Aurore Bergé : du CUCULinaire au CUCULturel !

Lundi 17 février dernier, la député LREM Aurore Bergé, dont je vous disais la veille qu’elle était très douée pour les rapports, remettait au Premier ministre Édouard Philippe et au ministre de la Culture Frank Riester un pack de 60 propositions consacrées à l’émancipation et à l’inclusion par les arts et la culture sous le titre « Pour un ministère de la Culture au service des créateurs, des arts et des droits humains ». On la connaissait déjà inclusive et cuculinaire, on la découvre maintenant sans surprise inclusive et cuculturelle !

Tout a commencé dans la foulée du Grand débat national initié pour répondre à la colère des Gilets jaunes, et notamment au sentiment de ces derniers d’être les oubliés de la République.

Tout comme Emmanuel Macron s’est empressé d’abandonner toute velléité de réduire les effectifs pléthoriques de notre fonction publique et d’annoncer au contraire la création de 2 000 maisons « France Services Publics » d’ici 2022 (dont 460 dès janvier dernier) pour répondre à la demande de plus grande proximité sociale et territoriale, il est maintenant question de renforcer et déployer l’action du Ministère de la Culture afin de la rendre « plus transversale, plus partenariale et plus proche des territoires ».

Curieusement, Aurore Bergé ne partage nullement l’idée qu’il y aurait une quelconque inégalité territoriale dans la présence culturelle :

« Quel que soit le territoire, vous avez des acteurs de la culture, partout. Il y a du ‘hors les murs’, des compagnies, des associations… Parler de ‘désert culturel’ est une idée très parisienne. » (Entretien Le Point, 17 février 2020)

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Tout cela ne serait en réalité qu’un terrible malentendu. Si difficulté d’accès à la culture il y a, cette situation relève moins de négligences imputables au ministère de la Culture qu’à l’empêchement teinté d’intimidation dans lequel s’enferment certaines populations, certaines familles, qui pensent que la culture, ce n’est pas pour elles.

Pas pour elles, vraiment ? N’y aurait-il pas aussi une petite question de préférences ? Et peut-on sérieusement reprocher à un jeune de se hâter très mollement vers une représentation du Soulier de Satin qui dure sept heures même si la Maison de la Culture de Bobigny, par exemple, a revu l’architecture de ses locaux afin de les ouvrir au maximum sur son territoire ?

Comme l’objectait le journaliste d’Europe 1 qui interrogeait Aurore Bergé lundi dernier (vidéo, à partir de 10′) :

« C’est pas parce que ‘c’est pas pour moi’ que les jeunes sont intimidés. Bien souvent ils disent ‘c’est pas pour moi’, pardon du mot, mais parce que c’est chiant ! » (Journaliste d’Europe 1)

Mais pour Aurore Bergé, il n’y a aucune raison que les expressions culturelles plébiscitées par les « initiés » et le ministère de la Culture ne soient pas plébiscitées par tout le monde, partout en France, dans tous les milieux et à tous les âges.

Tout est question « d’accompagnement », cet autre mot si plein d’attention qui signifie en l’occurence tutelle et formatage. Accompagnement d’autant plus justifié et justifiable que la culture – attention, proposition violemment cuculturelle – sera inscrite… dans la Constitution, au titre des droits humains !

On reconnait là cette tendance à la mode qui consiste à se servir d’un texte fondateur pour en faire le vecteur circonstanciel et idéologique d’un programme politique mêlant communication, effet d’affichage et volonté constructiviste.

Mme Bergé admet volontiers que cette proposition est symbolique. Mais, veut-elle croire :

« Si on veut lever l’intimidation, il faut dire aux gens que la culture est un droit qui leur appartient. » (Entretien Le Point, 17 février 2020)

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Cette disposition serait-elle retenue par le gouvernement qu’on voit mal ce qui pourrait empêcher quiconque d’attaquer l’État pour inactivité culturelle et exiger à ce titre la construction d’équipements ou la production de spectacles à sa convenance, le tout aux frais des contribuables et au péril de la dette publique, exactement comme le font maires et ONG à propos de la supposée inactivité climatique du gouvernement.

