Indépendance des MÉDIAS : et si l’on faisait comme Mediapart ?

La contribution à l’audiovisuel public, plus connue sous son petit nom de « redevance télé », est sur la sellette. Les candidats présidentiels Macron, Pécresse, Le Pen et Zemmour ont prévu de la supprimer, les deux derniers envisageant en outre de privatiser certains éléments de notre audiovisuel public. Parmi les motivations avancées, la question du pouvoir d’achat des Français et celle du pluralisme et de l’indépendance des médias.


                  Marine Le Pen                                            Éric Zemmour

 
               Valérie Pécresse                                       Emmanuel Macron         

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S’agissant du pouvoir d’achat, il serait donc question de mettre fin à la taxe annuelle de 138 euros payée par tous les contribuables possédant une télévision ou « tout autre dispositif assimilé », qu’ils regardent ou non les programmes. Au total, une recette de 3,7 milliards d’euros serait ainsi restituée chaque année aux Français. Ou pas.

En effet, si l’on s’en tient au projet de suppression de la redevance sans modification du périmètre de l’audiovisuel public, se pose évidemment la question de son financement. Très pudiquement, Valérie Pécresse évoque un « financement budgétaire » et Emmanuel Macron parle d’un « budget dédié ». Ce qui signifie ni plus ni moins que l’audiovisuel public ne sera plus financé directement par une taxe spécifique bien isolée dans les comptes publics mais qu’il deviendra une dépense publique des plus classiques, à couvrir de toute façon par de l’impôt ou de la dette. On voit mal le gain du contribuable qui reste ainsi redevable de ce financement.

Le contribuable n’y gagnera qu’à partir du moment où les différentes chaînes radio ou télé relevant de l’audiovisuel public quitteront le giron de l’État via la privatisation. Il se peut d’ailleurs que d’anciens assujettis à la redevance deviennent clients de l’une ou l’autre des nouvelles entreprises audiovisuelles privées ainsi créées – mais du moins les auront-ils choisies en fonction de leurs préférences et au vu des prestations offertes.

Il est fort dommage qu’Éric Zemmour, le plus précis sur son programme de privatisation (photo ci-dessous), enveloppe cette opération d’une composante punitive virulente à l’égard de chaînes publiques pas assez en phase avec ses goûts et ses opinions. Décrivant avec une gourmandise tout électorale des « machines de propagande inouïe, au service d’une idéologie qui déteste la France et les Français », il déclare en effet agir « pour que le service public cesse de nous racketter, puis de nous cracher au visage. »

Il est également assez significatif d’apprendre que dans son projet, les chaînes culturelles, à commencer par France Culture, seront conservées « pour ne pas laisser la culture au privé ». On ne saurait mieux exprimer le mépris monumental dans lequel Éric Zemmour tient en réalité le secteur privé.


                          Zemmour – Programme de privatisation de l’audiovisuel public

Pourtant, il pourrait y avoir une privatisation heureuse, positive pour le pouvoir d’achat des citoyens et la qualité des contenus comme pour l’indépendance et le pluralisme des médias. Ne nous limitons pas à l’audiovisuel public, mais ajoutons-y l’ensemble des médias dont beaucoup, la presse dite « mainstream » notamment, perçoivent abondance de subventions et autres aides postales.

Il faut dire qu’en France, du moins dans la bouche de la plupart des hommes politiques et des hommes des médias traditionnels, « pluralisme » ne signifie nullement multiplicité des opinions diffusées via des entreprises de presse indépendantes dans leur financement et innovantes pour attirer les lecteurs, mais recours constant à la puissance publique pour obtenir des aides pour compenser un lectorat en chute libre.

Exemple typique, l’Humanité. En dépit de subventions rondelettes et de multiples opérations de sauvetage réalisées aux frais du contribuable, le journal s’est retrouvé en cessation de paiement au début de l’année 2019 du fait de charges de personnel très élevées par rapport à une diffusion en dégringolade régulière. Là où il aurait fallu procéder à des restructurations et à une refonte complète du modèle pour redevenir attractif et profitable, la direction de l’Humanité préféra de beaucoup nous faire pleurer sur la démocratie et le pluralisme qui risquaient de disparaître avec la fin d’une publication d’une telle envergure culturelle et historique. Par ici, les aides et subventions !

