Covid-19 ou le discours de la peur

Je ne suis ni médecin ni scientifique. Je ne prétends qu’à un seul titre, celui de faire tous les efforts possibles pour me hisser au niveau de l’idéal de « l’honnête homme » du XVIIè siècle dans ma quête de connaissances sur le monde qui m’entoure. Et pourquoi pas ? Comme disait Descartes pour ouvrir son Discours de la méthode, « le bon sens », autrement dit « la raison », autrement dit « la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux » est « la chose du monde la mieux partagée ». Encore faut-il y appliquer un peu de méthode.

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, j’ajouterais volontiers deux recommandations aux quatre consignes méthodologiques émises par le mathématicien philosophe : élaguer sans pitié tout ce qui relève de la promotion personnelle dans le discours des dirigeants politiques – la proximité de l’élection présidentielle française de 2022 rendant la chose encore plus nécessaire – et surtout, se tenir résolument éloigné du discours de la peur.

En ce mois de novembre 2021 qui s’achève, la scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Soumya Swaminathan a confirmé l’utilité de la dose de rappel pour les publics à risque (personnes âgées et/ou immunodéprimées) mais elle estime que la généralisation de la troisième dose à l’ensemble de la population ne s’impose nullement.

Malgré cela, tout le discours sanitaire français (idem ailleurs) s’est articulé autour de la flambée absolument « fulgurante » de la cinquième vague épidémique et a débouché – sans véritable surprise compte tenu du chemin autoritaire emprunté jusque-là – sur une nouvelle couche de coercition, en l’occurrence la désactivation du pass sanitaire pour tous les adultes sans exception si une troisième dose de vaccin n’est pas réalisée dans les sept mois après la seconde dose.

Mais de quelle flambée parle-t-on ? Des décès, des entrées en soins critiques, des hospitalisations en hausse à un rythme apocalyptique ? Pas vraiment. L’alarmisme s’appuie exclusivement sur la flambée des « cas » de contamination au Sars-Cov-2. Or rien n’est plus fragile que cette donnée pour caractériser la sévérité de la pandémie.

Tout d’abord, comme mentionné sur le graphe ci-dessous réalisé par le site Our World in Data, le nombre de cas confirmés dont nous disposons dépend des tests effectués et laisse complètement de côté les contaminations non testées. Ce qui sous-entend que le nombre de cas de contamination dans la population totale est en réalité plus élevé que les chiffres publiés.

Pas de quoi nous affoler cependant car une contamination Covid ne signifie nullement que la personne contaminée soit effectivement malade. Elle peut être asymptomatique et vivre cette infection sans le savoir et sans observer le moindre changement dans son état général. Quant aux personnes malades, elles peuvent expérimenter des niveaux d’intensité pathologique extrêmement variables, allant de la simple fatigue à des difficultés respiratoires graves nécessitant une hospitalisation voire une admission en service de réanimation.

C’est pourquoi il est préférable de conduire l’analyse en suivant tous les indicateurs disponibles, sachant que les nombres de décès, hospitalisations et réanimations comprennent bien tous les décès, hospitalisations et réanimations ayant eu lieu dans l’ensemble de la population, ce qui en fait des données beaucoup plus solides que les seuls « cas ».

Notons néanmoins que pour les hospitalisations et les réanimations, il faudrait idéalement savoir si les critères d’admission sont les mêmes depuis le début de la pandémie. De même, une certaine latitude d’interprétation existe au niveau des décès : lorsqu’on est porteur de comorbidités sensibles au Covid, décède-t-on « avec » le Covid ou plus spécifiquement « du » Covid ?

Quoi qu’il en soit, il s’avère que la « fulgurance » dans les « cas » ne s’accompagne pas de la même fulgurance dans les autres nombres :

Nombre de personnes hospitalisées :

Dont nombre de personnes en soins critiques :

Nombre de décès quotidiens :

Bref, il semblerait bien que la dangerosité de la maladie ait perdu en intensité par rapport au nombre de « cas ». Résultat fort appréciable qui n’est pas sans rapport avec l’action des vaccins contre les formes graves de la maladie. (Je préviens quelques objections : j’ai bien dit vaccins, pas pass sanitaire ; et j’ai bien dit formes graves, pas transmission du virus).

Mais n’allez surtout pas vous imaginer que le discours pandémique apocalyptique pourrait se tarir le moins du monde. Non seulement troisième dose obligatoire il y aura contre l’avis de l’OMS, mais l’entrée en scène récente du nouveau variant sud-africain Omicron nous offre un parfait exemple de la propension des gouvernements à faire feu de tout bois pour relancer la machine à se faire peur et étendre un peu plus leurs filets sur les citoyens.

En cette fin du mois de novembre, notre presse nationale titre ou sous-titre sur le « risque très élevé » que l’OMS attribue au variant Omicron (ici ou ici, par exemple) et sur « l’inquiétude » qu’il suscite dans le monde. Mais à lire plus attentivement tous ces articles, il s’avère que le risque évoqué par l’OMS concerne avant tout la possible contagiosité du variant, contagiosité dont on ne sait pas grand-chose pour l’instant, tout comme on ignore encore – et c’est normal, c’est tout récent – sa dangerosité ainsi que le degré de protection que les vaccins actuels pourraient dresser contre lui ou pas.