Quant à l’accompagnement, il doit commencer au berceau. Voilà qui ne manquera pas d’enchanter Emmanuel Macron. À peine avait-il obtenu que l’âge de la scolarité obligatoire soit abaissé de 6 à 3 ans – sans nécessité aucune puisque cela était déjà réalisé dans les faits – qu’il lançait une commission consacrée au suivi des « 1 000 premiers jours » de l’enfant.

Dans le rapport d’Aurore Bergé, cela se traduit par une autre proposition éminemment cuculturelle consistant à instaurer le concept de « santé culturelle » des enfants et à en faire le suivi dans le carnet de santé au même titre que les vaccins et les visites médicales :

Autant la notion de santé médicale s’appuie sur des considérations objectives, autant la notion de santé culturelle paraît nettement plus subjective. En fonction de quels critères sera-t-il décidé que tel programme culturel est recommandable et mérite de figurer dans le carnet ?

Comme pour le Pass culture, existe la probabilité non nulle de voir cette nouvelle mesure déboucher sur une offre éducativo-culturelle très encadrée par l’État, avec tous les risques de conformisme que cela comporte tant pour ceux qui offrent des produits culturels que pour ceux qui les consomment.

À propos du Pass culture, justement, Aurore Bergé se montre plutôt réticente :

« Penser qu’on va changer la pratique culturelle d’une personne de 18 ans est un leurre. L’argent ne suffit pas à créer l’habitude culturelle. » (Entretien Le Point, 17 février 2020)

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C’est probablement pour cela qu’elle s’empresse de proposer qu’il soit étendu en long en large et en travers :

Il est aussi question d’intégrer la formation à la culture aux horaires obligatoires de l’enseignement. On tombe des nues. N’est-ce point déjà le cas ? Les élèves n’ont-ils pas des cours de littérature, théâtre, histoire de l’art, musique, arts plastiques, éventuellement sous la forme de projet de groupe et autres parcours d’éducation artistique et culturelle de l’élève ?

Selon Mme Bergé, tout ceci n’est pas suffisant car on demande trop de choses à l’école et aux enseignants !

« Et on ajoute énormément de missions. On leur demande, ce qui est extrêmement louable, d’avoir des actions sur le développement durable, sur la question de l’alimentation. » (Vidéo Europe 1 ci-dessus)

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Résultat, la culture serait le parent pauvre des priorités de l’éducation nationale. A-t-elle oublié qu’elle-même voulait instituer une semaine du goût à l’école et suggérait des échanges de recettes entre parents pour favoriser la convivialité dans un assaut d’angélisme véritablement cuculinaire ?

Tout le reste du rapport est à l’avenant. Incohérent, verbeux et boursouflé de bons sentiments étayés par des justifications psychologiques ad hoc, il cherche surtout à consolider la suprématie du ministère de la Culture sur la vie culturelle et à inscrire l’audiovisuel public au cœur de l’accès à la culture.

Ce faisant, il se fiche pas mal des dépenses supplémentaires que cela occasionnera forcément alors même que la culture représente actuellement un budget de 10 milliards d’euros dont 3,8 milliards pour l’audiovisuel public, sans compter encore 4,4 milliards d’euros répartis à ce titre dans les autres ministères – et c’est là qu’on rappelle que la justice, pénitentiaire compris, ne dispose que de 7,6 milliards par an…
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C’est ainsi par exemple que le « 1 % artistique » qui nous permet de bénéficier de ronds-points souvent spectaculairement laids pourrait bien passer à 2 % afin de consacrer 1 % supplémentaire du budget des constructions diligentées par les collectivités territoriales à des spectacles dans l’espace public :

   

Et c’est ainsi, autre exemple, qu’Aurore Bergé préconise d’amplifier les politiques culturelles des grandes communautés territoriales sans limitation des dépenses :

Mais pourquoi faudrait-il se culpabiliser de dépenser l’argent public sans compter quand il est si évident que de multiples ressources sont tout disponibles pour venir financer sans fin les lubies cuculturelles d’Aurore Bergé ?

Après tout, ne considérait-elle pas dans un autre rapport, celui sur l’audiovisuel public à l’ère du numérique rendu en octobre 2018, qu’il fallait étendre la redevance TV à tous les Français, qu’ils possèdent ou non un téléviseur ? Motif :

« La télévision publique, la radio publique, c’est un service public, et donc il y a une logique et une cohérence à ce que tout le monde contribue au service public. » (RTL, octobre 2018, à 03′ 50″)

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On cuculmine dans la tautologie ! Encore un rapport qui promet. Merci Aurore Bergé !


