Climat – Liberté d’expression : Deux conversations déprimantes ou les apories du progressisme citoyen

Drôle de semaine, que je viens de passer. Non seulement tous les microbes de saison semblent s’être donné rendez-vous dans mon nez et ma gorge ce week-end, ce qui n’est jamais de nature à me faire voir la vie en rose, mais ils sont arrivés après deux conversations totalement déprimantes que j’avais eues successivement mercredi et jeudi sur les thèmes désormais incontournables de la chasse aux émissions de CO2 et du nécessaire encadrement de la liberté d’expression dans les démocraties.

Dans les deux cas, un dîner de plusieurs convives que je qualifierais d’éduqués, d’expérimentés et en excellente capacité de s’informer. Mais comme vous allez voir, la question est moins celle de l’information que celle de la dérive du raisonnement initial, lancé au nom de la préservation de l’esprit démocratique, dans des conclusions in fine autoritaires et, j’ose le dire, inhumaines. Ce que j’appelle en titre les apories, autrement dit les impasses délétères, du progressisme citoyen.

Mercredi : sauver l’humanité… et dénier aux pauvres leur droit à vivre mieux !

La conversation se porte je ne sais trop comment sur la proposition de Jean-Marc Jancovici de limiter les voyages aériens à 3 ou 4 par personne sur la durée de toute une vie. Autour de la table, l’idée semble excellente, d’autant que beaucoup de gens ne voyageant pas, ils pourront céder leurs droits aux happy few qui se rendent en automne à Marrakech et au printemps à New York (ou le contraire ou ailleurs, peu importe).

Mais bref, l’ennemi public numéro 1, la pollution suprême, c’est évidemment le CO2. Dire le contraire, c’est être négationniste, et seulement suggérer que les cycles du soleil pourraient avoir un rôle à jouer dans l’évolution du climat, c’est carrément de l’infox. Je résume, mais je ne trahis pas l’esprit de la conversation, mon mari est témoin. Et Dieu sait que sa bienveillance innée pour ses semblables, son côté « je regarde les autres avec l’œil de Sempé », le pousse souvent à se faire conciliant au nom de la bonne foi et des bonnes intentions supposées des locuteurs.

Mais continuons. On passe à quelques poncifs sur l’épuisement des ressources, sur le fait que les réserves de ceci ou de cela sont forcément physiquement limitées, sans penser une seule seconde au fait (que je me décide à évoquer, au risque de jeter un froid entre la poire et le fromage) que la combinaison des atomes est, elle, pratiquement infinie pour peu qu’on laisse l’inventivité humaine s’exprimer. Un peu de renfort quand même de la part d’un entrepreneur qui souligne à travers un exemple qu’il a vécu combien les évolutions technologiques permettent de produire plus et mieux avec moins. 

Ah, peut-être, enclenche immédiatement le chasseur de CO2, « mais de toute façon, le grave problème, c’est la croissance démographique ». J’objecte que le développement économique s’accompagne invariablement de la baisse de la natalité et j’ai à peine le temps d’ajouter « ainsi que d’une meilleure prise en compte des problématiques écologiques » qu’il me coupe pour s’exclamer : « Mais justement, c’est ça le problème ! Dès qu’ils accèdent au développement, ils se mettent à polluer avec leurs voitures, leurs usines, leur électroménager, etc. » Je le répète, tout est vrai, mon mari est témoin.

« Ils », ce sont évidemment les pauvres, ceux de chez nous et ceux des pays en développement. Moi : « Vous préconisez de maintenir les pauvres dans leur pauvreté pour sauver la planète ? » Silence gêné. Quelqu’un fait remarquer que la politique n’est pas un sujet compatible avec le magnifique dessert qui arrive justement sur la table. Tout le monde opine, tout le monde mange, tout le monde s’extasie sur l’excellence des mets.

Jeudi : sauver la démocratie… et limiter le droit de vote !

Le lendemain, encore un dîner, mais cette fois, je suis la puissance invitante et on est entre très vieux copains. Occupée à touiller dans mes casseroles, j’entends à la volée un ami déclarer qu’il a quitté Twitter. Je l’interroge pour savoir si sa décision est en rapport avec le Twitter très (trop) bon chic bon genre d’avant Elon Musk ou au contraire si elle résulte de l’arrivée d’Elon Musk et de son ambition de renforcer la liberté d’expression sur ce réseau social.

