Bilan INSEE de la mortalité 2020 en France

Ce n’est pas une statistique qui captivait les foules ou moi-même ces dernières années, mais avec la pandémie de Covid-19 et ses déclinaisons médiatiques obsédantes en nombre de contaminations, hospitalisations, réanimations et morts, l’étude du nombre de décès en France en 2020 comparativement aux années précédentes est pratiquement devenue aujourd’hui un incontournable de l’analyse politique au même titre que le suivi des comptes publics ou du chômage pour rendre compte de la situation socio-économique du pays.

Cela me semble d’autant plus justifié que les confinements et autres couvre-feux, synonymes de mise à l’arrêt plus ou moins totale des activités économiques, sportives et culturelles, qui ne sont pas sans produire leur lot de pauvreté, chômage et déclassement social et/ou psychique dans la population, ainsi que la dangereuse fuite en avant dans le « quoi qu’il en coûte » qui les accompagne, ont été décidés par le fait que la maladie est non seulement contagieuse, mais, dans bien des cas, mortelle.

D’où l’importance d’avoir une image exacte de cette surmortalité dont on cherche à se protéger. Or c’est précisément ce que l’INSEE vient de nous fournir dans son rapport (ici et ici) sur les décès en France en 2020 publié vendredi 15 janvier dernier.

Avant d’entrer plus avant dans la lecture dudit rapport, quelques remarques :

· Il s’agit d’un bilan provisoire qui sera légèrement revu à la hausse car les décès de fin d’année n’ont pas encore été tous transmis par les mairies à l’Institut de la statistique.
· Gardons également à l’esprit qu’avec l’accroissement et le vieillissement de la population, il est naturel que le nombre de décès augmente tendanciellement chaque année (+0,6 % entre 2019 et 2018 par exemple).
· Notons enfin que l’INSEE recense les décès toutes causes confondues. Ce sont les écarts entre les années qui permettent d’évaluer l’impact de telle ou telle cause sur la mortalité finale. 

Le graphique ci-dessous récapitule le nombre de décès quotidiens en France en 2003 (jaune) puis de 2015 (marron) à 2020 (rouge) et en moyenne sur 2015-2019 (noir). L’INSEE a indiqué en outre les causes des principaux pics observés, à savoir les épidémies de grippe saisonnière et les canicules. On remarque nettement l’impact bref mais foudroyant de la canicule de l’été 2003 et on note également un petit pic de cette nature en 2019 puis en 2020.

L’Institut a également borné les périodes de confinement de l’année 2020 (printemps et automne) et on voit qu’elles coïncident avec des pics de surmortalité attribuables à la pandémie de Covid-19 significativement hauts en nombres quotidiens (par rapport aux décès de la même période des années précédentes) et larges en durée :

Au total, le nombre de décès s’est monté à 667 400 en 2020, soit presque 54 000 de plus que l’année précédente, ce qui représente une croissance de 9 % par rapport à 2019 se répartissant entre 8 % pour les femmes et 10 % pour les hommes. Du jamais vu dans les périodes récentes : 

C’est cependant moins que les 66 000 décès attribués au Covid-19 en 2020 par Santé publique France, et ceci pour deux raisons principales :

· La grippe saisonnière n’a pas eu d’incidence particulière sur la mortalité au début de l’année 2020, contrairement aux années précédentes. On observe des pics significatifs en février 2015, janvier 2017 et mars 2018. L’épidémie de grippe 2018-2019 qui culmine en février 2019 se situe en dessous des années précédentes et celle de 2020 encore en dessous de la mortalité de 2019. De ce fait, on compte 7 500 décès en moins en janvier et février 2020 par rapport à la même période de 2019.

· Les confinements semblent avoir eu un effet « protecteur » sur les jeunes de moins de 25 ans. Leur mortalité est inférieure de 6 % en 2020 par rapport à 2019, notamment du fait d’un moindre nombre d’accidents de la circulation à partir de mars 2020.

À propos de l’évolution des décès selon la tranche d’âge, justement, l’INSEE considère qu’en 2020, la surmortalité des moins de 65 ans est négligeable : en plus de la sous-mortalité des moins de 25 ans (-6 % comme on vient de le voir), il convient de noter que la tranche des 25-49 ans a enregistré un recul de mortalité de 1 % par rapport à l’année précédente et celle des 50-64 ans une petite augmentation de 2 %.

En revanche, la surmortalité des 65 ans et plus a atteint 10 % sur l’année pour toutes les classes d’âges concernées (65-74 ans, 75-84 ans et 85 ans et plus) mais a augmenté avec l’âge pendant les vagues de Covid :

« Au cours des deux vagues de Covid-19 du printemps et de l’automne, l’excédent de mortalité des personnes de 65 ans et plus a été d’autant plus important que les personnes étaient plus âgées. Ce n’est pas le cas sur l’ensemble de l’année 2020 (10 % pour les 65-74 ans comme pour les 75-84 ans et les 85 ans et plus). »

.
Sur le plan de la répartition géographique, la façade Est de la France a été la plus touchée par l’excédent de mortalité, notamment les régions Île-de-France (+ 18 %), Auvergne-Rhône-Alpes (+ 14 %) et Grand-Est (+ 13 %). Dans ces trois régions, six départements ont dépassé les 20 % de surmortalité en 2020. On peut leur rajouter Mayotte qui culmine à +24 % :

Muni de tous ces éléments factuels détaillés dans les publications de l’INSEE, chacun peut tenter de se forger son idée sur la gravité de la pandémie et sur la nécessité de prolonger, accentuer ou au contraire alléger voire lever les mesures de restriction de déplacement et d’activité en vigueur actuellement.

Je pense pour ma part que le Covid-19 n’a rien d’une « petite grippette » comme on l’entend dire assez souvent. Ce qui est déplorable dans la façon dont le gouvernement a pris en main cette pandémie, ce n’est pas tant qu’il ait voulu prendre des mesures de limitation de la circulation du virus – tous les pays l’ont fait d’une façon ou d’une autre et on lui aurait évidemment reproché de ne pas le faire – que le mélange asphyxiant de mensonges, approximations, incompétences, insuffisances hospitalières criantes et autoritarisme qu’il a pulvérisé et continue de pulvériser sur les citoyens jusqu’à l’absurde

Mais attendu que l’on commence à bien prendre la mesures des destructions massives liées aux confinements, attendu que le risque de mortalité est concentré sur les personnes les plus âgées, attendu que les vaccins arrivent et sont déployés en priorité chez ces personnes et attendu que leur montée en puissance permettra aussi de prendre de court les virus variants – il me semble qu’il ne serait pas farfelu d’envisager prochainement non pas un troisième confinement mais un allégement progressif des contraintes, une reprise des activités mises à l’arrêt et la fin de l’état d’urgence sanitaire.

Sauf qu’on est en France : après avoir instauré un couvre-feu avancé à 18 heures dans toute la France sans savoir le moins du monde si cette mesure mise en place dix jours auparavant dans une vingtaine de départements était bénéfique ou non, le gouvernement semble décidé à prolonger la fermeture des stations de ski pendant les vacances de février et l’on constate sans surprise qu’il a bien du mal à faire décoller la campagne de vaccination. 

Mais là, on ne parle plus vraiment de la pandémie de Covid-19. On parle de la France et du poids toujours croissant de son État pourtant célèbre pour ses ratés retentissants, ce qui ne l’empêche pas de considérer que la responsabilité individuelle des personnes est quantité négligeable voire dommageable – à la grande satisfaction de la vaste majorité des dirigeants et des citoyens, il faut bien le dire.

Les désordres de l’État, le « quoi qu’il en coûte » et la culture opportune du principe de précaution vont nous tuer plus sûrement que le virus. Ça promet.


Illustration de couverture : Nombre de décès quotidiens en France en 2003 puis de 2015 à 2020. Graphique INSEE.

90 réflexions sur “Bilan INSEE de la mortalité 2020 en France

    • Mais il y a eu une seconde vague…
      Ce qui me gêne aussi dans cette vidéo c’est qu’on y compare 65 jours d’épidémie qui n’ont pas eu lieu à la même période de l’année :
      Du 16 déc 2016 au 18 février 2017 pour la grippe de 2017 et du 1er mars au 4 mai 2020 pour le Covid-19.
      Or on meurt plus en hiver qu’au printemps, donc même si la mortalité aurait été similaire à composition équivalente de la population, la surmortalité n’est pas la même. Et c’est bien la surmortalité, l’anomalie, qui nous intéresse.

      • La population n’est plus la même, étant plus vieille (Effet baby-boom) la mortalité est plus élevée. On ne peut prédire sur base du passé si l’échantillon est substantiellement différent, ce qui est le cas ici.

      • Je ne vois pas de « bouton » pour les commentaires. Je passe donc par un « bouton » « Réponse ».

        La surmortalité est une valeur globale, sans autres spécifications. Elle ne donne donc pas d’informations sur la gravité réelle de la Covid 19. Ainsi, cette valeur ne prend pas en compte qu’il est interdit aux médecins de ville de soigner la Covid 19, alors qu’il existe indiscutablement des traitements en phase précoce.
        Donc, rien n’indique que la Covid 19 serait beaucoup plus grave qu’une petite « grippette », maladie d’ailleurs pas si bénigne que cela. 5 % des décès de la grippe touchent les enfants de moins 15 ans. Tranche d’âge où il n’y a quasiment pas eu de décès dus au Covid.

        D’autre part les gouvernements ayant pratiqué un confinement aveugle (mélange des malades et des bien portants) comme en France, ont eu une mortalité supérieure à ceux qui avaient pratiqué des mesures modérées, voire aucune mesure coercitive, comme en Suède.

        Mais jusqu’à présent les gouvernements n’avaient pas eu l’idée d’utiliser les épidémies de grippe à des fins de terreur et de coercition.

      • @ Roland

        « Il est interdit aux médecins de ville de soigner la Covid 19. »

        Mensonge.

        « Aucune mesure coercitive, comme en Suède. »

        Mensonge.

  1. Vous avez bien du courage de vous attaquer à ce monument de la désinformation anti-Covid, qui a été lancé par… Didier Raoult lui-même, très tôt dans la pandémie. Puis repris avec enthousiasme par différents olibrius, qui ont tous essayé de nous démontrer, de façon absurde, que l’épidémie n’existait pas : la « preuve », la mortalité n’aurait pas augmenté.

    Vous avez pulvérisé la montagne de bullshit une fois de plus, mais pour ma part, j’aurais une approche encore plus radicale :

    1. Il est absurde de se servir des statistiques de mortalité globale pour évaluer la gravité de la pandémie. En tous cas, tant que celle-ci est en cours, et que l’on manque de recul.

    Vous le montrez très bien, en soulignant l’effet positif des mesures anti-Covid sur la mortalité due à la grippe, et sur celle due aux accidents de voiture. Il se trouve que nous disposons de ces données. Mais nous aurions pu ne pas les avoir. On n’explore pas les galaxies avec une simple loupe.

    Pour évaluer la gravité du Covid, les chiffres qui comptent sont ceux de la mortalité due au Covid. On rougit d’avoir à rappeler de telles évidences.

    Les chiffres qui comptent sont aussi ceux des malades qui ne meurent pas. Depuis quand la médecine a-t-elle pour seule ambition d’empêcher l’issue fatale ? Dès qu’il y a un seul malade, la médecine se considère en échec.

    D’autant qu’il s’agit d’une maladie potentiellement grave, chronique et profondément handicapante. Le mensonge négationniste suggère que soit on meurt, soit c’est l’équivalent d’un gros rhume. Rien n’est plus faux.

    2. L’usage de ces statistiques n’est pas seulement absurde, il est malveillant. Si les négationnistes du Covid les ont lancées dans le débat public, c’est dans le but de montrer qu’il n’y avait pas besoin de mesures prophylactiques (confinement, masques, etc.). Et pour « démontrer » cela, ils s’emploient à « prouver » que l’épidémie n’existe pas. C’est idiot et criminel.

    Il se voit à l’oeil nu que l’épidémie existe. Quand, dans le monde entier, les ambulances font la queue pendant des heures à l’extérieur des hôpitaux, au point que les médecins sont obligés de soigner les malades dans leur voiture, c’est qu’il y a un gros, un énorme problème.

    Les négationnistes utilisent des statistiques pour tenter de prouver qu’on ne se brûle pas quand on plonge la main dans l’eau bouillante. Il n’y a pas besoin de statistiques pour connaître les effets de l’eau bouillante. Une fois qu’on s’est bien mis d’accord sur les risques de la casserole posée sur le feu, et qu’on a mis à la porte les négationnistes de l’eau bouillante, alors, on peut, éventuellement, se pencher de façon intelligente sur les statistiques. Mais pas avant.

    3. Même des personnes apparemment intelligentes, et non négationnistes, font l’énorme erreur de raisonnement suivante : puisque l’excès de mortalité globale est modéré (selon les chiffres que l’on consulte, avec toutes les erreurs d’interprétation possibles), alors cela veut dire que l’épidémie n’est pas si grave qu’on le dit, et qu’on peut lever les contraintes.

    Mais c’est omettre le fait que si l’excès de mortalité n’est pas massif (selon la représentation que chacun peut s’en faire), c’est précisément parce que la totalité des pays atteints ont adopté des mesures extrêmement radicales pour lutter contre l’épidémie !

    Imaginez qu’il n’y ait eu ni masques, ni confinement, ni limitation des voyages, ni fermeture des frontières, ni quarantaine, ni surveillance exceptionnelle et intrusive des populations, dans d’innombrables pays. Quel n’aurait pas été, alors, l’excès de mortalité !

    En conclusion, admettre que le débat se porte sur cet indicateur, c’est déjà céder aux complotistes, c’est se mettre sur leur propre terrain. Le choix du terrain lui-même est malveillant et montre la mauvaise foi. Il faut renverser la table et refuser les termes du débat, lorsque ceux-ci sont biaisés.

    • Bonjour,

      J’apprécie votre 1er point concernant le fait qu’il ne faut pas seulement se concentrer sur les chiffres de la mortalité, car c’est effectivement l’un des arguments qui ressort souvent : cette maladie ne fait « que » 0.5% de taux de mortalité, pas besoin d’avoir autant de mesures restrictives !

      Comme vous le dites, se concentrer sur la mortalité, c’est mettre de côté toutes les personnes passant par la case réanimation et celles ayant des séquelles pouvant être assez lourd. Et autant sur la mortalité, quelqu’un de 25/35 ans sans autres pathologies est relativement serein face au virus, autant sur la partie réanimation, les chiffres sont moins engageant.

      • @ PH

        Moi, ce que je trouve ignoble, voyez-vous, c’est votre immoralité, qui consiste à dire : je refuse de m’imposer la moindre contrainte pour empêcher les autres de mourir, puisque je pense (d’ailleurs à tort) être invulnérable à la maladie.