Illustration de couverture : La députée LREM Aurore Bergé remet son rapport « Culture pour tous » au Premier Ministre Édouard Philippe et au ministre de la Culture Frank Riester, 17 février 2020. Photo Twitter.

18 réflexions sur “Aurore Bergé : du CUCULinaire au CUCULturel !

  1. Bravo pour cet excellent billet (comme à votre habitude). J’ai notamment retenu ceci qui me semble tellement juste :
    « On reconnait là cette tendance à la mode qui consiste à se servir d’un texte fondateur pour en faire le vecteur circonstanciel et idéologique d’un programme politique mêlant communication, effet d’affichage et volonté constructiviste.« 
    Merci pour vos articles toujours aussi pertinents

  2. Merci pour le lien video, l’interview était très intéressante et très bien argumentée ; je n’y ai rien trouvé de cucul ; votre mauvaise foi fait que vous avez extrapolé quelques remarques (santé culturelle non pas dans une grille du carnet à cocher mais dans les pages conseils hyper bien faites, il y a bien une mise en garde contre les écrans, rien n’empêcherait d’y mettre un conseil positif sur la lecture d’un livre; semaine du goût à l’école datant de xx années avant l’ère Bergé…) mais c’est plutôt drôle donc merci encore!

    • Il faut manquer de discernement pour ne pas reconnaître le caractère infantilisant de ce projet de loi. Alors infantilisant, définition: « L’infantilisation est une attitude consistant à agir envers une personne comme envers un enfant qui serait incapable de se débrouiller seul, de prendre de bonnes décisions ou de juger ce qui est bon pour lui. » C’est exactement l’intention de ce projet de loi, et à la place d’infantilisant, on peut aussi dire cucul, c’est un synonyme tout à fait approprié vu le contexte et les propos tenus par Aurore Bergé.

      D’autre part vous vous basez sur quelques détails tirés d’une vidéo pour la déclarer de mauvaise foi et « extrapolé », escamotant tous les exemples et arguments déployés dans l’article, article basé sur « Tout le reste du rapport », lequel « est à l’avenant. Incohérent, verbeux et boursouflé de bons sentiments étayés par des justifications psychologiques ad hoc ». Avez-vous lu ce rapport? Avez-vous seulement lu cet article?

       » rien n’empêcherait d’y mettre un conseil positif sur la lecture d’un livre »
      Ah, je vois. Vous le prendriez comment si je vous conseillais gentiment de lire plutôt un roman à l’eau de rose?

      • La réplique venant d’un tel pseudo (dont j’ai, j’avoue mon ignorance de la culture infantilisante, dû chercher la référence sur Wikipédia), cela est encore plus drôle! Un roman à l’eau de rose, Le Soulier de satin ou un manga, on s’en fiche, l’idée étant de transmettre et d’échanger parent-enfant par le biais de la lecture et non pas abandonner l’enfant face aux écrans; le livre est un des moyens de la culture qui n’est plus utilsé par certaines familles et que les enfants découvrent seulement à l’école.
        Non, vraiment, sans forcer les gens à lire, ce type de mesures rappelant aux parents les bons principes d’éducation ne me paraissent absolument pas cucul.

      • Françoise, je vous cite:

        « sans forcer les gens à lire, ce type de mesures rappelant aux parents les bons principes… »
        et je vous laisse trouver la contradiction. Schizophrénie très courante dans ce pays, du reste.

        « La réplique venant d’un tel pseudo… »
        Emettre un jugement sur la personne à partir de son pseudo… on ne m’avait jamais lancé d’attaque personnelle aussi bête, pourtant je suis un habitué. C’est tout ce que vous avez trouvé pour me répondre, et je dois vous dire que c’est faible.

