Gilets jaunes : la sortie de CRISE n’est pas pour demain

« Comme il semble loin, ce temps où des Français en gilet jaune descendaient dans la rue pour s’opposer à la hausse des taxes sur les carburants et dénoncer à juste titre la France comme le pays champion du monde des taxes ! » Ces mots que j’écrivais au lendemain de l’acte 14 des Gilets jaunes, combien j’ai encore plus de raisons de les écrire après la véritable guérilla urbaine à l’ombre des Black Blocs qui a caractérisé l’acte 18 de samedi dernier ! Lire la suite

Revendications pour la liberté et la prospérité (#GiletsJaunes)

Petit mémo de ce qu’il faudrait demander à Emmanuel Macron pour retrouver la liberté et la prospérité économique – un début, tout au moins :

Plus les manifestations des Gilets jaunes se succèdent – et nous avons assisté samedi 1er décembre dernier à un Acte III particulièrement déchaîné – plus ne surnagent dans nos esprits que les violences auxquelles elles donnent lieu et les listes éparses mais déjà vues des revendications essentiellement « vénézuéliennes » qui les accompagnent. Lire la suite

Vendredi 13 novembre 2015 : Violence, conscience et liberté

Il y a 5 ans, le soir du vendredi 13 novembre 2015, des terroristes islamistes s’en prenaient une nouvelle fois à la France. Voici mon édito de l’époque pour Contrepoints :

Publié sur Contrepoints le 15 novembre 2015Nous sommes après le « Vendredi 13 », à l’heure des décombres, du deuil et des questionnements. A l’heure de la réalité durement admise, à l’heure de la sincérité plus que jamais nécessaire. A l’heure de ce mouvement, plus ou moins grave selon les circonstances, qui nous fait rentrer au plus profond de nous pour y chercher le prédicat le plus reculé sur lequel bâtir un comportement et parfois toute une vie.  Lire la suite

Baroud syndical, violence sociale et place de l’Etat

—->  Cet article a également été publié le vendredi 9 octobre 2015 sur    Logo CP

Nous vivons dans un pays, la France, à haute teneur étatique et à haute teneur protectrice. Ce n’est donc pas un hasard si le candidat de droite favori pour 2017, Alain Juppé, n’a de cesse de mettre en avant l’importance d’un Etat fort et protecteur des Français. Il sait que ce discours ouaté et formaté va rencontrer l’assentiment de la plupart des sensibilités politiques qui traversent l’opinion, laquelle n’imagine pas une seule seconde qu’on puisse sérieusement envisager de l’arracher à la tutelle de l’Etat qui paye au-delà de quelques minimes arrangements « macroniques ». Dans ces conditions, on pourrait s’imaginer que chez nous tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Or les violences qui ont bousculé le Comité central d’entreprise d’Air France lundi 5 octobre 2015 dernier viennent brouiller la belle image libertaire, égalitaire et fraternitaire d’une République à la fois dorlotée et apaisée.  Lire la suite