Cologne, les femmes, les hommes

Mise à jour du mardi 12 janvier 2016 : A ce jour, le nombre de dépôts de plaintes concernant les agressions sexuelles de Cologne (voir article ci-dessous) a largement dépassé les 500. La police est accusée de « graves manquements » alors qu’elle était présente en nombre. Pire, on apprend maintenant que des faits similaires ont eu lieu en d’autres occasions festives en Europe, mais que les autorités ont préféré, dans un assaut d’irresponsabilité vraiment coupable, les passer sous silence afin de ne pas avoir à écorcher la trop jolie théorie du « vivrensemble. »
Dans le même temps, ces événements donnent lieu à une bataille d’images censées prouver la malignité viscérale des étrangers de culture musulmane. Le seul petit problème, c’est que la plupart de ces images spectaculaires ne concernent pas les événements en question.
Dans ces conditions, je me permets de redire ici ma position, exprimée en partie dans cet article et en partie dans d’autres publiés précédemment.


Quand, comme moi, on est née petite fille en France au début des années 1960, quand on y a fréquenté l’école, puis les études supérieures puis le monde du travail sans noter de discrimination à son égard, quand on a eu le loisir de fonder une famille selon ses propres choix, et tout cela non pas parce qu’on aurait bénéficié d’un quelconque privilège mais parce que c’était comme ça, la vie pour les filles en France, on n’imagine guère qu’il puisse y avoir la moindre question en suspens sur la place des femmes dans la société et sur le respect mutuel que se doivent les hommes et les femmes. Et pourtant, après les attentats de 2015, les abominables agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre perpétrées à Cologne (Allemagne) par plusieurs centaines d’hommes alcoolisés, identifiés par les témoins comme arabes, sont un coup de poing de plus dans le mode de vie et les libertés de l’Occident. Lire la suite