Et maintenant, le confinement à titre préventif !

Mise à jour du 29 janvier 2021 : Le Premier ministre a annoncé ce soir des mesures de restriction supplémentaires, principalement la fermeture des frontières avec les pays hors de l’Union européenne et un test PCR négatif pour l’entrée en France en provenance de l’UE (sauf motif impérieux et travailleurs frontaliers). Les centres commerciaux non alimentaires de plus de 20 000 m2 seront également fermés et les jauges des commerces ouverts seront renforcées.

Le porte-parole du gouvernement l’a confirmé hier 27 janvier 2021 à l’issue du Conseil de défense sanitaire, il est bel et bien question de confiner la France un peu, beaucoup, passionnément, à la folie – mais plutôt à la folie – pour la troisième fois depuis moins d’un an, le tout dans une cacophonie de « paroles d’experts » sur fond de variant anglais, de peur préventive et de principe de précaution qui n’éclaire pas vraiment la prise de décision.

Le Président de la République a certes fait savoir qu’il attendait de disposer d’études sur les résultats de la mesure de couvre-feu avancé à 18 heures ainsi que sur l’impact des mutations du coronavirus avant de décider. Mais tout indique maintenant qu’à ce stade de la pandémie où la vaccination de la population est encore trop limitée pour contrarier son évolution, on s’avance à brève échéance vers des mesures restrictives supplémentaires qui pourraient même prendre la forme d’un « confinement très serré ».

Faire le bilan de ce qu’on a fait plutôt que de se lancer tête baissée dans une nouvelle couche de coercition sans savoir si c’est le moins du monde efficace : en voilà une bonne idée ! Car si vous vous rappelez, le couvre-feu à 18 heures a été appliqué dans certains départements à partir du 2 janvier 2021 puis étendu à quelques autres le 10 et le 12 et déployé sur la France entière le 16 sans aucune analyse préalable, si ce n’est par conformisme avec ce qui se faisait en Allemagne, au Royaume-Uni ou en Israël au même moment. Confidence d’un proche d’Emmanuel Macron :

« On ne s’en sort pas si mal, mais on est à la merci d’un reconfinement : tout le monde ferme autour de nous. »


C’est l’un des drames du politicien – drame pour les citoyens, naturellement : il doit montrer qu’il « fait quelque chose », surtout si son concurrent s’agite de son côté, quitte à faire n’importe quoi, à l’aveuglette, à la va-vite et « quoi qu’il en coûte ». Avec l’argent des autres, cet argent des autres qui seul finance les idées géniales de nos dirigeants et fonctionnaires, rien de plus facile, rien de plus enivrant… et rien de plus illusoire et destructeur à terme.

À quoi s’ajoute un second drame découlant du premier : à force de vouloir « faire quelque chose » pour ses concitoyens, à force de vouloir les aider, les protéger, bref, à force de vouloir baliser tous les instants de leur vie au nom de son sens tout personnel de ce que doit être la vie des autres, le voilà de plus en plus convaincu qu’il est investi d’une mission quasi divine qui ne souffre ni contestation ni exception.

Si l’on applique ceci à la gestion du Covid-19, force est de constater que les décisions de confinement et autres couvre-feux sont loin de se limiter à répondre aux nécessités de la situation sanitaire. J’en veux pour preuve ce que déclarait la préfète des Hautes-Alpes, très professeur des écoles, alors que son département faisait partie du lot des quinze départements assignés à un couvre-feu dès 18 heures à partir du 2 janvier :

« Il s’agit d’une mesure permettant de freiner un peu plus la propagation virale, mais surtout de faire prendre conscience à chacun que ce sont nos comportements qui doivent faire inverser les courbes, en respectant le port du masque, les gestes barrière ou bien les consignes d’isolement qui, par leur non-respect, engendrent des contaminations multiples. »

.
Rétrospectivement, on s’aperçoit que dans les quinze départements concernés, la baisse des contaminations avait commencé avant la date où l’on pouvait espérer voir un effet de la mesure. On constate en outre, comme on pouvait le prévoir, que cette idée qui a consisté in fine à entasser les gens dans les magasins et les supermarchés entre 17 et 18 heures pour contrer ce que certains élus ont appelé de façon complètement hors-sol et méprisante « l’effet apéro » n’a finalement pas eu le résultat escompté.

[Info du vendredi  29 janvier 2021 : une étude du laboratoire de virologie du CHU de Toulouse sur l’aire urbaine de Toulouse et ses 1,3 million d’habitants confirme l’inutilité voire la nocivité du couvre-feu avancé à 18 h.]

Mais peu importe puisque, comme le dit Madame la Préfète, il s’agissait « surtout » d’enfoncer dans nos crânes de gaulois réfractaires forcément irresponsables que notre santé est directement proportionnelle à notre obéissance aveugle à toute décision étatique, aussi absurde soit-elle. Et Dieu sait que si le monde entier applique des mesures de restrictions anti-Covid à plus ou moins grande échelle, le monde entier qualifie aussi la France d’Absurdistan en ce domaine. 