Comme vous vous en doutez, c’est la seconde raison qui l’a motivé. Réintégrer Donald Trump qui a sali la démocratie et, qui plus est, le faire via un sondage parfaitement bidon sur Twitter, ce n’est pas défendre la liberté d’expression, c’est donner à fond dans le populisme de bas étage, c’est donner la parole à des séditieux incultes, c’est mettre en péril la démocratie. 

D’ailleurs, ajoute quelqu’un, quand on voit sur quels critères complètement débiles les gens votent, genre un tel est beau, un tel est fort, c’est à se demander s’il ne faudrait pas limiter le droit de vote à ceux qui ont un minimum de conscience politique et de conscience des enjeux.

Moi : « Tu t’entendrais certainement très bien avec Aymeric Caron. Il pense qu’avant de voter, il faudrait passer un petit test destiné à vérifier à chaque scrutin que nous possédons bien les connaissances nécessaires ». Réponse : « Eh bien, tu vois, l’idée n’est pas si folle. » Moi : « Si je comprends bien, ton truc, c’est un peu comme le suffrage censitaire, c’est la réduction du corps électoral aux élites auto-proclamées et auto-adoubées. » À nouveau silence, fromage, dessert et sujets de conversation sans danger. Vous partez pour Noël ?

Encore une fois, j’insiste, tout est vrai, je n’invente rien, mon mari en est le témoin aussi atterré que scrupuleux.

Ce qui me frappe dans ces échanges, c’est de constater à quelle vitesse et avec quelle facilité il est possible de basculer d’une position très engagée et pleine de bonnes intentions humanistes et citoyennes sur les grandes valeurs d’ouverture de l’Occident à une position effroyablement autoritaire voire inhumaine envers tout ce qui contrarie certaines idées dominantes. C’est de voir à quel point tout ceci semble parfaitement naturel, parfaitement justifié et parfaitement souhaitable.

Prenez Aymeric Caron. Il n’est jamais le dernier à dénoncer et débusquer le fascisme partout où il se trouve, au nom de la liberté et de la démocratie. On le suivrait volontiers s’il n’était évident qu’il est une liberté qui lui répugne particulièrement, celle des idées et des opinions. Ce n’est pas tant le niveau culturel et éducatif des votants qui le préoccupe – niveau dont on pensait d’ailleurs qu’il relevait au départ de notre fabuleuse Éducation nationale et de ses brillants diplômes largement répandus dans la société. C’est plutôt le désir impérieux de voir tout le monde se rallier à ses idées qui motive ses curieuses envies de sélection.

Comme l’écrivait Blaise Pascal dans ses Pensées, il se trouve hélas trop souvent, pour notre malheur, que qui veut faire l’ange, c’est-à-dire qui oublie sa condition d’homme limité et imparfait et se prend tout simplement pour un Dieu, fait en réalité la bête.

Mais l’astuce, la parade irréfragable, c’est d’avancer au nom de ses bonnes intentions humanistes, ce que Pascal lui-même, dans sa VIIème Provinciale, avait dénoncé dans le concept jésuite de « direction d’intention ». Tout repose sur la « pureté de l’intention », une intention adéquatement travaillée et modelée pour faire ressortir l’intrinsèque bonté de qui l’abrite en son cœur et une intention qui seule doit entrer en ligne de compte au moment d’évaluer l’action, y compris dans tout ce qu’elle pourrait avoir de mauvais, de raté ou de dommageable à autrui.

Comme je le disais au début de cet article, déprimant.


Illustration de couverture : Blaise Pascal (1623-1662), photo Wikimedia Commons, et l’une de ses « Pensées » les plus célèbres.

42 réflexions sur “Climat – Liberté d’expression : Deux conversations déprimantes ou les apories du progressisme citoyen

  1. Bonjour Nathalie, je suppose que tous vos contradicteurs étaient pour la vaccination forcée 😀 pour le bien de tous, ça va bien ensemble en général
    Vous voulez des idées pour le empoisonner, avec un truc qui ne laisse pas de traces, pour la prochaine fois ?

  2. Je relève tout d’abord que vous êtes mariée avec Sempé. Toutes mes félicitations. D’habitude, c’est l’épouse qui fait ministre des Affaires étrangères, chef du protocole, etc. Je vous envie : vous devez avoir une immense bibliothèque qui va du sol au plafond, comme dans les dessins.