Finalement, l’Humanité a pu poursuivre ses activités grâce à un plan d’économies (excellente idée), une campagne de dons (excellente idée) mais surtout, l’annulation tranquille de 75 % de ses dettes auprès de créanciers publics et privés (spoliation pure et simple). Il était aussi question de rebondir en élargissant l’audience auprès de publics plus variés et en capitalisant sur la version numérique. Autrement dit, sans renoncer le moins du monde à bénéficier des aides étatiques, faussement jugées garantes de qualité et de pluralisme, le titre semble avoir commencé à comprendre que ce sont en fait ses contenus et les services associés qui sont les seuls à même d’assurer son avenir.

Il est vrai qu’il trimballe depuis toujours un communisme criard qui peut rebuter. Mais en réalité, ce qu’il raconte n’a pas à être le critère de son droit à l’existence : si l’Huma, ou tout autre entreprise de presse, est capable de développer un modèle profitable, payant ou pas, financé par des abonnements, des dons ou de la publicité, il est en capacité de vivre, quelle que soit sa ligne éditoriale. Sinon, il ne lui reste qu’à évoluer ou disparaître.

C’est l’appel obligé à l’argent des autres qui pose problème, ou la dépendance extrême à l’égard d’un financeur public ou privé possiblement générateur de conflit d’intérêt – et il faut bien dire que de ce point de vue, tout l’audiovisuel public et la vaste majorité de la presse sont concernés.

Enfin, pas tout à fait. Car il existe par exemple le site Mediapart, fondé en 2008 par le célèbre journaliste moustachu Edwy Plenel. Issu du trotskisme, ce dernier défend à longueur d’articles des positions politiques d’extrême-gauche qui n’ont que peu de rapport avec la façon dont il gère son entreprise.

Il est vrai qu’à ses débuts, Mediapart a reçu une subvention étatique de 200 000 euros. Il est vrai également que Plenel n’a pas hésité à appliquer une TVA de 2,1 % à une époque où ce taux était limité à la presse papier, au lieu des 20 % prévus pour la presse en ligne. Comme je l’écrivais il y a quelques années, la lutte finale n’empêche manifestement pas la lutte fiscale… Mais disons que tout ceci est de l’histoire ancienne.

Depuis plusieurs années, Mediapart affirme ne recevoir aucune subvention publique ni aucune aide privée susceptible de compromettre son indépendance (de la part des fonds Google ou Facebook par exemple). Résultat, le mois dernier, Plenel ouvrait son compte-rendu d’activité 2021 par un triomphant « L’indépendance est rentable », et il enchaînait (en écriture inclusive, mais à ses frais) sur la croissance des abonnements, des effectifs, du chiffre d’affaires, composé à 98 % des abonnements des lecteurs, et du bénéfice net :

« Avec un chiffre d’affaires en légère hausse (21,3 millions d’euros contre 20,4 en 2020), Mediapart obtient un résultat courant avant impôts de près de 6,3 millions d’euros (…) et un résultat après impôt et participation de 4 millions. »

Selon la vulgate gauchiste que Plenel diffuse volontiers dans ses publications, rien n’est plus suspect qu’un bénéfice, surtout lorsqu’il représente près de 20 % du chiffre d’affaires. Chacun sait qu’il ne peut avoir été obtenu qu’au détriment des travailleurs et des pauvres consommateurs obligés de se saigner aux quatre veines pour accéder aux douces lectures de Mediapart tandis que les capitalistes du journal se gavent de profit. Mais l’Edwy Plenel chef d’entreprise a une autre vision des choses :

« Loin de se faire au détriment de son développement, cette remarquable profitabilité de Mediapart s’est accompagnée de nombreux développements en 2021. »

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Autrement dit, Mediapart a réinvesti ses bénéfices afin de se développer et renforcer son attractivité : nouvelle application mobile, nouvelle formule du site, nouveaux bureaux, renforcement des équipes, partenariats avec d’autres médias, podcasts, etc. (Signalons quand même à M. Plenel qu’il n’est pas le seul chef d’entreprise à agir ainsi.)