Gageons donc que dans le rapport qui sera remis à Emmanuel Macron, la mesure de couvre-feu à 18 heures sera jugée très insuffisante (le porte-parole du gouvernement l’a d’ailleurs déjà laissé entendre) alors qu’elle était surtout idiote. Mais qui dit « insuffisant » dit évidemment qu’il faut faire plus, plus haut, plus fort, d’où le « confinement très serré » qui nous pend au nez.

Pourtant, on est loin du consensus médical.

On a d’abord l’inénarrable Delfraissy, alarmiste en chef et chef du Conseil scientifique. Qualifiant le variant britannique de « virus diabolique et plus intelligent qu’on ne le pense », il préconise un confinement préventif séance tenante, autrement dit même si la situation à l’instant t ne le justifie pas. Oui, on est dans une situation de plateau avec une faible progression de l’épidémie, mais cette « impression de stabilité est trompeuse », justifie-t-il. J’espère que vous voyez la force de l’argument.

Devant l’agacement que ses propos ont réussi à susciter à l’Élysée, il a déclaré ensuite dans un entretien à Libération qu’on n’était pas « à une semaine près ». Mais cette idée du confinement préventif contre le variant anglais, confinement qui sera d’autant plus court qu’on le mettra en place rapidement, et éventuellement le « der des der » à condition que la vaccination suive, est néanmoins soutenue par de nombreux médecins. Par le professeur Philippe Juvin, chef de service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou et par ailleurs maire LR de La Garenne-Colombes, par exemple.

Il faut certes que la vaccination avance, d’autant que les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna semblent efficaces contre les nouveaux variants, et pendant ce temps les gestes barrières restent de mise si les circonstances l’exigent.

Mais quant au reconfinement préventif, d’autres médecins comme l’urgentiste Gérald Kierzek (voir ici) ou l’épidémiologiste Martin Blachier s’en inquiètent.

Ce dernier fait remarquer (vidéo, 10′) qu’on en sait encore peu sur la contagiosité réelle du variant anglais, qu’il n’est pas forcément le seul facteur explicatif de la hausse des contaminations que le Royaume-Uni a connue et surtout qu’on voit mal comment on pourrait sortir un jour du confinement si l’on décidait de confiner en dehors de toute accélération significative de la pandémie, sans critère médical spécifique, mais juste parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait :

« C’est tellement grave un confinement que ça doit être justifié par des chiffres épidémiologiques et pas uniquement par l’hypothétique présence d’un variant. »

.
J’avoue que je suis très sensible à cet argument. Car oui, c’est grave, un confinement. Les répercussions psychologiques, économiques, sociales et familiales sont immenses. Après deux confinements et une flopée de mesures intermédiaires, nous sommes bien placés pour le savoir.

Il est certain que si l’on ne sort, ni ne bouge, ni ne rencontre plus jamais personne, on ne tombera jamais de vélo, on n’aura jamais d’accident de voiture et on ne croisera probablement pas de coronavirus. Mais on ne vivra pas non plus ; on mourra à petit feu sans avenir ni perspective. L’Homme n’est pas fait pour rester dans sa caverne, éternellement paralysé par des éventualités. Il est fait pour répondre intelligemment à des réalités.

On peut toujours espérer que dans ses évaluations, Emmanuel Macron prendra en compte l’ensemble des destructions liées directement ou administrativement au Covid-19, pas seulement la peur d’avoir à faire face, peut-être, au déjà célèbre variant anglais qui agit sur nos esprits comme un épouvantail. 

Mais à entendre le porte-parole du gouvernement, cela semble assez peu probable, sauf à ce que la lassitude croissante d’une part croissante de Français vis-à-vis d’une vie masquée, enfermée, fossilisée et destructrice ne parvienne à réorienter quelque peu la gestion anti-Covid du gouvernement. 


Illustration de couverture : Emmanuel Macron, Conseil de défense, novembre 2020. Photo AFP.

46 réflexions sur “Et maintenant, le confinement à titre préventif !

  1. Oui, vous avez raison sur toute la ligne. Les mesures sociales ont démontré leurs limites sans justifier de leur efficacité, qu’il s’agisse du confinement ou des couvre feux. L’Espagne a d’ores et déjà indiqué qu’ils n’avaient plus les moyens économiques de lutter. La France suivra bientôt, c’est une question de temps.

    Alors, on reviendra au bons sens et à la raison. On acceptera de vivre avec le virus et de traiter la maladie comme on le faisait il n’y a pas si longtemps que ça. On soignera les patients atteints avec des traitements prophylactiques ou curatifs, on protégera les autres, et pour le reste la vie reprendra. Du moins c’est ce que je souhaite.

    La lutte contre le COVID-19 c’est notre Vietnam. Les américains se sont lancés dans des guerres coûteuses et incertaines parce qu’ils ont une industrie et un appareil militaire surdimensionnés, ils y ont investi tellement d’argent qu’à la fin ils ne peuvent pas faire autrement que de le mettre en oeuvre. Il en va de même pour nos infrastructures médico-industrialo-bureaucratiques qui ont remplacé l’ancien système de soins qui était naguère basé sur la médecine (en gros jusqu’aux années 80).

    On n’entend pas parler du drame que devrait être la situation dans les pays sous-développés. Logiquement c’est là que les morts devraient se compter par dizaine de milliers. On devrait voir les images de cadavres jonchant les rues de ces pays aux infrastructures médicales minimalistes. Pourtant, ce n’est pas ce qu’on voit et ce qu’on entend. Pourquoi ?

