Schiappa : aucune discrimination n’échappe à sa calculette

REPLAY du 6 février 2020 : En attendant la « Stratégie interministérielle de lutte contre les discriminations » qui sera (peut-être) lancée ce 6 février, retour sur les conceptions ultra-dirigistes de Marlène Schiappa en la matière :

Enfin une bonne nouvelle, enfin un bon résultat ! En cette Journée internationale des femmes, la France peut être fière : elle figure parmi les six pays dotés de la note maximale dans le rapport 2019 de la Banque mondiale sur l’égalité des sexes garantie dans la loi ! De quoi se réjouir, donc.

Eh bien, pas tout à fait : l’égalité en droit, c’est bien, mais l’égalité réelle, c’est mieux. Et c’est là que Marlène Schiappa entre en scène, ouvre tout grand ses yeux, sort sa calculette et se met à compter les hommes, les femmes et les discriminations partout où elle passe.

Ainsi, quand elle pénètre dans la salle de classe où se tient la réunion parents-profs de ses enfants, elle manque de défaillir à la vision d’horreur – il n’y a pas d’autre mot – qui se présente à ses yeux : 27 mères et seulement 6 pères !

Où est l’égalité ? Encore une fois, ce sont les femmes qui doivent se coltiner la charge parentale ; encore une fois, ce sont elles qui doivent rogner sur leur vie professionnelle pour assurer l’équilibre familial ! Et pendant ce temps, où sont les hommes ? Aux postes de pouvoir ou en train de faire du journalisme sportif, domaine où l’on ne dénombre que 15 % de femmes (vidéo, 01′ 12″). L’horreur n’en finira-t-elle donc jamais ?

Et encore une fois, observons que les cordonniers sont vraiment très mal chaussés. Dans la famille Schiappa, qui était à la réunion parents-profs ? La mère, si je ne m’abuse. Eh bien, figurez-vous qu’elle a une excellente raison pour justifier cette concession terrible au patriarcat triomphant : sa fille aînée venait d’entrer en 6ème, un cap important qu’elle ne voulait pas manquer.

Mme Schiappa pourrait-elle envisager de considérer que si elle a la possibilité de faire des choix de ce type, si elle a la possibilité de s’entendre avec son conjoint sur la répartition des tâches au sein de sa famille, cette faculté doit valoir aussi pour les autres ? Que sait-elle de la vie des 27 mères et des 6 pères qu’elle a hâtivement enfermés dans un schéma de discrimination envers les femmes ? Que sait-elle de leurs arrangements personnels ? Rien, mais ce n’est manifestement pas cela qui pourrait la retenir de distribuer ses leçons de savoir-vivre.

De la même façon, Marlène Schiappa a calculé que les femmes subissent des écarts de salaire avec les hommes de 9 % à 27 % et que seules 20 % des tâches ménagères sont effectuées par les hommes :

Ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. On ne compte plus les études farfelues qui font état d’écarts de salaire aussi effrayants que mal calculés. Mais si l’on se réfère à des enquêtes plus sérieuses, il apparaît que les écarts résiduels entre les salaires ou le niveau de carrière des hommes et des femmes ne résultent pas d’une quelconque volonté machiste d’écarter les femmes mais de leurs propres choix dans l’existence, choix principalement liés au fait que l’idée de concilier carrière et famille est plus présente chez elles.

Interrogée récemment sur la situation des femmes dans les services gouvernementaux (vidéo, à partir de 47′), Marlène Schiappa admettait d’ailleurs que la parité dans les cabinets ministériels était difficile à réaliser car « ce ne sont pas les postes qui font le plus rêver » :

« Vous êtes corvéable à merci 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Moi-même j’ai eu des difficultés. J’ai voulu me tenir à la parité (…) mais ce n’est pas forcément très attractif et on a une pénurie de candidatures. »

Autrement dit : encore heureux qu’on trouve encore quelques hommes assez fous pour accepter ce travail infernal.

Mais pour Marlène Schiappa, dont l’idéologie chevillée au corps dépasse largement la cohérence, cette difficulté à recruter des femmes ne peut provenir que d’une seule chose, le « sexisme de la société globalement »… et elle s’apprête en conséquence à lancer des « brigades anti-discrimination » dont l’idée lui avait été suggérée par un intervenant lors du débat qu’elle avait animé dans l’émission Balance ton post de Cyril Hanouna.