D’après les constatations réalisées en Afrique du Sud par le Dr Angelique Coetzee, première soignante à avoir alerté sur l’apparition de ce nouveau variant, les symptômes qu’elle a pu observer chez ses patients étaient à la fois très différents et bien plus légers que ceux des précédents cas de Covid qu’elle avait eu à traiter (« so different and so mild »).

Il est à noter d’ailleurs qu’aucun décès attribuable à Omicron n’a été signalé nulle part à ce jour. En l’état précoce de nos connaissances, la plus grande probabilité pointe vers un virus qui serait contagieux mais peu dangereux. S’il devait se substituer au variant Delta qui nous occupait jusqu’alors, ce serait plutôt une bonne affaire car il permettrait d’obtenir une immunité naturelle. Dans ce cas-là, on voit bien à quel point la vaccination actuelle et encore plus le pass sanitaire associé se révéleraient complètement inutiles…

À ce stade, rien ne justifie donc de sombrer dans l’angoisse. Et pourtant, malgré un avis opposé de l’OMS, tous les pays sont en train de fermer sélectivement leurs frontières les uns après les autres, les quarantaines réapparaissent et les marchés financiers décrochent. Deux cas ayant été signalés au Royaume-Uni ce week-end, Boris Johnson a immédiatement durci sa politique de contrôle sanitaire et il a convoqué en urgence une réunion du G7 des ministres de la Santé, lesquels se sont prononcés hier pour… « une action urgente ». Utile, la réunion. Super efficace.

Urgence, et donc, immanquablement, panique. Et à nouveau ce grand écart de points de vue entre experts médicaux.

Pour le candidat à l’investiture présidentielle des Républicains Philippe Juvin, par ailleurs chef des services d’urgence de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, la fermeture des frontières et l’accélération de la troisième dose sont d’excellentes mesures qu’il aurait fallu prendre encore plus tôt. Curieusement, à l’instar du Conseil scientifique, sa remarque sur la nécessité de pousser la vaccination suit immédiatement son inquiétude sur le fait que ce variant, du fait de son nombre élevé de mutations par rapport à la souche initiale, pourrait être résistant aux vaccins. Dans ce cas-là aussi, on voit bien à quel point la vaccination actuelle et encore plus le pass sanitaire associé se révéleraient alors complètement inutiles…

Pour l’épidémiologiste spécialisé en santé publique Martin Blachier, en revanche, l’inquiétude est bel et bien de mise, mais pas tant vis-à-vis du variant Omicron lui-même qu’au vu des réactions aussi hallucinantes que précipitées des États face à son apparition :

« Il n’est pas logique de réagir aussi vite et aussi fort à un micro-signal d’une petite variation d’un virus dont on ne sait rien. »

Autrement dit, une fois de plus au cours de cette pandémie, nos gouvernants obsédés par l’idée qu’ils doivent absolument « faire quelque chose » quitte à faire n’importe quoi pour maintenir leur ascendant sur le cours des choses n’hésitent pas à prendre des mesures coercitives dans un dangereux mélange d’alarmisme calculé, de précipitation politique désordonnée et d’absence totale de données solides sur lesquelles s’appuyer pour prendre des décisions éclairées.

Des mesures coercitives qui piétinent les libertés individuelles et dont on a déjà eu amplement l’occasion de constater les effets délétères sur des citoyens ballottés en tous sens au gré du bon vouloir gouvernemental. Ça promet.


Illustration de couverture : Test PCR Covid – Photo AFP.

30 réflexions sur “Covid-19 ou le discours de la peur

  1. Excellent article, Nathalie vous nous gâtez. Le seul bémol, il est minime et il n’est pas de votre responsabilité, c’est que vous vous sentiez obligée de justifier votre approche rationnelle par un préambule sur Descartes ce que vous ne feriez pas sur d’autres sujets. Cette précaution désormais rendue obligatoire pour quiconque émet un avis qui s’écarte du discours officiel en dit long sur l’état d’hystérie et d’intolérance dans lequel nous sommes tombés.

    Les gouvernements en rajoutent, ils ont tellement peur d’être un jour confrontés à un variant qui échapperait au vaccin qu’ils en font des caisses. Les médias aussi en font des caisses eux dont on aimerait qu’ils soient toujours animés par la seule volonté d’informer de manière objective et de ne pas tomber dans le sensationnalisme.

    On est dans la phase « grand n’importe quoi » de la gestion du COVID. L’autoritarisme et le jusqu’au boutisme idéologique me rappellent ces vagues d’assauts de la 1ère guerre mondiale où des dizaines de milliers de jeunes appelés étaient envoyés à une mort certaine pour un bénéfice dérisoire, sans que jamais le commandement ne se remette en question. Comme disait l’autre, la folie consiste à faire 1000 fois la même chose en espérant chaque fois un résultat différent.

