Jeudi 12 janvier dernier, jour du premier débat de la primaire de gauche, le journal La Croix livrait les résultats d’une grande enquête sur “le vrai visage des catholiques” en France et concluait, à l’inverse des idées généralement admises, à la profonde diversité de cette population, tant sur le plan liturgique que dans les domaines de la morale ou des choix socio-politiques. Lire la suite
#Fillon
Essayons de parler de Margaret Thatcher sans nous fâcher !
Brutalité. Tel semble être aujourd’hui le maître-mot qui rassemble tous les candidats à l’élection présidentielle de 2017 contre François Fillon, candidat désigné par la droite en novembre dernier. De Le Pen à Mélenchon en passant par Bayrou, Peillon ou Macron, on a soudain découvert que l’ancien Premier ministre avait l’odieuse intention de supprimer 500 000 emplois publics en 5 ans et qu’il comptait réformer notre système de santé, pour citer deux de ses mesures les plus cruelles. Pire, il ne s’en cache même pas ! Et il profite de toutes les occasions pour dire combien il “aimerait bien laisser dans l’histoire une trace aussi forte que celle de Mme Thatcher.” Le gros mot est lâché. Fillon = Thatcher = Brutalité, CQFD. Lire la suite
Hollande s’en va : le changement, c’est enfin maintenant !
Si ce n’est le ton pitoyable sur lequel elle a été prononcée, c’est par une allocution qui aurait tout aussi bien convenu à une déclaration de candidature tant elle n’énumère que des réussites mirobolantes, que le Président sortant François Hollande a annoncé hier soir, premier jour d’inscription pour les primaires de gauche, qu’il ne se représenterait pas. Lire la suite
#Primaire : La droite la plus belle du monde ? Profitons-en !
“Extraordinaire résultat que celui de la primaire de droite !” Tels furent mes premiers mots pour décrire la victoire éclatante et passablement inattendue de François Fillon après le premier tour de dimanche dernier. Longtemps ignoré, chichement doté d’un petit 9 % des intentions de vote début septembre, puis progressivement remarqué pendant les débats pour son calme et son programme de “transformation” de la France, il laissa tout le monde sur place pour se fixer à 44 % dès le premier tour. Et hier soir, second tour, grande victoire pour François Fillon, bien sûr. Mais s’il y a bien surprise, elle n’est plus exactement de même nature. Lire la suite
Difficile de ne pas parler de François Fillon …
Mise jour du dimanche 27 novembre 2016 : François Fillon a remporté la primaire de droite contre Alain Juppé avec 66,5 % des voix pour une participation d’environ 4,3 millions de votants. Les deux hommes se sont serrés la main, et Alain Juppé a invité ses partisans à se ranger derrière le candidat désigné pour la Présidentielle de 2017. De son côté, François Fillon a salué ses adversaires et a appelé l’ensemble de la droite à se rassembler pour mettre fin à “ce quinquennat pathétique” et faire entrer la France dans un “nouveau logiciel” de dignité, de solidarité et de prospérité.
Extraordinaire résultat que celui de la primaire de droite ! Et dans ces conditions, difficile de ne pas parler de François Fillon, alors qu’il reste encore un débat à tenir et un tour d’élection à jouer. Je m’étais promis de résister à la tentation jusqu’aux résultats effectifs de dimanche prochain, mais la machine à indignation, déjà bien rodée par l’épisode Trump, est repartie de plus belle. De quoi me pousser à réagir, de quoi me pousser, surtout, à faire le tri dans les anathèmes qui fusent de toutes parts depuis deux jours. Lire la suite
#Macron #Fillon : Fausse surprise et vrai suspense (màj : gagnant !)
Les mises à jour sont en fin d’article.
François Fillon accèdera-t-il au second tour de la primaire ? C’est le suspense politique de la semaine et sa résolution jouera à n’en point douter un rôle déterminant dans la liste finale des partants pour le premier tour de l’élection présidentielle, et, par voie de conséquence, dans les deux noms qui resteront pour le second tour de 2017. Lire la suite
Quelques questions que je me pose après #PrimaireLeDébat
♠ Confession : en 2007, j’ai voté assez facilement pour Sarkozy. Après le long statu quo chiraquien et les candidatures alternatives de Royal et Bayrou, ça paraissait la chose à faire. Le “paquet” fiscal, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, l’autonomie des universités, la réorganisation de la carte judiciaire furent des mesures qui voulaient mettre un coup d’arrêt à l’emprise de l’Etat et au glissement continu de la dépense publique et des impôts. Du reste, pendant un an avant la crise de 2008, ça n’a pas trop mal marché. Ensuite, évidemment… Lire la suite