        Surtout quand ces autres sont les « boomers », ce qui signifie, en bon français : vos parents, vos aînés, les personnes âgées. C’est à dire des gens auxquels vous devez respect, dévouement et reconnaissance.

        D’après ce que toutes les morales et toutes les religions ont établi depuis la nuit des temps, je veux dire.

        Mais peut-être êtes-vous le nouveau surhomme, qui a inventé une meilleure façon de vivre en société, que personne avant vous n’avait su discerner.

        Il est théoriquement possible que vous soyez un génie intellectuel et moral supérieur à l’intégralité des milliards d’hommes qui vous ont précédé. Mais avouez qu’il y a beaucoup plus de chances que vous soyez un petit con immoral, égoïste et arrogant.

        Il y a eu des gens qui appelaient les Juifs des youpins, afin d’avoir moins d’états d’âme lorsqu’ils les exterminaient. Il y a désormais des gens qui appellent les vieux des boomers, afin de se prétendre plus moraux que les autres lorsqu’ils appellent ouvertement à leur massacre passif.

        Incidemment, nous sommes ici sur un blog chrétien, en plus d’être un blog libéral. Mais il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour se démarquer du répugnant « sous-segment de population » dont vous faites partie, comme vous dites.

      • 90% des décès Covid ont plus de 65 ans donc inactifs.
        L’âge median des décès Covid est de 85 ans.
        La mortalité du Covid est de 0.1%

        Avec un tel taux et l’étroitesse de la classe à risque, la logique est que c’est à celui qui est en situation à risque de se protéger.

        Quand un malade dans un hôpital n’a plus de défenses immunitaires, c’est lui qu’on met dans une chambre stérile et non l’hôpital tout entier : les visiteurs portent une tenue stérile quand ils viennent visiter ce malade, cette personne à risque, iet non à journée faite.

        Vous parlez de morale, bien que ce ne soit pas ma tasse de thé, mais quand un bateau coule on dit les femmes et les enfants d’abord… et les vieux c’est à la fin s’il reste de la place, c’est comme ça, on donne la priorité à ceux qui ont la vie devant eux et non derrière.
        Vous me rappelez ce gars dans Titanic qui essaie de passer devant tout le monde pour accéder à l’ultime canot de sauvetage car sa vie vaut plus que celle des manants.

        Avec votre position vous considérez que la vie de millions de personnes doit se plier à votre désir de rester en vie.

        Si vous voulez rester en vie : protégez vous, en restant chez vous si besoin.

      • @ Sam Player

        Merci de nous confirmer, s’il en était besoin, que vous faites partie de la nouvelle classe immorale qui appelle à l’extermination des vieux.

        Vos ridicules tentatives de justification scientifique montrent, d’abord, votre ignorance radicale de la médecine et de l’épidémiologie.

        Les mesures appliquées aujourd’hui sont celles qui l’ont toujours été en cas d’épidémie. Lors de la grippe américaine dite espagnole de 1918, on a connu exactement la même chose : fermeture des restaurants et des églises, masques obligatoires, distanciation sociale, etc. La différence était que les infractions étaient punies de prison. Les mauviettes contemporaines hurlent à la dictature pour trois fois moins.

        J’ai déjà, ici, donné des liens attestant de ces faits historiques, mais votre commentaire montre que vous n’avez cure de la réalité. Vous ignorez délibérément les faits qui contredisent votre idéologie.

        Vous nous citez un film, c’est à dire une oeuvre de fiction, en guise de substitut à la réalité.

        Mais vos misérables pinaillages servent avant tout à maquiller votre égoïsme meurtrier.

        Je ne vois pas bien la différence entre votre philosophie, et celle des communistes ou des nazis. Eux aussi étaient prêts à massacrer ceux qui se mettaient en travers de leurs intérêts. Eux aussi étaient prêts à tuer les vieux, les malades, les faibles et les handicapés pour la plus grande gloire de leur groupe humain.

        La seule chose qui vous sépare d’eux, c’est votre lâcheté. Vous n’avez même pas le courage de tirer les conclusions de vos convictions, et de mettre les balles dans la tête vous-même. Vous vous contentez de réclamer qu’on laisse le virus faire le travail.

        Vous êtes un nazi sur canapé. Et qui se croit immortel, en plus. Je pourrais inonder ces pages de liens montrant des morts et des invalides du Covid de tous âges : à commencer par les bébés, en passant par des hommes de 20, 30, 40 ans… il y en a pour tout le monde, je vous rassure. Le virus tue aussi les jeunes imbéciles cyniques, égoïstes et sans principes.

        Vous vous croyez plus fort et plus malin que la totalité des épidémiologistes de la planète ? Qu’est-ce qui vous donne une telle arrogance ?

        Au fait, vous avez parlé de vos idées à vos parents ? A vos grands-parents ? Qu’en pensent-ils ?

        Je vous signale que l’auteur de ce blog est une femme jeune, qui a été frappée il y a peu par une très grave maladie, attaquant ses défenses immunitaires. Fort heureusement, elle a été soignée de façon exceptionnelle. Cependant, je suppose qu’elle figure au premier rang des personnes auxquelles la conduite irresponsable que vous prônez ferait courir un risque mortel. Il va de soi qu’elle n’est pas seule dans son cas. Cela ne vous dérange toujours pas ? Vous pourriez être à sa place demain.

      • Wahou RM, un festival !
        Dans l’ordre:

        – Demander que les personnes à risque se protègent c’est vouloir leur extermination !
        : 1er homme de paille

        – Isoler les personnes vulnérables est pourtant un scénario envisageable lors de pandémies (malgré mon ignorance radicale…)

        – mème mesures en 1918 : pas du tout, et très loin de là, vous fantasmez :
        https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/05/15/peut-on-comparer-les-mesures-prises-face-a-la-grippe-espagnole-de-1918-et-face-au-covid-19_6039799_4355770.html

        – vous avez donné des liens : vous avez surtout dit que vous les avez donnés

        – je ne cite pas un film comme substitut à la réalité : je fais un parallèle avec votre comportement : moi d’abord quoi qu’il en coûte aux autres

        – mon égoïsme meurtrier hi hi : projection (attribuer à l’autre ses propres sentiments pour résoudre son incohérence)
        Perso j’en appelle à la responsabilité : assumez vos risques

        – comparaison avec les nazis arghhh : 2ème homme de paille avec en bonus un point Godwin

        « Je pourrais inonder ces pages de liens montrant des morts et des invalides du Covid de tous âges : à commencer par les bébés,… »
        Arghhh pas les petinenfants

        Des tombereaux de morts de 20,30,40 ans avec une moyenne à plus de 80 ans… warf ! Là c’est carrément une négation du réel…

        – mes parents et mes grands parents :
        Ah, retour au réel, vous venez d’identifier les populations à risque !

        « Je vous signale que l’auteur de ce blog est une femme jeune,… »

        Jeune… hum… fake news 😀
        La conduite irresponsable que je prône : vous devez avoir un problème à comprendre le français, je ne vois pas comment des personnes vulnérables qui s’isolent pourraient courir un risque.

  2. Bonjour,

    J’ose à peine mettre le lien qui vient du Collectif Reinfo Covid car toute sorte de noms d’oiseaux vont m’être attribués comme complotiste, négationniste, raoutiste, rassuriste etc… de la part de certains qui affirment que le Covid-19 est « une maladie potentiellement grave, chronique et profondément handicapante » point barre, circulez y a rien à voir !

    L’analyse mise en lien met en avant le vieillissement régulier de la population du fait de la génération Baby boom et en conséquence, de l’augmentation du nombre de décès chaque année indépendamment de toute épidémie mais accentuée en cas d’épidémie de grippe forte comme en 2017 ou Covid-19, qui touche les plus âgés.

    Je fais partie de cette génération. Il parait que nous sommes des privilégiés.
    Il faut encore une petite vingtaine d’années pour que cette génération disparaisse et cela se fera au prix de nombreux décès chaque année, c’est arithmétique, épidémie ou non.

    Il me semblerait pertinent d’étudier les décès liés au Covid-19 sur un plan mondial et non national.
    Combien de décès chaque année dans le monde, ce n’est pas très actualisé comme chiffre, mais cela tournait autour de 60 millions en 2008.

    L’espèce humaine ne me semble pas menacée mais que dire des conséquences économiques, sociales, psychologiques prises par la plupart des dirigeants et des libertés qui tombent comme des fruits mûrs sous les applaudissements des adeptes des confinements, couvre-feux, passeports sanitaires, attestations…

    Je reste convaincu qu’un virus qui tue essentiellement la population âgée et vulnérable dont l’espérance de vie est courte ne devrait pas servir de prétexte à mettre sous cloche sanitaire et sous contrainte les jeunes et les actifs.

  3. Tous les ans la grippe revient, fait des morts, disparait et revient l’année suivante.
    Cette année il n’y a pas eu de grippe ? Ce serait bien la première fois depuis des siècles.
    Cette pandémie n’est peu être pas une grippette, mais elle n’est pas plus mortelle que certains épisodes de grippe récents, ou des maladie bien plus mortelles comme ébola.
    Elle n’a rien à voir avec les épidémies autrement dévastatrices de peste, de choléra, de typhus, de dysenterie, de variole, de typhoïde,
    La panique et les réponses disproportionnées à ce qui serait passé inaperçu dans ma jeunesse vont faire infiniment plus de dégâts que la maladie elle-même.

  4. Merci pour ce résumé qui m’aura épargné l’effort de le faire moi-même 🙂
    De façon assez intéressante, si la surmortalité se trouve principalement parmi les personnes âgées, les départements où il y a le plus de personnes âgées ne sont pas forcément les plus touchés.
    https: //www.insee.fr/fr/statistiques/2012692

  5. Je ne veux pas ici déblatérer sur la méthodologie statistique (en général, il existe le même débat économétrique sur l’évaluation PIB et sa réel signification ) pour l’ interprétation surtout que l ‘origine biologique du virus reste à ce jour encore très obscure , je conseillerai donc de confronter ces statistique avec un autre model qui pourrait être par ex de ne pas prendre le nombre de morts « dû au Covid » tant ces chiffres sont sujet à un risque de désinformation , mais le nombre de morts total dans chaque pays, ajusté pour la taille de la population, juste pour savoir s’il y a eu une augmentation anormale de la mortalité dans le pays, et tout cela remis base 100 au 31 décembre 2013. Et je vais analyser les chiffres pour la France, la Suède et le Danemark ( parce que leurs approches du virus sont différentes ) ou d’autres pays européen. Pour ma part j’ai entendu beaucoup de choses sur ce virus , c’est une grippe de l’autre c’est du terrorisme biologique ( chez GS à NY , par ex où les mecs en comité restreint crachent le fameux mot qui fait peur ) Au final je ne peux me fier que à la pratique de mon expérience personnelle sur le virus , Mon fils a été atteint d’un cancer rare et grave , il a été cobaye d’un protocole américain en expérimentation pour l’Europe qui impliqua un chimio très lourde et dangereuse pour son système humanitaire donc à priori c’est une personne à risque pour le Covid , la dernière fois qu il a eu une consultation avec son oncologue à l institut Curie à Paris il y a 2 semaine de cela , elle lui a prescrit en prophylaxie non pas le fameux vaccin mais un simple vaccin anti grippe que d’ailleurs je ne peux pas acheter sur Paris dans les pharmacie car il y en a plus . Comme dirait une personne sur ce blogue  » le bullshit ect  » Pour cette affaire de Covid en effet sa semble être vraiment le cas à tout les étages .

  6. Évidemment qu’il ne s’agit pas d’une grippette et en plus, on n’en connait pas encore la fin ni les suites….

    L’évolution du nombre de décès pour 2020, peut être considérée comme exceptionnelle. En effet, en dehors de l’année 1949, l’année 2020 est celle qui a enregistré la plus forte augmentation de décès par rapport à l’année précédente, quasiment à égalité avec 1962.
    Toutefois, si on compte les décès enregistrés au cours de l’année (jusqu’à novembre inclus) par rapport à la population, l’année 2020 apparaît bien plus banale.
    Avec un taux de décès par rapport à la population de 0,91%, elle se classe à la 39e place des pires années. Une autre approche des chiffres INSEE :
    https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/2020-annee-meurtriere-230088

    Et de plus les années qui viennent présenteront forcément moins de morts puisqu’il y a eu un phénomène d’anticipation. Donc il y a fort à parier que déjà 2021 et les suivantes retourneront dans la moyenne et même peut-être en dessous.

    Enfin le comparatif France, Suède, Danemark reste effectivement à faire. Perte de PIB, nombre de décès et contaminés (ramenés au million d’habitants pour éviter de dire que ce sont des petits pays) sont toujours à priori à l’avantage de ces derniers.

    • Intéressant le lien d’Agoravox.
      A noter qu’en l’état actuel des choses, la probabilité de mourir en voiture au cours d’une vie sans parler des accidents graves est supérieure à la probabilité de mourir du COVID. Pourtant je n’ai pas vu de troupes hystériques souhaitant immédiatement interdire la voiture ni de gens ayant abandonné ce moyen de transport fort dangereux.

      • @Nathalie: mon propos est bien sûr un peu provocateur mais surtout remet la mortalité en perspective par rapport à d’autres menaces existantes que nous acceptons.
        Sur la route vous pouvez aussi être victime de qq’un d’autre, théoriquement on devrait donc obliger les autres à s’isoler sur la route pour qu’il n’y est pas de risque qu’ils viennent vous percuter. C’est un peu le même principe que la contagion. Cela vient d’un tiers et vous ne pouvez le contrôler.

  7. Comme notre Etat providence est par définition très généreux, il y a aussi le fait d’un intéressement des praticiens de tous niveaux, aux déclarations COVID qui peuvent ainsi être comptabilisés plusieurs fois pour un même malade.
    Ainsi Nice-Matin s’est penché sur les comptes vu que les Alpes-Maritimes étaient déclarées particulièrement sinistrées :
    https://www.nicematin.com/sante/pourquoi-le-nombre-de-malades-entre-les-donnees-de-sante-publique-france-et-celles-des-hopitaux-est-si-different-notre-decryptage-630970

    Et le mic-mac a suffisamment ému pour procéder à un recomptage !
    https://www.nicematin.com/faits-de-societe/quel-est-le-nombre-dhospitalisations-pour-covid-19-dans-la-region-paca-632753

  8.  » le Covid-19 n’a rien d’une « petite grippette »  »
    Oui et non.
    Oui si les malades sont renvoyés chez eux et laissés à leur propre sort.
    Non si les malades sont traités. Il y a eu énormément de connaissance acquise entre les 2 vagues à la fois dans le traitement précoce et en réanimation.
    Je trouve à ce titre assez scandaleux de voir les bagarres de clochers qui se déroulent par média, décrets et justice interposés plutôt que d’essayer de faire ressortir les meilleurs pratiques et de les généraliser (vous aurez noté le pluriel).
    Comment se fait-il par exemple que l’IHU de Marseille arrive à faire des tests PCR en 20 min pendant que ts les autres ont besoins de 1 ou 2 jours au minimum. Pourquoi cette technique n’a-t-elle pas été généralisée ?

