QUOI qu’il en coûte, FAUSSE croissance et VRAIS problèmes

Vous avez certainement eu connaissance de la grande et merveilleuse nouvelle : selon les chiffres provisoires de l’INSEE, l’économie française a connu une croissance de 7 % en 2021, l’un des meilleurs chiffres de la zone euro et du jamais vu en France depuis plus de cinquante ans ! Effacée, la crise du Covid ! Oubliées, les craintes sur l’emploi et les faillites d’entreprises !

Et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, tout sourire, d’entonner sa rengaine préférée depuis la rentrée : vive les Français qui ont fait preuve d’une détermination admirable dans l’adversité ; et surtout, vive le gouvernement dont la politique économique se révèle à l’évidence d’une pertinence inégalée !

Mais tout ceci n’est que la partie visible et sympathique de l’iceberg, la partie flatteuse dont les équipes macronistes se félicitent sans fin à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle en espérant que la fable tiendra le coup jusque-là. Car en réalité, l’économie française n’a nullement retrouvé son niveau d’avant-crise, c’est-à-dire celui atteint en 2019.

Peut-être faudrait-il se rappeler d’abord que le recul du PIB fut de 8 % en 2020, soit l’un des plus violents dans l’Union européenne, comme on pouvait s’y attendre suite aux confinements et aux mises à l’arrêt brutales de multiples activités économiques. Si rattrapage voire dépassement il y eut en 2021, il ne concerne en réalité que les deux derniers trimestres 2021 comparés au 4ème trimestre 2019. Comme le précise l’INSEE sans équivoque dans sa publication :

« En moyenne sur l’année 2021, le PIB augmente de +7,0 % après -8,0 % en 2020. Le niveau moyen du PIB en 2021 se situe ainsi 1,6 % en deçà de son niveau moyen en 2019. »

.
Autrement dit, la France a retrouvé seulement 98,4 % de son niveau de 2019. Encore moins, en fait, car sans la pandémie de Covid, toutes choses étant égales par ailleurs, on peut supposer que notre économie aurait connu une certaine dose de croissance en 2020 et 2021 (Bruno Le Maire tablait par exemple sur 1,3 % dans son Projet de loi de Finances pour 2020). 

Second point, le rebond « spectaculaire » de 7 % a eu un prix. Il comporte certes une part purement mécanique : quand les gens sont confinés, ni ils ne travaillent ni ils ne consomment ni ils ne se lancent dans de grands projets d’investissement faute de visibilité sur l’avenir ; mais dès lors qu’ils sont à nouveau libres de conduire leur vie économique à leur guise, ils se remettent à travailler, investir et consommer.

Mais il résulte aussi de la politique du « quoi qu’il en coûte » qui a consisté à soutenir l’économie à grands frais avec notamment la prise en charge du chômage partiel, le fonds de solidarité et les prêts garantis par l’État – tout ceci sans condition et sans qu’il y ait création de richesse proportionnelle concomitante.

L’année 2021 est donc fort différente de l’année 2019 car elle s’achève sur un niveau de dette publique exorbitant d’environ 116 % du PIB (chiffre INSEE du 3ème trimestre 2021), après 98,1 % en 2019. Or à cette époque, notre niveau d’endettement public était déjà des plus périlleux, ne laissant à la France aucune latitude vraiment saine pour aborder la moindre secousse conjoncturelle, comme la crise du Covid nous l’a amplement prouvé.

Une telle débauche d’argent magique, en France mais pas seulement, soutenue depuis plusieurs années par les politiques facilitantes des banques centrales a fini par avoir les conséquences auxquelles on pouvait s’attendre, à savoir le retour vrai de vrai de l’inflation – en attendant les hausses d’impôt.

Pour les banques centrales, la BCE en Europe, la FED aux États-Unis, il s’agissait de soutenir l’économie par le rachat de blocs de prêts des banques, notamment leurs titres de dettes publiques – technique dite du « quantitative easing » – pour leur donner des marges de manœuvre supplémentaires afin de prêter encore plus aux entreprises privées et aux États « tout en faisant pression à la baisse sur les taux d’intérêt payés par tous les emprunteurs » – ainsi que l’écrivait en septembre dernier Agnès Bénassy-Quéré, chef économiste de la Direction générale du Trésor, dans une note sur l’endettement galopant de la France qui se voulait rassurante mais n’expliquait rien.

Mais bref, nous sommes aujourd’hui à 7 % d’inflation aux États-Unis, 5,3 % en Europe et 3,4 % en France. À noter que l’apparente meilleure situation française s’explique en partie par le fait qu’elle n’a pas connu de baisse de prix en 2020, contrairement à l’Allemagne ou les États-Unis par exemple. Mais ce dernier pays est néanmoins typique de la surchauffe inflationniste induite par le plan de relance démesuré de Joe Biden.

