Quand les DÉGAGÉS de l’ancien monde rêvent tout haut de 2022

Les nouveautés de septembre 2020 : Offensive Sarkozy, en cette rentrée 2020. François Baroin, dûment massé en ce sens, n’est plus sur la ligne de départ de la droite et Brice Hortefeux, l’ami de toujours, s’emploie à savonner la planche de Xavier Bertrand. Bref, les dégagés de l’ancien monde rêvent tout haut de 2022 [REPLAY] :

François Hollande en est convaincu, la victoire présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017 ne doit rien au « nouveau monde » à base de « ni droite ni gauche » qu’il promettait aux Français mais tout au refus de ces derniers de voir arriver l’extrême droite à l’Élysée. Et ce d’autant plus que l’élection s’est déroulée dans un « contexte particulier » où lui, Hollande, ne se représentait pas et où le candidat de la droite était affaibli par l’affaire des emplois fictifs de sa femme. Lire la suite

BALLADUR : le retour en « grand maître Jedi » de Wauquiez !

L’ancien Premier ministre Edouard Balladur a fêté ses 89 ans hier, mais ce n’est pas la raison pour laquelle il fait un retour remarqué dans les médias cette semaine. Alerté par les égards appuyés dont Laurent Wauquiez l’a entouré le 27 janvier dernier lors du Conseil national des Républicains, Le Parisien a mené sa petite enquête et en a conclu qu’Edouard Balladur était une sorte d’éminence grise du nouveau Président du parti de droite, un « baron noir », un conseiller de l’ombre souvent consulté et volontiers écouté. Lire la suite

Quelques questions que je me pose après #PrimaireLeDébat

♠ Confession : en 2007, j’ai voté assez facilement pour Sarkozy. Après le long statu quo chiraquien et les candidatures alternatives de Royal et Bayrou, ça paraissait la chose à faire. Le « paquet » fiscal, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, l’autonomie des universités, la réorganisation de la carte judiciaire furent des mesures qui voulaient mettre un coup d’arrêt à l’emprise de l’Etat et au glissement continu de la dépense publique et des impôts. Du reste, pendant un an avant la crise de 2008, ça n’a pas trop mal marché. Ensuite, évidemment…  Lire la suite

Des « techniques » de campagne à vous dégoûter d’aller voter

Ayant passé une bonne partie de la semaine le nez plongé dans les comptes des banques et la régulation bancaire pour alimenter ce blog, j’ai craint hier d’avoir loupé des événements importants de notre vie publique. Eh bien, oui et non.

contrepoints-2Plutôt non, parce que la France est maintenant totalement engagée dans le rythme de la campagne électorale pour 2017, que plus rien ne s’y passe en dehors des objectifs liés à cette formidable échéance et que les techniques de campagne restent manifestement des plus classiques.

Et plutôt oui, parce que si les techniques sont bien connues, déjà vues et largement éventées, elles ont pris cette semaine une ampleur inédite en millions d’euros, en mensonge et en populisme le plus hypocritement racoleur.  Lire la suite

Présidentielle 2017 : J’aime bien la politique, mais là …

contrepoints-2Il est assez étourdissant de se dire que passé le printemps, la France aura scellé son sort pour cinq ans supplémentaires. L’élection présidentielle de 2007 avait soulevé un vrai enthousiasme (la participation fut de 84 %) car on avait hâte de sortir de l’immobilisme chiraquien. Celle de 2012 a généré un vrai suspens politique : la gauche laminée en 2002 allait-elle revenir au pouvoir ? Qu’attendre de celle de 2017 ? J’aime la politique, mais là … Ni nouveauté, ni suspens (♣), ni débat de fond (♠). Lire la suite

Le cas Sarko : pas aimé, pas voulu, et pourtant bouge encore

Contribution à un commentaire critique sur le programme économique de Nicolas Sarkozy pour 2017.

 Très convenablement élu Président de la République en 2007, porteur d’une grande espérance de changement après le long statu quo chiraquien, Nicolas Sarkozy a rapidement connu le désamour des Français. Entre comportements « bling-bling » peu appréciés et crise économique brutale débouchant sur la montée du chômage, de la dépense et de la dette publique, sa cote de popularité est passée sous les 50 % dès 2008 pour s’enfoncer jusqu’à 20 % avant de regagner un peu de terrain en 2012, pas assez cependant pour assurer sa réélection. Lire la suite