    Il est assez singulier de prétendre que les pauvres commencent à polluer à partir du moment où ils arrivent à se payer des machines à laver. C’est plutôt le contraire.

    C’est la Russie communiste dont les usines polluaient effroyablement. C’est l’Afrique, l’Inde et la Chine dont les fleuves rejettent massivement dans l’océan les fameux plastiques qui nous valent, nous, d’être interdits de sacs gratuits chez les commerçants. Alors que lorsqu’ils étaient disponibles, nous les conservions pour les réutiliser dix fois, avant de les jeter bien proprement dans des poubelles qui prenaient le chemin d’une incinération dûment organisée.

    Le scrutin censitaire se défend parfaitement. Encore faut-il avoir l’honnêteté de le faire à partir de positions conservatrices ou aristocratiques. Arborer une posture de gauche pour aboutir à des idées aristocratiques, c’est assez tordu.

  3. Bonjour, merci pour votre billet. La remarque sur la « direction d’intention » rappelle ce qu’un essayiste américain a appelé « narcissisme moral », c’est-à-dire que tout étant rapporté à soi chez un sujet déviant, il ne trouve de justification à ses actions que dans ses valeurs personnelles ou ses intentions. Non seulement il fait n’importe quoi pourvu qu’il puisse dire que c’était noble, mais encore, si ça rate, il n’y aura aucune prise en compte de la réalité non plus pour progresser, apprendre, ajuster, car tout est rapporté aux intentions.

    L’exemple type étant Obama.

    https://atlantico.fr/article/decryptage/vous-avez-aime-le-politiquement-correct-vous-allez-adorer-le-narcissisme-moral-gerald-olivier

    Bonne journée ; avec un clin d’oeil depuis S.E. du Mont…

  4. Je sens que cet article va avoir du succès !
    Pour ma part j’ai deux questions :

    1 – Y a-t-il la moindre chance pour que le populisme soit autre chose que « de bas étage » ?

    2 – A quoi sert le droit de vote si ce n’est à semer la pagaille ?
    Ainsi j’apprends que : « Dans certains cas, le parti unique peut être amené à constituer au sein de l’État une autorité se superposant à celle du gouvernement, voire à se confondre avec le gouvernement ou à se substituer à lui. »
    J’ai l’impression que nous y sommes !

    Je me demande ce que votre mari en dirait ?

  5. Merci pour cet article, courage vous n’êtes pas seule 😆
    Cela m’arrive régulièrement… En plein milieu d’un repas ou d’une réunion familiale, tout se passe bien, et soudain arrive un « il ne faut pas acheter chez Amazon » ou « de toute façon on est trop nombreux sur terre » ou « vu les températures d’octobre, on voit bien que c’est pas normal ». Et concernant Twitter, je suis étonné du nombre de personne qui s’oppose à la liberté d’expression… Oui, on parle bien de la LIBERTE de s’exprimer. Tout le monde est pour SA liberté d’expression plus que pour La liberté. C’est un peu effrayant.

  6. Il faudrait peut-être rappeler à vos inviter que le monde entier va entrer dans un hiver démographique. Seule l’Afrique est encore relativement dynamique, mais avec des taux de fécondité divisés par 2 ou 3 par rapport au siècle dernier.
    Et de fait, on peut corréler PIB/habitant et taux de fécondité.
    La dépopulation sera d’ailleurs sans doute le problème le plus difficile à gérer dans quelques décennies.

    Par ailleurs, je suis convaincu qu’il y a une relation directe entre la peur du manque de ressources (réel ou fantasmé, ce n’est même pas le débat) et la tentation totalitaire qui émerge un peu partout.

  7. Situation vécue plusieurs fois et toujours pénible de devoir passer pour le mouton noir qui ne pense pas comme tout le monde.
    A noter que l’on retrouve cette « philosophie » dans les mouvements catholiques.
    Lire « la Croix » devient un véritable chemin de croix quand on doit subir des itw de François Gemenne très récemment, remettant en cause la démocratie, devant l’urgence climatique. (après Gaël Giraud, Jancovici…).
    Remarquez qu’avec le Covid, c’était déjà la même chanson.

    • La Croix, comme La Vie ou Telerama furent des périodique de la presse catholique, autrefois.
      Ils se vautrent désormais dans l’idéologie moderniste et ne présentent plus guère d’intérêt.