Oh, bien sûr, une partie de cette inflation résulte effectivement des inévitables goulots d’étranglement dans les approvisionnements consécutivement à la reprise de la production et de la demande un peu partout dans le monde au même moment. La présidente de la BCE Christine Lagarde aimerait même se persuader, et nous persuader avec elle, que c’est en fait la seule raison de cette inflation qui disparaitra dès que les échanges économiques auront retrouvé leur rythme de croisière, fin 2022 selon elle :

Mais au même moment, et au moment où Bruno Le Maire nous explique que oui, vraiment, tout va très très bien, la banque centrale américaine a annoncé qu’elle allait cesser ses rachats d’actifs des banques dès mars 2022 (plutôt qu’en juin) et qu’à cette date, elle allait aussi relever ses taux directeurs. Un serrage de vis suivi également au Royaume-Uni par la Bank of England. 

Comme de son côté, le FMI a baissé ses prévisions de croissance pour 2022, aussi bien au niveau mondial (4,4 % contre 4,9 %) qu’en zone euro (3,9 % contre 4,3 %), en Chine ou aux États-Unis, autant dire que l’euphorie de l’argent facile n’est plus vraiment de mise. Les valeurs boursières ont sensiblement chuté ces derniers temps, ramenant nombre de valorisations optimistes à des niveaux plus compatibles avec l’économie réelle.

Pas de quoi pavoiser, donc. Et pas de quoi se réjouir non plus.

Dans un contexte de taux maintenus bas, le coût de la dette publique était presque négligeable, ce qui faisait dire à certains économistes que c’était le moment de s’endetter encore plus pour lancer de grands programmes de transition sociale et environnementale.

Mais avec la perspective de voir les taux remonter, une perspective à laquelle Mme Lagarde résiste mais qui n’a jamais été aussi probable qu’aujourd’hui, le futur n’est plus aussi simple. La fuite en avant dans la dette, cette politique économique jugée prodigieusement « efficace » par Bruno Le Maire, est en train de dérailler sévèrement.

Un de ces jours prochains, quand les aides publiques auront disparu et qu’il sera plus coûteux de s’endetter, l’économie réelle va se rappeler à notre bon souvenir, avec ses licenciements et ses faillites d’entreprises. Faillites dont le niveau 2021 est resté bizarrement très inférieur à celui de 2019 et des années précédentes (voir ci-contre).

Il n’est pas exclu qu’Emmanuel Macron en soit pleinement conscient. On se rappelle qu’il s’était présenté à l’élection présidentielle de 2017 avec une mesure de réduction des effectifs de la fonction publique de 120 000 postes, puis qu’il l’avait promptement abandonnée sur l’autel de la proximité des services publics avec les citoyens peu après la crise des Gilets jaunes. Il se trouve qu’il envisage maintenant de faire de la préservation des services publics un grand argument de sa réélection. Nouveau concept : la modernisation de l’État ne doit pas être une question de suppressions de postes, mais de redéploiements sur le territoire.

Certainement une façon de récupérer un électorat traditionnellement socialiste tout en s’opposant par la même occasion à la candidate des Républicains Valérie Pécresse qui envisage pour sa part de tailler dans les effectifs des fonctionnaires à hauteur de 150 000 postes sur cinq ans. Mais peut-être aussi ce sentiment que la fonction publique est l’amortisseur idéal du chômage quand le chemin économique devient trop chaotique…


Illustration de couverture : Emmanuel Macron en 2021 et Bruno Le Maire en 2020. Photos AFP.

25 réflexions sur “QUOI qu’il en coûte, FAUSSE croissance et VRAIS problèmes

  1. Merci encore pour vos articles; pour cette acuité et cette pertinence.

    C’est ahurissant de constater avec quelle décontraction, quelle désinvolture, cet incompétent nous assène ses chiffres.

    Je raisonne simplement, n’ai pas fait de grandes études ni n’ai fréquenté de grandes écoles. Lorsque le secteur privé, celui qui produit des richesses, est entravé dans sa marche, je ne parviens pas saisir de quel chapeau sortent ces 7%.

    Je ne me suis pas instruit de toute l’actualité économique ni n’en ai lu la presse de référence mais lorsque je paie 1,75€ le litre à la pompe, que je constate une hausse d’environ 30% sur mon panier alimentaire et que mes impôts n’ont jamais été aussi élevés, il va falloir me convaincre un peu plus qu’avec ce regard de benêt qui découvre son train électrique.

    Le premier tour approche, comme vous l’écrivez. Dont acte.

  2. Peu de gens comprennent ce que vous expliquez dans l’article, ce dont on peut se désoler, mais qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle dans la mesure où l’opinion est finalement peu sensible à ce genre d’indicateurs, pressentant peut-être qu’ils sont à l’instar du taux d’inflation fortement biaisés en raison de leur enjeu politique.

    Plus étonnant est la manière dont les journalistes relaient l’information. Beaucoup oublient de rappeler qu’il s’agit d’un rattrapage après le creux observé en 2020. C’est en soi inquiétant pour notre démocratie. Plus aucun esprit critique envers le pouvoir mais au contraire une reprise littérale de sa propagande, que leur tartufferie nomme « éléments de langage ». Souvenons-nous qu’il y a quelques décennies, le journalisme surveillait le pouvoir. Aujourd’hui, le journalisme défend le pouvoir et surveille à la fois les oppositions et la population.