    • Pour les cadavres jonchant les rues, c’est parce que ces pays ont des systèmes d’enlèvement et d’emport quasi-immédiats desdits (« à peine tombé, déjà enlevé », proverbe local) qu’on n’y voit rien.
      On ferait bien de suggérer à Annihildalgo d’y envoyer des missions d’études pour applications aux immondices urbains de la Ville de Paris, ex ville-lumière.

  2. Le confinement est, en effet, par définition, préventif. Il s’agit de prévenir la contagion.

    Plus exactement, toutes les mesures de lutte contre la pandémie sont préventives. Et plus précisément encore, c’est lorsqu’elles sont préventives qu’elles sont le plus efficaces.

    Une fois de plus : les pays qui ont le mieux lutté contre le Covid (y compris certains qui ont connu un nombre de morts très faible) sont ceux qui n’ont pas attendu l’apparition des contaminations, des malades ou des hospitalisés pour prendre des mesures. Rapides, énergiques, et, oui, préventives.

    On ne peut pas, à la fois, vouer le gouvernement aux gémonies pour n’avoir pas prévu de stocks de masques, et le vouer aux gémonies parce qu’il prend des mesures préventives.

    • Mais infliger une troisième bordée de mesures préventives identiques ou peu différentes des deux premières bordées déjà infligées à notre pôôôvre pays et qui n’ont donc pas apporté le résultat escompté puisqu’il y aurait besoin d’en remettre une couche, vous apparaît comme une saine gestion maîtrisée ?
      N’y voyez-vous pas comme un léger hiatus dans la logique ?
      Après tous les errements dont renversements à 180°, de nos élites gouvernementales depuis dix mois, faut-il donc vraiment vous en établir la liste, je vous trouve bien clément, magnanime et patient avec eux. Auriez-vous votre carte chez LREM ou seriez-vous groupie du grand chef de gang ?

  3. Les Français ont confié la direction de leur pays a des fonctionnaires n’ayant aucune idée de l’économie réelle. Ces gens, payés même s’il n’y a pas de résultats, et pire encore recasés grassement payés ailleurs si l’échec est patent, sont tout simplement entrain de détruire notre pays. Nous allons droit à la faillite et on voit bien qu’ils n’en ont rien à cuire. Je suis consterné de voir tant d’imbéciles à la télé et d’écouter des boniments contradictoires sur les radios. Est-ce le résultat de la démocratie que nous voyons sous nos yeux ??????

    • Je pense que « ces gens, payés même s’il n’y a pas de résultats » est vrai, mais dans ce cas précis ils ont des résultats Leur but est de nous conduire vers la décroissance pour le bien de la planète, … et ça marche très bien.

    • Je me souviens d’un livre d’Hélène Carrère d’Encausse qui s’intitulait « le pouvoir confisqué ». C’est le cas aujourd’hui avec nos institutions si peu démocratiques et notre classe dirigeante si peu diversifiée, sortie du même moule bureaucratique. Vous avez raison de dire que ces gens ne risquent rien. Au pire ils retourneront dans leur administration d’origine ou monnayeront leur carnet d’adresses dans le privé. Et en cas de menace de procès, il pourront toujours postuler à l’OMS. La soviétisation de notre société ne se voit pas que dans les chiffres.

  4. La volte-face de Martin Blachier est impressionante, l’été et l’automne dernier, il donnait des interviews face au Professeur Toussain où il tenait des discours alarmistes, et depuis il a complètement changé sa ligne. Il y en aura au moins eu un qui a su évoluer dans son discours.

    • Maintenant qu’il n’y a plus de remdesivir à vendre … Il faut rappeler que M. Blachier tout en étant médecin diplômé n’exerce pas la médecine. Il dirige une entreprise d’études et de conseils dont une large part du chiffre d’affaires est assuré par les grands labos, de son propre aveu. Jusque là pas de problèmes, c’est même plutôt bien à mes yeux.

      Mais lorsqu’il dispense ses conseils aux autorités et aux médias, ça s’appelle un conflit d’intérêt, dont bizarrement personne ne parle. Faîtes la même chose dans le BTP, vous m’en direz des nouvelles. Je trouve pour ma part stupéfiant ce mélange des genres. Et souvenons que c’est ce personnage qui n’a pas hésité à invectiver et insulter des experts du domaine. J’accorde très peu de crédit à cet individu.

      • @Lionel. Tout à fait d’accord, mais pour une fois qu’il y en a un qui évolue, cela me semble assez exceptionnel pour le signaler. Par ailleurs, je pense qu’il ne tiendrait pas ce discours sans l’approbation de ses donneurs d’ordre, ce qui dénote peut-être un changement de point de vue ou d’approche de ce côté là aussi ? Genre c’est bon, on a notre vaccin et nos commandes, fin de la partie ?

      • @Pythagore : je ne sais pas si l’exemple isolé de Martin Blachier peut s’interpréter d’une manière ou d’une autre. Pour ma part, ses prises de positions excessives sont disqualifiées par ses conflits d’intérêt. Je l’entends comme du bruit, pas comme un signal.

