Il y a exactement quatre semaines, le dimanche 25 janvier 2015, le parti d’extrême-gauche “Syriza” mené par son chef Alexis Tsipras, gagnait triomphalement les élections législatives grecques. Avec plus de 36 % des suffrages, il devançait non seulement le parti modéré “Nouvelle Démocratie” du Premier Ministre sortant Antonis Samaras (28 %), mais reléguait très loin derrière le parti néo-nazi “Aube Dorée” (6,4 %), le nouveau parti centriste pro-européen “To Potámi” (5,9 %), et surtout le Pasok, parti socialiste local aux commandes avant 2012, qui n’obtenait que 4,8 % des voix. Lire la suite