Delevoye ou la MÉDIOCRITÉ ordinaire du « modèle » français

Ouf, je suis rassurée ! Pendant quelques terribles secondes, j’ai cru que si Jean-Paul Delevoye quittait le gouvernement, c’était pour avoir enfreint gravement la Constitution et les règles de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Mais non ! Seul le « courage » chevillé au corps de ce gouvernement « cou-ra-geux » dicte la « décision courageuse » de M. Delevoye dont le CV repris ces jours-ci dans la presse grâce à l’AFP bruisse soudain de ses immenses talents d’ « habile négociateur » (ici, ici, ici). Même les syndicats FO, UNSA et CFDT s’y sont mis ! 😉 Lire la suite

Le cas JUPPÉ : les promesses d’une cohabitation à lui tout seul

——>     Cet article a également été publié le jeudi 28 mai 2015 sur       icone_redacteur3

Mise  jour du dimanche 27 novembre 2016 : François Fillon a remporté la primaire de droite contre Alain Juppé avec 66,5 % des voix pour une participation au second tour d’environ 4,3 millions de votants. Les deux hommes se sont serrés la main, et Alain Juppé a appelé ses partisans à se ranger derrière le candidat désigné par la droite pour la Présidentielle de 2017. 

Mise à jour du dimanche 20 novembre 2016 : Fillon en tête de la primaire de droite ! (Voir tout le détail du premier tour de la primaire de droite ici)

Bien que largement distancé (28 % contre 44%), Juppé reste dans la course. A la peine pour sa désignation finale, il attaque Fillon avec force éléments de langage chers aux socialistes et les mêmes méthodes qui consistent à créer des polémiques bruyantes mais infondées : avec son projet de supprimer 500 000 emplois publics en cinq ans, son programme est d’une « grande brutalité sociale » et la société qu’il propose est désespérément « traditionaliste », notamment en ce qui concerne « l’égalité entre les hommes et les femme » à propos de laquelle il est prié de clarifier sa position sur l’avortement.
Disons tout de suite que François Fillon, hostile à l’avortement à titre personnel, n’a jamais envisagé de remettre en cause la loi Veil. Et disons aussi que si toute la gauche est derrière lui (Marine Le Pen comprise, qui attaque Fillon sur son programme éco), nombre de ses soutiens, passablement choqués par sa petitesse, commencent à prendre ses distance avec lui et l’appellent à élever le débat ! Pas jolie jolie, la sortie de M. Juppé.
L’article ci-dessous (de mai 2015) montre en quoi il ne fait pas le poids et méritait sur le fond d’être aussi loin derrière, malgré le coaching médiatique honteux dont il a bénéficié (et continue de bénéficier) depuis deux ans.

Mise à jour du Lundi 4 janvier 2016
: En ce début d’année 2016, Alain Juppé continue d’avoir le vent en poupe, au moins dans les sondages. Un sondage Odoxa du 2 janvier indique en effet que 74 % des Français ne veulent pas de Sarkozy ou Hollande comme candidats à la présidentielle de 2017, tandis que la candidature de Juppé est souhaitée par 56 % d’entre eux.
Curieusement, les personnes interrogées semblent aussi vouloir de nouvelles têtes en politique, ce qui colle assez mal avec Alain Juppé, septuagénaire arpentant les couloirs de la République depuis plus de quarante ans et condamné en 2004 pour les emplois fictifs de la mairie de Paris.
La suite de l’histoire racontée ci-dessous est à lire chez h16 aujourd’hui.


Le week-end de Pentecôte nous a valu une riche moisson de sondages (*) concernant tant l’exécutif que l’opposition. A propos de cette dernière, selon une étude Odoxa pour le journal Le Parisien réalisée les 22 et 23 mai, il ressort que les Français qui se déclarent prêts à participer à la primaire UMP de novembre 2016 donneraient leurs voix à parts égales à Nicolas Sarkozy et Alain Juppé au premier tour (39 %) ne laissant que 12 % à Bruno Lemaire, puis 5 % à François Fillon. Au second tour, les mêmes choisiraient sans hésitation Juppé à 55 % contre 45 % pour l’ancien Président.  Lire la suite