  9. Bonjour,
    Quelques remarques par rapport à cette présentation par l’INSEE :
    1- le nombre total de décès augmente régulièrement en France depuis 2006 : environ 7000 par an. Dès lors, prendre 2015-19 comme référence est déjà bancal. L’approche serait plutôt de tracer la droite de régression linéaire depuis 2006 et voir où 2020 se situe par rapport à cette droite. Je l’ai fait, et c’est beaucoup moins que 54.000 décès en excès
    2- le Covid étant à l’évidence une maladie saisonnière d’automne-hiver, comme bien d’autres virus respiratoires (dont la grippe), l’analyse devrait être faite non pas par année civile, mais par saison automne-hiver, ou par année à cheval sur deux années civiles mais contenant une seule saison d’automne-hiver. En clair : les deux « vagues » de Covid de 2020 sont à attribuer à deux exercices différents (l’exercice 2020-21 n’étant pas encore terminé), ce qui réduit forcément l’impact de la maladie
    3- comme d’autres l’ont fait remarquer, la surmortalité n’est pas forcément due au seul virus du Covid : elle peut être liée à des maladies mal soignées pour cause de priorité accordée au Covid (cancers, diabète, etc. les médecins en parlent régulièrement), à des suicides, à des gens s’étant laissé mourir en EHPAD ou autres du fait de la solitude imposée, voire… à l’interdiction faite aux médecins de soigner les malades : on sait aujourd’hui qu’une bonne moitié des décès ne seraient pas arrivés si les malades avaient été soignés *comme d’habitude* par leur médecin traitant, avec les « moyens du bord » (comme d’habitude), soit des antibiotiques, du zinc, voire de l’hydroxychloroquine, de l’oxygénothérapie, des corticoïdes, sans oublier le renforcement du terrain avec des vitamines D et C notamment.
    Bref, cette épidémie n’est pas terminée donc il faut rester prudent, mais moyennant ce qui précède, l’analyse montre une maladie somme toute banale (ce qui ne signifie pas « petite grippette », pas plus que quand on qualifie une sérieuse épidémie de grippe de maladie somme toute banale – c’est juste que cela n’a rien à voir avec la peste, le choléra, la variole et autres maladies beaucoup plus mortelles), et qui ne justifie en rien les formidables mesures liberticides et destructrices de notre économie mises en place.
    Laisser les gens libres – et responsables – et laisser les médecins faire leur travail est la base sur laquelle il fallait et faut (re)partir.

      • Voir le Dr Zelenko de New-York (qui avec deux confrères médecins allemands a publié une étude sur le sujet – sa « spécialité » : HCQ + zinc) ou encore les explications concordantes du Dr Erbstein (pas d’HCQ mais de l’azithromycine notamment) de l’est de la France qui avec des confrères a observé le même phénomène, sur des centaines de patients (mais sans publier d’étude à ma connaissance). Ou encore la mortalité divisée par deux dans les maisons de retraites ayant permis à leurs médecins de seulement soigner les pensionnaires atteints de Covid au printemps par rapport à celles où les médecins ont appliqué les instructions ministérielles (à savoir, ne rien faire). Et je ne parle pas de médecins plus connus comme Raoult ou Perronne, qui disent des choses semblables. Les observations portent sur des milliers de malades – même si toutes n’ont pas été formalisées dans le cadre de papiers scientifiques – et sont donc clairement significatives, statistiquement.
        Tout va dans le même sens : on aurait diminué de beaucoup le nombre de décès – sans parler des malades guéris qui garderont des séquelles – si on avait permis aux médecins de faire leur travail ; au passage, l’atteinte à la liberté d’exercice et à la liberté de se faire soigner est inédite.

      • — Je vais reformuler d’une façon un peu plus prudente : il est clair aujourd’hui que de nombreux décès (autour de la moitié, probablement) auraient été évités si les malades avaient été soignés *comme d’habitude* —

    • @Jacques B. : merci pour votre analyse que je partage pleinement. Vous avez effectivement raison de pointer l’absurdité du non-traitement des malades, approche que le Dr Erbstein résume dans la formule des 4D : domicile, doliprane, dodo et décès. Les médecins qui ont appliqué des traitements prophylactiques ou curatifs disent qu’ils ont eu de meilleurs résultats notamment en termes d’admission à l’hôpital.

      L’objectif des traitements n’est pas de guérir les malades, quoique certains médecins prétendent l’avoir fait. L’objectif c’est 1) d’éviter de tomber malade et 2) ne pas venir engorger les urgences dont je rappelle que le taux d’occupation est critique dans cette maladie. Les médecins sont des professionnels qui ont suivi une longue formation et qui jouissent de l’expertise que leur confère leur pratique. Ils sont par ailleurs habitués à prescrire des produits autrement plus toxiques que les traitement actuellement identifiés contre le COVID.

      Vous êtes fondés à affirmer que le traitement des malades a sauvé des vies. Ce sont les médecins que vous avez cités qui le disent , mais pas seulement je pense également au collectif « Laissons les médecins prescrire ».

      Quand on compare la mortalité du COVID avec celle de la grippe, il ne faut jamais perdre de vue que les patients atteints de grippe sont soignés par leur médecin en fonction de leur état spécifique. Ceux du COVID ne l’ont été que très partiellement puisque de nombreuses personnes ont malheureusement suivi les incitations à ne pas consulter.

      De nombreux médecins ont demandé aux autorités de prescrire de la vitamine D aux patients d’EHPAD comme le recommande l’académie de médecine ici : https://www.academie-medecine.fr/vitamin-d-and-covid-19/?lang=en. Par cette simple prescription on aurait amélioré l’immunité de nombreux patients. On ne saura jamais combien d’entre eux auraient pu éviter la contamination puisque les autorités n’ont pas donné suite à cette recommandation. Par contre, ils ont autorisé la prescription hors AMM du Rivotril.

      De la même manière, les médecins du collectif « Laissons les médecins prescrire » ont proposé de procéder à un test scientifique de l’hydroxychloroquine en ne faisant participer que des médecins. Sanofi était prêt à leur fournir les produits. Les autorités n’ont pas suivi. Leur site : https://stopcovid19.today/

      Sans même parler de tous ces traitements qui sont controversés, il faut savoir qu’il existe aujourd’hui un traitement qui est officiel et qui est basé sur l’oxygéno-thérapie et les anti-coagulants. Ceux-là sont incontestés, c’est ce qu’on pratique à l’hôpital, et pas forcément en réanimation. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas réorganisé les soins pour permettre ce traitement à domicile alors que c’est techniquement possible ? (infirmières libérales, fournisseurs, …) Voila quelque chose qui aurait pu désengorger les hôpitaux.

      Mais non, la solution c’est le vaccin et le contrôle technocratique de la santé. Désolé mais je fais plus confiance à un médecin traitant qu’à un bureaucrate.

      • Zelenko et Erbstein, pour ne prendre qu’eux, sont affirmatifs sur le fait que le fait de traiter les malades (le plus tôt possible) a fait chuter la mortalité de façon spectaculaire ; pas seulement le % d’hospitalisations, mais aussi le % de décès. Je n’ai pas lu l’étude de Zelenko – tant il y a de témoignages qui vont dans le même sens, y compris celui des médecins de la coordination récemment créée et qui regroupe 30.000 médecins – mais que la baisse soit de 70%, de 50% ou de 30% à la limite peu importe, le fait est qu’en laissant les médecins faire leur travail et en laissant les gens libres de se soigner et d’être soignés comme ils l’entendent, on observe une baisse importante de la mortalité.
        Le fond de mon message est que cette maladie ne justifie pas les mesures folles prises par ce gouvernement. Des épidémies comme les grippes de 1957 et de 1968 ont fait, par saison hivernale, plus de morts/million d’hab que le Covid et on n’a pas pour autant placé le pays en état de glaciation.

      • @Jacques: je partage entièrement votre point de vue, notamment sur le fait que nous vivons une psychose collective, un déni généralisé de réalité qui s’accompagne de régressions majeures du droit et des libertés, sans parler du sabotage de notre économie et de notre démocratie.

  10. @Jacques B.: je partage entièrement votre point de vue. Les patients COVID n’ont pas été traités suffisamment en phase précoce, du coup ils sont allés engorger les services de réanimation des hôpitaux. C’est la célèbre formule du Dr Erbstein, celle des 4 D : domicile, doliprane, dodo et décès. Et vous avez raison de dire que des morts auraient pu être évitées si on avait soigné les gens avant leur entrée à l’hôpital. On ne saura jamais combien bien évidemment mais je ferais quand même remarquer que les chiffres de l’IHU de Marseille sont meilleurs, y compris en EHPAD. Ca donne quand même une petite idée.

    Un exemple parmi d’autres : les autorités n’ont pas donné suite à la recommandation émise par l’académie de médecine de donner de la vitamine D aux patients d’EHPAD (https://www.academie-medecine.fr/vitamin-d-and-covid-19/?lang=en). Cette simple supplémentation aurait suffi à augmenter les défenses naturelles de ces personnes fragiles et pour une partie d’entre eux à ne pas développer la maladie. La vitamine D ce n’est pas de la poudre de perlimpimpin, c’est une molécule active qui est étudiée et recommandée par des scientifiques.

    L’enjeu des traitements est double : d’une part prévenir la maladie et d’autre part, une fois que la maladie s’est déclenchée, éviter les formes graves. D’après de nombreux médecins, dont ceux du collectif « Laissons les médecins prescrire », des traitement efficaces existent. Ce ne sont pas des traitements miracle mais d’après les médecins ils répondent de manière satisfaisante aux enjeux que j’ai rappelé. Apparemment ces médecins n’ont pas été entendu. Les autorités ont préféré donner une autorisation hors MMA pour le rivotril.

    Les médecins sont des professionnels de santé qui ont suivi une formation longue doublée d’une expertise qui repose sur leur pratique clinique. Ils ont l’habitude de prescrire des médicaments bien plus puissants que ceux dont on parle pour la prévention du COVID et de ses formes graves.

    Par ailleurs, il existe un traitement tout à fait officiel qui est d’ailleurs administré à l’hôpital et qui n’est contesté par personne. Il est basé sur l’oxygéno-thérapie et les anti-coagulants. Ce traitement permet de prévenir les formes graves. Il est très efficace. Les médecins affirment que le réseau de soins existant permettrait de dispenser ce traitement à domicile, ce qui éviterait à nouveau d’engorger les hôpitaux. Pourtant, le gouvernement n’en parle pas. Hors l’hôpital point de salut !

    Enfin, lorsqu’on compare la mortalité de la grippe et du COVID, n’oublions pas que les patients souffrant de grippe ont pu bénéficier de soins de la part de leur généraliste. Même si aucun médicament miracle n’existe contre le COVID, il existe des médicaments contre les effets collatéraux, telle la pneumonie. En fait, la grippe est plus mortelle que le COVID pour toutes les tranches d’âge en dessous de 60 ans.

    Il faut en finir avec le confinement, revenir à un mode de vie normal et proposer des parcours de soins pour les gens à risque.

  11. Je vois qu’il y en a encore certains, ici, qui se contentent de ramasser ce qu’ils trouvent dans n’importe quelle poubelle du Web. Avant d’accorder foi aux premiers racontars venus, il faut vérifier. C’est le b-a ba, et de la science, et de l’emploi d’Internet. Une petite mise au point, donc, sur « le docteur Zelenko de New York ».

    Le docteur Zelenko est un charlatan, qui doit son audience aux réseaux trumpistes, et qui a dû fuir sa ville de résidence tellement il a été vilipendé pour ses mensonges.

    Le docteur Vladimir Zelenko est un généraliste, qui exerçait dans la ville de Kiryas Joel de l’Etat de New York. Le 23 mars 2020 (c’est vous dire si ça date…), il publiait une lettre ouverte à Donald Trump (vous savez, l’ancien président américain discrédité à force de mensonges), où il affirmait avoir traité 350 de ses patients, contre le Covid, avec un cocktail d’hydroxychloroquine, d’azythromicine et de zinc (soit la formule magique du charlatan français Didier Raoult, moins le zinc, formule dont il a été démontré depuis qu’elle ne marche pas, et qu’elle est dangereuse).

    Il ajoutait que parmi ces personnes, aucune n’a été hospitalisée et aucune n’était morte. Il en concluait que c’était un traitement efficace contre le Covid, et il appelait le prix Nobel de médecine Donald Trump à l’instaurer à cet effet à travers le pays.

    Ceci est un énorme tas de bouse de taureau (en anglais : bullshit). C’est une gigantesque montagne de conneries. C’est un mensonge du début à la fin. Ca se voit à l’oeil nu. Les propos de Zelenko s’auto-réfutent tout seuls, immédiatement.

    Premièrement, le docteur Zelenko est un médecin généraliste. Si un médecin généraliste prétend avoir validé un nouveau traitement, sur la base de recherches menées dans son cabinet, un énorme gyrophare doit s’allumer dans votre tête, avec un message enregistré : ATTENTION, ARNAQUE. Il y a 99,99 % de chances pour qu’un tel personnage soit un charlatan.

    Un médecin généraliste n’a aucune compétence et aucun moyen pour mener des recherches cliniques dans son cabinet. C’est tout simplement impossible.

    Un vain peuple s’imagine que le « médecin traitant » est un dieu vivant, sous prétexte que c’est le seul contact qu’il a avec la médecine, le plus souvent. Mais c’est une illusion.

    Pour commencer, le médecin généraliste est un soutier de sa discipline. En médecine comme en tout, il y a une hiérarchie. Le généraliste fait rarement partie des meilleurs.

    Ensuite, un médecin et un chercheur en médecine, ce n’est pas la même chose. Le premier applique les ordres du second — pour la faire courte. Le médecin chercheur crée la science, et le médecin praticien l’applique. C’est un subordonné.

    Les afféteries gauchisantes selon lesquelles le médecin de ville « sait », parce qu’il palpe des patients toute la journée, et qu’il a le « droit » d’appliquer n’importe quel traitement qui lui passe par la tête, passke, c’est du bullshit soixante-huitard bizarrement recyclé par l’extrême-droite la plus sotte.