  5. Pleinement d’accord. Je veux juste rajouter ma voix dans l’espoir (illusoire ???) qu’enfin un peu de raison se mette en place chez nos dirigeants politiques.

    Il est insensé – au sens littéral de l’expression – de mettre le monde à l’arrêt et singulièrement ses forces vives appelées à construire un futur dont on nous rappelle sans cesse et à juste raison qu’il ne va pas de soi pour la préservation de vies, évidemment importantes comme chaque vie, de personnes dont les jours sont par notre nature humaine comptés. Et j’insiste sur le mot « nature ». La vie est et restera un passage !

    Je le répète. Les politiques actuelles en France comme dans beaucoup d’autres pays n’ont aucun sens, voire sont de véritables crimes contre l’humanité à venir.

  6. Nos maitres du monde doivent s’apercevoir qu’ils sont assis sur un tonneau de poudre et qu’il suffit d’une étincelle… Notre santé je ne pense pas que ce soit pour eux un problème majeur, le pouvoir , le fric par contre…. Merci pour votre billet.

  7. Nous avons exactement les mêmes résultats que le Brésil, nous avons 0,1% de morts par rapport à la population, (74456/66 990 000 pour la France et 220161/209 500 000 pour le Brésil**) Tout le monde sait que le Brésil est un pays affreux où le président d’exrêêêême droite ne fait rien et veut tuer sa population.

    Ce simple constat devrait mettre un doute sur nos méthodes, nos gouvernants ont détruit ce pays pour rien, et veulent l’achever.
    Une grande partie de la population tremble de peur, elle est prête à accepter n’importe quoi pour en sortir, faillite économique, masque, médicament et maintenant vaccin.

    Ce pays n’est pas « foutu », il crève sous nos yeux.

    ** source Google

    • Très pertinent comme souvent, mais qui l’écoute ? Il ne passe désormais plus dans les médias mainstream – de même d’ailleurs que les autres médecins tenant un discours similaire : Toussaint, Perronne, Toubiana, Guérin et tant d’autres – et doit en passer par YouTube pour pouvoir s’exprimer, lui l’un des plus grands spécialistes français et mondiaux des maladies virales (quand ceux que l’on entend du matin au soir sur les médias n’ont pas le vingtième de son expérience en virologie, voire ne voient pas de malades du tout, voire sont farcis de conflits d’intérêts).

      Ce qui m’amène à ce que je crois être un vrai grand sujet : celui de l’absence d’indépendance des grands médias dans ce pays. Leur concentration jamais vue (cf https://www.acrimed.org/IMG/png/ppav13-1.png), les aides publiques en veux-tu en voilà qui permettent au pouvoir de « tenir » beaucoup d’entre eux, la connivence évidente entre les patrons des grands groupes de médias et le monde politique et la haute administration (c’est presque pareil). Comment dès lors s’étonner de n’entendre quasiment plus qu’un seul son de cloche sur de plus en plus de sujets, le son de cloche « politiquement correct », et de ce que les voix « dissidentes » sont de plus en plus inaudibles ? Pourquoi la censure – ou ce qui y ressemble fortement – s’exprime-t-elle de façon de plus en plus décomplexée, sur ces médias comme d’ailleurs sur les réseaux sociaux, contre tout ce qui ne va pas dans le sens de la doxa ?
      Ces limitations concrètes à la liberté d’expression, la première de nos libertés car conditionnant les autres (ce n’est manifestement pas un hasard si le 1er Amendement de la Constitution américaine porte justement sur le caractère sacré de la liberté d’expression), sont très préoccupantes ; elles montrent que nous glissons progressivement vers une dictature qui ne dit pas son nom. Que l’exécutif actuel se croie à peu près tout permis par les temps qui courent n’est pas un hasard. Que l’opposition politique soit elle aussi inaudible, comme anesthésiée, à un niveau sans précédent depuis des décennies, est aussi un signe de ce glissement.

      • Je souscris entièrement à votre propos, c’est un des problèmes de fond. La censure et la répression qui sévissent actuellement sont sans équivalent dans notre histoire récente. Vous avez cité la presse mais on pourrait également évoqué l’ordre des médecins, c’est à dire l’ordre aux ordres, ainsi que des lois et décrets liberticides de ce gouvernement qu’on qualifie à tort de libéral. Quand aux médias, c’est clair ils sont corrompus et achetés comme jamais.

      • @Mildred : article intéressant qui rappelle que le plan de Macron, comme de Hollande avant lui, c’est de se retrouver en tête à tête avec le RN. Ca lui a tellement bien réussi la première fois. Et c’est avec ce genre de basses considérations politiciennes que les extrémistes et les écologistes arrivent au pouvoir !

        Avec les centaines de millions d’euros qui sont déversés sur les médias, difficile de faire entendre une voix dissidente. Pour ma part, j’espère que quelqu’un chez LR arrivera à rassembler autour d’un projet fort. Mais pour l’instant ce n’est pas encore le cas. Chez les autres, je ne vois pas vraiment d’espoir. Mais peut-être ne regardé-je pas dans la bonne direction.

