Idéologiquement opposé à la libre entreprise, le syndicalisme d’extrême-gauche à la française, loin d’assurer la défense des salariés, constitue en fait une obstruction permanente à la liberté d’entreprendre conjuguée à des stratégies personnelles pour abuser des statuts protégés garantis par notre code du travail.
Il y a quelques mois, je vous racontais comment, de FO à la confédération paysanne de José Bové sans oublier Jean-Luc Mélenchon, toute la planète anti-capitaliste habituellement prompte à vilipender le géant américain du fast-food s’était mobilisée pour “sauver” un restaurant McDonald’s de Marseille en grande difficulté que son propriétaire voulait céder à un repreneur. Or l’histoire rebondit ces jours-ci et confirme amplement que les chefs d’entreprise pris à la gorge par une bonne intersyndicale bien politisée n’ont qu’une idée en tête : se débarrasser des éléments les plus jusqu’au-boutistes pour sauver leur entreprise. Lire la suite