    La thèse de C. Lagarde est partagée par Patrick Artus, l’influent économiste de Natixis. Selon lui, la hausse des prix ne concerne que les matières premières, elle ne se propagera pas au reste de l’économie car les salaires restent contenus. Une fois la hausse passée on atteindra un nouveau plateau sur les matières premières mais l’inflation reviendra à ses niveaux d’avant crise. On demande à voir mais en notre for intérieur il y a un sceptique qui se marre.

    Concernant la France, vous avez raison d’évoquer les présidentielles à venir tant la politique du chéquier généreux est un pilier de la campagne Macron. Il faudrait y ajouter l’instrumentalisation du COVID. Après les élections, si Macron est élu ce sera le retour des grincements de dents, car notre gouvernement, adepte du cynisme et du mensonge, cache la vérité sur ce qu’il fera après, de la même manière que Macron a menti en 2017 assurant que jamais il ne taxerait les retraités alors qu’une fois élu il leur a mis un bon coup de CSG dans les gencives. Tiens prend ça, ça t’apprendra à passer 5 heures par jour devant ta télé visions du décervelage.

    • Bonjour,

      « Plus étonnant est la manière dont les journalistes relaient l’information. Beaucoup oublient de rappeler qu’il s’agit d’un rattrapage après le creux observé en 2020. C’est en soi inquiétant pour notre démocratie. »

      Voilà deux ans que les journalistes et les médias servent de service de com’ au gouvernement sur le sujet du Covid.
      Ils ne se contentent pas de relayer le discours officiel, ils torpillent les voix discordantes, ils les déconsidèrent, les effacent, les privent de relais en toute impunité.
      La directrice de BFMTV l’a reconnu tout tranquillement…!
      Je ne vois pas ce qu’il y a de particulièrement étonnant à ce que les mêmes relaient désormais le conte à dormir debout de la croissance « spectaculaire » de 2021 en mettant sous le tapis la décroissance spectaculaire de l’année précédente.
      Tous derrière Macron pour continuer à détruire l’existant en promettant des lendemains qui chantent et une mondialisation heureuse pour les investisseurs en juteuse transition écologique.
      Dans le même temps, des milliards d’humains vont découvrir qu’ils ne servent à rien dans ce grand projet qui mêle capitalisme « vert » et trans humanisme.
      Ils seront donc le groupe delta, ceux qu’il ne faut pas éduquer mais qu’il faut encourager dans le metaver à jouer sous forme d’avatar plutôt qu’à vivre, tout en leur donnant un revenu minimum pour qu’ils ne se révoltent pas et en faisant croire que l’Etat Big brother/mother s’occupe d’eux et de tout.

      Ce n’est pas « inquiétant » pour notre démocratie, c’est selon moi, la preuve que notre démocratie qui doit opposer au pouvoir politique, des contrepouvoirs indépendants, n’existe plus.

      Le pire étant qu’une majorité de gens n’y voient rien à redire, trop contents d’avoir leur pass, leur QRcode, pucés, fichés, totalement pris en charge et surveillés par une administration qui ne veut que leur bien !

      A quel moment de l’histoire avons-nous perdu notre capacité à réfléchir. et à refuser de devenir un troupeau…??

      • « Je ne vois pas ce qu’il y a de particulièrement étonnant à ce que les mêmes relaient désormais le conte à dormir debout de la croissance « spectaculaire » de 2021 en mettant sous le tapis la décroissance spectaculaire de l’année précédente. »

        Ce n’est pas tout à fait vrai. Nicolas Doze, Jean-Marc Daniel, par exemple. Et c’est sur BFM.

    • D’où la nécessité d’un relai d’information comme le propose notre hôtesse. Comme également un autre, très connu également, ici-même. Je les en remercie.

      Bien naturellement, une information que les media de grande diffusion (dits mainstream) s’empressent de présenter comme complotiste, distordue, travestie…

    • @Daniel- Vous n’avez pas écouté la TV où l’inénarrable trotskiste Gérard Miller donnait la réplique à Nicolas Bouzou en éructant qu’il fallait faire payer la crise à Bernard Arnaud qui s’était enrichi insolemment pendant la crise sanitaire alors que l’on avait des millions de nouveaux pauvres, confondant flux de revenus et stock d’actions au passage, mais non repris par N Bouzou (qui sait qu’il joue sa présence future TV s’il en dit trop).
      En aparté, les 110.000 employés de LVMH ne sont jamais en grève pour leurs salaires, la hausse des titres boursiers ne se fait pas au détriment des « pauvres » et n’en crée pas que je sache. Nous pouvons aussi réfléchir au fait que B Arnaud aurait pu constituer le même groupe de luxe depuis l’étranger et qu’il doit y penser avec un certain regret (1981)
      Ce G Miller ultracrépidarien notoire à l’identique de B Le Maire passe à la TV payé par notre redevance pour continuer à véhiculer la
      haine du riche alors que l’on devrait être fier d’avoir une réussite financière de cet acabit en France.
      Pour B Le Maire, sachez qu’il est perçu comme un « sauveur «  de l’économie voire de la France et je vous dis cela d’après le milieu des bars et restaurants que je fréquente quand j’y suis autorisé (debout ou assis). Ce qui m’exaspère c’est qu’il ne sera plus ministre des finances lorsqu’il faudra augmenter les impôts de tous ceux qui ont été aidés, c’est dommage car il a le faciès adéquat.
      Je me suis un peu éloigné de votre commentaire mais le relais médiatique doit être « mérité «  par la doxa et la pertinence toujours dûment justifiée de Nathalie n’est pas du genre politico-mediatique actuel
      Bon dimanche