      • Cet échange est tellement caricatural que je me suis demandé, vers le milieu, si ce n’était pas un fake (d’autant plus facile que la « personnalité influente, haut placée dans un grand média audio-visuel national » parle sous couvert d’anonymat…).
        Possible que ce ne soit pas un fake – ce qu’elle décrit correspond à la réalité – mais alors, dommage qu’elle n’ait pas le courage de faire ce que lui suggère son ami : tout balancer, quitte à perdre sa bonne place « dans un grand média audio-visuel national ». Elle ne donne pas son nom et ne veut pas quitter son petit confort douillet : il y a mieux, question courage. Et le courage, c’est justement ce qui nous fait cruellement défaut, depuis un moment.
        Au constat de ce manque désespérant de courage, j’ajoute celui de la facilité avec laquelle les Français se laissent manipuler, élection après élection, qui permet à ces gens sans scrupules qui « tiennent les manettes » de jouer sur du velours. Pourquoi se priver, en un sens ? Les Français votent pour eux ! (après avoir cru au père Noël pendant la campagne)
        Crédulité et fainéantise de trop de Français, lâcheté de trop de ceux « qui savent » comme cette dame, système de plus en plus verrouillé où seuls les médias autorisés ont le droit de s’exprimer – voir la dernière saillie de l’ineffable Roselyne Bachelot à propos de FranceSoir… : ce pays est foutu, comme dirait un auteur bien connu.

  8. Bonjour,

    Un virus essentiellement mortel dans la population âgée et vulnérable à courte espérance de vie, ne devrait pas servir de prétexte à mettre sous cloche sanitaire et sous contrainte les jeunes et les actifs, en mettant de côté tout ce qui touche les divers traitements possibles.

    Il y a là quelque chose d’aberrant et d’autant plus que les fameux « confinements » n’en sont pas, grâce à toutes les exceptions, dérogations, et cas particuliers.

    Il est très mal vu d’évoquer la Suède. Pourtant, ce qui est intéressant en Suède est que les dirigeants ne contraignent pas, ils informent, ils recommandent.

    Les Suédois ne font pas « n’importe quoi », ils ne se « laissent pas aller », ils vivent en acceptant ce qui est acceptable.
    Et surtout, ils ont confiance en leurs dirigeants et leur épidémiologiste référent Andres Tegnell

    Les médias français ne cessent de chercher à démontrer que la stratégie suédoise est mauvaise, ce qui en dit long sur leur rôle de relais gouvernemental, leur objectivité et sur leur rapport à la liberté et à la responsabilité…

    Dans la plupart des autres pays d’Europe, c’est l’autoritarisme qui sévit.

    En France, c’est l’autoritarisme mêlé d’incompétence, l’infantilisation et la défiance en réponse.

    « on est mal » comme dirait la pub Lidl…

    • Effectivement, les médias traditionnels servent de plus en plus la bonne grosse soupe officielle en échange des paquets d’oseille publique qu’ils perçoivent du gouvernement. Ils propagent sans vergogne les éléments de langage du pouvoir lorsqu’ils utilisent par exemple « verticalité » à la place d’autoritarisme ou qu’ils emploient le terme de « fake news » pour désigner les mensonges ou parfois simplement les idées de l’opposition tandis qu’ils relaient complaisamment et sans aucun esprit critique les mensonges du pouvoir. Ils nomment les opposants politiques « complotistes » parce que lorsqu’on veut tuer son chien … c’est un air connu.

      Ils encensent la liberté d’expression au moment même où ils censurent toute parole dissidente y compris lorsque la critique émane du corps médical dont ils trainent les représentants les plus éminents au tribunal populaire aidés en cela par l’ordre des médecins dont on ne sais plus trop ce qu’il a de médical mais dont on comprend surtout qu’il est aux ordres. Ils sacralisent la science ou plutôt sa caricature dogmatique qu’ils ont élevé au rang de nouvelle religion.

      Et les médias le font parce qu’ils sont financés à la fois par le pouvoir et par ces grands groupes qui dépendent des commandes publiques et qui monnayent leur pouvoir de nuisance, une action en ligne avec leur lobbying, ce que certains appellent le capitalisme de connivence. Les médias aussi sont aux ordres. Je ne lis plus aucun journal qui ne soit pas strictement indépendant. Tout le reste, je n’en tiens pas compte, c’est de la perte de temps, du lavage de cerveau, y compris et surtout la télé.

    • @ libresechanges

      La Suède ? Vous voulez dire ce pays dont le roi a admis que sa politique laxiste à l’égard de la pandémie avait été un échec ? Ce pays dont le taux de mortalité dû au Covid est 40 % supérieur à celui des Etats-Unis, l’un des pays les plus ravagés par la maladie ? Ce pays dont la mortalité due au Covid est 12 fois plus élevé que dans la Norvège voisine, 7 fois plus élevé qu’en Finlande et 6 fois plus qu’au Danemark ? Ce pays dont la mortalité due au Covid est parmi la plus élevée d’Europe ?

      Ce pays où 14 enfants infectés par le Covid ont été admis en réanimation, au lieu d’un seul en Finlande, qui n’a pourtant que deux fois moins d’enfants ? Ce pays dont la capitale a perdu 7 % des pensionnaires de ses maisons de retraite à cause du virus ?

      Ce pays où l’épidémie est tellement hors de contrôle, que l’armée norvégienne patrouille le long de la frontière pour bloquer toute intrusion ? Ce pays où l’absence de confinement n’a pas empêché une récession prévue à 4,5 %, supérieure à celle du Danemark ?

