« La route de la servitude » (II)

Info du 10 mars 2024 : Il y a 80 ans, en mars 1944, Hayek publiait son ouvrage le plus connu, « La route de la Servitude ». Voici, mon second article consacré au résumé-analyse de cette œuvre lumineuse (Replay) :

Ce texte fait suite à l’article « La route de la servitude » (I) que j’ai publié vendredi 23 octobre dernier, et dans lequel j’ai entamé une revue chapitre par chapitre du livre du même nom(*) publié en 1944 par Friedrich Hayek.

Comme indiqué dans l’article précédent, Hayek se donne pour objectif de montrer que toutes les politiques économiques à base de planisme, de collectivisme et d’interventionnisme de l’État, même entreprises avec les meilleures intentions du monde, tracent une route de servitude car elles débouchent inéluctablement sur l’arbitraire de l’État et la destruction des libertés individuelles, bien au-delà du seul champ économique.

« Ce qui fait de l’État un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis. » Friedrich Hoelderlin, cité par Hayek en exergue de son chapitre II, La grande utopie (voir article précédent).

Lire la suite

« La route de la servitude » (I)

Info du 10 mars 2024 : Il y a 80 ans, en mars 1944, Hayek publiait son ouvrage le plus connu, « La route de la Servitude ». Voici, en deux articles, un résumé-analyse de cette œuvre lumineuse. Le lien vers le second article se trouve à la fin de celui-ci. (Replay) :

On me demande souvent comment je suis venue au libéralisme. J’explique alors que lorsque j’étudiais encore au lycée, mon père m’avait fait lire La route de la servitude de Friedrich Hayek. À l’âge tendre qui était le mien à l’époque, les politiques de planification du Royaume-Uni des années 1930 et 1940 ne me captivaient guère, mais cette idée qu’on peut se placer avec les meilleures intentions du monde sur une route de servitude m’est restée.

Ayant récemment commenté le livre de Copeau Les rentiers de la gloire dont la phrase de conclusion est : « Nous ne voulons simplement pas d’esclaves », c’est tout naturellement que je me suis replongée dans le livre essentiel et, à bien des égards, tellement actuel de Hayek. Et c’est tout aussi naturellement que je vous en livre ici (en deux épisodes) une revue agrémentée de quelques extraits. Lire la suite