      • Pour aller dans votre sens, une amie salariée du groupe LVMH (et qui ne se plaint pas un instant de son salaire, bien qu’elle soit en bas de l’échelle) m’a affirmé que LV n’avait pas eu recours au chômage partiel durant les confinements, malgré la fermeture des magasins. En quelques jours l’activité des vendeurs a été réorganisée, les clients ont été conseillés par téléphone tandis qu’une autre partie de la force de vente se chargeait de l’expédition des articles.

        Bref, sans rien demander à la collectivité ni rien attendre de l’état, cette entreprise a su se réorganiser très rapidement et très efficacement, en s’appuyant sur la compétence de ses salariés plutôt qu’en infantilisant ceux-ci comme l’ont fait trop de grosses boites.

        Il me semble que s’il y a bien un grand patron français sur lequel il est malavisé de taper, c’est Bernard Arnault.

  3. Mon commentaire se veut complémentaire de cet article. En tant qu’ingénieur et démographe je suis attaché aux réalités physiques. En l’occurrence la croissance « réelle » a deux composantes : le nombre des actifs au travail et leur productivité.

    Le nombre des actifs au travail retrouve son niveau antérieur, donc la production aussi (en gros). Pour aller plus loin il faudrait augmenter leur nombre, par exemple reculant l’âge de la retraite ou en augmentant l’immigration… Deux points qui ne sont pas purement économiques mais sont par contre particulièrement « inflammables ». Voir mon article « on manque de bras et de cerveaux, où sont-ils ? » (https://www.yvesmontenay.fr/2022/01/19/on-manque-de-bras-et-de-cerveaux-ou-sont-ils/)

    Reste la productivité : l’accélération de la numérisation va dans le bon sens, mais à l’inverse cette même numérisation rend possible toute une activité bureaucratique de rapports en tous genres et de leur examen, ce dont se plaignent aussi bien les soignants que les experts-comptables… et presque tout le monde.

    Yves Montenay

  4. Sur les 100 Mds€ engagés par le plan de relance, 72 Mds€ ont déjà été dépensés. Un plan de relance plus restreint, à moins de 30 Mds€, comme celui adopté lors de la crise de 2008, aurait peut-être été une meilleure solution car il va surtout alimenter des dépenses courantes plutôt que l’investissement. En fait, il est au service de la campagne électorale d’Emmanuel Macron !

    Quoi qu’il en soit, nous sommes les champions mondiaux des défaillances d’entreprises. Elles étaient de 51 400 en 2019 en France, et seulement de 22 700 aux États-Unis, de 22 000 au Royaume-Uni, de 18 700 en Allemagne, de 10 500 en Italie.
    Le Conseil d’analyse économique a passé en revue 100 000 comptes bancaires d’entreprises individuelles, TPE et PME, afin de retracer l’évolution de leur trésorerie. Il y avait « en août 2021 moins d’entreprises dans une situation de trésorerie que l’on pourrait qualifier de ‘difficile’ ou ‘très faible’ qu’au cours des quatre mois précédant la pandémie ».
    La trésorerie des entreprises s’est le plus nettement améliorée dans l’hôtellerie-restauration. Environ 65 % étaient en août 2021 dans une situation de trésorerie « très bonne » et « bonne » alors qu’elles n’étaient que 25 % dans ce cas en novembre 2019 ». Un restaurant fermé a de meilleurs résultats qu’ouvert, c’est magique !

    Pourtant le CAE estime que 15 à 25 % des entreprises étaient en août 2021, dans l’incapacité de rembourser une annuité correspondant à 20 % du PGE. Une question se pose alors : ces entreprises vont-elles réussir à générer des revenus suffisants pour payer les annuités alors même que les aides s’éteignent ? On peut en douter !

