Présidentielle 2022 : PÉCRESSE pourrait-elle BATTRE Macron ?

Tout le monde veut battre Emmanuel Macron.

· À gauche toute, parce qu’il est le Président des riches et de la casse du service public, sans oublier sa scandaleuse indifférence face aux charmes de l’intersectionnalité inclusive des luttes décoloniales et féministes (pas complètement sûre de l’ordre des mots, mais vous me comprenez) ;

· Chez les écologistes, qui sont aussi à gauche, pour toutes les raisons précédentes et parce qu’il persiste à trouver quelques vertus à la croissance et, nouveau et passablement contradictoire avec la fermeture de la centrale de Fessenheim, à l’énergie nucléaire ;

· À droite, du moins du côté de cette droite qui se préoccupe encore d’une certaine orthodoxie budgétaire et régalienne, parce qu’il est en train de « cramer la caisse » et parce qu’il exerce ses missions de protection des personnes et des biens sur le mode « fort avec les faibles et faible avec les forts. »

· Et à droite toute, enfin, parce qu’il nie l’identité de la France, sa souveraineté, ses frontières, et en est devenu le fossoyeur officiel via une politique migratoire non seulement laxiste mais conçue pour provoquer « l’effondrement civilisationnel » du pays.

Voici rapidement résumés les différents points de vue, des points de vue très opposés malgré une même détestation. Rien de bien étonnant à cela : outre que l’exercice du pouvoir suscite automatiquement l’opposition, le discours et la pratique subséquente du « en même temps ni de droite ni de gauche » dans lequel s’est illustré Emmanuel Macron ne pouvait que mécontenter tout le monde à tour de rôle.

Et non seulement mécontenter tout le monde, mais, de façon beaucoup plus préoccupante, produire des résultats ou plutôt une absence de résultats véritablement désastreuse dans le présent comme pour l’avenir. Pour en avoir déjà beaucoup parlé, je ne reviens pas sur la dégradation accélérée de nos comptes publics, y compris avant la pandémie de Covid-19, ni sur la déliquescence de notre système de santé, ni sur l’affaissement de notre niveau éducatif, ni sur l’attention trop désinvolte accordée à la sécurité, ni sur le grignotage insidieux de nos libertés auquel il faut maintenant ajouter l’introduction complètement inutile du pass sanitaire.

Pour l’ensemble de la gauche et pour M. Macron, ces problèmes n’en sont pas. La première fonde toute sa politique forcément sociale et écologique sur l’abondance des moyens couplée à l’abondance des obligations et des interdictions, et y ajoute un mépris olympien pour tout ce qui concerne le régalien. Quant au Président de la République, il s’active à promouvoir partout son fabuleux bilan en jouant sur la confusion entre qualité et quantité.

Mais si l’on se place dans une perspective libérale, il n’en demeure pas moins que la pente suivie par le pays est dangereusement orientée vers le bas. Or faute de disposer d’un parti libéral significatif, c’est traditionnellement depuis la droite que la France perçoit de loin en loin quelques ondes discrètes de libéralisme, l’élection présidentielle de 2022 ne faisant pas exception à la règle.

Oh, certes, on a vu maints ténors Les Républicains (LR) vanter bruyamment les charmes du dirigisme étatique, mais on a aussi entendu David Lisnard, Denis Payre, Valérie Pécresse et quelques autres alerter sur l’asphyxie qui guettait la France du fait de l’emprise idéologique et bureaucratique de l’État dans un rayon toujours plus large de nos activités humaines.

Or voilà que Valérie Pécresse a été choisie hier 4 décembre 2021 par les adhérents LR pour devenir leur candidate présidentielle en avril prochain. Arrivée en deuxième position lors du premier tour avec 25 % des voix contre 25,6 % pour Éric Ciotti (qui n’était pas dénué lui non plus d’une certaine fibre libérale en économie, mais seulement en économie), elle s’est imposée au second tour avec 61 % des voix contre 39 % à son concurrent. Son avance est suffisamment vaste pour assurer sa légitimité mais pas écrasante au point de lui faire oublier l’existence d’autres sensibilités que la sienne dans son parti.

À partir de là, trois questions. Premièrement, Valérie Pécresse pourrait-elle accéder au second tour de la présidentielle et éventuellement battre Emmanuel Macron ? Deuxièmement, fera-t-elle ce qu’elle promet ? Et troisièmement, que devient le libéralisme dans tout ça ?

· Au vu des sondages publiés jusqu’à présent, on pourrait se dire que les chances de la candidature de droite sont fort minces car Valérie Pécresse n’a jamais été donnée à plus de 11 % des suffrages. Preuve, du reste, que les adhérents LR se sont prononcés sur un programme et une personnalité, excluant platement Xavier Bertrand, typique étatiste de droite content de lui, qui dominait jusqu’alors la course à droite.