Il est vrai que l’on trouvera toujours des féministes pour vous expliquer que si vous souhaitez travailler moins pour être plus disponible pour votre famille ou pour toute autre activité qui vous passionne plus et si vous continuez à repasser les chemises de votre mari, vous êtes à l’évidence victime d’odieux schémas machistes dont vous n’arrivez pas à vous défaire.

Mais pas de panique, Marlène et sa calculette sont là pour guider vos pas à tous les moments de la journée et tout au long de votre vie ! Et peu lui importe de savoir si votre mari répare la chaudière ou monte les lits superposés des enfants pendant que vous préparez le repas, car ce qui compte – et qu’elle n’applique pourtant pas dans son couple – c’est d’aboutir à une représentation scrupuleusement, voire maladivement proportionnelle absolument partout. C’est d’ailleurs l’objectif totalement absurde que son collègue Bruno Le Maire compte faire appliquer en entreprise.

En fait, Marlène Schiappa se sent tellement investie de sa mission égalitariste et elle sait tellement mieux que vous comment vous devez mener votre vie qu’elle n’hésite pas une seule seconde à se lancer dans des opérations anti-discrimination que personne ne lui demande. Il est même des cas où ses initiatives tonitruantes seraient plutôt redoutées par les intéressés.

Au détour de la grande interview qu’elle a donnée il y a quinze jours à Valeurs actuelles, interview surtout remarquée pour le rapprochement audacieux qu’elle y opérait entre la Manif pour tous et le terrorisme islamiste, elle faisait ainsi part de son projet d’organiser une Gay Pride en Corse :

« Vous savez, je suis corse, on essaie de mettre en place une Gay Pride à Ajaccio et il n’est pas sûr qu’on y arrive… »

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Il semblerait que Marlène Schiappa ait pris au pied de la lettre une boutade du préfet en charge de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) lors d’une réunion à l’Elysée où les associations LGBT énuméraient les régions où il était difficile de faire son coming-out.

Elle s’est donc saisie avec autorité et empressement de la question. Petit problème, ce n’est pas du tout le souhait des homosexuels vivant en Corse pour lesquels l’initiative de la ministre ressemble à s’y méprendre à une pure opération de « pink washing », autrement dit un petit coup de ripolin anti-homophobie au profit du pouvoir :

« Il n’existe pas de volonté de la communauté LGBT de parader dans la rue sur le modèle de ce qui se fait à Paris. » (…) « La devise des gays corses, c’est : pour vivre heureux, vivons caché. » (Propos rapportés dans L’Opinion)

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Mais la secrétaire d’Etat est très clairement déterminée à faire votre bonheur malgré vous, même si ce doit être finalement votre malheur, ou tout au moins une belle série de contrariétés et d’ennuis.

Comme on aimerait qu’elle ait plus souvent des moments de lucidité comme celui qui lui faisait prendre avant-hier un recul salutaire face à la petite aventure vécue récemment par Yann Moix ! Ce dernier avait confié au magazine Marie-Claire qu’il se sentait « incapable d’aimer une femme de 50 ans ». On pourra certes s’interroger sur l’intérêt de ce genre de déclaration, mais toujours est-il qu’elle déclencha aussitôt une levée de boucliers sur toute la planète féministe. Sauf, une fois n’est pas coutume, chez Marlène Schiappa, qui observa le silence.

Elle vient de réparer cet étrange mutisme avec un bon sens auquel elle ne nous a certainement pas habitués (vidéo, 02′ 29′) :

« Et moi on m’interroge en me disant : Vous, qui êtes ministre, qui défendez les femmes, qu’est-ce que vous avez à dire à Yann Moix ? C’est scandaleux ce qu’il a dit sur les femmes ! Moi, je n’ai rien à dire à Yann Moix. Depuis quand on doit rendre compte des gens qui nous attirent ou ne nous attirent pas ? »

En effet. D’où questions pour Mme Schiappa : depuis quand les parents doivent-ils rendre compte de celui qui assistera ou n’assistera pas à la réunion parents-profs ? Depuis quand les homosexuels doivent-ils avoir partout gay pride obligatoire ? Etc.

Malheureusement pour nous, malheureusement pour nos choix de vie et malheureusement pour notre liberté, Marlène Schiappa a encore beaucoup trop à dire, beaucoup trop de quotas à calculer, beaucoup trop de subventions à distribuer et beaucoup trop de vies à organiser.

