PLF 2021 : et la DETTE s’empile…

Mise à jour du 18 novembre 2020 : En raison du second confinement, Bercy a revu sa prévision de croissance pour 2021 de 8 % à 6 %. En 2020, le PIB reculerait de 11 % au lieu de 10 % et notre économie ne devrait retrouver son niveau de décembre 2019 que fin 2022.

Quand on s’appelle l’Allemagne, pays habitué aux excédents budgétaires et donc à un endettement public en baisse depuis quelques années (de 80 % du PIB en 2010 à 60 % en 2019) suite à un train de réformes structurelles très importantes dans les années 2000, la violente crise économique consécutive aux confinements anti-Covid se solde par un recul du PIB de 5,8 % en 2020 et un niveau de dette publique de 75 % à l’horizon 2021.

Mais quand on s’appelle la France Lire la suite

2020 ou l’année budgétaire qui hollandise Macron définitivement

RETOUR vers l’ANCIEN MONDE pour Emmanuel Macron. Rien ne peut le dire plus clairement qu’un budget et celui qui se profile pour 2020 nous enferre inéluctablement dans la spirale « dépenses impôts dette » si caractéristique de l’exception française !

Le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2020 sera présenté en Conseil des Ministres le 27 septembre prochain. J’aurai l’occasion d’en reparler lorsqu’il sera officiellement dévoilé (ici), mais ce ne sera jamais que pour préciser des chiffres dont on sait déjà qu’ils consistent à enterrer définitivement tous les engagements de campagne du candidat Macron qui auraient pu avoir un effet structurel appréciable alors que la conjoncture économique mondiale s’annonce morose. Lire la suite

DETTE : et c’est reparti pour la grande illusion keynésienne !

Replay du 16 mars 2021 : Avec la crise économique consécutive aux restrictions anti-Covid, la modern monetary theory (MMT) qui postule aimablement que « le déficit et la dette ne posent aucun problème » fait son grand retour. Pour le meilleur… ou pour le pire ?

C’est le tube économique de ce début d’été 2019 : Vive les déficits et vive la dette ! Ainsi le veut la modern monetary theory (MMT) ou « nouvelle politique monétaire » popularisée aux États-Unis par Stephanie Kelton, la conseillère économique de Bernie Sanders (démocrate d’extrême-gauche), et ainsi le proclame chez nous l’ancien chef économiste du FMI Olivier Blanchard. Lire la suite