/Tableau-de-bord-de-l-industrie-francaise/Tableau-de-bord-mensuel-de-l-industrie-francaise
    On remarquera que la production industrielle est limitée par une insuffisance de personnel…Ce qui est particulièrement stupéfiant dans un pays avec plus de 8% de chômage…
    Avec pour conséquence un déficit des échanges abyssal !
    Une offre industrielle plutôt bas de gamme l’expliquant…

    Un PIB par tête au niveau bas, on va bientôt rejoindre Chili et Turquie :
    https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Les-impasses/Les-inegalites/article/Pauvrete-et-redistribution

    Enfin il est intéressant de se rapporter à l’indice de GINI qui mesure les inégalités où on constate (coefficient de Gini, aux Etats-Unis, est de 41,5 contre 29,4 pour la France, aujourd’hui), bien le résultat des efforts qui sont consentis en matière de dépenses publiques SAUF QUE tout cela est largement au-dessus de nos moyens financiers !
    https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Les-impasses/La-fuite-sociale/article/Depenses-publiques

    L’issue est forcément la faillite avec un fort potentiel d’insécurité, violences en hausse, justice la plus pauvre de l’OCDE et les flics qui ramassent à la moindre bavure forcément.
    Explosif !
    Donc au bout l’enfer et pas le paradis.

  6. L’effet papillon…du « shadow banking »
    (Banques parallèle de
    92 000 milliards de dollars)
    France Culture (Dec. 2017)

    « Alors que le FMI s’inquiète de la dette chinoise, Pékin a décidé de s’attaquer au « shadow banking ». Le « shadow banking » c’est ce qu’on appelle aussi la finance de l’ombre ou finance fantôme, un système différent du système bancaire classique, qui menace la stabilité financière mondiale. »

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/le-shadow-banking-la-face-cachee-des-banques

    • La Chine ne peut pas servir d’exemple, le système est pourri à la tête. Si le FMI coupait les vivres ainsi que les banques centrales, cette dérive cesserait assez vite mais il faut du courage et pas de connivence.

  7. L’effet papillon… Du “shadow banking”
    BlackRock + Vanguard + State Street
    ils cumulent environ 15 000 milliards de dollars de capitalisation, soit l’équivalent du produit intérieur brut (PIB) de la Chine,
    et contrôlent un bloc majoritaire d’actions dans 90 % des entreprises du S&P 500, le premier indice boursier américain. »

    « BlackRock est actionnaire de près de la moitié des entreprises du CAC 40, 
    telles que BNP Paribas,
    Vinci,
    Saint-Gobain,
    Société Générale ou encore
    Total. »

    « Comme le rapporte Franceinfo dans un article publié à la mi-décembre,
    «depuis plusieurs années, BlackRock se montre extrêmement intéressé pour mettre la main,
    via ses clients (assureurs, banques…),
    sur une partie de l’épargne des Français,
    afin de l’orienter vers l’épargne-retraite». »

    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/01/LEDER/61189

  8. L’effet papillon… De la BCE
    « Nous devrions être plus heureux d’avoir un emploi que de protéger notre épargne » !
    Christine Lagarde, la nouvelle patronne de la BCE »

    « On va donc, peu à peu, lui ponctionner ses liquidités.
    Éradiquer doucement l’usage des espèces.
    L’inciter à retirer son argent de l’assurance vie à capital garanti, pour qu’il l’investisse en actions et que son épargne prenne en quelque sorte la relève de la création monétaire des banques centrales.
    De quoi accroître encore la bulle financière et… préparer un gigantesque krach boursier où petits épargnants et caisses de retraite seront lessivés.
    Le grand capital, lui, sera sorti du marché au fur et à mesure que les petits seront entrés.
    En encaissant ses plus-values.
    Un grand classique de l’histoire financière. »

    https://www.les-crises.fr/comment-se-prepare-la-spoliation-de-lepargne-et-des-epargnants-par-ruptures/

  9. L’effet papillon…
    destruction de nos industries par des terroristes en cols blancs
    2006 – 30 000 inspections
    2018 – 18 000 inspections
    2019 – 600 agents d’État supprimés pour inspecter les sites à risque du type AZF…

    – PRINCIPE DE PRECAUTIONS retiré de la constitution et remplacé par INNOVATION.
    – AUTOCONTROLE mis en avant dans tous les domaines.

    https://m.facebook.com/lavraiedemocratie/videos/398976741014070/

Répondre à PythagoreAnnuler la réponse.