En charge de l’égalité entre les femmes et les hommes instituée « grande cause du quinquennat », forte d’un budget interministériel de 530 millions d’euros (2019) – le plus important jamais consacré à la lutte contre les discriminations, attachée au Premier ministre, soutenue par l’Elysée, ne manquant ni d’énergie ni d’audace, ne manquant pas non plus d’ambition, elle semble bien décidée à exiger de tout un chacun qu’il occupe exactement la place qu’elle a déterminée pour lui dans son paysage égalitaire.


Illustration de couverture : Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. Photo AFP.

43 réflexions sur “Schiappa : aucune discrimination n’échappe à sa calculette

  1. Cette (énorme ?) influence de M. S. sur B. L. Maire me semble suspecte…
    Est-elle mariée ou « en couple », comme on dit maintenant ? Ça ne doit pas être triste, chez elle, les discussions sur qui fait quoi !
    Dans son discours, je vois peu à peu poindre… une paire de ciseaux, pour couper « les têtes » (ou plus) qui dépassent.
    Vive l’égalité ! Absolue ! En tout ! Salaire, Travail, Ménage, au Lit, Maternité, Paternité, Enfants… des suggestions ? Il faut un grand débat, le protocole est déjà en place.

  2. l’égalité en droit(s) c’est bien mais quid de l’égalité en devoir(s) ?
    La Déclaration des droits et des devoirs … de l’an III, correspond au préambule de la Constitution du 5 fructidor an III ( 22 août 1795 ), contributeur éminent: abbé Grégoire
    J’eusse écris Devoirs et Droits … les Devoirs ne préemptent-ils pas les Droits ?

  3. Dieu a fait une grosse boulette en donnant la parole à certaine femme… (je rigole). Madame Schiappa n’est pas (et ne sera jamais) un Richelieu qui disait à juste titre : « Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d’un état. ». Malheureusement ce gouvernement est largement constitué de boni »menteurs » a commencé par le plus illustre d’entre eux !

  4. Je n’apprécie pas ces personnages qui vous dictent ce qui est bon à faire ou pas. Il y a un mot au-dessus de tous les autres : la liberté qui induit la responsabilité de chacun de faire comme il l’entend dans la mesure où il respecte l’autre, les autres, son prochain, les prochains.

      • cette devise n’a pas perdu de valeur, c’est juste qu’elle est comprise de travers* : liberté, c’est pour « la liberté du peuple » sorti du joug de l’oppresseur (là vous mettez ce qui vous plait, le Roi, le Capital international et inhumain …), absolument pas pour les individus ! lesquels sont des citoyens égaux (qu’aucune tête ne dépasse) et frères pour ne pas dire camarades (de lutte , de parti … ).

        *comprise de travers par une poignée d’individus, fréquentant des sites mal-pensants … 😉

  5. C’est curieux : dans tous les gouvernements, il y a toujours une femme qui semble avoir été recrutée spécialement pour convaincre les gens qu’on ne devrait jamais nommer de femmes au gouvernement ; un ministre qui peut avoir n’importe quelle responsabilité, mais qui est en réalité la ministre du gauchisme. Là, c’est Schiappa, mais avant, on avait Taubira, qui elle aussi se mêlait de ce qui ne la regardait pas — et en général pour dire des sottises.

    Je ne sais pas moi, il y a aussi des femmes qui ne disent pas que des sottises. Agnès Verdier-Molinié, par exemple. On pourrait la nommer ministre, non ? non ? ah bon.

    Anecdote croquignolette au sujet du salaire des femmes, que j’ai peut-être déjà racontée. On sait que Google est l’une des entreprises les plus politiquement correctes du monde (donc féministe). On sait aussi qu’elle est essentiellement peuplée d’hommes (parce que l’informatique, les maths et les sciences dures, c’est un truc d’hommes, pas de femmes).

    Google vit donc une dissonance cognitive permanente (ce qui est embêtant pour une entreprise qui prétend nous offrir la connaissance, mais passons).