    Une fois ceci considéré, et qui ratiboise déjà complètement les conneries à Zelenko, on a aussi le droit de réfléchir, comme le dit le charlatan Didier Raoult, par antiphrase, sur sa chaîne You Tube.

    350 patients, pour une prétendue étude clinique (à la maison), c’est peu. Très peu.

    Le fait que sur 350 patients, aucun n’ait été hospitalisé ou ne soit mort du Covid (à supposer que ce soit vrai), ne prouve aucunement que le traitement administré a empêché l’hospitalisation ou le décès par Covid.

    Encore faudrait-il que le « docteur Zelenko » ait aussi suivi un groupe témoin, auquel il aurait administré un placebo.

    Et que les facteurs possibles de morbidité ou de mortalité aient été minutieusement relevés chez chacun des patients, puis égalisés de façon statistique.

    En d’autres termes, il aurait fallu que le charlatan Zelenko réalise une véritable étude clinique selon les règles de la science, au lieu de faire de la « recherche » pifométrique.

    Une fois que l’on a opéré ces vérifications par soi-même, sur les racontars trouvés au fond d’une poubelle Internet, on peut se mettre en quête de vérification par des tiers indépendants. Il se trouve que d’innombrables sites font ce travail de vérification des informations, sur Internet. Gratos, en plus.

    Par exemple, Snopes. Et que dit Snopes, sur le sujet ?

    https://www.snopes.com/fact-check/zelenko-669-coronavirus-patients

    Que l’assertion de Zelenko est infondée. Non prouvée. En d’autres termes, que c’est un monceau d’excréments de taureau.

    En effet, ses allégations s’expriment uniquement sous la forme d’un billet de blog, et d’une interview sur You Tube. Aucun protocole d’étude n’est présenté. Les données qui seraient issues de cette prétendue étude, et qui permettraient aux scientifiques de la vérifier, ne sont pas fournies.

    Autrement dit : elles n’existent pas, il n’y a pas d’étude, et les « trouvailles » du « docteur » Zelenko ont exactement la même valeur que l’avis de ma marchande de légumes sur la façon de soigner les tumeurs au cerveau.

    Mais allons plus loin. Ne nous contentons pas d’un site de vérification généraliste. Consultons un véritable savant, un professeur de médecine qui dirige un laboratoire de recherches : le docteur David Gorski, qui, de plus, est rédacteur en chef d’un site scientifique destiné à promouvoir la médecine basées sur des preuves, et à réfuter les théories médicales infondées voire frauduleuses :

    https://sciencebasedmedicine.org/editorial-staff/david-h-gorski-md-phd-managing-editor/

    De surcroît, David Gorski tient son propre blog scientifique, Respectful Insolence, dans lequel, sous le pseudonyme d’Orac, il démontre régulièrement l’inanité des thèses des charlatans de tout poil.

    Et justement, il a consacré un article au « docteur » Zelenko… dont il qualifie « l’étude »… surprise, surprise… de « blague » relevant de la « charlatanerie », qui « ne prouve rien », réalisée par un « irresponsable » en « violation de la déontologie », lequel prend le risque de se rendre « complice » de nombreux décès supplémentaires.

    Il aurait été étonnant qu’il en fût autrement, puisque les prétendues « trouvailles » de Zelenko sont directement issues des fausses études de Didier Raoult, « un savant dont les antécédents de falsification des données et d’auto-promotion irresponsable atteignent des niveaux quasiment trumpistes ».

    Tous les détails sont ici :

    https://respectfulinsolence.com/2020/04/03/zelenko-smith-abandoning-evidence-based-medicine-for-covid-19/

    Après, on peut aller encore plus loin, et consulter les innombrables articles de médias scientifique respectés, ou avis de sociétés savantes, qui prouvent que les études sérieuses sur l’hydroxychloroquine (donc pas celles de Raoult ou de Zelenko) ont montré son inefficacité contre le Covid, voire ses dangers :

    https://blogs.sciencemag.org/pipeline/archives/2020/06/05/the-recovery-trial-reports-on-hydroxychloroquine

    https://respectfulinsolence.com/2020/07/29/hydroxychloroquine-the-black-knight-of-treatments-for-covid-19/

    https://sfpt-fr.org/covid19-foire-aux-questions/1094-la-chloroquine-ou-l-hydroxychloroquine-sont-elles-efficaces-pour-prevenir-ou-traiter-l-infection-par-coronavirus

    Non seulement ça, mais Zelenko a fait l’objet d’une enquête de la justice pour avoir affirmé faussement que son « étude » avait obtenu l’aval des autorités de santé :

    https://www.nytimes.com/2020/05/01/us/coronavirus-doctor-zelenko-malaria-drug.html

    Et quel fut le résultat de ses formidables « recherches » ? Il a été obligé de fuir la ville dont il avait soigné la communauté juive pendant près de vingt ans, tellement celle-ci s’est retournée contre lui :

    https://forward.com/fast-forward/447020/zelenko-hydroxychloroquine-kiryas-joel-hasidic/

    https://www.timesofisrael.com/jewish-md-who-promoted-virus-cocktail-leaving-community-where-he-tested-it/

    Vérifiez avant de causer, merci. En temps de pandémie, les mensonges tuent.

      • Ben voyons… Il n’y a que sur les blogs français que je rencontre cette saloperie rhétorique, employée par des gens qui n’ont pas la queue d’un argument, mais enragent de se voir contredits et réfutés : prendre à partie leur interlocuteur au motif de propos qu’il aurait tenus sur un autre blog, à un autre moment, sur un sujet non précisé… propos qui, eux-mêmes, sont passés sous silence.

        Comme personne, évidemment, n’est en mesure, ici, de savoir ce que j’aurais dit sur Dreuz (et que bien sûr la plupart des lecteurs ignorent ce qu’est Dreuz), vous pouvez calomnier tout à loisir.

        Il n’y a nulle insulte dans mon exposé sur le médecin dévoyé Vladimir Zelenko. Il n’y a que des faits et des preuves, qui réduisent à néant vos allégations mensongères sur le sujet. Je crois que vous confondez pédanterie et rigueur, mépris et scrupule scientifique.

        Au demeurant, s’il y a un blog dont les auteurs usent libéralement de l’insulte, de la morgue et du mépris (sans parler des fausses nouvelles dont ils se font l’écho), c’est bien ce repaire de fanatiques trumpistes (et faux libéraux) qu’est Dreuz. Il y a longtemps que je ne le lis plus, pour ces raisons. Mais ce n’est pas le sujet.

        Et donc, sur l’hydroxychloroquine préconisée par Zelenko pour soigner le Covid, vous auriez des objections intelligentes à formuler ? Non, c’est bien ce que je pensais.

  12. Ce n’est jamais sans une certaine crainte que je ma lance dans le sujet Covid. Certains sujets déclenchent des réactions très passionnelles. L’épidémie de Covid en est un : nouveauté, connaissance progressive mais encore incomplète de ce virus, tâtonnement des autorités, morts – il était écrit qu’il entraînerait son lot de vérités mais aussi de fantasmes et, il faut bien le dire, de désinformation.
    Puis-je demander à mes commentateurs de sourcer leurs chiffres et les études dont ils parlent et surtout de rester courtois entre eux ?

    • Bien sûr que l’on tâtonne, s’agissant d’un virus nouveau, c’est normal.
      Mais les chiffres les plus officiels – ceux de l’INSEE, que vous reprenez dans le présent article – sont formels : la mortalité n’est pas, très loin s’en faut, du niveau de la peste, du choléra, de la variole et de bien d’autres véritables calamités. Elle reste de l’ordre de grandeur d’une grippe (la grippe saisonnière fait en moyenne 10.000 morts par an, ce chiffre me paraît suffisamment connu pour ne pas avoir à le sourcer). Et la « cible » est peu ou prou la même.
      Les questions fondamentales sont celle de la liberté d’exercice pour les médecins, et celle de se faire soigner pour les malades, des libertés battues en brèche pour la première fois de notre histoire, à ma connaissance,
      et celles des restrictions sans précédent de nos libertés que nous subissons à ce titre, sans oublier bien sûr la destruction de notre économie, qui ne pourra qu’entraîner de la souffrance et des décès dans un avenir pas si lointain, car c’est ce que produit toujours la précarité.
      Charles Gave vient d’écrire un article très intéressant sur le sujet, où il compare la situation – chiffres officiels à l’appui – de la France, de la Suède et du Danemark. Si nos dirigeants pouvaient s’en inspirer pour retrouver la raison… La peur est très mauvaise conseillère.

      • J’ai oublié : j’habite dans une petite ville de l’ouest de la France, en zone plutôt rurale, et je ne connais pas une seule personne qui ait eu le Covid (ça dure pourtant depuis un an) ; quelques personnes âgées décédées, comme d’habitude : à ma connaissance, aucune du Covid. Et je ne parle pas des plus jeunes.
        Dans ma région, le chiffre officiel des hospitalisés pour Covid donnait lundi dernier 1,7 pour 10.000 habitants. Quand on sait que sont comptabilisés « Covid » des gens hospitalisés pour d’autres raisons mais testés positifs, on peut arrondir ce chiffre à 1 personne hospitalisée pour cause de Covid pour 10.000 habitants. Et nous subissons des restrictions de nos libertés jamais vues : couvre-feu à 18h, masque dans la rue (alors que même l’OMS vient de dire que cela ne servait à rien), bars, restaurants et autres salles de sport fermés, les enfants obligés de porter le masque dès 6 ans, etc.
        Nous vivons une époque de folie collective à propos de laquelle les historiens se gratteront longtemps la tête, d’ici un ou deux siècles.

      • @ Jaques B.

        « J’habite dans une petite ville de l’ouest de la France, en zone plutôt rurale, et je ne connais pas une seule personne qui ait eu le Covid. »

        Exactement. Vous ne connaissez pas une seule personne qui ait eu le Covid, donc le Covid n’est pas grave, voire n’existe pas.

        Merci de témoigner une fois de plus de l’égoïsme radical à l’origine du point de vue qui est le vôtre. L’épidémie oblige, de par la réalité biologique, à penser en termes collectifs et d’intérêt général. Elle révèle, de ce fait, le narcissisme extrême qui a envahi notre société.

        Tout ce qui n’est pas mon nombril n’existe pas, et mon nombril enfle jusqu’aux limites de l’univers.

        Je connais une autre personne comme vous, qui habite à la campagne, et qui passe son temps à faire le malin, à se moquer de la crainte du Covid, etc. Cet homme se pense très courageux parce qu’il refuse de porter le masque, et ne cache pas son mépris envers ceux qui le font. Evidemment que dans le trou perdu où il habite, il n’a pas beaucoup de risques, lui, d’attraper le Covid !

        C’est néanmoins possible. On connaît des foyers virulents dans des zones rurales, et des taux de contamination importants dans des départements fort peu peuplés.

        D’ailleurs, sa femme, elle, a une peur bleue du virus. De crainte d’être contaminée, elle l’empêche de recevoir son meilleur ami, qui habite une grande ville. Comme quoi…

      • « Tout ce qui n’est pas mon nombril n’existe pas, et mon nombril enfle jusqu’aux limites de l’univers. »

        RM, merci pour cette confession, on avance !

      • @Jacques B.: ma situation est différente de la votre. Je connais personnellement plusieurs personnes qui ont été atteintes par le COVID de manière certaine, c’est à dire diagnostiquées, et d’autres pour lesquels des présomptions existent, par exemple ma femme et moi-même.

        Nous connaissons également des personnes décédées dont la tante de ma femme qui est morte étiquettée COVID en Allemagne. Elle était rentrée à l’hôpital pour une autre maladie, elle était déjà bien fatiguée, incapable de marcher. Après plusieurs semaines à l’hôpital, elle a été diagnostiquée COVID. Elle a été enfermée dans sa chambre et plus personne n’a eu le droit de la voir jusqu’à son décès quelques semaines plus tard. Si c’était EBOLA je ne contesterais pas, mais dans ce cas j’appelle ça de la maltraitance pure et simple. Cette femme n’a même pas eu le droit de revoir sa fille. C’est dégueulasse, je le dis comme je le pense.

        Malgré nos différences de situations, je partage votre point de vue que je ne trouve pas du tout égoïste. Et je ne comprends pas pourquoi votre région est tout autant durement confinée alors qu’il semble y avoir peu de cas.

        Pour terminer, je voudrais signaler que je connais également des jeunes et des étudiants dont les perspectives personnelles et professionnelles ont été gâchées par la politique d’assignation à résidence et de restriction des libertés. Encore une fois, s’il s’agissait de l’apocalypse, de la 3ème guerre mondiale ou d’EBOLA, ça ne me gênerait pas. Je trouve les mesures disproportionnées, notamment à leur égard. Ce serait bien aussi qu’on ait une pensée pour eux.

    • A propos du covid, ou plutôt de la thérapie mise au point par Pfizer improprement appelée vaccin.

      une brève se réfère à une controverse sur l’efficacité réelle du produit :

      https:/ /www.lerougeetlenoir.org/information/les-breves/covid-19-pfizer-et-moderna-des-tests-controverses

      ici une lettre ouverte du professeur Peronne sur la dangerosité potentielle de l’ARNm :

      https:/ /putsch.media/20201202/tribunes/la-culture-du-debat/le-professeur-perronne-et-le-vaccin-nous-ne-voulons-pas-devenir-comme-les-tomates-ou-le-mais-transgeniques-des-ogm/

      Enfin, un article assez fouillé sur la licéité morale de l’emploi du vaccin, liée notamment à son mode de fabrication.

      https:/ /lanef.net/2020/12/26/reflexion-sur-la-legitimite-morale-du-vaccin-contre-le-covid-19/

      A ce sujet, le Vatican a conclu à une utilisation licite, dans une logique du moindre mal. Ce point de vue, qui fait débat, perd de son acuité si le rapport gain / risque s’avère moins interessant qu’espéré.

  13. « Mais non, la solution c’est le vaccin et le contrôle technocratique de la santé. Désolé mais je fais plus confiance à un médecin traitant qu’à un bureaucrate. »
    « Les questions fondamentales sont celle de la liberté d’exercice pour les médecins, et celle de se faire soigner pour les malades, des libertés battues en brèche. »
    OUI, parfaitement d’accord !

    Alors on ne va pas « sourcer » sur le web mais raconter des cas réels dans la vraie vie.

    Moi-même, semaine dernière, quelques petits pbs urologiques, médecin généraliste (ma référente) prescrit analyse et échographie, ras. Mais il faut trouver un urologue spécialiste (délai 2 mois pour rdv) donc je me dirige aux urgences, en fait deux hôpitaux déclinent pour accéder à un seul qui finalement m’obtient un rdv pour ce lundi. Si on est pressé, il faut donc passer par la case « urgence » pour obtenir un spécialiste rapidement.