Mais la désignation officielle de Valérie Pécresse au terme d’un processus de sélection qui avait commencé dans la cacophonie (primaire ouverte ? congrès adhérents ? participation de Xavier Bertrand, de Denis Payre ?) et s’est finalement déroulé sans anicroche va forcément changer la donne aux yeux des électeurs. Elle va commencer à bénéficier d’une attention directe qui va consolider sa présence parmi les candidats.

Si LR joue bien ses nouvelles cartes, si l’unité qu’on a vue se déployer autour de sa candidate lors de l’annonce des résultats se maintient (edit du 6 décembre : pas gagné), si l’objectif visé est bien de proposer une alternance à la politique erratique d’Emmanuel Macron, s’il est bien question de remettre de la rigueur dans les comptes de la nation, de la justice dans le régalien et un peu plus de liberté dans la vie des citoyens – si tout cela, Valérie Pécresse ne manque pas d’atouts pour y parvenir.

Il est vrai qu’on lui reproche beaucoup d’être trop Macron-compatible pour être complètement honnête. Ce n’est pas faux, et c’est du reste l’angle de riposte adopté par Marine Le Pen dans une réplique modernisée de l’UMPS d’antan. Mais le fait est que Valérie Pécresse se présente contre Emmanuel Macron, qu’elle a fortement musclé son discours régalien, qu’elle a été choisie par la droite et que sa candidature commence à inquiéter les cercles élyséens. Pour le Président sortant, l’avoir éventuellement comme adversaire au second tour risque de s’avérer nettement plus compliqué que le challenge Le Pen de 2017.

Plus consensuelle qu’un Ciotti, réputée sérieuse et non dépourvue de réalisations concrètes à la tête de sa région d’Île-de-France et comme ministre de l’enseignement supérieur puis du budget dans les gouvernements Sarkozy-Fillon, elle peut faire revenir chez LR des sympathisants de la droite et du centre partis chez Macron en 2017, mais qui commencent à s’inquiéter de voir le « printemps » macronien crouler sous les feuilles mortes d’un « quoi qu’il en coûte » compulsif.

Il se peut qu’elle perde en chemin des sympathisants d’Éric Ciotti, mais jamais ce dernier, très proche à certains égards d’Éric Zemmour et/ou de Marine Le Pen, n’aurait pu se hisser jusqu’à incarner une alternative à la fois large et crédible à Emmanuel Macron. Il est même probable que sa sélection aurait débouché sur une fuite non négligeable d’électeurs LR vers LREM et conforté ceux qui avaient déjà fui dans l’idée d’y rester, exactement comme le choix Hamon avait complètement dévitalisé le Parti socialiste au profit de Macron en 2017.

Bref, si l’on espère une alternance de droite à Emmanuel Macron, Valérie Pécresse n’est pas forcément un mauvais choix et Les Républicains pourraient fort bien se refaire une santé politique sur le dos d’Emmanuel Macron. La réponse de la bergère au berger, en quelque sorte.

· Se pose ensuite la question de savoir si elle appliquera son programme.

Échaudés par de nombreuses promesses de réforme non tenues dans le passé, on serait évidemment tenté de répondre non. Autant il est facile de tenir les promesses d’allocation ceci et d’emploi cela (la dette et/ou les impôts couvriront – sauf s’il fallait se conformer à nouveau aux limites de déficit et de dette de l’Union européenne), autant les propositions de réduction des dépenses publiques, parce qu’elles vont impacter à court terme certains revenus, sont très difficiles à mettre en œuvre et demandent un courage politique qui ne se manifeste que très rarement.

Valérie Pécresse prévoit notamment de réduire la fonction publique de 150 000 postes sur cinq ans : 200 000 en moins dans « l’administration administrante », c’est-à-dire dans la bureaucratie pure et 50 000 en plus dans les missions « éduquer, protéger, soigner ». Constatons que le chiffre reste modeste, même s’il horrifie à peu près tout le monde, y compris les inénarrables Barnier, Bertrand et Juvin qui n’ont pas manqué de souligner la dureté sociale de la candidate. Mais 0,15 million en moins, qu’est-ce au regard de nos 5,66 millions de fonctionnaires ? Il n’empêche que Macron s’était engagé sur une baisse de 0,12 qu’il a promptement oubliée en rase campagne.