      • « Modernisme » entendu au sens de conformisme bête pour les idées à la mode du moment sans prise de recul ou esprit critique, j’imagine.
        Pour ma part, je ne vois pas de problème à être « moderne », tant qu’on n’en devient pas idiot et qu’on garde présent à l’esprit les valeurs humaines essentielles auxquelles on tient.
        Je donne un exemple : je regrette beaucoup que la reconstruction de ND de Paris se fasse à l’identique, surtout pour garder une flèche néogothique qui n’est nullement d’origine. Une nouvelle flèche confiée à la créativité d’artistes et constructeurs d’aujourd’hui aurait été un beau symbole pour accompagner les hommes dans leur quête de sens pendant dix siècles encore. Cette cathédrale n’est pas une relique mais un lieu de vie.
        Je trouve souvent que l’anti-modernisme de principe souffre, quoiqu’en sens inverse, des mêmes étroitesses idéologiques que le modernisme.

      • Chère Nathalie, relatif à la Cathédrale je suis assez d’accord avec cependant un bémol. J’estime mais je n’y connais rien que l’art Déco est le denier de nos grands courants culturels, l’art moderne mais lequel surtout appliqué à une cathédrale risquait comme souvent d’apparaître comme une mouche au milieu d’un beau visage.

      • En art, comme en d’autre domaines, il y a toujours eu les inspirés et les tâcherons, les copieurs sans intelligence, les arnaqueurs, les ratés.
        En architecture, depuis les années 1970, je peux vous citer beaucoup de monuments d’une grande beauté, à commencer par l’Opéra de Sydney qui date de 1973. Ou, très actuellement, l’oeuvre de l’architecte japonais Tadao Ando, qui a oeuvré à la restauration/transformation de la Bourse du Commerce (Fondation Pinault). Je pense aussi à la Ribbon Chapel qui est véritablement pleine de charme.
        Partir du principe, comme vous le faites, que « l’art moderne mais lequel surtout appliqué à une cathédrale risquait comme souvent d’apparaître comme une mouche au milieu d’un beau visage » est une erreur car si ce principe avait prévalu, il n’y aurait jamais eu les cathédrales gothiques (jugées en leur temps « barbares » par rapport à la pureté du roman), il n’y aurait jamais eu la Tour Eiffel, il n’y aurait jamais eu la moindre évolution de l’expression.

      • Nathalie, du temps de Viollet-le-Duc, la technique était encore conventionnelle, et les éléments qu’il a ajoutés à Notre Dame de Paris restaient dans une certaine « tradition évoluée ». Aujourd’hui la technique permet une révolution, une vraie rupture, et je ne sais pas si une flèche en verre serait du meilleur goût … mais bon, on s’habitue à tout, la pyramide du Louvre en est un exemple.

      • Vous parlez de bâtiments nouveaux. Là, il s’agit de reconstruire Notre-Dame. Il était impensable de prendre le moindre risque de rater l’affaire. Reconstruire à l’identique, c’est être sûr de ne pas commettre de faute de goût.

        Macron aurait-il continué sur la première option envisagée, concernant à faire du neuf pour la flèche, qu’on aurait eu toutes les chances d’hériter d’une horreur.

        Non seulement l’immense majorité des « grands architectes » contemporains sont de gros nuls, mais là, le problème est exponentiellement plus difficile, puisqu’il faut s’intégrer à un bâtiment gothique.

        L’argument de Viollet-le-Duc (d’ailleurs controversé lui-même) ne tient pas. Oui, la cathédrale telle qu’elle était réunit des siècles de construction et de reconstruction, mais ce n’est pas reproductible : le savoir-faire s’est perdu. Il n’y a personne, dans la génération actuelle, qui ait la culture nécessaire pour réaliser cette fusion.

      • @Phelge.
        A l’époque de Violet le Duc, les nouvelles techniques de construction apparaissent, que ce soit avec l’emploi massif des métaux dans les structures ou, qui se voit moins mais est aussi important, par des progrès dans le calcul de structure qui fait reculer l’empirisme.
        De fait, Violet le Duc a une démarche qui a fait couler et fait encore couler beaucoup d’encre. Il est dans une logique de re-création plus que de restauration. Sa démarche est cohérente, appliquée dans son cas avec talent, mais éternellement contestable. Ses admirateurs et ses détracteurs peuvent débattre à l’infini sans trancher le débat.
        Pour ND de Paris, le respect formel du bâtiment et de son vocabulaire ornemental semble indispensable. Mais les cathédrales ont toujours été des lieux d’audace et d’innovation, on peut donc discuter du choix des techniques retenues.