    Pire, un copain chirurgien récemment retraité qui a tenté de me « pistonner » sans succès, m’avoue que lui-même récemment a tenté d’accéder à des soins en vain, puis s’est retrouvé finalement après une semaine, aux urgences dans le coma pour une pancréatite.

    Conclusion, les médecins de ville sont rares et avec une liberté de prescrire extrêmement limitée dans les faits. Le processus étatique contingenté, contrôlé et normalisé à l’extrême par l’URSSAF, aboutit nécessairement aux urgences en état perpétuel de crise (depuis au moins vingt ans donc hors COVID). Pire lorsque le patient aboutit finalement aux urgences, c’est souvent dans un état proche du coma ou de la septicémie. Pour compléter l’ubuesque de la situation, il faut noter que les urgences sont aussi encombrées par les bobos mineurs quelque fois fantaisistes ou quelques fois agressifs (des flics protègent souvent l’accueil), puisqu’il n’y a plus de médecine de ville (ou des campagnes).

    Donc, ne nous trompons pas de sujet :

    Médecins de proximité s’ils pensent trouver des remèdes pour le COVID, sont par définition traités de charlatan parce que hein, il faut des grosses études randomisées pour prouver l’efficacité du protocole sinon ce n’est pas sérieux ; Pourtant en la matière, le bouche à oreille est nettement plus efficace que toutes les recommandations sur le web. De plus un traitement anticipé empêche quasiment toute aggravation (y compris pour le COVID).

    Le processus sanitaire franchouillard (c’est pas une nouveauté), un des plus cher au monde, nous a conduit dans un mur, celui du service des urgences et la COVID n’est qu’un projecteur de plus pour nous le montrer.

    Et vous croyez qu’on en tirera un enseignement ? Même pas !

    D’ailleurs les commentaires tonitruants de RM qui doit passer du temps pour s’informer, ce qui n’est pas le cas du commun des mortel, le prouvent car complètement à côté du problème de fond.

    • @ Tino

      Votre commentaire est complètement incohérent. Vous mélangez deux questions qui n’ont rien à voir : la pénurie de médecins de ville en France (chaque mot compte), et les moyens appropriés de lutte contre la pandémie de Covid. Le sujet en débat ici, ce n’est pas vos problèmes urologiques, c’est le Covid.

      De plus, vous utilisez cette malhonnêteté rhétorique qui consiste à rejeter, sans les réfuter, des vérités scientifiques établies et dûment sourcées (que j’ai fournies), au profit de votre expérience personnelle qui vaudrait, prétendument, davantage.

      Personne ne nie la pénurie de médecins de ville, en France, qui conduit aux difficultés que vous avez traversées.

      En revanche, votre approche devient malhonnête, dès que vous tentez de vous appuyer sur vos mésaventures pour justifier (vaguement, sans rien soutenir de précis), les positions des « anti » concernant le Covid : anti-confinement, anti-couvre-feu, anti-masques, anti-distanciation sociale, anti-télétravail, anti-vaccins, etc.

      Le seul truc que vous trouvez pour faire le lien entre les deux, c’est la « liberté de prescription » des médecins. C’est complètement ridicule. Ce n’est pas une liberté de prescription insuffisante qui a retardé votre rendez-vous avec un spécialiste : c’est la pénurie de spécialistes exerçant en libéral.

      D’ailleurs, la liberté de prescription n’est pas en cause dans les effets du Covid.

      Il serait souhaitable, si vous évoquez cette dernière dans ce cadre, que vous ayez le courage d’aller jusqu’au bout de vos insinuations : la liberté de prescrire de la chloroquine contre le Covid, bien qu’il soit prouvé qu’elle est inefficace et dangereuse dans cette indication.

      D’ailleurs, l’emploi même du slogan liberté de prescription est trompeur, de même que l’emploi des mots racisme, islamophobie, et ainsi de suite.

      Il n’y a pas de liberté de prescription des médecins, il n’y en a jamais eu, et c’est heureux.

      Les médecins ont une certaine latitude de prescription, à l’intérieur de limites strictes et extrêmement réglementées. C’est tout à fait différent. Il en va ainsi dans tous les pays développés.

      Vous dites :

      « Médecins de proximité s’ils pensent trouver des remèdes pour le COVID, sont par définition traités de charlatan parce que hein, il faut des grosses études randomisées pour prouver l’efficacité du protocole sinon ce n’est pas sérieux. »

      Il y a trois mensonges dans cette phrase, au moins.

      1. Les médecins de proximité ne peuvent pas « trouver » des remèdes contre le Covid. Premièrement c’est impossible, deuxièmement aucun ne l’a fait. Si vous contestez ce dernier point, montrez vos preuves. Avec des liens sur le Web.

      2. Les médecins de proximité qui pensent avoir trouvé des remèdes contre le Covid ne sont pas traités par définition de charlatans. Ils sont traités de charlatans quand ce sont des charlatans, et qu’il est prouvé que ce sont des charlatans. Par ces preuves scientifiques disponibles sur le Web que vous, quelle surprise ! rejetez par définition, d’emblée et par principe, sans les consulter.

      3. Il faut effectivement des études cliniques randomisées avec groupe témoin pour démontrer l’efficacité d’un traitement, sinon, ce n’est pas sérieux. C’est ce qu’ont établi la médecine et la science.

      Vous êtes médecin ? chercheur en médecine ? non. Vous vous appuyez sur les médecins ? les chercheurs en médecine ? non. Vous balayez leurs travaux et leurs conclusions d’un revers de main, en affichant votre mépris pour tout ce qui est « sourcé sur le Web ». Au profit de la « vraie vie ».

      Vous êtes donc un obscurantiste, un adversaire de la science. Les gens sensés se passeront de vos avis, et feront confiance à la science pour les questions qui relèvent de la science.

      Maintenant, s’il s’agit simplement de râler contre le gouvernement pour évacuer votre bile, c’est autre chose.

      Excusez-moi, pour ma part, de tenter de raisonner.

      • Connaissez-vous la nuance ?

        Je défends seulement que TOUT concentrer sur l’hôpital et les urgences est une gigantesque erreur depuis de nombreuses années que ce soit pour la COVID ou d’autres pathologies, alors que oui j’ai des exemples pour côtoyer le monde médical (chercheurs ou médecins d’ailleurs) où il a été bénéfique de soigner à la maison sur prescriptions avec l’avantage de ne pas accéder aux urgences dans un semi-coma.

        Il n’y a évidemment pas à choisir entre exercice libre des médecins, hôpital, essais et résultats des recherches, il s’agit de mesurer continuellement une répartition pour en évaluer les effets néfastes ou bénéfiques. Seulement cela est scientifique et intelligent !

        Ce que nous ne voulez absolument pas entendre comme d’ailleurs notre gouvernement et même pire une majorité de l’opinion éduquée dans cette doctrine. Et il est complètement faux qu’il en va ainsi dans tous les pays développés ou pas d’ailleurs.

      • Hé, Robert, j’ai un scoop pour vous: la médecine n’est pas une science. Non non.
        Elle s’appuie sur la science, mais soigner un malade ne revient pas à suivre une formule scientifique écrite dans le marbre. Cent fois oui pour observer une rigueur scientifique en médecine, à tous les niveaux, mais non pour en faire une science dure qui ne doit obéir qu’à des protocoles pharmaceutiques et statistiques. La médecine administrative et statistique que l’état a mis en place est une horreur, mais je gage que ça vous plaît à vous d’être considéré comme une variable statistique, d’être soigné selon des probabilités, en consultation à distance, en considérant les maux de façon mécaniste, et sans aucun regard sur la globalité de votre personne.

        Ce n’est pas la première fois que je vous vois invectiver tout ce qui ne correspond par pour vous à « la Sciaônce » pure et parfaite, contre laquelle toute autre approche ne serait que charlatanisme. Deuxième scoop: prétendre tout savoir et tout maîtriser avec la science, c’est très exactement le discours des charlatans professionnels.
        En tout cas, vos propos sont loin d’avoir l’humilité dont font preuve nombre de vrais scientifiques. Vous parlez comme un scientiste zététicien, ce qui n’est pas un compliment.

      • @ Dr Slump

        Je n’ai jamais prétendu à l’humilité, qui n’est qu’un paravent pour les hypocrites.

        La médecine est bel et bien une science. Elle a ses chefs, et ses soutiers. Les chefs sont les savants, les soutiers sont les médecins.

        Les partisans de la pensée magique dans votre genre, ceux qui prétendent que la médecine n’est pas une science, sont des escrocs.

        La seule raison pour laquelle on puisse dire : la médecine n’est pas une science, c’est que le diagnostic du médecin n’est pas toujours certain, et que le traitement ne réussit pas toujours.

        En fait, la médecine finit toujours par échouer, puisque le patient finit toujours par mourir.

        C’est ce qui permet à des arnaqueurs dans votre genre de tripoter les mots, de prétendre que la médecine n’est pas une science, et d’en déduire que le médecin peut inventer des trucs tout seul dans son cabinet, qu’il peut violer les règles de sa science, qu’il peut inventer au débotté une chloroquine qui soigne le Covid, alors qu’il est prouvé qu’elle ne le soigne pas.

        Mais vous n’êtes pas le seul. Nous sommes au pays de l’homéopathie, où une proportion effarante de patients et même de médecins « croient » à ce qui n’est qu’une pratique magique, une escroquerie de grande ampleur qui dure depuis un siècle et demi.

        Nous sommes dans le pays champion du monde pour la proportion des gens qui ne « croient pas » aux vaccins, comme si les vaccins étaient une religion, et non le fruit de la science.

        Vos sarcasmes à l’encontre de la science, vos sophismes et vos adjectifs vous rangent dans le camp des obscurantistes.

        Vous devriez prendre votre carte au parti de Florian Philippot, qui prône l’immunité naturelle contre le Covid, dénigre les vaccins, et réclame au gouvernement de révéler les données secrètes qu’il nous cache sur l’efficacité des graines de nigelle contre la pandémie :

        https://www.leparisien.fr/politique/comment-les-souverainistes-profitent-du-covid-pour-se-faire-mieux-entendre-23-01-2021-8420880.php

  14. Merci pour ce témoignage et ces conclusions que je partage. Perso je vis dans un semi-désert médical, impossible de trouver un allergologue ou un dermatologue à moins de 35 km. Je me félicite de n’avoir encore eu jamais besoin d’aller à l’hôpital, mais je ne sais pas combien de temps la chance va durer, tôt ou tard j’y serai confronté.
    Pendant ce temps, les cotisations et l’URSAFF continuent de collecter. Si encore le gouvernement avait quelques résultats ! Mais non. Vive l’étatisme et vive le socialisme qui démontrent chaque jour qu’une voiture lancée à pleine vitesse contre un mur de brique finit contre toute attente à percuter le mur de brique.

  15. @RM

    « Je n’ai jamais prétendu à l’humilité, qui n’est qu’un paravent pour les hypocrites. »
    Si c’est ainsi que vous voyez le monde, à base de croyances et de jugements outranciers, alors inutile de chercher à discuter avec vous. Pour votre syndrome de chevilles boursouflées, il n’y a pas de médecin qualifié, Il faut voir ce que vous appelez un charlatan, et que d’autres appellent un psy.
    Mais non, la médecine n’est pas une science exacte.

    • Dr je reprends ton affirmation précédente : la médecine n’est pas une science.
      En effet l’anatomie est une science, la génétique est une science, la biologie est une science…

      Mais dire que la médecine est une science reviendrait à dire que la maintenance mécanique est une science : la physique est une science, la mécanique en étant une branche de la mécanique est une science, mais pas la réparation mécanique.

  16. Petit complément:
    au 25 Jan:
    France: 109,26 morts COVID pour 100.000 Habitants
    Suède: 108,07
    Japon: 4,05
    A noter que ds la liste, 2 pays n’ont pas confiné, et un n’a pas obligé sa population à porter de masque.
    .
    Source: https: //coronavirus.jhu.edu/data/mortality

    • Vous devriez :

      – Dire quels pays de votre « liste » n’ont pas confiné, ou contraint au masque, afin que l’on puisse vérifier vos dires, et les réfuter si nécessaire. Au lieu de vous livrer à des devinettes.

      – Tenir compte de l’ensemble des critères de réussite, pas seulement des décès. L’objectif n’est pas seulement d’empêcher les morts, il est d’empêcher cette maladie, dangereuse, souvent chronique et invalidante.

      – Tenir compte de l’ensemble des contraintes imposées à la population, et pas seulement le confinement et les masques. D’ailleurs, confinement est un terme ambigu. Il y a des degrés dans le confinement : national, local, permanent, temporaire… Le couvre-feu est en lui-même une forme de confinement. La fermeture d’activités (restaurants, cinémas…) est en elle-même une forme de confinement.

      Sur la Suède, il faut cesser de montrer ce pays en exemple. Ses responsables ont eux-mêmes reconnu que la stratégie laxiste de non-confinement, visant à atteindre l’immunité naturelle par contamination, était un échec et une grave erreur. Il serait temps que les négationnistes du Covid en tiennent compte. Tous les savants reconnaissent aujourd’hui que l’option de l’immunité naturelle était une impasse.

      La phase de laxisme est terminée, et les autorités ont pris des mesures contraignantes similaires à celles des autres pays.

      Et puis les suédophiles omettent systématiquement de rappeler que même dans la meilleure des hypothèses, le choix initial des autorités, extraordinairement risqué, ne reposait que sur la propension des Suédois à l’auto-discipline. Les Français possèdent la tendance inverse. Les races existent, et la race suédoise est différente de la race française. Il serait honnête de le prendre en compte.

      De même que la race asiatique est différente de la race blanche. Raison pour laquelle les pays asiatiques ont pu compter, eux aussi, sur une auto-discipline beaucoup plus grande de leur population. Facteur majeur de prophylaxie.

      Là aussi, il faudrait que les négationnistes du Covid cessent de répandre la fake news des Asiates qui s’en seraient sortis les doigts dans le nez, parce qu’ils n’auraient pas confiné.

      Premièrement, c’est largement faux (il y a eu d’innombrables confinements locaux), deuxièmement, c’est passer sous silence :

      1. Les mesures infiniment plus contraignantes que le confinement, prises dans ces pays, et qui auraient provoqué la révolution en France. Exemple : les conditions de quarantaine.

      La blague franchouille du prétendu « confinement » contrôlé par des autorisations qu’on se décerne à soi-même, sachant qu’on peut prétendre aller faire les courses alors qu’on va se promener, n’a pas eu cours en Asie. Là-bas, la quarantaine, c’est emprisonnement dans des camps de concentration contrôlés par la police.

      2. La préparation préalable à la pandémie, due à l’expérience préalable.

      Les négationnistes devraient aussi tenir compte des contre-exemples, et ne pas se contenter de faire du « cherry-picking » parmi les pays qui les arrangent, en se contentant de quelques brèves insinuations, de surcroît.

