Comment dépenser votre argent : Votre CHOIX, votre LIBERTÉ !

À peine Elon Musk avait-il annoncé que son offre de racheter Twitter pour 44 milliards de dollars avait été acceptée qu’il s’est trouvé nombre d’obligeants commentateurs pour expliquer à quel point la somme était indécente et comment il aurait dû la dépenser s’il était vraiment sérieux et moralement engagé pour l’avenir de l’humanité et de la planète. Ajoutez à cela son intention d’élargir la liberté d’expression sur le réseau social et la conclusion s’impose d’elle-même : cet homme n’a qu’irrévérence pour les sensibilités légitime de ses semblables. Lire la suite

La France, cet ENFER néolibéral… Non mais vraiment ?

Je crains que le débat économique en vue de la future élection présidentielle de 2022 ne soit très mal parti. Que l’on se tourne vers la droite ou vers la gauche de l’actuel Président, tout le monde s’accorde à dire que la France nage dans le « néolibéralisme » le plus destructeur depuis au moins trente ans et que l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée a eu pour effet de pousser cette situation à son paroxysme. Lire la suite

Couvre-feu et « citoyens solidaires » La Liberté, cette coquetterie d’un ancien monde…

Oui, je sais, les Français sont très majoritairement favorables aux couvre-feux et autres restrictions de la vie sociale annoncés par Emmanuel Macron dans son interview télévisée de mercredi 14 octobre dernier (vidéo complète en fin d’article) pour lutter contre la propagation du Coronavirus : 73 % des personnes interrogées approuvent les mesures, 94 % sont prêtes à les respecter, 60 % ont trouvé le Président convaincant et 56 % le jugent courageux.

On dirait que la posture de l’homme fort et chef de guerre a encore une fois fait merveille ! Lire la suite

Macron et les « Jours Heureux »

Dans son allocution du 13 avril dernier, Emmanuel Macron a exprimé sa conviction qu’après les difficultés du Covid-19, « nous retrouverons les Jours Heureux ». Une allusion explicite mais peu réjouissante au programme collectiviste du Conseil national de la résistance qui a fondé notre modèle social.

À voir la façon dont s’enclenchent les discussions sur le monde de l’après-Covid-19 dans notre pays, je crains que l’épidémie ne soit bien partie pour nous assommer trois fois plutôt que deux. La crise sanitaire ne fait aucun doute, non plus que le brutal ralentissement économique résultant directement des mesures de confinement prises pour enrayer la contagion. Mais voilà que se profile aussi une sorte de mystique politique sur le thème « rien ne pourra plus être comme avant » qui ressemble pourtant comme deux gouttes d’eau à l’étatisme que la France pratique avec délectation depuis 1945. Lire la suite

« La route de la servitude » (II)

Info du 10 mars 2024 : Il y a 80 ans, en mars 1944, Hayek publiait son ouvrage le plus connu, « La route de la Servitude ». Voici, mon second article consacré au résumé-analyse de cette œuvre lumineuse (Replay) :

Ce texte fait suite à l’article « La route de la servitude » (I) que j’ai publié vendredi 23 octobre dernier, et dans lequel j’ai entamé une revue chapitre par chapitre du livre du même nom(*) publié en 1944 par Friedrich Hayek.

Comme indiqué dans l’article précédent, Hayek se donne pour objectif de montrer que toutes les politiques économiques à base de planisme, de collectivisme et d’interventionnisme de l’État, même entreprises avec les meilleures intentions du monde, tracent une route de servitude car elles débouchent inéluctablement sur l’arbitraire de l’État et la destruction des libertés individuelles, bien au-delà du seul champ économique.

« Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis. » Friedrich Hoelderlin, cité par Hayek en exergue de son chapitre II, La grande utopie (voir article précédent).

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« La route de la servitude » (I)

Info du 10 mars 2024 : Il y a 80 ans, en mars 1944, Hayek publiait son ouvrage le plus connu, « La route de la Servitude ». Voici, en deux articles, un résumé-analyse de cette œuvre lumineuse. Le lien vers le second article se trouve à la fin de celui-ci. (Replay) :

On me demande souvent comment je suis venue au libéralisme. J’explique alors que lorsque j’étudiais encore au lycée, mon père m’avait fait lire La route de la servitude de Friedrich Hayek. À l’âge tendre qui était le mien à l’époque, les politiques de planification du Royaume-Uni des années 1930 et 1940 ne me captivaient guère, mais cette idée qu’on peut se placer avec les meilleures intentions du monde sur une route de servitude m’est restée.

Ayant récemment commenté le livre de Copeau Les rentiers de la gloire dont la phrase de conclusion est : « Nous ne voulons simplement pas d’esclaves », c’est tout naturellement que je me suis replongée dans le livre essentiel et, à bien des égards, tellement actuel de Hayek. Et c’est tout aussi naturellement que je vous en livre ici (en deux épisodes) une revue agrémentée de quelques extraits. Lire la suite