La candidate LR parle beaucoup de « faire », mais en réalité, elle n’est nullement à l’abri de suivre le même chemin d’immobilisme que ses prédécesseurs, surtout si une crise ou une autre vient opportunément fournir le prétexte de reporter à plus tard. Disons cependant qu’elle a prévu de donner le plus de consistance possible à son programme : elle se propose en effet de préparer ses textes de loi à l’avance afin que les Français en prennent connaissance avant l’élection et qu’ils soient votés et appliqués dans les premiers mois du quinquennat. Bonne idée.

· Reste une troisième question : la candidature Pécresse signifiera-t-elle une ouverture franche en direction d’un cheminement authentiquement libéral ?

Dans le portrait que je lui avais consacré il y a quelques mois, j’évoquais sa tendance dirigiste,  presque unanimement partagée par tous les politiciens qui se sentent obligés de « faire quelque chose », à vouloir orienter la société par des lois et des quotas, notamment dans le domaine de l’égalité homme femme au travail.

Plus généralement, difficile de discerner dans son programme, comme dans celui de ses concurrents internes d’ailleurs, le début d’un renversement structurel de nos systèmes sociaux, sanitaires et éducatifs hyper collectivisés. Réformer, mieux gérer dans le cadre donné : oui – mais l’expérience montre que ce genre de toilettage superficiel est voué à l’échec. Redonner de la liberté, ouvrir à la concurrence, faire plus confiance aux individus : on cherche encore.

De plus, la volonté d’unité des Républicains qui reviendrait éventuellement à placer Philippe Juvin à la santé, Michel Barnier au quai d’Orsay, Éric Ciotti à l’Intérieur et Xavier Bertrand on n’ose imaginer où jouerait directement contre toute forme d’orientation véritablement libérale.

C’est pourquoi il serait bon que Valérie Pécresse, au-delà des efforts qu’elle fait pour montrer aux sympathisants LR qu’elle représente bien la « vraie droite » solide et rassemblée, se rappelle aussi que quand elle a quitté Les Républicains en 2019, elle a fondé un mouvement qu’elle a appelé « Libres ! » Les mots ont un sens. Affaire à suivre.


Illustration de couverture : Valérie Pécresse, Présidente de la région Île-de-France et candidate des Républicains à l’élection présidentielle de 2022. Photo AFP, octobre 2021.

32 réflexions sur “Présidentielle 2022 : PÉCRESSE pourrait-elle BATTRE Macron ?

  1. « Valérie Pécresse prévoit notamment de réduire la fonction publique de 150 000 postes sur cinq ans… ». A-t-elle commencé ce sacerdoce dans sa région ? Elle dispose pourtant là d’un formidable laboratoire pour tester l’efficacité des mesures qu’elle prône. Et puis, quelle publicité pour son projet. Les gueux pourraient juger sur étagère. Et puis, ses déclarations sur le pass sanitaire et le sort qu’elle réserverait aux récalcitrants au vaccin me font douter fortement de son amour inconsidéré pour la notion de liberté. Alors libérale ?!!!
    Mme Pécresse, surnommé méchamment Valérie Traîtresse par quelques-uns de ses »amis », est-elle bien l’opposante qu’elle prétend être ? Ne serait-elle pas plutôt la face cachée de cette pièce où figure le Mignon poudré voire ne serait-elle pas, comme la majorité des « opposants » à la politique macronienne, sur la face unique de l’anneau de Moebius qu’est la vie politique nationale ?

    Bon dimanche

  2. Excellent article, à mon avis très juste sur cette candidature Pécresse, dont je dois avouer qu’elle a ma préférence pour la présidentielle à venir malgré les interrogations fondées que vous soulevez. Mais voila : il faut tourner la page de dix ans de socialisme, de dix ans d’augmentation des impôts, de la dépense et de la dette et de dix ans de chute vertigineuse du régalien et des services publics.

    J’ai lu le livre de Davet et Lhomme sur Macron, « le traître et le néant ». D’ailleurs, si vous ne l’avez pas lu, je vous recommande vivement d’économiser votre argent et votre temps. Sa lecture a été pour moi une expérience pénible à tel point qu’à la dernière page, j’avais accumulé plus de ressentiment envers les auteurs qu’envers Macron qui m’est presqu’apparu comme sympathique.

    Mais il y a une chose que l’on comprend bien dans ce livre, c’est que Macron est entouré des mêmes cadres et personnalités qui travaillaient pour Hollande dans le précédent quinquennat. Et inutile de citer les transfuges LR comme Philippe, Darmanin et Le Maire, parce que leur ralliement ne s’est pas fait sur une base programmatique (ces hommes disaient pis que pendre de Macron avant d’être nommés) mais sur une base opportuniste. Macron c’est la version centriste de Hollande.

