Pensées vagabondes devant la tombe familiale (I)

Debout devant la tombe familiale, je commence à prier, mais très vite ma prière s’envole vers des chemins de traverse qui vont me faire passer par Kant aujourd’hui, puis par Ploërmel et le Livre des Rois dans la seconde partie qui sera publiée demain.

Debout devant la tombe familiale, je commence à prier, mais très vite je ne peux m’empêcher de penser, mi-attendrie mi-agacée,  à cette caisse pleine de fers à repasser en panne que ma mère conservait pieusement au cas où il serait possible de les faire réparer ; ou à ce lourd carton de déménagement confectionné dans les années 1970, trimbalé de poste en poste pendant plus de vingt ans et pourtant jamais ouvert jusqu’à très récemment – des rideaux en cretonne fleurie.  Lire la suite

Kant 1784 : “Sapere aude !”

Un des plaisirs de tenir un blog vient de ce qu’on est très vite amené à croiser d’autres blogueurs et parfois aussi des commentateurs “éclairés” qui nous font faire de merveilleuses découvertes. Suite à mes articles sur la condamnation de Socrate et sur les terroristes du “Vendredi 13”, j’ai eu la chance de recevoir les réactions d’un fin connaisseur de la philosophie d’Emmanuel Kant. J’ai suivi les liens qu’il m’a suggéré d’explorer et je suis finalement arrivée au texte intégral intitulé “Qu’est-ce que les Lumières ?” que Kant a écrit en 1784 en réponse à la question posée dans un journal berlinois à tendance libérale de l’époque.  Lire la suite