  2. Il est quand même curieux de voir le stupide « principe de précaution » activé pour un variant dont on ne sait pas grand chose (3ème dose, pass sanitaire désactivée, mesures imbéciles prises par les préfectures comme port du masque dans les rues) mais qui semble plutôt anodin et l’absence complète de mesure de bon sens face à un produit imprudemment appelé vaccin dont les bénéfices sont très limités voire inexistants alors que ses effets secondaires dangereux commencent à être trop nombreux. La quasi-unanimité des tocards prétendants à la queue de Mickey en avril prochain sur ce sujet n’est pas sans soulever de graves questions dont la moindre concerne l’état de corruption dans lequel ils se trouvent tous sans oublier leur niveau de compréhension ou leurs facultés à appréhender la complexité des choses de ce monde (connaissent-ils cette belle phrase de Descartes sur « la raison »?).

      • @Cleo : les effets secondaires des vaccins sont reconnus par les autorités puisque certains vaccins sont interdits à certaines catégories de la population, par exemple l’Astra Zenecca n’est pas autorisé pour les femmes de moins de 50 ans et le Moderna pour les moins de 30 ans. On n’a jamais vu que le vaccin contre la polio était interdit à certaines catégories de personnes. D’ailleurs ce n’est pas par hasard si les soignants qui ont été les premiers à être vaccinés avec l’Astra Zenecca ont exprimé une défiance certaine.

        S’agissant des effets limités des vaccins, oui clairement : le vaccin atténue certes les formes graves, et c’est d’ailleurs la raison qui l’avait fait adopter au début, mais il n’empêche pas la transmission et il n’empêche pas de développer la maladie. On peut affirmer que la transmission est réduite et que le risque de développer la maladie est réduit, mais on est loin des affirmations péremptoires selon lesquelles le vaccin empêcherait toute contamination et tout risque de développer la maladie.

  3. Excellent article, merci Nathalie. En entendant les cris d’ofraie au sujet du variant omicron, je ne peux pas m’empêcher de penser à la fable du berger qui criait au loup.

    Je veux dire par là que la population va probablement cesser de prêter attention à tout ce cirque. On le voit déjà dans certains cercles avec le relâchement, voire l’abandon des gestes barrière. Le virus est un peu comme avec le terrorisme: on sait qu’il est là et qu’il peut frapper, mais on évite d’y penser et on continue à vivre.

    La grosse différence avec la fable, c’est que le berger mauvais plaisant n’avait pas le pouvoir d’enfermer les villageois ni de leur imposer un passe anti-loup…

  4. Article d’une limpidité telle que Descartes en eût surement approuvé la méthode.
    Malheureusement je crains que par les temps qui courent, ce ne soit la philosophie d’un autre écrivain du XVIIème siècle qui prévale chez les gouvernants :
    « La raison du plus fort est toujours la meilleure » !

  5. Je suis d’accord sur les faits décrits, mais pas forcément sur toutes les conclusions. En effet, l’état actuel de l’hôpital est aggravé par des démissions des soignants. Il est donc normal de chercher à atténuer le nombre de cas graves (en plus bien sûr de l’intérêt direct de cette limitation). Or pour limiter le nombre de cas graves, il faut vacciner, et, pour qu’un maximum de gens se vaccinent le pass sanitaire s’est révélé utile, et cela a d’ailleurs été remarqué à l’étranger. On est dans un domaine pratique et non dans le domaine des principes (liberté individuelle…)
    J’ajoute que si j’étais soignant, je serai exaspéré d’être obligé de travailler jour et nuit pour sauver des gens qui n’ont pas voulu se faire vacciner. Or un patient en réanimation nécessite la mobilisation de tout un groupe (infirmières en 3×8 et 7×7 par exemple, soit environ 5 personnes sur la base des 35 h, sans parler des autres, de la femme de ménage au médecin chef. Même si c’est réparti sur plusieurs patients et que l’on multiplie les heures supplémentaires, on est au-delà des ressources humaines disponibles), au détriment des autres maladies momentanément moins urgentes. Cette vraisemblable exaspération a peut-être été la goutte d’eau de trop qui a mené aux démissions. Bref la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres.

    • Ce ne sont pas les malades atteints « des autres maladies momentanément moins urgentes » – comme vous l’écrivez si bien – et qui en sont morts, qui pourront vous contredire, mais il se trouve que ce sont des militaires maintenant que notre pays rejette parce qu’ils refusent le « vaccin » :

      https://telegra.ph/Interview-avec-les-militaires-anti-vax-Je-suis-un-soldat-et-mon-pays-ne-veut-plus-de-moi-car-je-refuse-le-vaccin–PARTIE-1-11-28

      Et à ceux-là, oseriez-vous dire en face : « Bref la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres » ?

      • @ Midred

        Un soldat qui refuse d’être vacciné pour protéger sa vie et celle de ses camarades ne mérite pas de rester dans l’armée.