À noter que toutes proportions gardées, le modèle économique du site libéral en ligne Contrepoints n’est pas très différent. Pas d’abonnements en l’occurrence – l’accès aux articles est entièrement libre – mais un financement farouchement indépendant composé à 75 % d’une multitude de dons des lecteurs et à 25 % de recettes publicitaires. 

Citons également l’hebdo de la droite conservatrice Valeurs Actuelles. Après avoir encaissé des aides postales conséquentes, de l’ordre d’un million d’euros par an jusqu’en 2014, il fonctionne dorénavant sans subventions, quoiqu’avec l’assistance d’un riche actionnaire.

On peut ne pas aimer son parti pris idéologique. On peut ne pas aimer le parti pris idéologique de Mediapart. On peut ne pas aimer non plus celui de Contrepoints. Il n’empêche que leur modèle économique bien vivant est la preuve qu’il est possible de faire émerger des offres médiatiques attractives, diversifiées, indépendantes et profitables.

Variez le thème pour l’appliquer aussi à la radio et la télévision, ajoutez de la concurrence et c’est ainsi que vous obtiendrez un paysage médiatique réellement qualitatif et pluriel. Pourquoi France Culture, France Inter et les autres ne seraient-ils pas capables de se lancer dans le grand bain médiatique sans la bouée des subventions, avec leurs seuls contenus pour avancer, pour la plus grande satisfaction de leur publics respectifs ? 


Illustration de couverture : le siège de France Télévisions à Paris. Photo AFP.

24 réflexions sur “Indépendance des MÉDIAS : et si l’on faisait comme Mediapart ?

  1. Je suis favorable à la proposition de Dupont Aignan : on conserve la redevance mais on laisse au contribuable la possibilité de décider à qui l‘affecter selon une liste de médias préétablie. Sinon la suppression de toutes les subventions me semble bien.

    • Déjà vous partez mal avec «votre liste des médias préétablie », préétablie par qui ?
      On fait la même chose pour HBO, Netflix, Prime, Salto ? On s’arrête où ?
      Pourquoi pas ne pas vous abonner vous-mêmes au service que vous voulez supporter ?

  2. Ben parce que les bibliothèques sont subventionnées aussi donc je suis d’ accord pour que mes impôts puissent emmener des personnes vers la culture. Je préfère m’acheter un livret et le garder, m’ abonner avec le média que veux car je peux me le permettre.

  3. je me pose la question pour Mediapart, du nombre d’abonnements « publics », à, savoir les collectivités, grandes consommatrices de presse. Plenel étant parti du Monde avec un morceau de la réputation -surfaite- de journal de référence … C’est une forme de subvention.
    Quant aux opérateurs privés du marché de la culture, la culture classique s’entend, je suis bien curieux d’en connaître le nom -en France – parce que ça ne me semble pas être un créneau porteur, et encore moins un créneau d’avenir. La culture coûte cher, rapporte peu, se maintient grâce au mécénat, mais dans un pays qui exporte ses riches, je crains que ce modèle ne puisse tenir très longtemps.
    Merci de m’éclairer si je me trompe.

  4. A la notion d’indépendance des médias je préférerais celle de pluralité, lorsque j’écoute radio classique je sais à qui appartient ce média et je compense pour les infos, la même chose pour Libé. ou les autres dont les rédactions fluctuent avec des degrés de liberté. Les commentaires sont un plus pour la lecture de certains articles comme ceux du Figaro. Ce qui me dérange un tantinet c’est une certaine disons orientation des médias publics mais j’ai ma vue qui baisse, par exemple ces jeunes amuseurs qui font questions, réponses, commentaires et la critique du costard on est loin des Natacha Polony et autre Christine Kelly… Et ces gens propriétaires de leurs sièges aux heures de grandes écoutes avec ces experts docteurs en doctologie… Bref pour s’informer convenablement il me semble nécessaire de lire des articles longs et des bouquins sur fond d’une certaine culture générale .
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA

    • Oups…La question de l’endogamie bouscule aussi les médias comme ce Benjamin Duhamel tout jeune chroniqueur sur LCI qui récite avec talent son bréviaire. Pur pedigree de la reproduction de la caste politico-médiatique, le « clergé cathodique » en vase (très) clos à la conquête de l’état profond. Comme le dénonce Yvan Stéphanovitch – la face cachée du conseil d’état..