    « réduction des effectifs de la fonction publique de 120 000 postes » ???
    L’ensemble des trois fonction publiques, étatique, locale et hospitalière, employait, à la fin de l’année 2020, 5,7 millions de salariés (comprenant les contrats aidés), soit 33 700 de plus que l’année précédente : une hausse de 0,6% encore plus soutenue qu’entre 2018 et 2019 (+ 0,3%).
    https://fr.irefeurope.org/publications/les-pendules-a-lheure/article/nombre-de-fonctionnaires-33-700-de-plus-en-2020/

  5. Encore un excellent papier qui fait une analyse claire, détaillée et argumentée démontant la désinformation ambiante sur les soi-disant « performances » économiques de la macronie.
    Superbe exercice de pédagogie que l’immense majorité des médias s’est bien dispensée de faire…
    Ajoutons que Macron est + ou – aux commandes économiques du pays depuis 9 ans (2 ans de conseiller spécial économie de Hollande, 2 ans son ministre de l’économie et 5 ans de présidence) donc le chiffre c’est 900 milliards de dettes supplémentaires.
    Le pire est malheureusement à venir, que ce monsieur soit réélu ou que quelqu’un d’autre le remplace. En effet, Macron a plombé ce pays pour longtemps et j’en veux pour preuve ce que pense de la France le FMI et ce qu’il préconise pour redresser le pays.
    Le FMI vient de publier son rapport annuel sur les finances publiques, et le rapport consacré à la France en dit long sur ce qui attend les épargnants et les consommateurs d’ici aux prochaines élections (celles de 2027, pas de 2022). Pour le prochain quinquennat, l’organisation spécialisée de l’ONU a fixé la feuille de route : augmenter les impôts de 20 à 30 milliards par an entre 2023 et 2026… en ciblant la saignée sur les classes moyennes. Source Courrier des stratèges

    • > Source Courrier des stratèges

      Très mauvaise source. Eric Veraeghe a versé dans le complotisme le plus délirant. Bien qu’il ne soit pas exclu qu’il dise, de temps à autre, qu’il fait jour à midi, il n’y a plus aucune raison de lire ce monsieur, et toutes les raisons de ne pas le faire.

      Je pense qu’un rapport du FMI doit se trouver sur le site du FMI, et si l’on souhaite en avoir un résumé, il est préférable de se fier à une source digne de confiance ; ce n’est pas ce qui manque.

      • Et non la source n’est pas frelatée, elle est seulement payante… Et si vous aviez payé, vous auriez eu accès au rapport du FMI (IMF Country Report No 22/18 de Janvier 22) qui vous aurait évité vos qualificatifs de « Très mauvaise source ». En ce qui concerne vos propos insultants pour Eric Verhaeghe, je vous en laisse la responsabilité. Quant à moi, je continuerai de lire sa prose en me dispensant de lire la votre.

      • @ Oblabla
        Je crois que vous avez mal interprété le commentaire de Robert Marchenoir.
        Il ne disait pas que le rapport du FMI était une mauvaise source, bien au contraire, mais qu’un article du Courrier des Stratèges sur ledit rapport du FMI n’était en aucun cas une source, seulement une opinion sur ce qu’explique ce rapport. La source, ce n’est pas le Courrier des Stratèges, comme vous l’écrivez, mais le rapport du FMI.
        De la même façon, mes articles de blog ne sont pas des sources, mais mon commentaire sur des sources.
        Aux lecteurs de voir si les commentaires en question apportent de la valeur…

      • @ Oblabla

        Vous me contraignez à intervenir. Nathalie MP a attiré votre attention sur la signification de mon commentaire concernant le rapport du FMI : il n’y a nul besoin d’aller le chercher chez Eric Verhaeghe, et encore moins de payer dans ce but.

        Non seulement ce rapport est en accès libre (évidemment) sur le site du FMI, ici :

        https://www.imf.org/en/Publications/CR/Issues/2022/01/25/France-2021-Article-IV-Consultation-Press-Release-Staff-Report-and-Statement-by-the-512171

        …mais il est l’est aussi sur le Courrier des Stratèges ! Ici :

        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/28/payant-le-fmi-demande-une-grande-saignee-fiscale-pour-le-prochain-quinquennat/

        La seule chose qui est payante, ce sont les mensonges de Verhaeghe au sujet de ce rapport. Il appâte les crédules avec ce titre : « Le FMI demande une grande saignée fiscale pour le prochain quinquennat », et il continue avec ce résumé gratuit :

        « Le FMI vient de publier son rapport annuel sur les finances publiques, et le rapport consacré à la France en dit long sur ce qui attend les épargnants et les consommateurs d’ici aux prochaines élections (celles de 2027, pas de 2022). Pour le prochain quiquennat, l’organisation spécialisée de l’ONU a fixé la feuille de route : augmenter les impôts de 20 à 30 milliards par an entre 2023 et 2026… en ciblant la saignée sur les classes moyennes. »

        Bien évidemment, ce rapport ne dit nullement cela. Verhaeghe ment, purement et simplement.

        C’est une tactique favorite des complotistes, empruntée aux services secrets russes, qui consiste à attribuer des propos à une source jugée fiable par l’adversaire, et à pousser l’obligeance jusqu’à fournir un lien vers cette source… laquelle ne tient nullement les propos allégués ! Le désinformateur table sur le fait que personne ne se donnera la peine de lire le document indiqué, qui, ici, est en anglais et fait 83 pages.

        D’ailleurs, les propos de Verhaeghe sont parfaitement invraisemblables : non seulement le FMI ne « fixe » pas de « feuille de route », il se contente de fournir des préconisations, comme tous les organismes d’analyse économique ; mais il est évidemment impossible qu’il ait conseillé au gouvernement français de « cibler une saignée sur les classes moyennes ».

