Qui aime l’ÉTAT aime l’ENA – et vice-versa [Replay]

Mise à jour du samedi 10 avril 2021 : Emmanuel Macron a annoncé cette semaine la suppression de l’ENA au profit d’un « Institut du service public » censé combiner excellence des formations, expérience du terrain et proximité avec les citoyens. Cette réforme sera d’un intérêt limité si elle n’est pas l’occasion d’une restructuration complète de la fonction publique dans le sens d’une limitation de la sphère de l’État dans la vie des citoyens, l’ENA étant à l’évidence la manifestation suprême de l’étatisme le plus dogmatique et fier de l’être.

Évoquant par anticipation le débat d’hier soir (4 avril 2017) entre nos prétendants présidentiels, Sophie Coignard du Point le comparait au grand oral de l’ENA (École nationale d’administration) et se prenait à espérer que les 11 partants éviteraient la langue de bois qui reste manifestement de règle chez les candidats au fameux concours, ainsi qu’en atteste la passionnante lecture du rapport de M. Thierry Bert, président des jurys du concours 2016, publié le mois dernier. Lire la suite