    Barrer la route à Macron en 2022, c’est en finir avec 10 ans de gabegie socialiste, c’est se donner les chances d’un rééquilibrage. Pour autant, ne rêvons pas, dans la mesure où il n’existe pas de formation proprement libérale, comme vous l’écrivez, les fondamentaux ne changeront pas.

  3. Désolé mais Mme Pécresse me reste en travers de la gorge comme toute la droite en général, ceux sont eux qui ont détruit la France en promouvant une Europe qui de simple union économique et devenue politique mais pas démocratique et encore moins libérale. Seul Zemmour dit les choses telles qu’ elles sont.
    Droite et Gauche nous mèneront au désastre car ils sont dans l’ incapacité de comprendre le future et de l’ organiser; c’ est l’ Union européenne qui gouverne car nous n’ avons plus les moyens de financer notre système social.

  4. Je vous trouve bien complaisante pour cette girouette qui adapte son discours a son auditoire, sans jamais faire preuve d’une véritable colonne vertébrale. Comme l’écrit Higgins plus haut, elle n’a jamais mis en application ses prétendues idées dans sa région, alors pourquoi tiendrait-elle une seule de ses promesses une fois élue ?
    Elle avait quitté un parti qui ne lui plaisait pas pour y revenir quelques mois après, ce n’est pas très sérieux.
    Elle est totalement macron-compatible, elle ou lui aucune différence, le pays va continuer à s’enfoncer. Triste.

  5. Pecresse:quelles sont ses positions en matière societale?
    Cosigner une tribune avec Rokhaya Diallo et participer dans le 93 à une tribune contre « l’islamophobie « 
    Tout cela me rend très perplexe quand à la sincérité de cette
    Christian femme?
    Chiraquienne un jour chiraquienne toujours?

  6. Valérie Pécresse ne doit son succès – d’aucuns parlent même de son triomphe – qu’à 69 326 militants encartés LR, grâce auxquels elle a sorti une belle épine du pied de son parti.
    Quant aux Français – surtout ceux qui souffrent – ils devront encore prendre leur mal en patience, et attendre pour avoir une réponse, si toutefois Valérie Pécresse peut avoir la réponse à leur mal-être.

  7. La traitresse est, comme les autres, avide de pouvoir. Collectiviste, dirigiste, il n’y aura rien à en tirer sauf quelques effets à la marge, comme tous l’ont fait avant elle.
    Rien que la phrase « elle se propose en effet de préparer ses textes de loi à l’avance afin que les Français en prennent connaissance avant l’élection ».
    Ce n’est pas son rôle. Cette phrase montre qu’elle est dans la lignée de ceux qui veulent le superprésident, ce qui a donné les dérives sarkozy, hollandouille et micron. Bref, rien à attendre de ce côté là.

    N’avait-elle pas quitté LR parce que ça virait « trop à droite » ? (ce qui ne veut rien dire, je sais, mais c’est ce que disait cette personne). la voilà qui revient avec un discours encore plus de droite (selon les critères en vigueur).
    Ce qui montre son absence totale de colonne vertébrale, apanage des « responsables mais pas coupables » qui poussent chaque jour un peu plus le pays vers sa chute.

    Alors Micron l’original ou Traitresse la copie ? Traitresse ne battra jamais Micron, sauf sur le terrain du dirigisme et du collectivisme. Avec cette personne au pouvoir, il y en aura encore plus. Pas forcément dans les mêmes domaines, mais au final, ça sera un tour de vis supplémentaire. Or le pays a besoin de tout le contraire.

    Je me demande si Micron gagne, pétera-t-il définitivement les plombs ? Après tout, ça vaudra peut-être le coup d’avoir un Micron débridé, totalement décomplexé, qui foutra un tel merdier que le pays s’écroule définitivement.

    Quoi qu’il en soit, je préfère largement un taré à un traitre. Parions d’ailleurs que si Traitresse est élue, toute la macronie (qui est principalement composée de traitres transfuges parce les idées c’est bien, mais la soupe c’est mieux) deviendra LR comme un seul homme !

  8. Comme elle ne figurera pas au second tour, elle appellera à voter Macron le 10 avril à 20h02 (avec renvoi d’ascenseur éventuel)

    Dans le cas hypothétique d’une victoire, elle n’inverserait rien de tous ces processus toxiques qui sont désormais institués.

    LR, avec ses grands écarts clientélistes, démagogiques et systématiques, paya le prix fort en 2019 avec 7%.
    A droite, on n’ose plus mettre la barre à droite de peur d’être étiqueté « facho ». Le travail de sape a très bien fonctionné.