        Non seulement il ne s’agit pas, pour lui, de tenir compte du fait que la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres, mais il s’agit de tenir compte du fait qu’un soldat est avant tout fait pour obéir. Vous semblez oublier ce petit détail.

        S’il refuse de recevoir une petite piqûre de rien du tout destinée à lui sauver la vie, alors que fera-t-il lorsque ses supérieurs lui donneront l’ordre d’aller à une mort quasi-certaine ? Ce qui, je vous le rappelle, est la vocation de tout soldat depuis que le monde est monde ?

        Il y a, à l’extrême-droite, maintenant, une espèce d’idolâtrie imbécile du soldat, du policier, qui sont censés être des saints intouchables ayant toujours raison.

        De même, un médecin, une infirmière ou une aide-soignante qui refusent de se faire vacciner n’ont rien à faire dans leur profession, et doivent en être expulsés. Quelqu’un à qui la société confie le soin de soigner les malades a interdiction de les mettre en danger, comme il a interdiction de s’opposer à la science même qu’il est chargé de mettre en oeuvre.

        C’est un peu comme si un pompier refusait de mettre en oeuvre la lance à incendie parce qu’il ne « croyait » pas à l’eau, ou parce que sa religion lui ‘interdisait » d’utiliser de l’eau.

        D’ailleurs, c’est, mutatis mutandis, ce à quoi on assiste en Guadeloupe, où des pompiers participent à un mouvement d’émeute armée parce qu’ils refusent de se faire vacciner. Et emploient leurs lances à incendie contre les policiers chargés de rétablir l’ordre, pendant que d’autres émeutiers leur tirent dessus avec des armes à feu.

      • @ Mildred (suite)

        D’autre part, je viens de lire votre lien. Il est manifeste qu’il s’agit d’un site de diffusion de fausses nouvelles, et que ces interviews de militaires ayant soi-disant été chassés de l’armée parce qu’ils refusaient le vaccin anti-Covid sont inventées de A à Z.

        Votre crédulité est confondante. Pas un seul nom n’est cité, alors que ces personnes sont maintenant libres de parler, si elles existent. D’autre part, des dizaines de détails sont absolument invraisemblables. Il y aurait même de prétendus généraux qui auraient été chassés de l’armée pour cause de refus du vaccin !

        Franchement, réfléchissez un peu avant de diffuser ce genre de désinformation…

      • @Robert Marchenoir

        Pour faire court, je vous dirais que je sais pertinemment que je suis d’une « crédulité confondante », et je dois même avouer que je suis souvent étonnée que Nathalie accepte de publier mes petits commentaires à l’emporte-pièce !
        Mais je sais aussi que vous êtes toujours présent pour réfléchir à notre place et redresser les torts de chacun, ce qui, quoi qu’on puisse en penser, est extrêmement rassurant pour tout le monde !

      • @ Mildred

        Vous passez également beaucoup de temps à redresser les torts de chacun. Chacun passe son temps à redresser les torts de chacun. Ca s’appelle un blog, un débat, une discussion. Vous êtes assez mal placée pour me faire ce reproche.

        Je crois assez important, pour ma part, de dénoncer des mensonges flagrants comme ceux qui sont publiés sur cette page Web que vous nous avez montrée. C’est non seulement de la propagande, mais une entreprise de désinformation et de subversion internationale.

        Probablement pas initiée par un individu, d’ailleurs.

        La page que vous avez liée n’est ni un site ni un blog. Elle est réalisée à l’aide d’une nouvelle plateforme qui s’appelle telegra.ph. C’est un système lancé par la messagerie cryptée Telegram. Il permet à n’importe qui de publier des textes complètement anonymes, même pas signés d’un pseudonyme. Il n’est pas nécessaire d’ouvrir un compte dans ce but. Une fois le texte publié, l’auteur n’y a plus accès.

        Absolument n’importe qui peut raconter n’importe quoi dans ces conditions, sans même le contrôle de cohérence qu’un lecteur peut appliquer à un blog tenu par un auteur sous pseudonyme. C’est l’outil idéal pour lancer des campagnes de désinformation.

        Regardez ce qu’il y a au bas du texte :

        « Gallia Daily est un média indépendant basé aux Etats-Unis qui traite de l’actualité française en langue anglaise, pour un public international. »

        Tiens donc. Un média « indépendant » (gros signal d’alarme, en général ça veut dire le contraire), qui prétend traiter de l’actualité française en langue anglaise… alors qu’il publie ses articles en français. Comme c’est curieux.

        Pourquoi, s’il traite de l’actualité française, est-il basé aux Etats-Unis ? Ce n’est pas l’endroit le plus pratique pour constater la réalité française.

        « Le directeur de la publication de notre média est un citoyen américain établi dans l’Etat du Delaware. »

        Tiens donc. Et il a un nom, peut-être ? Non. Ce machin prétend être un « média », il prétend avoir un « directeur de publication », mais ce monsieur n’a pas de nom. Curieux.

        Et il est établi dans l’Etat du Delaware, paradis fiscal interne aux Etats-Unis. Curieux.