      Le plus manifeste est celui des Etats-Unis, qui, grâce au prix Nobel de médecine Donald Trump, ont eu, très longtemps, une politique extrêmement laxiste (qui subsiste encore) : non seulement pas de confinement, mais le port du masque activement découragé par les autorités, expliquant que si vous portez le masque vous êtes un gauchiste et un homosexuel passif.

      • Il n’y a pas eu de confinement en Suède ou au Japon pour la simple raison que, dans ces 2 pays, ce n’est pas prévu par la loi.
        Il y a des restrictions en Suède sur le nombre de personnes pouvant se tenir dans un restaurant (8, ce qui a conduit à un certain nombre de fermetures) ou pour les événements (50).
        Au Japon il y a une isolation des malades et une prévention ciblée sur les personnes âgées. Les malades peuvent aller à l’hôpital et y restent ce qui évite de propager le virus dans les foyers (même si leur état n’est pas critique).
        Pour avoir travaillé plus de 10 ans avec des suédois, je n’ai vu aucune auto-discipline.
        Quand au reste de vos affirmations sur les races et leurs comportements, je m’abstiendrai de les commenter tellement elles me révulsent.

      • @ Pythagore

        « Quand au reste de vos affirmations sur les races et leurs comportements, je m’abstiendrai de les commenter tellement elles me révulsent. »

        C’est la différence entre vous et moi. Pour ma part, je recherche les faits, je les analyse et j’en tire des conclusions rationnelles et vérifiables.

        Vous, vous préférez donner libre cours à vos émotions et à vos préjugés. Non seulement ça, mais cela vous sert de prétexte pour n’avoir pas à exposer vos raisons. Et pour postuler une supériorité morale qui découlerait de votre silence comme de votre superstition.

        Vous avez bien mal choisi votre pseudonyme.

      • @Robert,
        je ne prétend à aucune supériorité morale, et c’est une des raisons essentielles pour laquelle je prone la liberté de choix pour tout un chacun. Ainsi ma morale n’a pas vocation à s’imposer à quiconque dans la sphère publique, chacun est libre d’y adhérer ou non, les limites étant mises par ma sphère privée et la loi.

      • @ Pythagore

        Alors dans ce cas, ne prétendez pas être « révulsé » par mes affirmations sur les races, tout en refusant de les réfuter. N’agitez pas votre petit drapeau « anti-raciste » pour montrer votre conformité au Parti de la Bonnepensée. Hypocrite.

      • Ben oui, @Robert, attribuer des qualités, des défauts ou des comportements à des gens du fait de leur race, c’est raciste. Je n’y peux rien.
        Je ne vois pas très bien ce que je suis senser réfuter dans des affirmations subjectives et péremptoires, mais si ca peut vous faire plaisir, je réfute.

  17. Des précisions à mon précédent commentaire.
    Trouvées dans la vidéo hebdomadaire du Pr. Raoult (« On a le droit d’être intelligent »), datant du 9 février 2021, sur le site de l’IHU Méditerranée infections.
    Sur les moins de 65 ans, il y a eu MOINS DE MORTS en 2019 qu’en 2020.
    Et je cite le Pr. Raoult :
    « Cette surmortalité, si on ne fait pas du catastrophisme comme la presse adore le faire, et qu’on tempère par l’âge, c’est-à-dire un pourcentage de gens morts dans une tranche d’âge, on constate que l’on a surtout une augmentation des morts de plus de 75 ans. »
    Et pour conclure :
    «Quand on voit le nombre d’erreurs qui ont été commises et quand on voit le bilan des comptes, on se rend compte que ce n’est PAS UNE MALADIE TRES GRAVE. »

    Il est préférable d’aller chercher l’information à la source. Et de laisser tomber la propagande de la TV Big Brother et des médias subventionnés. C’est principalement pour cette raison que j’ai laissé tomber « Contrepoints ». Pour l’essentiel, la désinformation des grands médias reprise à une sauce plus ou moins libérale. La couverture des élections américaine a été particulièrement lamentable à cet égard.

    • Il est préférable de choisir ses sources, et de rejeter celles qui ont prouvé leur absence de crédibilité par le passé. Didier Raoult est de celles-là. Il s’est systématiquement trompé sur toutes ses prévisions, comme sur toutes ses « recherches » sur le Covid.

      Ou plus exactement, il a menti. Systématiquement. Délibérément.

      Didier Raoult est discrédité par l’ensemble de la communauté scientifique mondiale. Il serait temps de vous en apercevoir. Et de prendre conscience de ce qu’est une manipulation statistique à des fins de propagande.

      Tenter de prouver qu’une pandémie n’est pas grave au moyen de statistiques de mortalité globales, c’est dès le départ choisir un mauvais indicateur pour tenter de déformer la vérité.

      La gravité d’une maladie mortelle se mesure (entre autres) au nombre de morts qu’elle fait. Pas au nombre de morts total, qui comprend une infinité d’autres causes de mortalité.

      Il saute aux yeux que choisir cet indicateur, c’est volontairement introduire une grande incertitude dans l’interprétation des chiffres. Incertitude que les aigrefins genre Raoult peuvent exploiter tout à loisir, pour orienter leurs « résultats » dans le sens souhaité. Exactement comme Raoult l’a fait avec ses « essais cliniques ».

      • « Didier Raoult est discrédité par l’ensemble de la communauté scientifique mondiale. »
        Cette affirmation gratuite serait risible si elle n’était consternante.
        Raoult dirige un institut hospitalo-universitaire où travaillent 700 personnes dont de nombreux médecins et quelques profs de médecine ; son équipe et lui travaillent en réseau avec des équipes du monde entier, y compris en France, d’ailleurs. Contrairement à votre affirmation fantaisiste et mensongère, il est reconnu dans le monde entier, aujourd’hui encore, comme un des plus grands spécialistes en maladies infectieuses, jusque par exemple au Sénat américain où il y a quelques mois il lui était rendu hommage.
        En face de lui, des médecins aux conflits d’intérêts gros comme la tour Montparnasse et des politiciens qui n’ont cessé de mentir et de se tromper depuis le début de cette épidémie. Et pour couvrir leurs méfaits, de censurer de plus en plus férocement toute opposition et de réduire de plus en plus drastiquement nos libertés. Mais c’est Raoult qui serait méchant, ben voyons. Pour qui roulez-vous, Robert Marchenoir ?

  18. Si je n’étais tenu à la politesse minimale par respect envers Nathalie MP, je dirais que vous êtes un grand malade. Et/ou que vous mentez. Sciemment. Délibérément. À des fins de propagande – oui, je vous paraphrase, peut-être que ça rentrera mieux. Ou vous ne comprenez rien à ce dont vous parlez. Ou les trois à la fois, ce qui est somme toute très possible.

      • Il est amusant de vous voir baver de rage et de haine simplement parce que votre gourou est remis en question.

        Normalement, ce genre de réaction se rencontre chez les fanatiques de Poutine, de Trump, de Marion Maréchal le Pen, de Staline, de Hitler… pas chez les personnes soucieuses de pensée rationnelle, en train de discuter un point scientifique.

        Vous ne savez que répéter la propagande en provenance directe de votre charlatan discrédité. Il n’y a que lui pour dire qu’il est un génie, et vous gobez ses salades comme le naïf que vous êtes (dans le meilleur des cas).

        Je vous suggère, à la place, Britney Spears ou Johnny Hallyday. Vous avez une âme de groupie. Ça vous ira beaucoup mieux, et au moins ni l’un ni l’autre ne sont responsables de milliers de morts.

        Vous dites :

        « Raoult dirige un institut hospitalo-universitaire où travaillent 700 personnes dont de nombreux médecins et quelques profs de médecine. »

        Ça ne veut rien dire. Vous ne comprenez rien à la science. Vous confondez avec la politique, l’armée ou le banditisme. Luc Montagnier est bien prix Nobel : il est, lui aussi, discrédité par la communauté scientifique mondiale pour fraude scientifique, dans l’affaire du Covid. Et d’autres.

        « Il est reconnu dans le monde entier, aujourd’hui encore, comme un des plus grands spécialistes en maladies infectieuses. »

        C’est faux. Il l’a été. Il ne l’est plus, depuis sa fraude scientifique concernant la chloroquine. Et à vrai dire, depuis plus longtemps que cela : cela fait longtemps que les autorités sanitaires françaises ont documenté sa gestion dictatoriale de l’IHU de Marseille, gestion contradictoire avec la vérité scientifique.

        Et cela fait longtemps que la communauté scientifique mondiale a relevé ses pratiques douteuses consistant à signer un nombre ahurissant de travaux qu’il ne peut avoir ni réalisés, ni supervisés. Souvent publiés dans des revues qu’il contrôle.

        « Jusque par exemple au Sénat américain où il y a quelques mois il lui était rendu hommage. »

        Le sénat américain n’est pas une assemblée scientifique, que je sache. Il y a quelques mois, comme vous dites, il était sous l’emrpise d’un autre autocrate et menteur compulsif : Donald Trump. Belle référence…

        Je note qu’aucun des sectateurs de Didier Raoult n’est capable de nous dire quel serait son apport à la science — en dehors, bien entendu, de ses études frauduleuses sur l’hydoxychloroquine. Ils se contentent de nous déverser des adjectifs élogieux. En deux mots : ils ne comprennent rien à la science, et ils s’en moquent.

        Je répète : Didier Raoult, avec son comportement face à cette pandémie, s’est définitivement discrédité auprès de la communauté scientifique mondiale.

        Un peu de lecture :

        https://forbetterscience.com/2020/05/27/didier-raoult-fin-de-partie

        https://respectfulinsolence.com/2020/04/14/didier-raoult-bad-science-bully

        https://sciencebasedmedicine.org/hydroxychloroquine-and-azithromycin-versus-covid-19

        https://scienceintegritydigest.com/2020/03/24/thoughts-on-the-gautret-et-al-paper-about-hydroxychloroquine-and-azithromycin-treatment-of-covid-19-infections

        https://blogs.sciencemag.org/pipeline/archives/2020/03/29/more-on-cloroquine-azithromycin-and-on-dr-raoult

        https://retractionwatch.com/2020/05/21/french-hydroxychloroquine-covid-19-study-withdrawn

        Liens exclusivement destinés à la partie saine d’esprit du lectorat.

        Il va de soi qu’en ce qui vous concerne, je n’entretiens aucun espoir de vous faire sortir de la cage fanatisée qui est la vôtre.

      • @ Marchenoir : c’est vous qui dégouttez de haine envers non seulement Raoult, mais les centaines de millions voire milliards de gens sur terre qui ont le bon sens d’écouter ce scientifique reconnu, ne vous déplaise, ainsi que les centaines de milliers voire millions de médecins et vrais scientifiques, eux, qui tiennent un discours similaire..
        Pauvre gars, je vous plains. Chercher à exister en trollant partout où on peut, on a les occupations que l’on peut, hein.

    • @ Jacques B :
      « Si je n’étais tenu à la politesse minimale par respect envers Nathalie MP »

      Merci beaucoup. En effet, il est toujours préférable d’exposer ses idées avec un certain détachement, car l’invective n’est certainement pas un argument.

      En revanche, je ne partage pas du tout votre enthousiasme sur Raoult :

      Outre qu’il se prend pour un génie et qu’il parle de lui avec toujours beaucoup de complaisance, il a beaucoup retourné sa veste depuis le début de l’épidémie, sur une seconde vague (qu’il n’y aurait pas selon lui), sur le développement d’un vaccin (impossible à court terme, selon lui). etc.
      Quant à l’hydroxychloroquine, il n’a jamais été capable de produire des évaluations solides de son efficacité. Je suis d’avis qu’en la matière, une excessive politisation (y compris chez nombre de médecins) a entouré le soutien à tel ou tel traitement, en total décalage avec la réalité scientifique – et cela vaut d’ailleurs aussi pour le remdesivir et quelques autres.

      Une méta-étude d’octobre 2020 publiée sur MedXriv (et en cours de validation par les pairs) concluait ainsi :
      « We found that treatment with hydroxychloroquine was associated with increased mortality in COVID-19 patients, and there was no benefit of chloroquine. »
      https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.09.16.20194571v2

      Et maintenant, c’est John Ioannidis de l’Université de Stanford, l’auteur d’une étude qui ne montre aucun avantage au confinement (que j’ai eu l’occasion de citer), qui explique qu’il y a une méta-étude sur le point de sortir dans Nature (peut-être la même, mais peer-reviewed) qui montre une hausse significative de la mortalité avec l’hydroxychloroquine. Et il ajoute même :
      « We probably killed about a hundred thousand people with hydroxychloroquine as treatment globally. »
      https://twitter.com/Tipuncho/status/1359924291886866436

      • Bonjour,

        Je suis assez étonné que vous ayez cet avis sur D. Raoult.
        D. Raoult comme tout le monde peut se tromper, mais je ne crois pas qu’il l’ait fait beaucoup depuis le début de cette épidémie.
        Sur la « 2ème vague », il lui est fait un mauvais procès, basé sur une définition de cette expression qui n »est pas la bonne. La « 2ème vague », si elle avait eu lieu, aurait eu lieu sitôt après la 1ère, au printemps 2020, avec la même souche de virus, et après que les Français se soient « relâchés », suite au déconfinement. C’est le discours que nous tenaient le gouvernement et ses « experts » à l’époque. Elle n’a jamais eu lieu, quoique les Français aient fait. À l’automne, c’est une nouvelle épidémie qui est arrivée, avec une nouvelle souche (variant ou mutant, comme on voudra) de virus. Dit-on de la grippe saisonnière que nous en sommes à la (458)ème vague ? Alors que c’est le même virus, qui mute chaque année ? Bien sûr que non. Le concept de 2ème vague était lié uniquement à un soi-disant lien entre le comportement des gens et l’évolution de l’épidémie.
        Sur l’HCQ, il y a le site https://c19study.com/ qui recense les études faites dans le monde (plus de 200 aujourd’hui) et montre que quand la molécule est administrée tôt, l’effet est positif. En revanche quand elle est administrée trop tard, l’effet peut être négatif. Raoult n’a jamais dit autre chose.
        De plus, Raoult c’est bien plus que l’HCQ, c’est surtout la liberté laissée aux médecins de ville de faire leur travail : soigner les gens avec les moyens du bord, antiviraux (l’ivermectine est de plus en plus mise en avant), antibiotiques, zinc, etc. Depuis quand le gouvernement sait-il mieux que les médecins comment soigner les gens ? La coordination Santé/Libre qui regroupe quelque 30.000 médecins, créée il y a quelques semaines, va dans le bon sens, le même, globalement, que Raoult, Perronne, Guérin, Toussaint, Toubiana et tant d’autres.
        Raoult est très loin d’être seul et derrière sa diabolisation par les médias et le gouvernement, c’est tout ce mouvement qui est visé : celui de la liberté de soigner pour les médecins, et de se soigner pour les malades. Beaucoup de nos libertés fondamentales ont été mises à mal à l’occasion de cette crise : d’aller et venir, d’entreprendre, de réunion, de culte, de se soigner même… et c’est très grave, pour une maladie sérieuse certes, mais qui est très loin en termes de mortalité de la peste, du choléra ou de la variole. Même la liberté d’expression est attaquée, quand on voit qui intervient sur les plateaux TV ou dans les autres grands médias (et qui n’intervient pas), qui est censuré sur les réseaux sociaux (et qui ne l’est pas)…
        Bref, Raoult, avant même ce qu’il peut dire, est à mes yeux surtout un symptôme, un symbole : celui de nos libertés qui foutent le camp, « pour notre bien » évidemment.