        Avez-vous, vous-même, accédé à la partie payante du commentaire de Verhaeghe ? J’en doute fort. Dans le cas contraire, n’hésitez pas à nous en citer des extraits…

        En fait, le rapport du FMI préconise exactement le contraire de ce que prétend le menteur, complotiste et désinformateur Eric Verhaeghe. Il dit ceci :

        « Directors recommended supporting the recovery in the near-term through a moderately expansionary fiscal stance, as planned by the authorities, focused on boosting worker skills, investment in green and digital transformation, and innovation to stimulate potential growth. »

        « A moderately expansionary fiscal stance », cela veut dire, en français, baisser les impôts et augmenter les dépenses publiques de façon modérée, dans le but d’encourager la demande. C’est une politique keynésienne tout à fait classique.

        Quant aux « 20 à 30 milliards » de prétendues augmentations d’impôts ordonnées à la France par le FMI « tous les ans », il s’agit en réalité des 30 milliards d’euros de dépense publique décidés par la gouvernement, sur 5 ans, par le biais du plan France Relance, pour réindustrialiser le pays, développer l’énergie nucléaire, assurer la transition énergétique, etc.

        Enfin, vous m’accusez de tenir des propos insultants envers Eric Veraeghe. Il serait temps de mettre un coup d’arrêt à cette vile rhétorique partisane, selon laquelle « insultant » signifierait « critique envers mon champion politique ».

        Si j’avais vraiment voulu insulter Verhaeghe, je l’aurais traité d’enculé, de fils de pute ou de petite bite. Ça, ce sont des insultes. Vous comprenez la différence ?

        Le mot qui semble avoir déclenché votre ire, c’est complotiste. Mais ce n’est pas une insulte : c’est une caractéristique objectivement démontrable.

        Je viens de vous prouver que Verhaeghe est un complotiste sur l’économie. En voici une deuxième preuve sur la pandémie.

        Le 25 mars 2020, Eric Verhaeghe a insinué, toujours dans son très mal nommé (mais apte à tromper les gogos) Courrier des Stratèges, que le gouvernement avait décidé de laisser mourir les vieux en les privant de soins en cas de Covid. Ici :

        https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/03/25/exclu-trier-les-vieux-malades-du-coronavirus-les-instructions-officielles-publiees

        C’est un mensonge, comme Libération l’a expliqué ici :

        https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/29/acces-a-la-reanimation-des-consignes-officielles-ont-elles-ete-donnees-pour-les-residents-d-ehpad_1783370

        Et Conspiracy Watch ici :

        https://twitter.com/conspiration/status/1254382889736814592

        On trouvera sans peine, dans votre fameux « Courrier des Stratèges », d’innombrables articles plus mensongers les uns que les autres sur le Covid, mêlant le complotisme le plus délirant avec le marxisme le plus enragé, quand ce n’est pas avec le poutinisme le plus servile. Je vous conseille ce petit bijou, par exemple :

        « Une guerre en Ukraine pour sortir du COVID ? »
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/25/une-guerre-en-ukraine-pour-sortir-du-covid

        Où l’on apprend que c’est, « pour un hyper-capitalisme épuisé par les hyper-profits anglo-saxons, une façon commode de relancer la machine à produire ».

        « Une bonne guerre en Ukraine pour sortir de la crise du COVID ! Quelle idée fulgurante ! Après avoir envoyé (prétendument) 90 % de sa population au casse-pipe d’une vaccination obligatoire mais avec un produit sous autorisation conditionnelle tant on manque de recul pour l’évaluer, la caste mondialisée qui tient l’Union Européenne se sent d’envoyer les survivants du vaccin au casse-pipe de la guerre avec la Russie. »

        « La connerie profonde du bourgeois français moyen n’a pas pris une ride. Les mêmes ont gobé la mise en scène du COVID qui a permis aux laboratoires pharmaceutiques de s’enrichir avec l’argent des contribuables. Les mêmes vomiront Poutine demain, en expliquant qu’il est le pire des dictateurs, que l’Ukraine doit être un pays libre, et que la guerre est une bonne chose. »

        Donc en fait, l’Ukraine ne doit pas être un pays libre selon Verhaeghe : on s’en doutait, mais c’est sympa de nous le confirmer.

        « Ces 500 sportifs de haut niveau ont-ils été victimes d’effets secondaires graves voire mortels des vaccins anti-COVID ? »
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/21/ces-500-sportifs-de-haut-niveau-ont-ils-ete-victimes-deffets-secondaires-graves-voire-mortels-des-vaccins-anti-covid

        « En pleine polémique Djokovic, un rapport établit qu’en 2021, plus de 450 sportifs professionnels ont été victimes d’arrêts cardiaques ou d’autres problèmes graves. »

        En supposant que ce chiffre soit exact, à aucun moment l’article n’établit le moindre rapport avec les vaccins contre le Covid. Il dit juste : ça s’pourrait, et c’est aux partisans des vaccins de nous prouver le contraire.