        Enfin, c’est ce qu’il dit. Parce qu’un « média international qui est établi dans l’Etat du Delaware », il publie en général son adresse. Et son téléphone. Et son mail. Là, non.

        « Si vous souhaitez nous contacter vous pouvez envoyer votre message via notre formulaire de contact Telegram ; un collaborateur vous répondra dans les plus brefs délais (langues disponibles : Anglais, Français, Russe, Espagnol, Allemand, Arabe, Chinois). »

        Tiens donc. C’est un média de langue anglaise, mais il publie ses articles en français, et on peut recevoir des réponses en 7 langues. Dont le russe et le chinois. Et il a des « collaborateurs ». Bien qu’il soit totalement inconnu. Et qu’il ne soit, bien sûr, pas un « média ». Un média, ça a son propre site Web. Ca ne se contente pas d’une plateforme de publication furtive chez un fournisseur tiers, et d’une chaîne Telegram.

        « Si vous souhaitez utiliser, traduire ou diffuser cet article, vous êtes libres de le faire sans demande d’autorisation. »

        De plus en plus curieux. Jamais lu ça en bas d’un blog ou d’un « média ».

        « Si vous souhaitez faire une donation en MONERO (XMR): 47BNSfScNftJmVTXQJNND2Dk7h2ccJahXPV2AnPKcb1i6iwXRZzSbK2YtYZZpHtGnKiEo8ng6ZUXriWQgT62GPmnCVQNEDp »

        Donc ils font la manche. En crypto-monnaie exclusivement. Et en Monero seulement, une crypto-monnaie beaucoup plus difficile à dé-anonymiser que le Bitcoin, plus connu. Qui fait cela ? Des gens qui ne veulent surtout pas être identifiés. Pas un « média ». Pas un « média indépendant qui traite de l’actualité française en langue anglaise, pour un public international. »

        Penchons-nous sur le texte. Le plus frappant, que ce soit dans la version anglaise ou dans la version française, c’est que cela a demandé beaucoup de travail. C’est très soigné. Il y a bien sûr des erreurs (« la guerre du Golf »), mais on sent que les gens qui ont rédigé ça ont pris beaucoup de peine pour que le conte de fées fasse vrai. C’est bourré de détails administratifs, d’abréviations volontairement obscures au commun des mortels.

        Les auteurs se sont donné la peine d’inventer une tripotée de personnages, de toute catégorie. Chaque « interview » est bourrée de détails innombrables, bien davantage qu’une interview authentique dans un vrai journal.

        Il y a donc une démarche délibérée de désinformation, de subversion, de sabotage. Suggérer que l’armée française refuse le vaccin anti-Covid, et serait même prête à se révolter pour ce motif, c’est évidemment vouloir attiser les tensions à la veille de l’élection présidentielle.

        La France a connu, récemment, des mouvements potentiellement insurrectionnels impliquant des militaires, et d’autres impliquant des anti-vaccin. Ces textes sont manifestement destinés à attiser les braises en provoquant la jonction des deux mouvements.

        Quels peuvent donc être les organisateurs de cette opération ? Je vois deux hypothèses.

        Un groupe subversif français, comprenant entre autres des militaires et cherchant à renverser le gouvernement. Nous savons, suite à diverses arrestations, que de tels groupes existent.

        Ou bien un service d’espionnage étranger, se livrant à une opération de mesures actives. Candidats prioritaires : les Russes et les Chinois. Les Russes avant tout.

        Telegram est une messagerie instantanée cryptée, née en Russie pour permettre aux opposants de s’exprimer librement. Le fondateur s’est expatrié. Les autorités ont tenté d’interdire Telegram, mais n’y sont jamais parvenues. Notamment parce que les dirigeants du régime s’en servent eux-mêmes…

        En Russie, de nombreuses chaînes Telegram servent de médias improvisés pour diffuser des nouvelles cachées par les médias d’Etat. Mais beaucoup de ces chaînes sont infiltrées par des agents de la police politique : Telegram sert aussi au pouvoir pour faire sa propre désinformation…

        Qui est le candidat de Moscou, cette fois-ci ? Eric Zemmour, et la « vraie droite » en général. Des gens qui prônent le retrait de la France, sinon de l’OTAN, du moins de son commandement intégré. L’un des objectifs stratégiques de la Russie…

        Zemmour, et la « vraie droite », sont aussi des militaristes. Ils défendent, ou au moins considèrent avec sympathie, les différents simulacres de coup d’Etat militaire menés ces temps derniers par des retraités de l’armée.

        Zemmour, et la « vraie droite », sont aussi négationnistes du Covid, minimisateurs de l’épidémie, anti-vaccin. Zemmour a tout récemment déclaré qu’on « en faisait trop » sur le Covid, et qu’il était opposé à la vaccination obligatoire des soignants.