    On a eu l’anecdote de l’ingénieur complètement anonyme de Google qui est devenu une star mondiale du jour au lendemain, parce que le PDG de la boîte est spécialement revenu de vacances pour le virer. Son crime : avoir obéi aux encouragements officiels de sa société, qui pousse ses employés à partager « librement » leurs réflexions en interne sur n’importe quoi, au nom de la créativité et de l’amour pelucheux qui règnent dans les entreprises 4.0 : sur la courbure des cornichons, sur la théorie de la relativité généralisée, sur les différences entre les hommes et les femmes…

    Et justement, il a expliqué (avec des arguments confirmés par la suite par les scientifiques) que c’était normal que Google soit une boîte de mecs, justement parce que les maths, etc. Grave erreur. La liberté d’expression, c’est super, mais seulement quand elle reste dans les clous de gauche.

    Peu après, une donzelle quelconque travaillant chez Google (il y en a) est grimpée aux rideaux en poussant des petits cris stridents (imaginez Schiappa), parce que les femmes, chez Google, gagnaient 20 % de moins que les hommes, ou quelque chose comme ça.

    Hélas ! comme Google est tout de même une boîte tenue par des scientifiques, et qui tient à prouver en tout temps qu’elle est merveilleusement pelucheuse et politiquement correcte et de gauche, les statistiques sont dans les tiroirs.

    Il a suffi d’ouvrir un fichier pour démontrer que, nan, en fait, c’était pas 20 %, c’était à la rigueur un virgule et des brouettes, parce que la Schiappa locale n’avait pas fourré tous les paramètres adéquats dans son équation pourrie, et en particulier celui-ci : la localisation des salariés (prouvant ainsi que les femmes et les maths, etc.).

    Les femmes, chez Google, sont employées de façon disproportionnée dans le trou du cul du monde, la « fly-over country » où une maison coûte une bouchée de pain, tandis que les hommes sont employés de façon disproportionnée dans les coins genre San Francisco, où un placard à balais coûte déjà les yeux de la tête. Et donc, les salaires de Google sont plus élevés dans la Silicon Valley que chez les rednecks, big surprise.

    L’histoire ne dit pas si la socialiste en question a re-grimpé aux rideaux en hurlant que justement, c’était un scandale qu’il y ait si peu de femmes dans la Silicon Valley, auquel cas on aurait été obligé de lui faire remarquer que si elles étaient un peu plus nombreuses à toucher leur bille en mathématiques, les choses seraient différentes, etc.

    Toujours aucun rapport scandalisé pour déplorer la sous-représentation des femmes chez les éboueurs, les mineurs de charbon, les déménageurs, les égoutiers, les payeurs de pensions alimentaires, les suicidés et les soldats au combat. On n’entend parler que de la scandaleuse discrimination dans les grands cabinets d’avocats, au gouvernement, à la tête des grandes entreprises…

    Pas un mot, non plus, du côté de Schiappa, pour déplorer l’effarante sous-représentation des hommes dans le professorat, la magistrature, les avocats du tout-venant… C’est quand ça l’arrange.

    • Agnès Verdier-Molinié, vous n’y pensez pas, c’est le diable !
      Vous pouvez pas vous imaginer le nombre d’insultes que je reçois quand j’ose m’y référer (sauf ici bien sûr) : positions orientées, opinions persos (évidemment elle travaille et décide seule), etc…, et évidemment les chiffres et les sources ne sont pas évoqués car en l’occurrence, les chiffres et les %, ça n’a pas de valeur. Seules les idéologies comptent !
      C’est d’ailleurs ce qui pend au nez de Nathalie MP, pas encore assez médiatisée. Le boomerang obligatoire et là pour le coup, la discrimination est spécialement négative.

      Un petit article de Nicolas Lecaussin sur la comptabilité des points de notation des entreprises :
      https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Inegalite-salariale-et-si-c-etait-un-choix
      qui fait référence à une étude de Harvard qui conclut de la même façon que Nathalie : Why Do Women Earn Less Than Men? Evidence from Bus and Train Operators (Job Market Paper)
      Il a pourtant été démontré que toute discrimination positive, genriste, raciale, etc…, était d’une perversité phénoménale ; relire Thomas Sowell.

  6. C’est la marque indélébile de ces éternels Tartuffe que sont tous les socialistes et assimilés: ils se croient supérieurement vertueux et ne peuvent s’empêcher de donner des leçons de morale à la Terre entière. Alors qu’ils se vautrent dans la corruption à longueur de journée en vivant de l’argent que d’autres ont gagné et qu’ils leur ont extorqué. Répugnant!