        Donc voilà : il suffit à Verhaeghe de dire absolument n’importe quoi (en reprenant un site complotiste américain anonyme), et c’est vrai sauf si on lui prouve que c’est faux.

        Ce type a fait l’ENA, hein…

        « Face à l’inefficacité de son vaccin, Moderna choisit la fuite en avant, et lance un vaccin combiné contre le Covid et la grippe »
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/19/face-linefficacite-de-son-vaccin-moderna-choisit-la-fuite-en-avant-et-lance-un-vaccin-combine-contre-le-covid-et-la-grippe/

        L’inefficacité du vaccin Moderna est évidemment dans la seule imagination de la petite main embauchée par Verhaeghe pour écrire ces mensonges.

        « Les vaccins contre le COVID-19 tuent et les assureurs commencent à s’en rendre compte »
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/18/les-vaccins-contre-le-covid-19-tuent-et-les-assureurs-commencent-a-sen-rendre-compte

        « SCOOP : comment le Deep State cache les vaccinés morts du COVID »
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/05/scoop-comment-le-deep-state-cache-les-vaccines-morts-du-covid

        Du délire complet, donc. Et bien sûr…

        « Comment le Dr Fauci et des fonctionnaires de Washington ont caché au public l’efficacité de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine »
        https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/20/comment-le-dr-fauci-et-des-fonctionnaires-de-washington-ont-cache-au-public-lefficacite-de-livermectine-et-de-lhydroxychloroquine

        Alors que les savants ont amplement fait la preuve de l’inefficacité et de la nocivité de ces deux molécules pour traiter le Covid. Etc.

        Si Verhaeghe vous dit que 2 et 2 font 4, vérifiez.

  6. Le FMI commence à s’énerver des dépenses abyssales, nous récoltons 40 années de mauvaises gestion et de déficits chroniques et là c’est toujours la banque open… Autour de moi j’entends des socialistes de toujours qui commencent à s’inquiéter…. Et en plus ils veulent faire la guerre, les Fadas… L’histoire est terminée dans le meilleur des cas nous échapperons à une solution à la grecque avec le chaos social assuré.. L’UE s’en sortira t-elle.. Pire, en cette période de campagne électorale le silence des candidats est assourdissant.. Les quatre mots de VP sont l’essentiel : Ils crament la caisse..

    Paxton écrivait dans la « France de vichy » : la catastrophe de 40 est en partie celle de l’élite – nous y sommes..

    https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/le-fmi-enjoint-la-france-de-reduire-plus-rapidement-ses-depenses-publiques-1382242

    • @Tino : en 2024, les fact checkers nous expliquerons que contester les mensonges du gouvernement ce sera faire preuve de complotisme anti-budgexx et qu’il faudra faire payer à ces fascistes transphobes les services publics que l’Etat nous dispense gratuitement par charité. Et pas la peine de vous abonner à Libération ou au Monde, c’est l’Etat qui paye gratuitement, comme pour les services publics et la santé.

  7. @ RM en particulier et aux autres :

    Sauf que le rapport du FMI de ce mois concernant la France, n’est pas accessible à ce jour, à cette heure, sauf je suppose par la presse.
    https://presscenter.imf.org/Account/Login

    Le rapport que vous mentionnez accessible est :
    « France: 2021 Article IV Consultation-Press Release; Staff Report; and Statement by the Executive Director for France »
    Il est juste celui de l’année dernière donc hors sujet et objet du commentaire !

    « La seule chose qui est payante, ce sont les mensonges de Verhaeghe au sujet de ce rapport »
    Il publie le rapport intégralement et gratuitement et pas celui de l’année dernière !
    Et là si vous aviez lu le bon rapport donc forcément sur le Courrier des Stratèges, vous auriez pu constater, indiqué :
    « Starting in 2023, France should embark on multiyear fiscal consolidation to rebuild buffers and sustainebly lower debt » §21 et §22 et suivants, c’est très serré.

    Du coup à partir de 2023, il va falloir payer : Moins de dépenses, ce que nos gouvernants n’ont jamais réussi à faire et plus de recettes donc de fiscalité, là ils sont très forts, il y a des m2 d’intelligence concentrés à Bercy pour le faire !

    Le « en ciblant la saignée sur les classes moyennes » est sans doute du pur jus EV mais c’est tentant qu’il l’ajoute sur le très court article rédigé et d’ailleurs mentionné intégralement par vous…

    Tout n’est pas bon à prendre ou à croire chez Verhaeghe mais bon on a un cerveau pour avoir l’esprit critique.
    Je me souviens m’être fait démolir pour y avoir pêché les résultats de l’élection de Madrid mais c’était seulement parce que les graphiques y étaient les plus clairs sur l’ensemble de la presse et en plus n’étaient pas faux.

    • @ Tino

      Non, vous vous trompez. Le rapport du FMI que j’indique est le même que celui indiqué par Verhaeghe. C’est le plus récent. Vous êtes-vous simplement donné la peine de cliquer sur mon lien, et de télécharger le rapport, avant de me contredire ?

