Ce texte fait suite à l’article “La route de la servitude” (I) que j’ai publié vendredi 23 octobre dernier, et dans lequel j’ai entamé une revue chapitre par chapitre du livre du même nom(*) publié en 1944 par Friedrich Hayek.
Comme indiqué dans l’article précédent, Hayek se donne pour objectif de montrer que toutes les politiques économiques à base de planisme, de collectivisme et d’interventionnisme de l’État, même entreprises avec les meilleures intentions du monde, tracent une route de servitude car elles débouchent inéluctablement sur l’arbitraire de l’État et la destruction des libertés individuelles, bien au-delà du seul champ économique.
“Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis.” Friedrich Hoelderlin, cité par Hayek en exergue de son chapitre II, La grande utopie (voir article précédent).