  7. Une autre scandaleuse violence faite aux femmes, dénoncée par le quotidien de déférence :

    « La ville est faite par et pour les hommes »
    Pour l’urbaniste Pascale Lapalud, la manière dont sont construites les villes et imaginé le mobilier urbain exclut les femmes de l’espace public.
    Par Mouna El Mokhtari
    https://www.lemonde.fr/societe/video/2018/03/08/la-ville-est-faite-par-et-pour-les-hommes_5267465_3224.html

    C’est vrai que je n’ai jamais vu une femme dans « l’espace public » de nos belles villes… Cette « urbaniste » doit confondre avec Riyad, je ne vois pas d’autre hypothèse.

    A noter que l’auteur de l’article possède la carte double-plus bon, en tant que femme et en tant qu’Arabe. Elle est « intersectionnelle », comme on dit chez les folles furieuses féministes désormais.

    Je vais vous dire : le plus simple, c’est qu’on envoie tous les hommes se rééduquer à la campagne. Les Khmers rouges avaient des idées très saines sur le sujet. Comme ça, ces dames pourront avoir les villes à elles toutes seules, elles pourront vider leurs propres poubelles, actionner leurs propres marteaux-piqueurs, enfin tout cela sera délicieusement féminin avec de la peluche partout, et pas du tout « genré ».

    Bon, avec un peu de chance, ce sera plus cuir et boule à zéro que dentelles et mini-jupe, mais soyons tolérants, que diable !

    • et dire qu’on (?) m’a laissé croire que la grande Histoire avec un « H » majuscule avait été écrite par les femmes dans les alcôves ! Mais qu’ils sont menteurs ces historiens de pacotille. Quand les femmes mesureront l’immense pouvoir qu’elles détiennent sur les hommes ?

    • Ahhh, mais si, que les villes elles sont faites pour les hommes ! vous en doutez ? les uritrottoirs de la calamiteuse maire de Paris, « l’Anne trop-trop » (© Pheldge ) ! où qu’y sont les chiottards pour nanas urinoirs publics pour femmes ? si ça, c’est pas une preuve …

  8. Voici notre nouvelle Olympe de Gouges.

    Je fais, personnellement, ce constat récurrent qu’il faut toujours à nos inénarrables socialistes hexagonaux un étendard à brandir, une réforme à appliquer, une cause à plaider, un projet précurseur à mener.
    Qu’importe que ce soit fantaisiste.

    Mesures dilatoires, bien naturellement, exutoires au marasme qu’ils savent si bien instaurer. On détourne, on dilue et surtout en se faisant le chantre d’une lutte quelconque qui justifierait la légitimité de leur position et détournerait nos préoccupations

    C’est pourquoi j’ai toujours rejeté ces « ministricules » de pacotille dont la légitimité relative n’est remise en question que par les échéances électorales. Ces parangons de vertu dont ils se parent à l’envi pour mieux dissimuler leurs inaptitudes et leur désinvolture.
    C’est ce que dénonce plus haut Hermodore et ce que raille Robert M avec brio et humour.

    Vouloir promouvoir ce dogmatisme dans une société qui n’a jamais été aussi divisée, autant fracturée relève de la gageure. Madame Schiappa n’en est pas à ça près. Sa candeur confondante l’exonérerait presque.

    Qu’elle aille donc s’agiter dans quelques contrées de notre douce France où son lissage idéologique ne recueillerait pas une franche adhésion; pour nous distraire.

    Merci pour cet article.

  9. Tous les gens sensés savent que la Schiappa est une Castafiore qui ne sert qu’à créer des diversions sociétales.
    Soit vous n’êtes pas très fine, et vous tombez dans le piège à pieds joints, comme une idiote utile.
    Soit vous participez à cette mascarade, en relayant de la propagande.
    Dans les deux cas, vous n’en sortez pas grandie.

  10. Pendant que vous vous crêpez stérilement le chignon avec votre con-soeur Schiappa sur des sujets périphériques, il se passe des choses VRAIMENT intéressantes dans le PIF, ou paysage intellectuel Français.
    Alain de Benoist a publié un ouvrage intitulé Contre le libéralisme.
    Et le libéralisme, c’est votre fond de commerce.
    Si vous avez des kouilles, ce dont je doute, vous nous écrirez bientôt une réfutation en bonne et due forme des arguments de ce penseur.