  5. Nos politiques ont fait un petit pas mais ne savent pas aller jusqu’au bout !

    « pour ne pas laisser la culture au privé »
    Car de toute façon même si nos médias étaient entièrement privatisés, qu’ils se rassurent, spectacles, expositions, musées, etc… sont largement subventionnés par le ministère acronyme et toutes les collectivités locales pour les films, émissions, concerts, etc…
    Donc les retransmissions ne feront que puiser dans une source alimentée et contrôlée en majeure partie par l’Etat.

  6. Puisque vous citez le magazine Valeurs Actuelles, permettez-moi de vous dire les difficultés que me fait ma banque – la Banque Postale – qui se dit « citoyenne » – pour finaliser mon nouvel abonnement à Valeurs Actuelles.
    En effet, ma banque refuse purement et simplement d’honorer le montant de mon abonnement, sans même m’en référer. Elle ne paye pas, un point c’est tout !
    Je me demande s’il en serait de même si je m’étais abonnée au Monde ou à Libération ?

    • Je n’arrive pas à y croire, c’est tellement gros… Votre banque se permet cela ? vous êtes sûr que la cause n’est pas ailleurs ? Si c’est vrai, il faut vous dépêcher d’en partir.

      • D’après ce que m’a expliqué au téléphone, ma « conseillère », il semblerait que je n’aurais pas donné à la société Valmonde un « mandat de prélèvement » ! Mais elle n’a aucune explication pour le fait de savoir pourquoi le prélèvement a été rejeté sans s’en référer à moi !
        Le résultat étant que je ne reçois toujours pas VA !
        A cette occasion, j’ai appris qu’un mandat de prélèvement donnait droit au bénéficiaire de prélever une somme quel qu’en soit le montant !
        C’est ainsi par exemple que ma facture Free est passée de 44,98 à 51,22 ce mois-ci !
        De là à en déduire que Monsieur Niel se trouve gêné aux entournures comme beaucoup de ces « Français qui ne sont rien », il y a un pas que je n’oserais franchir !

      • @ Mildred

        Il y a quelques règles pratiques à respecter dans les transactions bancaires. Apparemment, vous ne l’avez pas fait. Le système fonctionne conformément à ce qui est prévu. C’est heureux, car il vous protège.

        Vous n’avez pas dit quel moyen de paiment vous avez choisi au moment de votre abonnement. Le plus commode est la carte de crédit.

        Votre conseiller bancaire vous dit que vous avez omis de signer un ordre de prélèvement auprès de votre banque. Cela signifie que vous avez choisi le prélèvement automatique. Dans ce cas, le site vendeur, Valeurs Actuelles en l’occurrence, vous fournit un formulaire d’autorisation de prélèvement que vous devez soumettre à votre banque. Apparemment, vous ne l’avez pas fait, sans doute parce que vous n’avez pas compris les instructions à l’écran.

        Comme vous n’avez pas donné cette autorisation de prélèvement, votre banque a bloqué le premier retrait. C’est normal.

        Je ne sais pas ce que vous entendez par le fait qu’elle « ne s’en soit pas référée à vous ». Pensiez-vous que vous alliez recevoir un coup de téléphone, de la part d’un conseiller qui vous préviendrait personnellement ? Les choses ne se passent pas comme cela. C’est à vous de surveiller votre compte bancaire, soit sur vos relevés envoyés par la poste, soit, de préférence, par Internet.