      Ce pays, qui, après une attitude dogmatique de laxisme délibéré, a instauré un couvre-feu pour les bars et les restaurants, fermé les écoles, interdit les visites dans les maisons de retraite et les rassemblements de plus de 8 personnes ? Ce pays qui déconseille l’utilisation des transports en commun et recommande le télétravail ? Ce pays dont le Premier ministre a ordonné à ses habitants : « N’allez pas à la salle de sport, n’allez pas à la bibliothèque, ne faites pas de dîners, ni de fêtes. Annulez! » ?

      Dans quelle poubelle propagandiste d’Internet avez-vous vu qu’il était « très mal vu » d’évoquer la Suède ? Chez quel complotiste négationniste du Covid ? Et les médias ci-dessous, qui traitent le cas suédois de façon approfondie, ils mal vus ? de qui ? de vous, parce qu’ils vont dans le sens contraire de votre fable irénique ?

      https://foreignpolicy.com/2020/12/22/sweden-coronavirus-covid-response

      https://foreignpolicy.com/2020/12/18/sweden-second-covid-wave-failure-of-government-guidance

      https://www.lejdd.fr/International/covid-19-la-suede-remet-en-cause-le-modele-suedois-4006268

      https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-pourquoi-la-suede-est-obligee-de-revoir-son-modele-17-11-2020-8408890.php

      https://www.dailymail.co.uk/news/article-8948463/Swedish-herd-immunity-LOWER-previously-thought-soft-touch-pandemic-approach-not-change.html

      https://www.sciencemag.org/news/2020/10/it-s-been-so-so-surreal-critics-sweden-s-lax-pandemic-policies-face-fierce-backlash

      https://www.nytimes.com/2020/07/07/business/sweden-economy-coronavirus.html

      https://www.bmj.com/content/369/bmj.m2376

      • Suède 10,23 millions h 11425 décès Covid
        France 67 millions h 74456 décès Covid

        Le taux de mortalité est à peu près le même, 0,00111, sauf que la Suède n’a jamais confiné.

        Quand j’écrivais « il est très mal vu d’évoquer la Suède » je voulais dire il est très mal vu d’évoquer la stratégie suédoise de façon positive et vous en êtes l’illustration parfaite.

      • @checknews
        ” Ce pays dont le taux de mortalité dû au Covid est 40 % supérieur à celui des Etats-Unis, l’un des pays les plus ravagés par la maladie ?”

        Morts COVID par millions d’habitants au 25 janvier 2021:


        5ème : USA : 1271

        11ème : France : 1076
        12ème : Suède : 1070

        https://cdn-statcdn-com.cdn.ampproject.org/i/s/cdn.statcdn.com/Infographic/images/normal/21819.jpeg

        Vous allez nous sortir quoi ? Sur la dernière semaine ?

        Loi de Brandolini:
        The amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it.

      • @ libresechanges

        « Sauf que la Suède n’a jamais confiné. »

        C’est un mensonge, comme je viens de vous le prouver. Vous pourriez peut-être avoir la correction de lire les liens que j’ai fournis, au lieu de vous contenter de fournir deux misérables chiffres non sourcés et non datés.

        Au début, la Suède n’a pas confiné. Puis, devant les résultats catastrophiques de cette politique, admis par le roi lui-même lors de son discours de Noël (ainsi que je viens de vous le dire, mais ça ou pisser dans un violon, c’est pareil), elle s’est résolue à appliquer différentes mesures et recommandations qui s’apparentent bel et bien à un confinement.

        D’autre part, figurez-vous que la Suède et la France ne sont pas les seuls pays dans le monde, et que nous avons affaire à une pandémie, ce qui veut dire épidémie mondiale.

        Il est donc malhonnête et inopérant de prétendre réfuter mes propos, en citant deux chiffres seulement, relatifs à deux pays seulement. Deux chiffres choisis sélectivement pour accréditer votre thèse. C’est tout un ensemble de résultats qu’il faut prendre en compte.

        « Quand j’écrivais ‘il est très mal vu d’évoquer la Suède’ je voulais dire il est très mal vu d’évoquer la stratégie suédoise de façon positive et vous en êtes l’illustration parfaite. »

        Je vous confirme que je vois d’un très mauvais oeil les menteurs et les diffuseurs de fausses informations tels que vous. Il est bon de dire la vérité, il est mal de mentir et de diffamer. Excusez-moi de rappeler de telles évidences.

        Mais ce n’est pas ce que suggérait votre phrase complotiste, répandue à des milliers d’exemplaires sur Internet : elle suggérait que les autorités, les médias, bref les « élites », dissimulaient la réussite de la stratégie laxiste de la Suède.

        C’est un double mensonge : il n’y a aucune censure vis-à-vis de ce qui se passe en Suède, je viens de vous le prouver à l’aide d’une poignée de liens ; et la stratégie suédoise est un échec, je viens de vous le prouver avec ces mêmes liens.

        @ sam player

        Même motif, même punition. Vous faites de l’hypercritique, c’est à dire que vous pinaillez sur un détail en balançant un seul chiffre, censé réfuter l’ensemble de faits cohérents et allant tous dans le même sens que je viens de fournir.