    • Mettez donc vos grosse couilles sur la table, cher Rabouilleur, et expliquez-nous en quoi Contre le libéralisme d’Alain de Benoist renouvellerait les arguments frelatés des anti-libéraux.

      Je trouve votre renversement de la charge de la preuve assez typique des gauchistes. Le gauchiste a raison par définition, il n’a jamais besoin de s’expliquer. En revanche, il adore débarquer n’importe où, en sommant les autres de se justifier du crime honteux de n’être pas de gauche.

      En ce qui me concerne, Alain de Benoist est un pénible pipoteur qui entasse sottise sur sottise. En particulier sur le libéralisme. Que certains voient en lui un profond penseur en dit assez sur la décadence de notre société.

      Enfin, la Castafiore, elle, elle est drôle, au moins. Au contraire de Schiappa. Et elle n’est pas payée par nos impôts.

      • Mais savez-vous Robert que vous êtes grossier ! Et dans le blog d’une gente dame ! Reprenez-vous que diable !
        Heureusement que vous nous avez parlé de Alain de Benoist. Après Juvin et Gave, ce fut une bonne semaine !

        Du balai !

        Quel va être le quatrième cavalier de l’apocalypse ? J’ai peut-être une petite idée ! On verra bien.

      • Ne faites donc pas votre poudré, Zonzon.

        Un « Rabouilleur » sorti de nulle part agresse la maîtresse de ces lieux au moyen d’une provocation outrageusement et délibérément obscène et insultante (« Si vous avez des kouilles, ce dont je doute »), il perd par conséquent tout droit à être traité avec des gants beurre frais et du bristol à embossage.

        Et encore, j’ai été gentil. Je suis resté largement au-dessous de son niveau.

      • moi pôv blanc inculte moi pas comprendre ces débordements, on peut avoir des avis opposés sans pour autant en arriver à ces dérives qui n’apportent rien… nous ne sommes pas à l’Assemblée Nationale alors un peu de tenue et de retenue SVP

      • Moi poudré, ah la la ! Bien connu dans mon quartier pour être un mauvais garnement !

        J’en profite pour me lancer sur votre quatrième cavalier ! Je suggère Aymeric Chauprade, un géopoliticien hors pair, un peu viré de l’Ecole de Guerre, un peu viré du FN – en général on en part de soi-même – un peu voyou du côté des Caraïbes ! Why not ?

      • @ Zonzon

        Vous retardez. Aymeric Chauprade, je lui ai réglé son compte il y a bien longtemps. Du temps où il se voyait déjà en haut de l’affiche à côté de Marine Le Pen, et où il allait trahir la France à la tribune de la Douma.

        Comme tant d’autres, il a fini par comprendre (et encore, j’en doute…) que les Russes ne mimaient de l’intérêt pour lui que pour le presser comme un citron, avant de le jeter à la poubelle. Les Gave père et fille viennent de se prendre la porte tournante de la Loubianka dans la figure plus rapidement. Je doute toutefois que cela les vaccine. Pas le père, en tous cas.

      • Bon ! J’ai perdu. Je tente un autre joker : Renaud Camus, l’inventeur du mot le plus absurde qui se puisse imaginer, la remigration !

        Bien à vous

      • Dites donc, Zonzon, vous me prenez pour une machine à sous sans sous ? Et si vous bossiez, un peu, de temps à autre ? Vous avez des trucs à dire sur Renaud Camus ? Eh bien ! dites-les, si ça a un rapport avec la choucroute.

  11. @ Rabouilleur
    Vous ne suivez pas bien ce blog car nous avons déjà commenté les embrouilles d’Alain de Benoist commentées par le non recommandable Brighelli, article « Être libéral – Take Two ».
    Rien ne nous échappe ou presque !

    A noter l’article du philosophe (Vergely) et du médecin (l’ami Pelouze) sur le fait (dimorphisme sexuel) que l’humanité risque d’être condamnée à durer encore longtemps avec des hommes et des femmes :
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3567731/pourquoi-les-femmes-ne-sortent-pas-gagnantes-d-une-obsession-egalitaire-ayant-ecrase-le-droit-a-la-difference
    Le féminisme ne sera qu’un épiphénomène qui à l’échelle de l’humanité risque de ne faire qu’un pschitt !