      • @Jacques : vous avez parfaitement résumé le fond de ma pensée. J’ajouterai une question : pourquoi accepte-t-on l’idée qu’un vaccin soit efficace à 60% alors qu’on n’accepte pas l’idée qu’un médicament puisse être efficace partiellement ?

        Ce que Raoult et le collectif que vous mentionnez proposent c’est de combattre la maladie le plus possible en amont sachant qu’aucun médicament miracle n’existe. Si on arrive à limiter le nombre de personnes qui tombent malades et le nombre de personnes hospitalisées c’est autant de capacité en plus pour les services de réanimations. Et de ce point de vue les résultats de Raoult sont bons, je ne sais pas ce qui marche chez lui, est-ce l’effet blouse blanche ou autre, je ne suis pas qualifié pour le dire, mais je constate que ses chiffres sont meilleurs.

        Aujourd’hui nous misons tout sur les vaccins. Est-ce bien raisonnable ? Vu l’ampleur des dégâts, la sagesse voudrait que l’on laisse les expérimentations se faire et quand je parle d’expérimentations, je ne pense pas à Dr Frankenstein mais à la possibilité laissée aux médecins de mettre en oeuvre des soins selon leurs connaissances et leur expertise.

        Au lieu de cela, de manière dogmatique, le pouvoir central a décidé qu’aucune vérité n’existait en dehors de celle défendue par ses conseilleurs eux-mêmes fortement influencés par leurs liens d’intérêt avec les labos. C’est de la religion qui nous est vendue comme de la Science. Et au-delà de la religion c’est le signe d’un contrôle de plus en plus bureaucratique des institutions de santé. La médecine libérale existe-t-elle encore ?

      • @ Jacques B.

        « D. Raoult comme tout le monde peut se tromper, mais je ne crois pas qu’il l’ait fait beaucoup depuis le début de cette épidémie. »

        Vous ne « croyez » pas… vous confirmez donc que vos assertions relèvent du domaine de la superstition, et non de la science. Il ne s’agit pas de croyance, en la matière. il s’agit de faits.

        Avez-vous lu les documents que j’ai mis en lien ? Non, bien sûr ! Les seules sources auxquelles vous vous abreuvez, ce sont les propos de Raoult. Comme Raoult dit que Raoult est un génie et a toujours raison, le résultat n’est guère étonnant.

        Pour que vous ayez la moindre crédibilité, il faudrait que vous réfutiez les démonstrations des contradicteurs de Raoult. Vous ne les lisez même pas, vous contentant de les insulter. Comme le fait Raoult.

        S’il y a une chose qui est frappante, au contraire, c’est que Raoult c’est constamment trompé sur tout, depuis le début de l’épidémie.

        Il a prétendu que l’épidémie était terminée avant même qu’elle ne commence. Il a assuré qu’elle ne sortirait jamais de Chine et n’atteindrait jamais nos côtes.

        Il a prétendu qu’on avait trouvé le remède absolu contre le Covid, et que c’était la chloroquine.

        Il a prétendu que l’épidémie n’aggravait pas la mortalité.

        Il a prétendu qu’il n’y aurait pas de deuxième vague (et vos propos prétextant qu’il ne s’agit pas d’une deuxième vague parce que le virus aurait muté montrent votre mauvaise foi de façon éclatante).

        Il a prétendu qu’on ne trouverait jamais de vaccin, que ce n’était pas avec des vaccins qu’on luttait contre ce genre de maladie.

        Il a prétendu que le seul concurrent de la chloroquine était le remdésivir (pour le dénigrer), mais il n’a jamais mentionné la dexaméthasone, le seul médicament, à l’heure actuelle, qui a une efficacité prouvée contre le Covid (hors vaccins).

        Un médicament qui réduit à zéro sa thèse marxiste de la chloroquine persécutée parce qu’elle n’est pas chère, puisque la dexaméthasone est, à l’instar de la chloroquine, un médicament déjà utilisé pour d’autres maladies, et très bon marché.

        Et quand les vaccins sont enfin arrivés, il a dit que non, les vaccins n’existaient pas, il n’y « croyait » pas, tout comme vous, que c’était de la science-fiction à ses yeux.

        Et quand il n’a plus rien à dire pour nier l’évidence, il insulte ses contradicteurs, tout comme vous, et il porte plainte en diffamation contre les savants qui démontrent ses mensonges. Il fait de la science avec les tribunaux.

        Cet acharnement à nier la réalité et à prétendre avoir raison contre le monde entier, cela porte un nom : c’est une maladie mentale. Les gens qui se prennent pour Napoléon sont des fous.

        « Sur l’HCQ, il y a le site https://c19study.com/ qui recense les études faites dans le monde (plus de 200 aujourd’hui) et montre que quand la molécule est administrée tôt, l’effet est positif. »

        Non. C’est faux. Les études ont démontré que la chloroquine n’avait aucun effet, dans aucune circonstance : ni de façon préventive, ni pour atténuer les formes graves, ni pour diminuer la mortalité.

        J’ai, ici, à de multiples reprises, fourni les liens qui le prouvent. Vous n’avez jamais réfuté ces articles et ces travaux.

        Il y a les bonnes études et les mauvaises études. Il y a des études conduites suivant les règles et des études qui négligent les règles.

        Raoult a constamment dénié toute validité aux règles que les savants du monde entier ont établies pour juger de la validité d’une étude (randomisée, avec groupe témoin, publiée dans une revue scientifique indépendante, évaluée par les pairs).

        Il est même allé jusqu’à sortir cette énormité, selon laquelle moins il y avait de malades testés, plus une étude était fiable. Même le neuneu le plus abruti comprend que c’est exactement le contraire — et ne parlons pas de la science statistique.

        En conséquence, non seulement ses études à lui sont nulles et non avenues (et en effet, elles ne respectent pas les règles), mais toute évaluation des études des autres par Raoult est nulle et non avenue, puisqu’il nie la validité des règles auxquelles se réfèrent l’ensemble des scientifiques du monde entier.

        C’est sur des sites scientifiques neutres et indépendants qu’il faut aller pour recenser, lire et évaluer les essais cliniques menés sur le Covid. L’avez-vous fait ? Quels sites avez-vous consultés, hors celui de Raoult ? Quels articles récapitulatifs sur les études faites avez-vous lus, en dehors de ceux de Raoult ?

        La science, c’est ça : commencer par étudier à fond ce que disent vos contradicteurs. Répéter sans cesse ce que dit Raoult, c’est de la propagande, c’est de la politique, c’est du sectarisme : ce n’est pas de la science.

        On ne soigne pas les gens avec de la politique. Laisssez la parole aux savants et aux médecins. Les vrais.

        « De plus, Raoult c’est bien plus que l’HCQ, c’est surtout la liberté laissée aux médecins de ville de faire leur travail : soigner les gens avec les moyens du bord, antiviraux (l’ivermectine est de plus en plus mise en avant), antibiotiques, zinc, etc. »

        L’ivermectine, les antibiotiques et le zinc ne soignent pas le Covid. Les médecins de ville ne les utilisent pas dans ce but (à l’exception d’une minorité de mauvais médecins, qui existeront toujours).

        La science ne consiste pas à « mettre en avant ». Cela, c’est la pratique des publicitaires, des journalistes, des hommes politiques, des partisans, des blablateurs de blog. En science, on prouve. On ne met pas en avant.

        Les médecins de ville ne sont pas libres, et ne doivent pas l’être. Ils sont soumis à l’une des disciplines les plus exigeantes qui soient : la rigueur scientifique. Ils ont l’obligation de soigner selon les vérités établies par la science, et l’interdiction de soigner par ce que vous appelez « les moyens du bord », lesquels ne sont autres que la superstition d’une populace ignorante.

        « Bref, Raoult, avant même ce qu’il peut dire, est à mes yeux surtout un symptôme, un symbole. »

        On avait bien compris. Vous n’en avez rien à faire, de la vérité. Vous n’en avez rien à faire, de la science, ou de la guérison des malades du Covid.

        Raoult, pour vous, comme pour tous ses sectateurs, c’est un prétexte pour faire de la politique.

        Et c’est bien là le crime de Raoult : avoir trahi ses responsabilités de savant pour faire d’une question scientifique une affaire politique. Avoir exploité le prestige dont il bénéficie en tant que savant, pour saboter la science de l’intérieur.

        Nathalie vous a indiqué un savant qui estime que l’obsession de la chloroquine, dont Raoult est largement responsable, a problablement fait des centaines de milliers de morts.

        Par le temps qu’elle a fait perdre au détriment de recherches sur des molécules plus prometteuses.

        Par le fait que la chloroquine a été largement et longuement administrée aux malades dans tous les hôpitaux du monde, en pure perte et au mépris de ses dangers.

        Par les agressions qu’elle a occasionnées aux médecins hospitaliers, de la part de patients embrigadés par la propagande de Raoult. Médecins qui ont dû perdre un temps et une énergie précieux pour réfuter les mensonges de Raoult, au lieu de se consacrer à soigner leurs patients.

        Vous n’en dites pas un mot. Ça n’a pas l’air de vous émouvoir. Vous confirmez que, pour vous (comme pour tous les raoultistes) le combat politique passe avant la survie des malades.

        Ce faisant, vous appliquez la morale communiste : la fin justifie les moyens. Qu’est-ce que quelques centaines de milliers de morts en plus, pourvu que votre « symbole » occupe le devant de la scène ? Tous les moyens sont bons dans ce but, y compris le mensonge, l’insulte, l’intimidation et la menace.

      • @ Marchenoir : votre commentaire commence par des mensonges, comme d’habitude. Bien sûr qu’en tant que scientifique, j’ai lu énormément d’autres documents et entendu énormément d’autres sources que le seul Raoult. Le simple fait que j’aie écrit « je ne crois pas que » – figure de style, en bon français – vous fait de façon pavlovienne écrire que mon propos relèverait de la superstition. Je m’arrête là, vos propos sont pathétiques, comme d’habitude, et je n’ai pas de temps à perdre avec un mythomane. Les vrais faits ne vous intéressent pas. Vous vous êtes discrédité partout où vous êtes passé. Ceci était mon dernier message à votre endroit.

      • @ Jacques B.

        « Bien sûr qu’en tant que scientifique, j’ai lu énormément d’autres documents et entendu énormément d’autres sources que le seul Raoult. »

        Hahaha… vous, un scientifique ? Ne me faites pas rire, j’ai les lèvres gercées. Moi, je suis cardinal à la Curie et directeur de la DGSE.

        Vous avez donc lu toutes les études qui prouvent les mensonges de Didier Raoult, et… vous continuez à soutenir Didier Raoult… sans vous sentir obligé le moins du monde de réfuter les études en question.

        Je viens de vous citer 7 mensonges éclatants de Didier Raoult, et vous ne vous sentez pas obligé, le moins du monde, de démontrer que ce n’en sont pas.

        Heureusement que vous êtes un scientifique ! Qu’est-ce que ce serait si vous étiez un troll fanatique et sectaire… employant des trucs aussi éculés que ridicules du genre « vous vous êtes discrédité partout où vous êtes passé ».

        Non seulement vos pouvoirs magiques vous permettent de savoir que la chloroquine soigne le Covid alors que les savants du monde entier ont prouvé le contraire, mais en plus ils vous permettent de connaître « tous les endroits où je suis passé » et de savoir que je m’y suis « discrédité ».

        Partout où est passé le somptueux « Jacques B. », en revanche, les foules énamourées se sont répandues en éloges éperdus à son égard, et ses groupies regrettent encore les torrents de savoir scientifique en béton armé qu’il a déversés sur leurs têtes ébaubies.

        « Ceci était mon dernier message à votre endroit. »

        Non… ce n’est pas possible… comment allons-nous faire sans vous ? Finalement, je me demande si vous ne seriez pas l’un des employés de Raoult. Ce n’est pas impossible, tellement il s’est entouré de cireurs de pompes au sein de sa dictature de l’IHU.

        Et donc pour assassiner encore un peu plus votre ami le « professeur » Raoult, j’attire l’attention sur l’un de ses mensonges par omission. Car ce n’est pas tout de relever les choses qu’il a dites, il faut aussi remarquer celles qu’il a tues.

        Déjà, tenter de nier la gravité du Covid, très tôt dans la pandémie, en exhibant de jolis graphique de mortalité générale, comme il l’a fait, c’est extrêmement malhonnête en soi. Comme je l’ai déjà dit, c’est tenter d’expliquer que la Shoah n’a pas eu lieu en brandissant des relevés de température à Notre-Dame-de-Paris : aucun rapport.

        Surtout que c’est fait sur You Tube, où l’on ne peut rien vérifier, contrairement à un article, écrit avec des mots sur une page électronique.

        Mais si l’on va par là, il faudrait aussi montrer d’autres jolis graphiques : ceux de la natalité. L’une des conséquences des confinements généralisés, dus à la pandémie, sera très vraisemblablement une chute de la natalité. Je vois mal comment on pourrait empêcher les jeunes gens de se rencontrer et de former des couples, et ne pas aboutir à ce résultat.

        Si Raoult avait été un savant honnête, et non un marchand de chaussettes essayant de fourguer sa camelote, il aurait aussi tenu compte de cet effet.

        Et donc… sur l’estimation de Ioannidis, selon laquelle les salades à Raoult, concernant la chloroquine, auraient provoqué une centaine de milliers de morts ? Toujours rien à dire ? Nathalie MP est une « mythomane », elle aussi ? Et Ioannidis ? Et tous les savants du monde entier qui ont réfuté vos sottises, et que vous avez lus, bien entendu, ils se sont « discrédités partout où ils sont passés », eux aussi ? Sombre clown, va.

