UK : Boris made it brilliantly !

Mise à Jour du 1er février 2020 : Le Brexit a bien eu lieu le 31 janvier 2020 à minuit.

Mes plus anciens lecteurs le savent, je vois le rapprochement des pays d’Europe comme une sorte de « prodige » historique à préserver – et améliorer. Mais à choisir entre le Brexit avec Boris Johnson et le Remain avec Jeremy Corbyn, je n’hésite pas : Bravo Boris !

Quelle magnifique victoire pour le Premier ministre conservateur du Royaume-Uni Boris Johnson ! À l’issue des élections législatives anticipées du jeudi 12 décembre 2019 qu’il avait convoquées afin de sortir de trois ans d’impasse intenable sur le Brexit, il offre à son parti une majorité absolue en sièges d’une ampleur inconnue depuis l’époque de Margaret Thatcher, il dynamite en beauté le Parti travailliste de son premier opposant Jeremy Corbyn et il se retrouve les mains libres pour faire ratifier par le Parlement l’accord de sortie qu’il a négocié cet automne avec l’Union européenne (UE). Lire la suite

UK : Jeremy Corbyn ou la gauche stalinienne et antisémite

Replay du mardi 7 juin 2022 : Découvrez Jeremy Corbyn, leader travailliste déchu de son propre parti pour complaisance antisémite et charmant soutien empressé des candidates NUPES Danielle Simonnet et Danièle Obono pour les Législatives de dimanche prochain :

Pourquoi s’intéresser à Jeremy Corbyn ? Selon les sondages les plus récents sur les intentions de vote en vue des élections législatives anticipées du 12 décembre prochain au Royaume-Uni, les troisièmes en 4 ans, le Parti travailliste britannique (Labour Party) qu’il dirige depuis septembre 2015 est distancé par le Parti conservateur du Premier ministre Boris Johnson d’une bonne dizaine de points : Lire la suite

Brexit et conséquences : Theresa May sera-t-elle Prime Minister ?

Theresa May fut en effet Prime Minister après David Cameron, mais après trois ans de tentatives infructueuses pour obtenir du Parlement britannique un accord sur le Brexit qu’elle a négocié auprès de l’Union européenne, et dans le contexte d’élections européennes ravageuses pour son parti, elle a donné sa démission ce vendredi 24 mai 2019. Flash Back :

Le verdict est tombé hier soir (jeudi 7 juillet 2016) : après deux tours de vote, les députés conservateurs britanniques ont sélectionné Theresa May, actuelle ministre de l’Intérieur (199 voix), et Andrea Leadsom, actuelle ministre de l’Energie (84 voix), dans la course pour la tête du Parti conservateur et le poste de Premier ministre. Le ministre de la Justice Michael Gove (46 voix) est éliminé. Il reste maintenant aux 150 000 adhérents du Parti à départager les deux candidates par correspondance pendant l’été. Le successeur effectif de David Cameron, une dame en l’occurrence, sera officialisé le 9 septembre 2016. Une dame de fer ? Lire la suite

Sic Brexit Gloria Mundi ? *

contrepoints-2Nous, les Européens, venons probablement de vivre l’événement pacifique le plus incroyable et le plus bouleversant que nous ayons connu depuis bien longtemps dans notre histoire, depuis la signature du traité de Rome qui donnait forme à la CEE en 1957, en fait. En se prononçant à 51,9 % en faveur du Brexit, c’est-à-dire pour une sortie de l’Union européenne, les citoyens britanniques tournent le dos à un projet inédit, exaltant, prodigieux, mais pas sans défaut, de presque 60 ans, déclenchant chez les autres pays membres un sentiment d’échec mêlé du besoin de resserrer les rangs pour se conforter dans l’idée européenne et de la nécessaire introspection pour analyser ce qui cloche et qui pousse ainsi un grand pays, parmi les moins liés au sein de l’Union, à la quitter aussi radicalement.  Lire la suite

Brexit : « Boris is after my job » Cameron says

Juillet 2019 : « Boris is after my job » disait Cameron en 2016. Trois ans plus tard, voilà le pétulant Boris Premier Ministre de sa majesté en remplacement de Theresa May. Portrait.

contrepoints-2Le vote britannique sur le Brexit, c’est-à-dire sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), aura lieu dans moins de deux semaines, le jeudi 23 juin 2016 prochain. Depuis le fameux « I want my money back » de Margaret Thatcher en 1979, depuis la possibilité obtenue dans le Traité de Maastricht de 1992 de rester en dehors de la zone euro, depuis le statut particulier relativement à l’espace Schengen sur la libre circulation (1997), l’adhésion britannique à l’Europe ne s’est pas faite sans de nombreuses réticences intérieures et de tout aussi nombreuses concessions de la part des partenaires européens. A l’affiche de cette nouvelle confrontation inédite, les deux meilleurs ennemis du monde : David Cameron pour le maintien et Boris Johnson pour la sortie. Lire la suite