        Les services secrets russes ont le motif pour se livrer à une telle opération de désinformation et de subversion, ils en ont l’expérience, ils ont les ressources nécessaires pour connaître les détails administratifs de l’armée française destinés à « faire vrai » (le GRU est aussi bien chargé de l’espionnage militaire que d’opérations de mesures actives), et ils ont même l’outil technique qu’ils ont déjà éprouvé à domicile : Telegram.

        Sachant que la première hypothèse n’est nullement exclusive de la seconde. De multiples officiers français (à la retraite, en général) ont pris des positions ouvertement poutinistes par le passé. En toute impunité.

        Un « média indépendant » inconnu de tous, diffusé exclusivement sur une plateforme Telegram, n’a pas les moyens de se payer des « collaborateurs » capables de répondre en 7 langues à n’importe quel lecteur (dont l’arabe, le russe et le chinois). Un service secret, si.

      • @ Mildred

        Comprends pas. Vous ne faites que donner le lien d’un site qui reprend le site que vous citiez auparavant. Cela n’accrédite nullement le contenu de votre premier site. Evidemment que ce genre de désinformation est repris par des tripotées de gens, c’est fait pour ça !

        D’autre part, ce n’est évidemment pas parce qu’un type crée un site qui s’appelle Le Colonel qu’il est colonel ! Le serait-il, que les militaires mentent aussi. Qu’est-ce que vous croyez ?

    • Ou comment faire porter le poids de tous les problèmes aux non-vaccinés. Peu importe que Véran ait viré les soignants non-vaccinés, fragilisant un peu plus des structures déjà mises à mal par une bureaucratisation de l’hôpital, peu importe que des milliers de lits aient été fermés alors qu’on est en pleine épidémie, peu importe que l’Etat gère son personnel avec le succès qu’on lui connait par ailleurs dans l’Education Nationale.

      Non, si les services sont en manque de personnel, si les soins sont déprogrammées, si les chances de survie des patients sont menacées en raison du manque de personnel et de lits, tout ça c’est la faut des non-vaccinés ! Peu importe qu’on ait un des taux de vaccination le plus élevé du monde, c’est forcément la faute des non-vaccinés parmi lesquels entreront bientôt ceux qui n’ont pas encore pris leur 3ème dose. Ben voyons.

    • si j’étais soignant, je serai exaspéré d’être obligé de travailler jour et nuit pour sauver des gens qui n’ont pas voulu se faire vacciner

      On peut aller très loin avec ce raisonnement. Si j’étais soignant je serais exaspéré de devoir réparer de tous ces accidentés de la route qui n’ont pas voulu rester chez eux. Si j’étais policier je serais exaspéré de devoir m’occuper de victimes de violences qui ont eu l’audace d’aller se promener en ville. Si j’étais pompier je serais exaspéré de risquer ma vie pour sauver des habitants qui habitent dans une maison en forêt. Si j’étais juge, je serais exaspéré de passer mon temps à m’occuper de conflits entre des plaignants incapables de se réconcilier.

  6. « Ce qui sous-entend que le nombre de cas de contamination dans la population totale est en réalité plus élevé que les chiffres publiés. »
    Non pas forcément car comme les tests ne sont plus remboursés, seuls les cas de personnes présentant des signes de maladie grippale, sont testés gratuitement (sur ordonnance).

    « Résultat fort appréciable qui n’est pas sans rapport avec l’action des vaccins contre les formes graves de la maladie. »
    Bof, il y a en réanimation moins de vaccinés que de non vaccinés, mais on oublie (astucieusement) de compter les morts du COVID en EPHAD qui sont tous vaccinés. On aboutit finalement à presque 50% de vaccinés dans les formes graves.

    Pourquoi ce discours de la peur ?
    Mais c’est nous-mêmes les français qui l’avons provoqué et qui le demandons. Bon là peut-être que la saga commence à fatiguer.
    Mais souvenez-vous du traumatisme provoqué chez nos politiques :
    – Le sang contaminé des années 80, pour lequel les mesures bien trop tardives ont été entreprises alors que les équipes de Pasteur, hurlaient depuis des mois. Cela a coûté cher au directeurs et ministres concernés ;
    – La canicule de 2003 et les petits vieux qui mourraient comme des mouches, a coûté aussi très cher, directeur et ministre, bien que la panique gouvernementale ait pu reprendre les affaires de justesse.

    Ajouter à cela un mimétisme transnational qui tend à promouvoir le dirigeant qui en fera le plus du plus, pour le rendre évidemment le plus vertueux. Et l’exploitation politique qui peut en être faite par les gouvernants « sauveurs »…

    « Co-acteur des médias qui font de la place dans les cerveaux pour ceux qui les paient, l’éducation nationale s’emploie au même but en oubliant de plus en plus d’instruire et en enseignant un vivre ensemble idéologique au lieu d’une aptitude à réfléchir. »
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-combat-a-outrance-qui-s-engage-237498

    • Ce que vous oubliez c’est que la faiblesse des anticorps des personnes âgées font que les vaccins sont moins efficaces .Il en est de même pour la vaccin de la grippe et tout cela est connu depuis longtemps.