        Allez, juste pour rappel, un article tiré d’un vrai site scientifique, dont j’ai déjà fait état sur ce blog, et qui s’ajoute à tous ceux que j’ai fournis sur ce fil montrant la charlatanerie de Raoult :

        https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-chloroquine-fin-partie-80151

        En octobre 2020 :

        « Une récente méta-analyse prépubliée des essais randomisés réalisés à travers le monde conclut que l’hydroxychloroquine augmente la mortalité relative des patients atteints de Covid-19 de 2 à 20 %. »

        « Si on avait généralisé la prescription d’hydroxychloroquine en France […] on aurait assisté à une augmentation du nombre de décès absolu compris entre 700 et 7 003. »

        Dès août 2020 :

        « Plusieurs études publiées ces dernières semaines viennent sonner la fin de partie concernant l’utilité de l’hydroxychloroquine dans le cadre de l’infection au SARS-CoV-2 : ça ne marche pas. Avec ou sans antibiotique. Qu’importe le moment où la thérapie est donnée. »

        Et puis cet autre, déjà cité par le passé, qui expliquait, dès avril 2020, pourquoi la chloroquine ne pouvait pas être efficace contre le Covid, de toute façon :

        https://www.sciencesetavenir.fr/sante/hydroxychloroquine-son-inefficacite-etait-previsible-depuis-le-debut_143764

      • @ Tino

        Merci de nous avoir signalé cette « étude », fort récente, puisqu’elle date du 9 février :

        https://fortunejournals.com/articles/revisiting-a-metaanalysis-shows-that-hydroxychloroquine-with-azithromycin-may-be-efficient-in-covid19-patients.html

        Je ne la connaissais pas. Elle montre à quel point la diffusion de fausses nouvelles est devenue une industrie, dans cette pandémie. Une industrie redoutable, dangereuse et criminelle, capable de piéger des gens intelligents et d’un haut niveau social.

        Aucun des différents sites consacrés à la recherche médicale, sur lesquels je maintiens une veille, ne m’a signalé cet article. On va, tantôt, comprendre pourquoi…

        Lorsqu’un an de recherches intensives, à travers le monde entier, ont conclu à l’inefficacité et au danger de la chloroquine, que les savants les plus éminents et les autorités sanitaires internationales en ont tiré des conclusions définitives, dans un sens négatif, alors toute nouvelle étude prétendant prouver le contraire doit assurer un très, très haut niveau de preuve. Il faut donc l’examiner de près.

        Regardons, tout d’abord, qui l’a signée :

        « Valère Lounnas, Alexis Lacout, Xavier Azalbert, Christian Perronne. »

        QUOI ?!? Christian Perronne ? Ce nom est radioactif. Perronne, c’est le médecin dévoyé qui a répandu autant de fausses nouvelles, sur le Covid, que Raoult lui-même. Ils travaillent la main dans la main.

        https://www.20minutes.fr/sante/2810743-20200630-coronavirus-cote-didier-raoult-gentil-comment-professeur-perronne-devenu-autre-apotre-decrie-chloroquine

        Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, a été renvoyé de l’AP-HP en raison de ses violations de la déontologie médicale. Pour qu’un mandarin de son calibre se fasse éjecter ainsi, il faut vraiment qu’il ait exagéré…

        https://www.franceinter.fr/societe/l-ap-hp-depose-une-plainte-et-demet-le-professeur-perronne-de-ses-fonctions-de-chef-de-service

        Il a aussi été renvoyé de la Fédération française contre les maladies à tiques, dont il était le vice-président (il répandait d’ailleurs des thèses farfelues sur la maladie de Lyme) :

        https://www.bfmtv.com/sante/christian-perronne-demis-de-ses-fonctions-au-sein-de-la-federation-sur-la-maladie-de-lyme-en-raison-de-propos-complotistes_AN-202010200179.html

        Toute « étude » signée de Christian Perronne est hautement suspecte a priori. Surtout si son nom est cité en dernier, ce qui signifie qu’il est l’auteur principal…

        Observons maintenant en quoi consiste cette étude. Il s’agit d’un re-tripotage statistique d’une méta-analyse existante, datant d’août 2020, qui avait conclu à l’inefficacité de la chloroquine. Perronne reprend cette méta-analyse qui n’est pas de lui, refait les calculs à sa sauce, et parvient à un résultat complètement opposé !

        La démarche est hautement inhabituelle, et suscite à elle seule les soupçons.

        Penchons-nous maintenant sur un autre des auteurs : Xavier Azalbert. QUOI ?!? Serait-ce un homonyme du PDG de France-Soir ? Cet affairiste a racheté la marque de l’ancien quotidien renommé, en a licencié tous les journalistes, et a fait du journal une coquille vide, sur Internet. Le site est prétendument « écrit par ses lecteurs », et il s’emploie à diffuser les théories complotistes les plus hallucinantes — dont, au premier chef, toutes les fausses nouvelles concernant le Covid.

        Bien sûr, il ne peut pas s’agir du vrai Xavier Azalbert. Un homme d’affaires douteux, directeur d’un faux journal, ne signe pas d’études scientifiques, n’est-ce pas ?

        Voyons les références professionnelles de l’auteur :

        « Toulouse School of Economics, 1988 Econometrics, France. »

        Hein ? Une travail de recherche médical, co-signé par quelqu’un qui a seulement un diplôme d’économétrie ?

        Peu d’informations sont disponibles sur le Xavier Azalbert de France-Soir, mais BFMTV nous dit qu’il est mathématicien et économiste de formation :

        https://rmc.bfmtv.com/emission/qui-est-xavier-azalbert-qui-a-transforme-france-soir-en-site-relayant-des-infos-complotistes-2031179.html

        Economiste ? Comme le Xavier Azalbert qui co-signe une étude avec Christian Perronne ?

        Voyons les dernières pages de l’étude :

        « Acknowledgments »

        « Thanks to all members of the France Soir-Citizen Circle (scientists, medical practitioners, lecturers and jurists) for the many public audience articles they wrote or help publish in France Soir, with scientific insight and dedicated efforts in critically analyzing the published literature on hydroxychloroquine and azithromycin during the Covid-19 pandemic. »

        WHAAAT ? Une étude scientifique qui « remercie » France-Soir, un site complotiste de désinformation sur la pandémie de Covid ?

        C’est bien le PDG de France-Soir qui co-signe « l’étude » de Christian Perronne !… le même Christian Perronne qui intervient, régulièrement, sur la chaîne You Tube de France-Soir, pour diffuser ses fausses nouvelles sur le Covid :

        https://www.youtube.com/embed/cevj37rDRGo

        Penchons-nous à nouveau sur « l’étude » :

        « The authors declare that this study received funding from Association Bon Sens to cover the publication fees. »

        HEIN ?!? L’association Bon Sens ? Ce club qui regroupe la fine fleur du complotisme covidique, le PDG de France Soir Xavier Azalbert, le fameux Christian Perronne, la généticienne dévoyée Alexandra Henrion-Caude, le député LREM Martine Wonner, le YouTubeur conspirationniste Silvano Trotta…

        https://www.conspiracywatch.info/bon-sens

        Mais au fait, dans quelle revue scientifique est publiée cette « étude » ? Elle s’appelle Archives of Microbiology & Immunology, et fait partie d’un groupe de revues nommé Fortune Journals. Bizarre, pour des revues scientifiques…

        Voyons la présentation de ce groupe par lui-même :

        « The journal invites articles related to all aspects of Manuscripts are published in the following sections: Ageing, Allergy and Other Hypersensitivities… »

        C’est du petit nègre. Ce n’est même pas écrit en anglais. On dirait une mauvaise traduction automatique.

        Voyons une curieuse rubrique :

        « Article Processing Charges »

        Hein ? Il faut payer pour publier ? Normalement, les revues scientifiques se financent par leurs abonnements (très chers).

        « Fortune Journals offers rapid publication within 15-20 days. »

        Quoi ?!? Une étude scientifique complexe peut se voir validée en 15 jours seulement ? Moi je pensais que passer l’obstacle d’une publication dans une revue scientifique, c’était un exploit en soi, qui conférait une crédibilité certaine aux conclusions…

        Plus bas, figure un tarif exhaustif : faire paraître un article dans Archives of Microbiology & Immunology, ça coûte entre 100 et 700 dollars, suivant le niveau de vie du pays des auteurs. Ce n’est pas cher, pour pouvoir se vanter d’être l’auteur d’une étude scientifique publiée…

        A ce stade, il y a une forte présomption qu’Archives of Microbiology & Immunology, et toutes les revues associées, soient ce qu’on appelle des revues prédatrices : c’est à dire de fausses revues scientifiques, à but exclusivement lucratif, souvent implantées en Inde, qui font semblant d’exercer une validation scientifique sur les études qu’elles publient, mais qui acceptent en réalité n’importe quoi, pourvu que les auteurs payent.

        C’est dans une revue de ce type que de jeunes médecins français, chasseurs de complotistes, ont réussi à publier une « étude » manifestement fantaisiste, parodiant Didier Raoult et ses chloroquistes.

        https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/08/17/que-revele-le-canular-hydroxychloroquine/

        http://www.mimiryudo.com/blog/2020/08/le-meilleur-article-de-tous-les-temps/

        Elle était censée prouver que l’hydroxychloroquine était à même de diminuer les accidents de trottinette en France, qui, hélas ! font beaucoup plus de morts que le Covid-19. Le soi-disant Asian Journal of Medicine and Health l’a publiée sans coup férir :

        http://www.mimiryudo.com/blog/wp-content/uploads/2020/08/Article.pdf

        Cette revue n’a pas été choisie au hasard : c’est la seule qui avait accepté de publier une très mauvaise étude du collectif Laissons les médecins prescrire, dirigé par l’endoctrinologue Violaine Guérin, qui était censée prouver l’efficacité de la chloroquine contre le Covid.

        Le canular prouvait à la fois le caractère prédateur de la revue, et l’absence de valeur scientifique de l’étude de Laissons les médecins prescrire.

        Revenons à « l’étude » du médecin déchu Christian Perronne et de l’affairiste affabulateur Xavier Azalbert. Elle a été publiée dans une soi-disant revue scientifique nommée Archives of Microbiology & Immunology. Or, il existe des sites recensant les revues prédatrices, afin de mettre fin à leur racket.

        L’un d’entre eux, la Beall’s List, qualifie, depuis le 5 février, Fortune Journals, l’éditeur d’Archives of Microbiology & Immunology, de « possiblement prédateur ».

        https://beallslist.net

        La boucle est donc bouclée : nous avons de véritables réseaux de désinformation qui se tiennent les coudes, avec médecins dévoyés, éditeurs de fausses revues scientifiques et publicistes complotistes sur Internet, qui font la promotion des uns des autres, créent un univers parallèle mimant la science véritable, s’emploient à diffuser des fausses nouvelles, et prétendent débusquer des complots alors qu’ils sont, eux, les véritables comploteurs.

      • La méta-analyse que vous cité attribue un poids de 87% à l’essai RECOVERY, produisant le même résultat. L’essai RECOVERY a utilisé une posologie trop élevée non personnalisée chez les patients très malades au stade avancé et le résultat n’est pas généralisable à une posologie typique ou à un traitement plus précoce.
        La citation du professeur Ioannidis est une preuve de tristesse lié au fait du surdosage toxique.

      • @ clqn

        (On voit tout de suite les courageux qui se donnent la peine de choisir un pseudonyme auquel ils se tiendront… je serais d’ailleurs curieux de savoir s’il n’y a pas un commentateur à pseudonmyes multiples sur ce fil.)

        Vous dites :

        « L’essai RECOVERY a utilisé une posologie trop élevée non personnalisée chez les patients très malades au stade avancé et le résultat n’est pas généralisable à une posologie typique ou à un traitement plus précoce. »

        Pure et simple resucée de la propagande de Didier Raoult. Comment peut-on encore écrire des imbécillités pareilles, le 23 février 2021 ?

        Le raisonnement est idiot. Il n’y a pas de « posologie trop élevée » ou « typique », puisque l’objet d’un essai clinique est justement de déterminer la posologie adéquate. Et, avant même cela, de déterminer l’efficacité et l’inocuité d’un médicament !

        Ce morceau de langue de bois raoultienne déversé à des milliers d’exemplaires sur Internet signifie, en réalité : moi, Didier Raoult, je sais ce qui est vrai, car c’est vrai du seul fait que je le dis. Donc, si d’autres savants que moi font des essais dont les conditions divergent des miennes, ils ont tort par définition.

        C’est la faute majeure de logique que les petits enfants apprennent à éviter à l’école, en principe : postuler dès le départ la véracité de la conclusion à laquelle on cherche à parvenir.

        Quant au stade de la maladie, l’inefficacité de la chloroquine a été démontrée à TOUS les stades : en prévention, en traitement des formes bénignes et en traitement des formes graves. Combien de fois faudra-t-il le répéter ?

        Arrêtez de mentir et donnez-vous la peine d’apprendre le sujet dont vous ignorez tout, avant d’en parler à tort et à traver.

  19. N’est-il pas un peu présomptueux de juger les essais des uns ou des autres médecins ou chercheurs à ce stade ???
    Laisser aux médecins de ville faire leur travail : soigner les gens avec les moyens du bord en attendant remèdes ou vaccins efficaces pour plus tard, même si la cacophonie médiatique et la réduction désordonnée et exagérée de nos libertés, poussent il est vrai, au déchainement des passions.

    Surtout que la Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à un domaine de recherche confidentiel pour pas dire délaissé, celui du traitement des maladies virales respiratoires. Contrairement au VIH et aux virus hépatiques qui ont bénéficié d’investissements importants, concernant la lutte contre les virus respiratoires dont SARS-CoV-2, quasiment tout reste à faire :
    236 vaccins candidats en cours d’études dont 63 testés chez l’homme
    https://www.who.int/publications/m/item/draft-landscape-of-covid-19-candidate-vaccines

    Pas des centaines mais des milliers d’études relatives aux traitements curatifs de la Covid-19 sont en cours à travers le monde
    https://clinicaltrials.gov/ct2/who_table

    Les essais se poursuivent en France (anticorps, plasma de patients guéris, interférons) et des études incluant de la doxycycline (antibiotique) et de l’ivermectine sont en cours d’instruction par les autorités sanitaires françaises pour autorisation.

    A suivre…

  20. Ceci étant, notre pachyderme étatique toujours aussi agile n’a pas su détecter VALNEVA :
    https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Edito/article/L-illusion-perdue-du-modele-francais-le-choc-de-la-pandemie

    Ni Apteeus :
    https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/02/12/nouveau-scandale-veran-entrave-la-recherche-dun-medicament-anti-covid-a-lille/

    Il est préférable d’écouter plutôt les conseils de la cousine canadienne :
    https://youtu.be/S0BE-gmABsI

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