    • Ce que vous dites est faux :
      Dans l’article en question, on ne trouve pas un exposé sur les thèses d’Alain de Benoist avec les réfutations.
      C’est juste un plaidoyer très léger et libertaire sur des sujets graves, comme l’égalité homme-femme et le don d’organes. Si le don d’organes n’est pas strictement encadré, c’est la porte ouverte à tous les trafics.
      Et pourquoi de l’anglais Take two dans le titre.
      En conclusion : ce blog est juste un pot-de-miel destiné à sonder l’opinion publique, avec en prime les provocs du Cerbère de service : Robert Cabinet MarcheNOIR

      • Il a vaguement été question d’Alain de Benoist en commentaires. Sujet totalement inintéressant sur lequel je ne compte pas perdre mon temps.
        Don d’organes : vous n’avez une fois de plus rien compris. Il n’était pas question de l’encadrement du don d’organes mais du consentement au don.
        Pourquoi de l’anglais dans le titre : parce que ça me plaît.
        Provoc marchenoir : vous êtes spectaculairement hypocrite ! Qui a écrit que je manque de finesse, que je suis une idiote utile et que je ne me grandis pas avec ce blog ? Qui écrit « Si vous avez des kouilles, ce dont je doute » ?
        A l’évidence ce blog vous déplaît considérablement. Pourquoi vous martyriser à le lire ?

      • Ce que je dis n’est pas faux, l’évocation se trouve dans les commentaires de l’article en question mais apparemment vous ne lisez pas, vous survolez pour répondre.
        Alain de Benoist vend sa soupe de droitard qui n’a rien compris du libéralisme et dénonce comme la plupart de ceux de son bord, l’horrible néolibéralisme mondialisé qui est dans l’actualité aux antipodes du libéralisme :
        Mario Draghi, a annoncé jeudi qu’il fournirait à nouveau des prêts à long terme bon marché (TLTRO) aux banques européennes à partir de septembre; tous ces milliards injectés par les banques centrales et les gouvernements se retrouvent dans le système bancaire. Et non dans l’économie.
        Les politiques de soi-disant stimulation sont en réalité des cache-sexes qui dissimulent l’obscénité de la manœuvre. Faire payer aux citoyens, ménages, contribuables, épargnants, le prix de la crise que le couple maudit formé par les banques et les gouvernements ont provoquée. Ce couple maudit de la connivence est profondément de l’anti-libéralisme !
        Dés lors, pas besoin de lire plus loin ou de perdre son temps à réfuter : il n’a rien compris le bougre ou alors ça l’arrange de feindre ! Pour vendre sa soupe.

        Lisez plutôt « Populisme: Les demeurés de l’Histoire » de Chantal Delsol, une analyse beaucoup mieux mesurée entre conservatisme et progressisme.

  12. Pour Tino
    Encore une attaque ad hominem qui ne répond pas sur le fond en disant :
    Alain de Benoist vend sa soupe de droitard qui n’a rien compris du libéralisme.
    En plus, vous traitez M. de Benoist de bougre, synonymie Français d’homosexuel mâle.
    Ce n’est pas en tapant sous la ceinture que vous prouverez quoique ce soit.
    Pauvre NUL !

  13. Tenter de nous faire avaler qu’Hayek inspirerait Draghi, Macron et les autres, est de la piposophie (comme dirait H16) de haute voltige.
    Il n’y a pas plus de temps à perdre sur le fond, point c’est tout !

  14. @ Tino

    Je ne sais pas si l’on peut dire qu’Alain de Benoist « vend sa soupe de droitard ». Son discours, comme ceux de beaucoup d’autres à l’extrême-droite, évoque constamment, et furieusement, le communisme.

    Je suppose qu’il est « classé à droite », comme on dit dans les quotidiens de référence. Il me semble que nous manquons d’un mot pour désigner cette nouvelle catégorie intellectuelle et politique, où l’extrême-droite rejoint l’extrême gauche pour exprimer des idées étonnamment similaires. Dont le point commun, justement, est l’anti-libéralisme, son corollaire l’anti-américanisme, et, pour les plus atteints, l’anti-sémitisme.

    Pour ma part, j’emploie alternativement, pour désigner ce courant de pensée, les termes de droite de gauche, de drouache, de rouges-bruns ou de facho-communisme. Il nous faudrait quelque chose de nouveau, mais je n’ai rien de mieux sous la main.