      • @ Tino

        1. C’est certainement faux. Les malades du Covid sont très loin d’occuper la moitié des lits d’hôpital. Les malades du Covid vaccinés ne peuvent donc pas occuper la moitié des lits d’hôpital.

        2. Et quand bien même ce serait le cas, où voulez-vous en venir ? Que voulez-vous démontrer ? Cessez de procéder par insinuation. Ce sont des procédés de faussaires.

        3. L’illusion relative à ces pourcentages a maintes fois été expliquée. J’ignore si la situation que je vais décrire correspond aux faits allégués sur le site de Bruno Bertez. Je fais toutes réserves quant à ses informations.

        N’ayant pas dix vies pour passer des heures à réfuter toutes les conneries que des désinformateurs balancent en deux lignes, je n’ai pas l’intention, cette fois-ci, de vérifier les prétendues « données » de Bruno Bertez. Et de trouver le loup. Car il y en a un, manifestement.

        Toutefois, le principe sur lequel il se base et sur lequel vous vous basez pour distiller votre poison du mensonge est connu. Vous prétendez (sans le dire, en l’insinuant) que le vaccin est inefficace, sous prétexte que la majorité des malades du Covid à l’hôpital seraient vaccinés. C’est UNE PRODIGIEUSE CONNERIE.

        Dire : x % des malades hospitalisés pour Covid sont vaccinés, ou non vaccinés, ne permet nullement, EN SOI, d’en conclure quoi que ce soit sur l’efficacité du vaccin. Ce pourcentage doit être rapporté au pourcentage de la population qui est vaccinée.

        Si 50 % des gens sont vaccinés et 50 % ne le sont pas, et que 80 % des malades ne sont pas vaccinés, alors c’est, très vraisemblablement, un signe de l’efficacité du vaccin.

        En revanche, si 100 % des gens sont vaccinés, 100 % des malades seront vaccinés. Et ce ne sera nullement une preuve de l’inefficacité du vaccin. Ce sera seulement le signe de ce qu’on sait depuis toujours, c’est à dire que le vaccin, comme la plupart des vaccins, n’est pas efficace dans tous les cas. Il y a des exceptions.

        Donc ça veut dire que si 100 % des gens sont vaccinés, il y aura très peu de malades à l’hôpital, mais qu’il y en aura quand même, et que par définition 100 % seront vaccinés. Cela ne veut pas dire que la vaccin est inefficace !

        Or, on s’approche de ce genre de situation dans différents pays du monde, puisque on vaccine depuis longtemps maintenant.

        On n’a jamais mesuré l’efficacité d’un vaccin en relevant le pourcentage des vaccinés parmi les malades à l’hôpital. On la mesure en suivant des personnes particulières, dont on sait si elles sont vaccinées ou non, si elles sont malades ou non.

        La statistique, c’est difficile. La science, c’est difficile. On ne s’improvise pas savant en lisant n’importe quoi en deux minutes sur Internet.

        4. Le site de Bruno Bertez est l’un des grands sites de désinformation, de complotisme et de n’importe quoi français. Quiconque le cite (surtout sur une question scientifique !) perd instantanément toute crédibilité.

      • D’abord ce ne sont pas les chiffres de Bruno Bertez mais ceux de la DREES en chiffres et non pas seulement en %.
        La DREES fait parfois des erreurs que j’ai constaté pour les comptages des individus bénéficiant du RSA, différents de la CAF ou des départements…

        Pour les vaccins je n’ai pas d’avis. Ils ont été développés en un temps record, du jamais vu dans l’histoire de l’humanité, on peut donc avoir quelques interrogations.

        Ce qui m’énerve au plus haut point, c’est d’entendre d’abord que vacciné on attrape pas le COVID puis ensuite, ah non, on évite les formes graves et ceci en boucle répété partout dans les médias, puis les amis, à table, en voyage etc…
        Comme si la santé personnelle du patient n’avait strictement aucune importance ?

        La petite musique invérifiable, binaire, simpliste, vous chante cela dans les oreilles dés que le sujet COVID est susurré !

  7. Les courbes existantes font état de la situation existante. La responsabilité des hommes politiques, conseillés par les épidémiologistes, est de prévenir les problèmes futurs. Ce sont deux choses différentes.

    Tous les pays du monde, conseillés par leurs épidémiologistes qui ne peuvent tous être des abrutis, ont pris des mesures suite au nouveau variant. Les épidémiologistes sont très inquiets de ce nouveau variant, avec raison. Il y a de nombreux faits qui POURRAIENT faire d’Omicron un variant très dangereux.

    Par conséquent, les épidémiologistes ont conseillé aux dirigeants politiques de prendre des précautions. Ces précautions seront peut-être inutiles. Il faut l’espérer. Si le variant Omicron s’avère moins inquiétant que prévu, ou pas plus dangereux que le variant Delta, voire moins dangereux et même rassurant pour l’avenir (cette hypothèse existe également), eh bien ce sera TANT MIEUX.

    Pour l’instant, comme on ne sait pas, on prend des précautions et on a bien raison.

