PLF 2021 : et la DETTE s’empile…

Mise à jour du 18 novembre 2020 : En raison du second confinement, Bercy a revu sa prévision de croissance pour 2021 de 8 % à 6 %. En 2020, le PIB reculerait de 11 % au lieu de 10 % et notre économie ne devrait retrouver son niveau de décembre 2019 que fin 2022.

Quand on s’appelle l’Allemagne, pays habitué aux excédents budgétaires et donc à un endettement public en baisse depuis quelques années (de 80 % du PIB en 2010 à 60 % en 2019) suite à un train de réformes structurelles très importantes dans les années 2000, la violente crise économique consécutive aux confinements anti-Covid se solde par un recul du PIB de 5,8 % en 2020 et un niveau de dette publique de 75 % à l’horizon 2021.

Mais quand on s’appelle la France Lire la suite

Christine Lagarde : Définitivement keynésienne !

Début juillet, la nomination annoncée de notre Christine Lagarde nationale à la tête de la Banque centrale européenne (BCE) en remplacement de Mario Draghi n’avait pas manqué de provoquer le ravissement le plus extatique. Figurez-vous qu’elle devenait la “première femme” à accéder à ce poste européen prestigieux, ce dont j’avais rendu compte à l’époque dans un portrait intitulé Christine Lagarde : femme, élégante, docile… et keynésienne. Lire la suite

Christine Lagarde : femme, élégante, docile… et keynésienne

Rarement nominations auront donné lieu à plus de ravissement ! Comme le proclame le journal Le Monde, “pour la première fois de son histoire, l’Union européenne devrait nommer deux femmes” aux deux postes(1) les plus prestigieux de ses institutions ! Et quand on en vient à considérer le palmarès de notre Christine Lagarde nationale qui a donc été choisie pour prendre la tête de la Banque centrale européenne (BCE) en remplacement de Mario Draghi, c’est carrément l’extase ! Lire la suite

DETTE : et c’est reparti pour la grande illusion keynésienne !

Replay du 16 mars 2021 : Avec la crise économique consécutive aux restrictions anti-Covid, la modern monetary theory (MMT) qui postule aimablement que “le déficit et la dette ne posent aucun problème” fait son grand retour. Pour le meilleur… ou pour le pire ?

C’est le tube économique de ce début d’été 2019 : Vive les déficits et vive la dette ! Ainsi le veut la modern monetary theory (MMT) ou “nouvelle politique monétaire” popularisée aux États-Unis par Stephanie Kelton, la conseillère économique de Bernie Sanders (démocrate d’extrême-gauche), et ainsi le proclame chez nous l’ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard. Lire la suite

CHÔMAGE (II) : Keynes détruit l’emploi et Rueff démolit Keynes

Ou pourquoi il faut en finir avec “l’ère keynésienne”.

Ainsi que je vous le disais en conclusion de mon précédent article consacré au niveau élevé du chômage français relativement aux autres pays comparables, l’économiste Jacques Rueff (1896-1978) a toujours considéré que les politiques de relance inspirées des théories keynésiennes – très en vogue en France – relevaient d’un “monde de magicien” et finissaient inéluctablement par aggraver le fléau du chômage qu’elles ambitionnaient au départ d’éradiquer : Lire la suite