    Quoique… il y a un petit parti, en Russie, désormais défunt, qui pourrait nous fournir la solution : ce sont les Nazbols. Les Nazbols sont l’ex-parti d’Edouard Limonov, un gazier fou comme un lapin dont je vous conseille la biographie par Emmanuel Carrère, si vous ne l’avez pas lue. Il a fait une carrière d’écrivain aux Etats-Unis puis en France, avant de revenir dans la mère-patrie.

    Nazbol veut dire national-bolchevique, et c’est aussi volontairement provocateur en Russie qu’en France, puisque ce nom est évidemment calqué sur national-socialiste, et que son abréviation familière en russe, Nazbols au pluriel, rappelle les nazis dans les deux langues.

    C’est encore plus provocateur en Russie que chez nous, puisque là-bas, l’anti-nazisme fait figure de religion nationale, vu du Kremlin en tous cas. L’historiographie officielle veut que l’Europe et le monde doivent la défaite d’Hitler à la Russie, et le pouvoir exploite ce filon jusqu’à la nausée.

    Il est donc d’autant plus intéressant qu’Edouard Limonov ait créé les Nazbols, et qu’il l’ait fait avec Alexandre Douguine, un autre intellectuel fou comme un lapin, qui a longtemps été présenté comme l’idéologue de Poutine, avant d’être rejeté dans l’opposition (tout comme Limonov : ce dernier a fait de la prison, son parti a été interdit).

    En fait, les Nazbols sont à la droite de Poutine (ou à sa gauche ? difficile à dire…). Ce qui est certain, c’est qu’ils sont l’inconscient de Poutine. Ils expriment, de façon outrancière et plus brutale que le pouvoir, si c’était possible, la nature même du poutinisme.

    Ou plus précisément, sa partie idéologique, détachée de la kleptocratie, laquelle est un part fondamentale de la nature du régime. Les Nazbols sont un parti de petites gens, comme les Gilets jaunes en France.

    L’association du nationalisme et du socialisme, chez les Nazbols, reflète le syncrétisme entre le communisme et le nazisme qui caractérise le régime russe aujourd’hui. Poutine a été le premier dirigeant russe, depuis Staline, à défendre l’alliance soviéto-nazie.

    La grotesque propension du Kremlin à voir des nazis partout, et à mettre l’anti-nazisme à toutes les sauces, n’a d’égale que sa proximité de fait avec le nazisme — qui n’a jamais cessé depuis la naissance de ce dernier.

    D’ailleurs, Alain de Benoist a accepté de se laisser interviewer par Alexandre Douguine, et Edouard Limonov a gravité dans les mêmes cercles.

    https://www.youtube.com/watch?v=Vp2_c3WpE_Q
    http://reflexes.samizdat.net/national-bolchevisme-de-nouvelles-convergences-pour-un-front-anti-systeme/

    Si vous revenez en France, vous verrez que le même nazbolisme y prospère. Nazbolisme extrémiste avec Alain de Benoist ou modéré avec Natacha Polony, il s’agit toujours d’une combinaison de nationalisme et de socialisme. Et même, spécifiquement, de bolchevisme : le tropisme pro-russe (soviétique hier, poutiniste aujourd’hui) est un signe de ralliement pour toute cette galaxie.

    J’ai déjà relevé, peut-être ici même, à quel point les premières manifestations des Gilets jaunes rappelaient la révolution bolchevique. Non pas en matière de revendications, bien sûr, puisqu’il n’y en avait pas, non pas à l’identique, mais sur un mode mineur : par l’alliance de la révolte politique, de la violence, du banditisme, de l’anarchie et du rôle tenu par les éléments les plus stupides et les plus immoraux de la population.

    Le tout exploité, bien sûr, par des gens plus malins et plus organisés, cherchant à se servir de cette force à leur profit.

    • Oh mais si j’ai du mal à gober qu’Hayek inspire Draghi, Macron et les autres, il est certain qu’Alain de Benoît qui se déclare lui-même droitard (extrême droite d’abord puis « nouvelle droite » ensuite), inspire également Mélenchouille, Chouard, Ruffin et les autres qui récitent son catéchisme !

  15. Elle est de plus en plus azimuthée notre Marie Ségolène Royal, ci-devant ambassadrice (ambassadeur.e ?) d’épaules !
    Y’a pas à dire, mais question femmes, le Flamby il a su les choisir : Ségo, Valoche, sans oublier l’amère de Paris, « l’Anne Trop-trop » (© Pheldge) 😉

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