        Même dans une banque privée, avec un contrat réservé aux clients riches, personne ne va vous téléphoner dans un cas pareil, pour vous alerter et vous demander si par hasard, vous n’avez pas fait une bêtise. La banque n’a pas d’autorisation de prélèvement, elle bloque la demande de prélèvement, c’est tout.

      • « A cette occasion, j’ai appris qu’un mandat de prélèvement donnait droit au bénéficiaire de prélever une somme quel qu’en soit le montant ! »

        Euh… oui, évidemment. Qu’est-ce que vous croyiez ? Que vous donniez un accord pour une somme immuable ? Comment fonctionneraient, alors, les prélèvements associés à des facturations variables, genre consommation d’électricité ?

        Après, vous avez la possibilité de vous opposer à un prélèvement donné, si vous n’êtes pas d’accord. Ce qui implique que vous surveilliez vos factures.

        Les conditions sont marquées sur l’autorisation que vous signez. Lisez-les.

        « C’est ainsi par exemple que ma facture Free est passée de 44,98 à 51,22 ce mois-ci ! »

        Oui, Mildred. Des fois, les prix augmentent. Ou bien, vous avez été plus bavarde au téléphone que d’habitude, c’est possible aussi.

        « De là à en déduire que Monsieur Niel se trouve gêné aux entournures comme beaucoup de ces « Français qui ne sont rien », il y a un pas que je n’oserais franchir ! »

        Non, c’est vous qui êtes un peu gênée au niveau de la responsabilité de la gestion de vos dépenses. Monsiel Niel n’a rien à voir là-dedans. Dites-lui merci d’avoir fait baisser considérablement le prix des services télécom en France. Vous pensez que c’était mieux du temps des PTT ?

      • Monsieur Marchenoir,
        Je le dis sans ironie aucune, vous vous êtes comporté avec moi comme le meilleur des pères n’aurait su ou pu le faire. Point par point, vous avez avec bonhomie traité tous mes manques et toutes mes incompréhensions. Je vous en remercie. Malheureusement je ne sais pas si je ferai des progrès concernant cette gestion moderne tellement je déteste toutes ces nouveautés.
        Il fut un temps, où dès que j’avais un problème, je courais à la banque. J’étais reçue par le sous-directeur. Et l’affaire se réglait d’une manière ou d’une autre. Il était devenu un ami. Il venait habiter chez moi avec femme et enfants, de l’âge des miens, pendant que nous étions en vacances, mon mari et moi !
        C’était dans une autre vie !
        Très cordialement vôtre !

      • C’est qui ce PHF, mon cher Pheldge ?
        J’ai trouvé : pompier humanitaire français !
        Si c’est un pompier, même à six heures du matin, il sera le bienvenu, car ces temps-ci, à part mes pigeons, je ne vois pas grand monde !
        Et puisque je vous tiens, connaîtriez-vous un restaurant du nom de : « Le Carré » ou quelque chose comme ça, à Saint-Denis de la Réunion ?

  7. « Il est fort dommage qu’Éric Zemmour, le plus précis sur son programme de privatisation enveloppe cette opération d’une composante punitive virulente à l’égard de chaînes publiques pas assez en phase avec ses goûts et ses opinions. » Amusante, cette réflexion. On voit là que vous n’écoutez pas France Inter. Cette radio, la plus importante du prétendu « service public », a été depuis des années accaparée par une bande de gauchistes qui y font rigoureusement ce qu’ils veulent, comme par exemple traiter, en 2002 je crois, ceux qui votent Le Pen de « gros cons » (Sophie Aram), ou bien « J’ai marché dans une merde ce matin, c’était Valeurs Actuelles » (la Belge hilarante et très fine de service au nom impossible de poudre de cacao), bref qu’ils ch… en permanence sur les gens de droite qu’ils détestent et méprisent sans que quiconque y trouve à redire (ah si, Causeur a consacré à ce scandale permanent une série d’articles il y a quelques années – et c’est bien le seul à l’avoir fait), et cela n’appellerait pas une « composante punitive virulente » ? Elle est bien bonne ! Cette mesure de privatisation de France Inter est à elle seule largement suffisante pour que je vote pour Zemmour.

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