Chez les Simond(*) de Chamonix, on était laboureur de père en fils depuis le XVIIè siècle. Quand son père décède en 1867, Adolphe Simond n’a que 13 ans. Premier garçon d’une fratrie de neuf frères et sœurs, il doit subvenir aux besoins de sa famille, mais étant trop jeune pour remplacer son père dans les champs, il apprend le métier de forgeron. Une idée de son oncle Auguste, lui-même guide de montagne et forgeron depuis 1860, qui voit dans la demande croissante pour les sonnailles de troupeaux et le développement de l’alpinisme de formidables opportunités économiques à saisir. Lire la suite