        Il y a mille façons de présenter des statistiques, et vous pourrez toujours changer l’angle d’une certaine manière pour produire le résultat souhaité.

        Cela s’appelle déformer la réalité. En français familier : jouer au con.

        Le chiffre que j’ai donné est, comme tous les chiffres, relatif à une certaine date, observé dans certaines conditions. Il est exact. Vous ne l’avez pas réfuté. Pour ce faire, vous auriez dû lire l’article d’où il est extrait, à l’aide des liens que j’ai fournis.

        A partir de là, si vous contestiez ce chiffre, il vous aurait fallu réfuter cette observation-là, et pas en produire une autre, réalisée dans d’autres conditions.

        Et puis il vous aurait fallu aussi réfuter les dizaines de chiffres, de faits et de déclarations que j’ai fournis, et qui, tous, aboutissent à la conclusion suivante : après avoir, dans un premier temps, seule dans le monde entier, appliqué une stratégie laxiste à l’extrême contre le Covid, la Suède a constaté qu’elle avait de très mauvais résultats, et s’est mise à appliquer des contraintes similaires à celles en vigueur dans les autres pays.

        Vous n’avez pas réfuté ces éléments que j’ai fournis.

        Il est donc fallacieux et malhonnête, de votre part, de prétendre que l’absence de contraintes a de meilleurs résultats que leur présence.

        D’autant que même si c’était le cas, il faudrait alors tenir compte de la propension des Suédois à s’imposer des contraintes à eux-mêmes, propension dont l’équivalent n’existe pas en France.

        Là encore, il faudrait être malhonnête pour nier ce facteur.

        Si l’absence de contraintes et de confinement était tellement efficace pour lutter contre le Covid, comment les négationnistes tels que vous expliquent-ils les résultats catastrophiques des Etats-Unis, où Donald Trump a constamment minimisé l’épidémie, dissuadé le port du masque, le confinement et les différentes restrictions ?

        Comment expliquent-ils la réussite des pays d’Asie du Sud-Est, qui ont appliqué des restrictions impitoyables, inimaginables en France ?

        « Loi de Brandolini: the amount of energy necessary to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it. »

        En effet, et en l’occurence, Brandolini c’est moi, et le producteur de bullshit c’est vous.

        Vous, et un nombre conséquent de soi-disant libéraux, dont on peut constater, ici comme ailleurs, que ce sont avant tout des idéologues, des sectaires, des fanatiques.

        Empressés à maquiller la réalité dans le but de fourguer leur idéologie — et, en réalité, dans le cas précis du Covid, de fourguer leurs intérêts personnels et égoïstes. On peut à peine parler d’idéologie, en l’occurrence.

        C’est le libéral-je-t’emmerde, le libéral-ta-gueule, qui n’a, bien évidemment, rien à voir avec la philosophie libérale.

        Laquelle, faut-il le rappeler, commence par se baser sur le respect des faits, sur la raison, et vise l’intérêt général.

        Si c’est pour dire : fais-moi pas chier et casse-moi pas les couilles, il n’y a nulle besoin de cache-sexe libéral ou philosophique, quel qu’il soit.

        Assumez au moins votre égoïsme radical. Bien d’autres que vous l’ont fait : les cégétistes, les paysans déverseurs de fumier, les Gilets jaunes bloqueurs de routes… enfin, à peu près tout le monde dans s’pays. Vous êtes en bonne compagnie. Vous défendez la morale majoritaire. Nul besoin de vous dissimuler derrière une défroque libérale.

      • Des articles de propagande par ceux qui ont confiné ! Pardi ils ne veulent pas passer pour des c….

        Les suédois n’ont toujours pas confiné (d’ailleurs les cas diminuent vertigineusement), les norvégiens en semi-confinement provisoire depuis cette semaine, idem Finlande.

  9. J’ai de la famille en Suède ce qu’il faut savoir c’est que la distanciation sociale est naturelle chez eux ensuite pour se faire tester en cas de suspicion de coronavirus vous le faites vous même un taxi vous amène le test et le ramène.J’ai des personnes de ma famille qui ont été testé positif il se sont confinés eux même De plus on ne voit pas un médecin pour un rien comme en France . Les personnes âgées évitent les contacts car les Suédois sont des gens très disciplinés et ne passent pas leur temps à discuter des recommandations qui leurs sont faites. Nous allons très souvent à Stockholm beaucoup moins de monde dans les transports en commun par rapport à la France les gens se déplacent énormément en vélo en Suède.La densité de population n’a rien à voir avec la France.
    Il faut comparer ce qui est comparable

    • « Les personnes âgées évitent les contacts car les Suédois sont des gens très disciplinés et ne passent pas leur temps à discuter des recommandations qui leurs sont faites. »

      « Très disciplinés » ou responsables…?
      Responsables face à des dirigeants responsables eux-aussi.

      Les personnes âgées françaises dont je fais partie puisque + de 70 ans sont tout à fait capables de s’informer et de se protéger, encore faut-il les traiter en adultes et non en enfants indisciplinés, et ne pas considérer que l’Etat sait mieux qu’elles ce qui est bon pour elles.