      Dans les deux cas, il s’agit du rapport publié le 26 janvier dernier, il y a quelques jours, et qui porte évidemment sur l’année dernière, soit 2021. L’année 2022 venant de commencer, il ne peut évidemment y avoir encore de rapport portant sur cette année !

      Voici donc, à nouveau, le lien que j’ai donné vers ce rapport, sur le site officiel du FMI :

      https://www.imf.org/en/Publications/CR/Issues/2022/01/25/France-2021-Article-IV-Consultation-Press-Release-Staff-Report-and-Statement-by-the-512171

      Et voici, à nouveau, le lien, vers ce rapport sur le site du menteur, complotiste et désinformateur Eric Verhaeghe :

      https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/28/payant-le-fmi-demande-une-grande-saignee-fiscale-pour-le-prochain-quinquennat

      Vous constaterez aisément qu’il s’agit du même document.

      La seule raison pour laquelle une partie de l’article de Verhaeghe (et non du rapport) est payante, c’est a) pour tenter de gagner de l’argent en répandant des mensonges qui font plaisir aux lecteurs crédules (motivation fréquente des complotistes), b) faire sérieux en laissant entendre que l’auteur peut se permettre de vendre son contenu, et que donc il y a des gens très importants et très crédibles qui sont abonnés (les fameux « stratèges »), c) suggérer que puisque c’est payant, c’est confidentiel et secret et que donc ce sont des vérités explosives que le méchant gouvernement ne veut pas que vous appreniez (mais on ne sait toujours pas en quoi elles consistent, en dehors des mensonges fournis gratuitement en appât…).

      Truc fort efficace, comme on le voit ici même, puisque les gens qui se chargent de répercuter ces mensonges, évidemment, ne payent pas, pour la plupart…

      Encore une fois : qui, parmi tous ceux qui répercutent les liens de Verhaeghe ici, ont acheté un abonnement auprès de lui ? S’il y en a, qu’ils nous le prouvent, en reproduisant ici les parties les plus croustillantes (prétendument) de ses articles payants.

      Vous vous acharnez à montrer les critiques qu’il peut y avoir dans ce rapport du FMI, mais ce n’est pas la question. Ce rapport souligne, entre autres, la nécessité de réduire la dépense publique : grande découverte !

      L’objectif de mon commentaire était de montrer qu’Eric Verhaeghe ment outrageusement, qju’il est foncièrement malhonnête, qu’il s’est délibérément embarqué dans une croisade consistant à tromper ses lecteurs.

      En particulier, ceci est un mensonge intégral :

      « Pour le prochain quiquennat, l’organisation spécialisée de l’ONU [le FMI] a fixé la feuille de route : augmenter les impôts de 20 à 30 milliards par an entre 2023 et 2026… en ciblant la saignée sur les classes moyennes. »

      Le FMI n’a jamais dit ça. En fait, il a dit le contraire.

      Vous devriez définitivement abandonner la lecture de ce triste personnage, au lieu de faire valoir qu’il peut lui arriver de dire des choses justes 1 % du temps.

      Toute propagande se base sur une part de vérité, mais ceux qui cherchent la vérité, par opposition aux sectaires et aux partisans, n’auraient jamais l’idée de considérer comme un source crédible, ou seulement utile, un homme qui a fait la preuve de sa volonté de mentir.

      Si vous voulez savoir ce que dit le FMI, allez sur le site du FMI, dont les rapports sont évidemment gratuits : depuis quand les agences de l’ONU font-elles payer leurs rapports ?

      • Ok il s’agit du même document, alors pourquoi lire les 83 pages sur le site d’EV serait dangereux plutôt que lire les 83 pages sur le site du FMI ? On risque d’attraper un virus complotiste ?

        Je n’ai pas compris pourquoi c’était payant… mais quand par hasard on tombe sur un document du FMI, livré stricto sensu, on va pas chercher ailleurs. Pas besoin d’en faire un fromage.

        Comme je vous ai déjà répondu, EV fantasme sur « augmenter les impôts de 20 à 30 milliards par an entre 2023 et 2026… en ciblant la saignée sur les classes moyennes ».
        Pour autant le FMI prévoit que ça va faire mal à partir de 2023 et risque de ne pas être très complaisant surtout si nous sommes en défaut : Réduction drastique des dépenses : indemnités chômage, retraites et nos montagnes de prestations sociales, le scénario grec sera déroulé.

      • @RM: il y plusieurs points sur lesquels je ne suis en désaccord avec Eric Verhaeghe. J’en dirais de même des Patriotes, ou de la France Insoumise, au point d’ailleurs que je me vois mal voter pour un représentant de ces partis à aucune élection.

        Pourtant, dans cet épisode décisif qu’a été la lutte contre la politique sanitaire du gouvernement, ces gens de tous ces partis pour lesquels je ne voterai jamais se sont battus contre les mesures iniques, à l’assemblée, dans la rue, dans la presse et de fait je les considère personnellement comme des frères d’armes, comme des camarades.

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