      • @Nathalie.
        Quand je parle de modernisme, le lui donne le sens que l’historien Hilaire Belloc lui accordait, à savoir une hérésie fondée sur l’athéisme et le rejet de toute légitimité morale, intellectuelle ou culturelle provenant de quelque tradition que ce soit.

  8. Voilà je ne voit plus personne surtout tous ces csp +++ qui se croient éduqués, intelligents cultivés et qui savent tout mieux que quiconque , ils sont nombreux à des postes clefs, vivent entre eux, ils sont hélas le vrai visage du libéralisme d’ aujourd’hui.

  9. Evidemment, invité ou invitant, j’assiste aux mêmes scénarios.
    C’est souvent mon épouse qui ne peut s’empêcher d’enclencher la polémique. Moi, c’est plutôt pour éviter de plomber l’atmosphère et parfois je m’oblige à appuyer les arguments. Quand c’est parti, hein…

    Réchauffement, ceux de mon âge sont pour la plupart, également sceptique mais c’est plus difficile avec nos enfants ou ceux de leur âge. Si je sors l’artillerie, je rigole en balançant que je parie sur le refroidissement ; encore là :

    https://www.aubedigitale.com/le-rechauffement-de-la-planete-la-couche-de-neige-de-lhemisphere-nord-atteint-son-plus-haut-niveau-en-56-ans/

    Pour Musk, je tendrais personnellement à maintenant y retourner…

    Enfin pour Aymeric Caron, je n’ai pas encore trouvé de partisan, même mes belles soeurs parisiennes, c’est peu dire !

  10. Je partage les mêmes constats. Mais quel plaisir de débattre et de défendre mes idées bec et ongles! Faire valoir un point de vue libéral est toujours source d’échanges vifs et souvent constructifs.

    • Comment résister au plaisir de citer Georges de la Fuly qui proclamait pas plus tard que le 3 décembre dernier sur son blog :

      « … Demain, un ordinateur quantique suffisamment puissant sera capable de casser toutes le couilles de monde d’un seul coup. La bombe démographique enfin désamorcée !… »

      Ça fait rêver, non ?

  11. Dans ma grande naiveté, je pensais que vous étiez à l’abri de ce genre de discours. Le savoir maintenant le rends d’autant plus déprimant. Concernant la surpopulation, j’aurais pu il y a encore récemment la rendre responsable de la dégradation des écosystèmes et de la perte de la vie sauvage. Il y avait même sur LinkedIn des personnes demandant à l’ONU de s’en « occuper ». J’ai changé d’avis après l’épisode Covid19 et cette folie bureaucratique, autoritaire et liberticide qui en a résulté. Tous ces gens qui veulent « réguler » la vie des autres et même les pensées des autres, c’est insupportable. A 68 ans maintenant, je suis encore plus conscient qu’il n’ y qu’une chose à défendre : la liberté et rien d’autre. Espérons malgré tout.

  12. Article pour le moins intéressant, traduisant ce que beaucoup constatent dans leur vie sociale et même personnelle … Déprimant …
    Dans les commentaires, en ce qui concerne la reconstruction de Notre Dame de Paris, les choix ont été fait dans le sens qu’il n’était certainement pas raisonnable de choquer la grande majorité de la population française et même mondiale avec un projet, quel-que-soit sa qualité, sa beauté, son intérêt, qui aurait été en rupture totale avec le passé.
    Après, chacun se fait sa propre opinion, libre et plus ou moins éclairée. C’est aussi cela la diversité dans la société. On peut et doit parler de tout sans se ficher sur la gu^^le 😉

  13. Bonjour Nathalie, je découvre avec grand plaisir votre blog.
    Quelques remarques suite à certains commentaires:
    Je n’arrive pas à me révolter au nom d’une prétendue « atteinte aux légitimes droits de l’individu  » contre la vaccination COVID. Les mêmes qui s’en offusquent ne prendraient pas le risque de ne pas vacciner leurs enfants contre la rougeole, la variole …et jugeraient très négativement les parents qui s’en abstiendraient.
    On en arriverait très rapidement à justifier les préventions ubuesques et grotesques concernant l’installation obligatoire du compteur LINKY…qui représente comme chacun sait une immixion intolérable de l’état EDF dans notre espace privé! ☺☺

    .

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