    Je n’ai donc aucune illusion sur tous ces impétrants, prêts à toutes les bassesses et compromissions pour conserver leurs privilèges, obtenir un portefeuille (c’est le cas de le dire) et continuer à se payer sur la bête.

  9. Le clivage gauche droite est je pense remplacé par un choix entre la mondialisation et l’européanisation heureuse ou une souveraineté disons raisonnée (qui peut se faire au niveau de l’UE). Clivage complété par la question d’un retour du politique contre une gestion plutôt administrative je dirais opaque comme ces décisions prises en conseil de défense ou le caviardage des contrats de vaccins. Madame Pécresse avec toutes ses qualités représente une politique du passé, de connivence, d’arrangements on parle de consensus. Prions mes Frères..

  10. Des cinq candidats LR, elle fait partie des deux qui programme un solde positif des finances et même mieux que Ciotti.
    https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/primaire-de-la-droite-consultez-le-chiffrage-final-des-programmes

    Néanmoins « elle n’est nullement à l’abri de suivre le même chemin d’immobilisme que ses prédécesseurs », et même peut-être pas besoin d’une crise pour se retrouver coincé par des forces supérieures.

    Par exemple, pour l’immigration, elle parait effectivement avoir étudié la question mais les obstacles et les remèdes indiqués sont certainement sous évalués (ambiguïté des traités européens et conventions).
    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/patrick-stefanini-sans-reforme-de-la-constitution-il-n-est-pas-possible-de-limiter-l-immigration-20211006
    Il y a bien un risque sur cet exemple, d’avouer finalement le saut d’obstacle trop difficile.
    C’est un exemple et il en va ainsi de tous les domaines. Aura-t-elle détermination et courage ?

    Pour sa Région, le bilan est relativement positif, baisse des dépenses de fonctionnement et en particulier du personnel, idem la dette, toutes proportions gardées par rapport à la taille.
    https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/palmares-des-regions-le-bilan-de-gestion-2015-2019

      • Il existe des choses disons troublantes comme ces parrainages, facile pour bloquer un « intrus »‘.. Actuellement le grand De Gaulle que tout le monde vénère ne pourrait pas se présenter. N’est ce pas Roosevelt qui disait qu’en politique rien n’est laissé au hasard alors vous pensez, une élection, quelle horreur..

  11. Dans cette lutte Pécresse, Zemmour, MLP, Macron, et dans la situation actuelle, je ne suis pas sûr que Macron soit au 2eme tour.
    Quant à Pecresse, un changement pour la France ne passera que si elle adhère aux propositions libérales des libéraux de LR: Lisnard, Bellamy et quelques autres.

  12. Eh bien moi, j’ai une autre hypothèse:
    Considérant que Macron a été mis en place par l’oligarchie qui possède le fric, les médias, les labos entre autres, qu’il a été mis là pour favoriser ladite oligarchie (dans son cas, ouvrir toutes grandes les portes de la France et donc de l’Europe au virus, puis interdire de se soigner avec des médicaments bon marché et sans danger, obliger à la vaccination, mettre en place le passe sanitaire qui va inévitablement déboucher sur un contrôle accru de la population et, cerise sur le gâteau, de l’acceptation de tout ça par ladite population), que les présidents depuis Sarkozy sont jetables, il est bien possible que Macron ne se présente tout simplement pas, ou fasse tout pour ne pas être élu, comme Marine Le Pen pour ceux qui on vu le fameux débat.
    Et là, c’est Pécresse qui raflera probablement le cocotier.
    Vous l’entendez, la petite musique qu’on entend déjà dans la presse, « la France est prête pour élire une femme »?
    Tout ça me semble organisé en amont. Demandez à Attali.
    Le pire est qu’elle vient de découvrir soudainement qu’après avoir été centriste jusqu’à avant hier, elle est maintenant à droite de la droite, et qu’elle reprend absolument tous les thèmes de Zemmour.
    Vous pouvez parier qu’elle ne sera pas traitée de fasciste!

  13. le besoin respecter « la volonté d’unité des Républicains » l’amènerait à nommer les prétendants à la primaire à des postes ministériels, ah bon, et pourquoi donc ? on choisit plutôt leurs poulains, leurs protégés habituellement …

  14. Désolé mais étant libéral je ne soutiendrai pas Mme Pecresse au premier tour. Ça prudence dans son discours en fait une bonne élève de Chirac . Il faut sortir de l’ Europe telle qu’ est est actuellement , même si nous voulons une Europe politique elle doit être au suffrage universel miss Pecrelle n’ est qu’ une opportuniste de droite sans vrai programme, elle dit se que nous voulons entendre.

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