      • @libresechanges : vous avez entièrement raison. Les français sont tout aussi responsables et disciplinés que les suédois on l’a bien vu pendant les confinements précédents surtout le premier. Mais ça arrange bien le pouvoir de les faire passer pour des irresponsables. Ca lui permet de garder le contrôle et de rejeter la faute sur les français pour toutes les erreurs commises par le gouvernement.

        Je ferais également observer que c’est en Allemagne, aux Pays Bas et en Italie qu’ont eu lieu les manifestations et émeutes contre les mesures liberticides de la dictature sanitaire. Arrêtons un peu de taper sur le peuple, faisons lui confiance, traitons les gens pour ce qu’ils sont c’est à dire des adultes responsables. La première liberté c’est de ne pas adhérer à la représentation méprisante et condescendante que le pouvoir se fait de nous. Respect.

  10. Confiné ou pas les résultats sont à peu près les mêmes. Seul le confinement sélectif serait efficace mais on n’a pas su l’organiser même le faire considérer comme impératif.

    Par contre il y a une différence assez truculente, c’est que les « radins », enfin ceux qui comptent leurs sous lorsqu’il faut autoriser la BCE à cracher du pognon à tout va, sont ceux qui confinent le moins. Et même que des tentatives de durcissement provoquent l’émeute des populations (Allemagne ou Pays-bas).
    Evidemment les autres (nos gouvernants par exemple) qui quoi qu’il en coûte, arrosent la population d’indemnités et encouragent à ne pas aller travailler, n’entrainent pas de réaction notable de populations sous anesthésie. Tant que ça dure, n’est ce pas, il n’y a pas de péril.

  11. @Tino : quand la ligne de crédit s’asséchera, les illusions économiques se fracasseront contre le mur de la réalité à la vitesse de François Hollande volant vers sa bien aimée en scooter. Sauf que lui continuera à percevoir les généreuses indemnités que la nation lui octroie en reconnaissance pour la destruction de l’économie à laquelle il a activement et joyeusement participé. Mais ce sera surement et encore une fois la faute des riches (les autres riches bien sur).

    • Merci pour l’article Nathalie. Effectivement on aimerait à minima des politiques régionalisées. Sur le fond on peut douter de l’efficacité du confinement et des couvre feux. Raoul est passe sur SudRadio aujourd’hui et il a cité une étude de Ioannidis de Stanford disant que ces mesures sont inefficaces.

      Faudra t il attendre que le FMI soit à Paris pour prendre conscience que nous perdons sur les deux tableaux, l’économique et le sanitaire ?

    • Merci pour le lien.
      Une étude de Stanford sur le confinement: https: //onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eci.13484
      .
      « In summary, we fail to find strong evidence supporting a role for more restrictive NPIs in the control of COVID in early 2020. We do not question the role of all public health interventions, or of coordinated communications about the epidemic, but we fail to find an additional benefit of stay-at-home orders and business closures. The data cannot fully exclude the possibility of some benefits. However, even if they exist, these benefits may not match the numerous harms of these aggressive measures. More targeted public health interventions that more effectively reduce transmissions may be important for future epidemic control without the harms of highly restrictive measures »

    • Merci pour ce lien. Le Pr Raoult est passé sur Sud Radio aujourd’hui et il a mentionné les travaux du Pr Ianonnidis de Stanford selon lequel les confinements n’ont aucun impact sur le virus. Nous perdons sur les deux fronts, l’économique et le sanitaire.

      Faudra-t-il que le FMI soit à Paris pour qu’enfin on se reprenne ? Si ça se produit, on entendra les pleurs et les grincements de dents.

    • Merci pour cette source et pour tous vos articles. Ça ne fait que confirmer ce que nous savions déjà.

      Réduire le temps « libre », donc après le travail, augmente la concentration de population, surtout dans ce cas précis d’obligation alimentaire parfois. Ce qui ne favorise pas l’effet souhaité.
      Tout le monde n’a pas de congélateur grande capacité.

      Il suffit de voir les encombrements et bouchons divers sir les voies rapides et rocades et celle des grandes surfaces dévalisées à 17h. Je n’évoquerai même pas le samedi.
      Tout le monde ne peut pas être en télétravail. J’en suis.

      Il est vrai que tous ces « cogiteurs » appointés et incompétents notoires norme NF n’en ont cure, ils ont du personnel qui fait cela à leur place et leur portefeuille conservera la même épaisseur.

    • Puisque vous en êtes venue à parler de Toulouse, chère Nathalie, permettez-moi ce témoignage personnel.
      Ma fille aînée – docteur et maths-appli, et ingénieur dans une grande entreprise aéronautique française sise à Toulouse – ayant contracté le Covid, s’est aperçue à sa grande surprise, que la ville de Toulouse était un « désert médical », où il était pratiquement impossible de consulter son médecin traitant, ni d’ailleurs un autre. Seul un médecin de SOS-médecins s’est déplacé une fois pour lui prescrire – en tout et pour tout du Doliprane !
      Or cette situation avait été annoncée de longue date, sans que rien ne semble avoir pu être fait pour enrayer cet état de choses :

      https://www.ladepeche.fr/article/2016/09/26/2426520-un-detricotage-inedit-du-maillage-medical-urbain.html

Répondre à roverAnnuler la réponse.