      • @Francoise:
        Personnellement, pendant toute ma scolarité et mes études, je n’ai quasiment rien lu (à part oui-oui), même des livres qui étaient au programme. J’ai commencé à lire bcp plus tard. Et guess what, je n’en suis pas mort. Au Théâtre, on n’y allait pas non plus (et ce n’était pas une question de moyen, ni d’offre, ni de manque de culture, plutôt une absence de tradition familliale).
        Il serait plus utile de développer l’esprit critique des élèves plutôt que la bonne parole, ce qui n’est rien d’autre que le projet du progressisme personnifié ici par cette Aurore. L’esprit critique amenant à la lecture plus que les recommendations lénifiantes.
        Pourquoi le livre n’est-il pas utilisé par certaines familles ? Est ce qu’une réponse étatique résoudra le problème ?

      • @ Pythagore

        Ah non, vous ne pouvez pas pas dire qu’il serait plus utile de développer l’esprit critique des élèves que la bonne parole. Fausse alternative, d’autant plus qu’on leur apprend, hélas, les deux.

        Le « développement de l’esprit critique » à l’école est l’une des pires escroqueries du modernisme. Comment voulez-vous critiquer quoi que ce soit, si vous ne savez rien ?

        L’instruction, c’est du remplissage. Cela consiste à apprendre aux enfants des trucs qu’ils ne savent pas. C’est donc le contraire de l’esprit critique. Ces petits cons n’ont pas à critiquer : le maître sait, et eux ils sont là pour apprendre.

        Mais en effet, « l’esprit critique » à l’école, ce n’est pas ça qui manque. Les élèves en sont tellement imbus, qu’ils « critiquent  » le prof à coups de poing dans la gueule si c’est nécessaire.

        Les parents aussi, ont appris « l’esprit critique ». Si leurs gamins n’ont pas des bonne notes, ils viennent critiquer le prof à coups de mandales.

        Ce clicheton de l’esprit critique est une secrétion du communisme. Quand t’es communiste, tu critique tout et ta mère, parce que tout est la faute de la société, que les méchants ils sont après toi et que donc il faut « critiquer ».

        A force d’apprendre le gauchisme à leurs élèves, les profs ont fini par réussir, et maintenant ils ne peuvent plus rien enseigner, même pas l’esprit critique.

        Quant aux livres, si vous n’en avez pas lu, eh bien c’est fort regrettable pour vous. « Je n’en suis pas mort » n’est pas un argument, bien qu’on entende cette sottise partout. En somme, bienvenue à la barbarie et à l’arriération, puisque tant qu’on n’est pas mort, il n’y a pas de problème.

        Les livres sont la source du savoir, et c’est assez simple à comprendre. Un livre fait 500 pages. Dans 500 pages, il y a beaucoup, beaucoup plus choses que dans un cours donné oralement. Si vous n’avez pas lu ces 500 pages (multipliées par 100, 1 000, 10 000), eh bien vous en savez infiniment moins que si vous l’aviez fait.

        Et il n’y a que vous qui puissiez le faire. Personne ne peut le faire à votre place.

      • @Robert: j’ai bien rigolé en lisant votre commentaire et j’espère que c’était bien de l’ironie l’amalgame entre l’esprit critique et l’esprit critiquant ou les comportements d’enfants gatés.
        Je suis sceintifique et je lisais bien entendu mais pas de littérature, plutôt des magazines ou livres scientifiques.
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        Je connaissais une prof de francais qui proposait à ses élèves des coupures de presse sélectionnées présentant des points de vue différents sur un sujet (qd il y avait encore une diversité dans la presse) et les faisaient réfléchir/débattre sur le sujet en question. C’est ca que j’appelle développer l’esprit critique.
        Aujourd’hui l’edNat présente une version officielle des choses et il faut se contenter d’y croire, plus de pour ni de contre ni de doute, ni d’approfondissement, ni de réflexion, c’est comme ca qu’on vous dit.

  3. Tant qu’à faire du cuculinaire et du cuculturel, autant faire du cul tout court… Elle ne donne pas dans la sex-tape, Aurore Bergé ? Elle ne pourrait pas mettre un peu la main à la pâte, si j’ose dire ?

    Au moins, tant qu’à être payée à ne rien faire, elle pourrait se rendre utile. La distraction des populations et le moral de la nation, c’est prioritaire.

    Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que Griveaux qui s’y colle. La parité, bordel, la parité…

  4. Rayon cuculinaire :

    « Des « rituels positifs » comme la Semaine du goût qui permettrait à « chaque parent d’apporter une spécialité culinaire de son pays ». »

    Ah ouééé ? Donc on en est rendus au point qu’il n’y a pratiquement plus que des enfants immigrés à l’école ?

