Il est assez étourdissant de se dire que passé le printemps, la France aura scellé son sort pour cinq ans supplémentaires. L’élection présidentielle de 2007 avait soulevé un vrai enthousiasme (la participation fut de 84 %) car on avait hâte de sortir de l’immobilisme chiraquien. Celle de 2012 a généré un vrai suspens politique : la gauche laminée en 2002 allait-elle revenir au pouvoir ? Qu’attendre de celle de 2017 ? J’aime la politique, mais là … Ni nouveauté, ni suspens (♣), ni débat de fond (♠). Lire la suite