Vaisselle de Jupiter : c’est la faute à Colbert !

Ainsi donc, nous apprenions récemment que le palais de l’Elysée avait commandé à la Manufacture nationale de Sèvres un service de table de 1200 pièces dont le coût pourrait atteindre 500 000 € selon les savants calculs du Canard enchaîné. Peu après, il était question de la construction d’une piscine hors-sol pour le fort de Brégançon, villégiature présidentielle dont Emmanuel Macron a fait sa résidence d’été privilégiée. Lire la suite

M. le Président, se proclamer EUROPÉEN ne suffit pas !

S’il est un sujet sur lequel Emmanuel Macron n’a jamais cultivé le flou, c’est bien celui de son attachement à l’idée d’Europe. A l’époque de la campagne présidentielle, il avait même reçu la meilleure note parmi les cinq premiers candidats quant à son engagement européen. Il affirmait aussi avec une belle lucidité que la France devait d’abord s’occuper de faire ses propres réformes structurelles indispensables avant de demander à l’Union européenne (UE) de se réformer. Un minimum quand on est le mauvais élève de la classe.  Lire la suite

Hulot : un alibi écologique très Macron-compatible

Mise à jour du mardi 28 août 2018 : Nicolas Hulot a annoncé ce matin qu’il quittait le gouvernement. Il se doutait que son ministère « ne serait pas un chemin de roses » mais il espérait que ce serait lui, Hulot, qui allait inspirer les ministres et non eux qui allaient l’aspirer, afin de pouvoir mettre en oeuvre la transformation radicale qu’il souhaitait : « une transformation écologique profonde, presque sociétale. » Mais face à la réalité – réalité qui n’est pas douce avec l’ensemble du gouvernement en ces temps budgétaires – que ce soit dans le domaine de l’agriculture ou de l’énergie, les alibis sans contenu ne tiennent pas longtemps.

Il commence mal, ce ministère de la transition écologique, pour Nicolas Hulot. A peine nommé, à peine informé du périmètre exact de son ministère, voilà que son plus beau dossier, celui des négociations internationales sur le climat, bat dangereusement de l’aile à cause des ridicules réticences américaines ! Lire la suite

Donald Trump : de « sale gosse » à Mr President ?

INVESTITURE DE TRUMP 20 janvier 2017 : Donald Trump a été élu, il est maintenant officiellement investi Président des États-Unis. Après les paroles, nombreuses, brouillonnes, tonitruantes, on attend les actes, non sans quelques inquiétudes. En l’honneur de l’Inauguration Day d’hier, je remets en avant cet article du 12 novembre 2016 :


L’insoutenable suspense a pris fin : Donald Trump a été élu Président des États-Unis. On ne saura donc jamais ce qu’il aurait dit et fait en cas d’échec, d’autant qu’à la question de savoir s’il accepterait sa défaite, question à laquelle il est d’usage de répondre « oui » avec l’air le plus pénétré du monde, il avait rétorqué, façon sale gosse,« Je vous le dirai le moment venu, je vais maintenir le suspense. D’accord ? »  Lire la suite

Jacques Rueff ou le libéralisme en action

Mise à jour du 4 octobre 2018 : Il y a 60 ans, naissait la Vème République. Portrait de Jacques Rueff, l’un des accoucheurs, et instigateur d’un libéralisme trop vite abandonné.

Au cours de l’entretien que j’ai eu il y a quelques semaines avec l’ancien ministre Renaud Dutreil, celui-ci s’est prévalu de Jacques Rueff – « Vous êtes d’accord qu’il était libéral » – pour justifier son soutien à Emmanuel Macron et son projet politique consistant à « combiner un État bien dirigé avec un secteur privé dynamique. » À vrai dire, il l’a enrôlé un peu vite du côté des grands plans industriels de la France tels que l’aéronautique ou le nucléaire voulus par le général de Gaulle dans les années 1960.  Lire la suite

Frédéric BASTIAT : le libéralisme dans la peau

Après avoir visionné une intéressante vidéo de l’Institut Coppet sur les politiques de l’emploi analysées à travers les sophismes économiques dénoncés par l’économiste et homme politique libéral français Frédéric Bastiat (1801-1850), j’ai tapé par curiosité « Frédéric Bastiat » dans Google Recherche d’images. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que la très grande majorité d’entre elles nous présentaient un portrait de l’économiste associé à des citations traduites en anglais, preuve du vif intérêt qu’il suscite dans le monde anglo-saxon, preuve aussi de la relative indifférence dans laquelle il est tenu dans son propre pays. Lire la suite