Planification écologique : le gimmick électoral de tous les dangers

Gimmick électoral, surenchère écolo-vertueuse pour attirer les électeurs de la France insoumise au second tour de l’élection présidentielle et faire barrage à Jean-Luc Mélenchon qui ambitionne de devenir Premier ministre de cohabitation à l’issue des législatives de juin ? À l’évidence. Après tout, c’est dans l’entre-deux tours et à Marseille, terre assez nettement mélenchonienne, qu’Emmanuel Macron a soudain repris le concept de « planification écologique » porté par le leader insoumis. Lire la suite

Agriculture européenne : Farm to Fork to N’importe Quoi [Replay]

Replay du 24 janvier 2024 : Les agriculteurs européens sont en colère. Déjà étouffés depuis longtemps par la prolifération des normes agricoles de l’Union européenne, ils se sentent mourir dans le projet « Farm to Fork » du Green New Deal européen. Retour sur  ce projet mortifère pour notre agriculture (replay) :

L’attaque russe sur l’Ukraine est venue nous rappeler que nos approvisionnements dépendaient étroitement de la liberté des échanges, laquelle, après les restrictions de l’épisode Covid, est à nouveau fortement entravée par les circonstances de la guerre.

Mais il y a plus grave, et cela n’a rien à voir avec le facteur externe d’un conflit ou d’un virus mais tout avec le facteur interne d’une transformation écologique programmée des économies européennes connue sous le nom de « green deal » européen couplée à l’aberrante détestation des écologistes pour le nucléaire civil. Lire la suite

Fin des véhicules thermiques : Carlos Tavares dénonce un choix purement politique

Mise à jour du 8 juin 2022 : le Parlement européen a voté la fin de la vente des véhicules thermiques (hybrides compris) à partir de 2035. Une décision radicale et controversée :

Carlos Tavares n’en démord pas. Pour le patron de Stellantis, groupe automobile formé il y a un an par la fusion entre PSA et Chrysler Fiat, les pouvoirs publics se sont engouffrés dans le « tout électrique » et ils nous l’imposent maintenant à marche forcée sans que la question ait reçu une attention scientifique, industrielle et sociale suffisante. Il le disait déjà en 2017, il l’a répété en décembre dernier et il vient de le confirmer sans langue de bois dans un entretien accordé cette semaine à quatre médias européens dont Les Échos : Lire la suite