  5. C’est très joli de vouloir s’intéresser à la « santé culturelle » de nos enfants mais il ne faudrait pas, pour autant négliger la santé culturelle de nos élites politiques qui souvent – et on a encore pu s’en rendre compte ces jours-ci – laisse cruellement à désirer.
    Ainsi, je peux témoigner, qu’ayant travaillé à titre bénévole, pour le premier groupe d’opposition, d’une grande ville possédant un magnifique Opéra – magnifique plus par ses programmes, que par la rénovation controversée qu’il avait eu à subir dans les années 90 – je peux témoigner donc, que nos élus qui avaient droit à quelques places gratuites pour tous les spectacles qui se donnaient dans les salles dépendant de la mairie, se disputaient comme des chiens pour les places de football, de tennis, ou de Johnny, mais PERSONNE n’était intéressé par les spectacles de l’Opéra.
    Et c’est ainsi, que pendant six ans, j’ai pu assister gratuitement à des spectacles remarquables dont je possède encore les programmes, assise aux meilleures places de l’orchestre en compagnie de mon époux.
    Moralité : comme le malheur, l’inculture des uns ne fait-ellel pas le bonheur des autres ?

    • Remarquez, lorsque on constate ce que sont devenues les dispositions lexicales et syntaxiques de certains, complaisamment relayées et reproduites par les officines de pr….les media, on ne s’étonne plus d’entendre:  » On s’est demandé qu’est-ce que c’était… », par exemple, et que ceux que vous citez préfèrent le foot à l’opéra.

      Quant à moi, je garde un souvenir ému de Verdi aux Chorégies d’Orange (La Traviata et Nabucco).

      Je vous envie d’avoir pu vivre cela.

  6. Un festival de futilités !

    Mais comment font donc tous les pays qui n’ont pas de ministère de la culture ? (Seulement 26 au monde en sont dotés)
    Il n’y a pas de ministère de la Culture aux États-Unis mais ce pays élabore 50 % de tous les produits culturels au monde, ni en Suisse avec des langues et des cultures différentes, le pays le plus stable et le plus prospère d’Europe.

    « il est maintenant question de renforcer et déployer l’action du Ministère de la Culture afin de la rendre « plus transversale, plus partenariale et plus proche des territoires ». »
    Voilà certainement une façon d’éviter ce genre de comportement inculte de plouc de la pire espèce :
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3587321/dissolution-de-l-ordre-public–le-vrai-proces-du-siecle-que-les-francais-devraient-intenter-a-l-etat-renoncement-justice-inegalites-abandon-des-territoires-ruraux-vols-delits-jean-louis-leroux-gerald-pandelon-regis-de-castelnau-?fbclid=IwAR3uAAlprmY_w4xgR3uHIzdLy8bYvGTpSsTbcTf3EJHfrnSTkD_ZwTJtoA0

    Merci Aurore, il n’y a plus qu’à mettre vos mesures en musique.

  7. Le Pass Culture dans les banlieues « émotives », j’aimerais voir tiens.

    La coercition étatique comme seule réponse à la faillite institutionnelle. Qu’on fasse, à la place de ces coconneries, (ré) acquérir les fondamentaux à tous les largués, volontaires ou non et que l’EN fasse son travail: éveiller les esprits au lieu de les formater.

  8. Quel blablabla…!!!!!
    Mon CAP d’ajusteur ne m’a pas empêché de parler trois langues, de me faire Ingénieur, d’avoir eu des responsabilités internationales, d’aller à l’opéra, de pratiquer mon violon, d’écrire et peindre et, dernièrement, de réparer une fuite dans notre salle de bain. Mais mes instituteurs, puis mes profs n’ont pas perdu leur temps avec les coconeries de Mrs. Bergé.
    Je suis sincèrement désolé de voir l’avenir de mes petits enfants dans les mains du calibre de la sus nommée.

  9. Les titres des articles sont de plus en plus « punchy » 🙂
    En lisant tout cela, je me suis dit qu’Hitler ou Staline n’auraient pas renié ce programme pour forger l’homme nouveau, nécessaire à l’acceptation de la bonne parole, au développement du socialisme et à l’élaboration du progressisme sensé apporter paix et bonheur au peuple du monde.

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