Il y a 52 ans, MILTON FRIEDMAN déboulonnait déjà la RSE…

REPLAY : Et maintenant, petit coup de projecteur libéral sur la RSE. La Responsabilité sociale des entreprises est à la mode, mais elle n’a rien de bien nouveau. En 1970, dans un retentissant article publié par le New York Times, Milton Friedman en faisait déjà une analyse intensément dubitative (publication initiale le 12 décembre 2020) :

Comme il était fier, le PDG de Danone Emmanuel Faber, en juin 2020 dernier, lorsque ses actionnaires, les premiers de tout le CAC 40, ont voté à 99,4 % le nouveau statut d’entreprise “à mission” de leur groupe, conformément aux dispositions de la loi PACTE concoctées par le ministre de l’économie Bruno Le Maire dans le but d’intégrer les enjeux sociaux et environnementaux dans l’objet et le statut des entreprises !

“Vous venez de déboulonner une statue de Milton Friedman !” leur a-t-il même lancé dans un assaut de satisfaction anti-libérale non dissimulée. Lire la suite

Il y a 50 ans, MILTON FRIEDMAN déboulonnait déjà la RSE…

Comme il était fier, le PDG de Danone Emmanuel Faber, en juin dernier, lorsque ses actionnaires, les premiers de tout le CAC 40, ont voté à 99,4 % le nouveau statut d’entreprise “à mission” de leur groupe, conformément aux dispositions de la loi PACTE concoctées par le ministre de l’économie Bruno Le Maire dans le but d’intégrer les enjeux sociaux et environnementaux dans l’objet et le statut des entreprises !

“Vous venez de déboulonner une statue de Milton Friedman !” leur a-t-il même lancé dans un assaut de satisfaction anti-libérale non dissimulée. Lire la suite

Ministère de l’Éducation nationale : ZÉRO POINTÉ en informatique !

Un nouvel épisode édifiant de ma série “Où va l’argent ?” ou le fiasco à 400 millions d’euros du Système d’information et de gestion des ressources humaines de l’Éducation nationale dit SIRHEN.

Grande nouveauté à la Cour des Comptes ! Pour la première fois, la seconde partie de son Rapport public annuel, dont l’édition 2020 a été publiée mardi 25 février dernier, est consacrée à une “thématique transversale”. Et pas des moindres en cette époque résolument 2.0 puisqu’il s’agit du “numérique au service de la transformation de l’action publique” dans notre nation réputée post-moderne et audacieusement startupeuse. Lire la suite

Leonard Read et l’histoire du crayon

Replay du 19 novembre 2019 : Une petite plongée approfondie dans mes stats, opération particulièrement déprimante, m’a permis de constater que cet article de 2017 sur Leonard Read était celui de mon blog qui avait eu le moins de lectures (au-dessus de 300) depuis l’origine. Seulement 324. C’est dommage car on y découvre une conversion du keynésianisme au libéralisme et une fine analyse de la division du travail que j’espère avoir rapportées, certes avec sérieux, mais aussi avec esprit et légèreté :

Comme vous le savez, il m’arrive de faire des traductions pour Contrepoints. De nombreux textes originaux viennent d’un site libéral que j’aime beaucoup, la Foundation for Economic Education ou FEE.

Or la FEE, think tank libéral parmi les plus anciens des États-Unis, a été créée en 1946 par l’économiste américain Leonard E. Read (1898-1983) dont le petit essai de 1958 sur la division du travail I, pencil (Moi, le crayon en français) est mondialement célèbre. Alors aujourd’hui, parlons de Read et du célèbre petit crayon jaune.  Lire la suite

Recherche INTÉRÊT GÉNÉRAL désespérément

—->   Cet article a également été publié le lundi 12 octobre 2015 sur      Logo CP

Terrible révélation, ce week-end : je suis une “jouvencelle effarouchée” (page 8). A mon âge, c’est dramatique. J’ai consacré la matinée d’hier à la lecture du livre de Copeau Les rentiers de la gloire(*) qui, d’après son expérience directe, nous propose une anthropologie sombre et désabusée des élus assortie d’une galerie de cinq portraits, tous plus têtes à claques les uns que les autres.É

Lecture synthétique (excellent point) et passionnante, que je recommande, autant le dire tout de suite, à tous ceux qui s’interrogent sur la seule question qui vaille en politique, celle de la place de l’État. Et lecture amusante pour moi, car de page en page j’ai eu comme l’impression de me faire taper sur les doigts par le professeur Copeau pour mon penchant infantile à croire les “fariboles” sur “le courage, la ténacité, le dévouement” des élus (p. 40).  Lire la suite