    Une fois de plus, la folie politique l’emporte sur la raison scientifique. Les fous politiques voudraient être sûrs de tout, tout de suite. Ils ont forcément raison et l’adversaire est forcément un GROS CON.

    Le journal Science, vénérable organe de l’Association des savants américains, a titré : « Il est primordial d’être patient. Il faudra des semaines avant de connaître la véritable dangerosité du variant Omicron »;

    https://www.science.org/content/article/patience-crucial-why-we-won-t-know-weeks-how-dangerous-omicron

    Donc on prend des précautions pour le cas où le variant serait très dangereux, on se calme, et on attend que les savants fassent leur travail. S’il n’est pas si dangereux que cela, il sera toujours temps d’annuler les précautions.

    Deux remarques sur le choix des experts : Martin Blachier n’est pas l’épidémiologiste le plus fiable. Il n’est pas non plus très cohérent. Il dit souvent une chose et son contraire. Je conseille plutôt Antoine Flahaut, en Suisse, ou Cyrille Cohen, en Israël.

    L’OMS, sur ce coup-ci, n’est absolument pas fiable. Sa préconisation de ne pas injecter une troisième dose est scientifiquement fausse, et exclusivement motivée par des considérations de haute politique politicienne internationale. Gauchiste et tiers-mondiste, en l’occurrence.

    Il s’agit de faire plaisir aux « shithole countries » qui constituent l’essentiel des membres de l’OMS — et d’où vient son directeur, d’ailleurs. Les Blancs devraient se priver de troisième dose pour donner leurs vaccins aux Noirs et aux bronzés, parce que ce sont de pauvres victimes du colonialisme.

    En réalité, les Noirs et les bronzés (surtout les Noirs) sont très peu frappés par le Covid, et ce n’est pas de vaccins qu’ils manquent, c’est d’infrastructures de santé.

    L’efficacité et la nécessité de la troisième dose sont amplement prouvées par les savants.

    La duplicité de l’OMS est encore plus éclatante lorsqu’elle prétend que l’interdiction des voyages ne servirait à rien pour entraver la circulation du variant Omicron — à ceci près que la fermeture des frontières a eu un rôle primordial dans le formidable succès des pays qui ont lutté le plus efficacement contre le Covid.

    La preuve que l’OMS ment comme un Didier Raoult sur ce point, c’est que parallèlement à cette déclaration, elle affirme (pour la première fois) que les plus de 60 ans non vaccinés (ou les plus de 60 ans tout court, les sources divergent) devraient s’abstenir de voyager.

    Donc A LA FOIS le variant Omicron traverse les frontières sur les nuages et une interdiction des vols ne saurait entraver sa circulation, ET EN MEME TEMPS les plus de 60 ans et autres personnes non vulnérables (peut-être non vaccinées, selon les sources) doivent s’abstenir de franchir les frontières pour ne pas favoriser la circulation du variant Omicron.

    L’OMS SE FOUT DE NOTRE GUEULE.

    Là, pour le coup, il convient de faire de la politique et de reconnaître que ces préconisations de l’OMS sont motivées par la politique, et non par la science.

  8. « Résultat fort appréciable qui n’est pas sans rapport avec l’action des vaccins contre les formes graves de la maladie ». Vous n’avez aucune preuve de ce « pas sans rapport », de même que j’ai peu de preuves du contraire (inefficacité des vaccins), vers lequel je penche, inexorablement entraîné que je suis par mes préjugés. On voit là en tout cas les limites de la méthode cartésienne, à un moment on est obligé de faire appel à son intuition, laquelle peut évidemment nous tromper. D’autre part, la seule explication que j’ai pu trouver à cette folie de la précipitation justement dénoncée par Blachier, à part le phénomène dit « bande de pigeons » exposé par Ruyer dans « Le sceptique résolu » (on regarde ce que fait le voisin et on fait pareil), est que les gouvernements ont trouvé là un moyen magique de compenser les effarantes inefficacité et impuissance dont ils font preuve dans tous les autres domaines.

  9. Bonjour,
    J’avais laissé ou plutôt délaissé ce blog il y a déjà quelques mois de cela, par divergence d’idées sur nombre de points. Je m’étais accroché avec certains ici, sans en arriver à l’invective car je ne cherche jamais l’affrontement, mais avant tout le contradictoire.
    Je reviens aujourd’hui pour signifier à l’auteur de ce blog que je suis satisfait de lire ses propos sur la gestion de la pseudo pandémie qui ne nous concernerait aujourd’hui plus si on ne prenait en considération que les malades et les décédés du covid19.
    Je tiens donc à m’excuser si j’ai pu, par le passé « énerver » quelques gens par ici. Je me suis rendu compte que, comme partout et même si j’en étais déjà conscient, ce n’est pas parce-qu’on échange des propos sans être d’accord que nous sommes en guerre.
    La guerre, quant à elle, est présente depuis bientôt deux ans, et l’ennemi est totalitaire. Ceux qui nous gouvernent et qui devraient œuvrer pour le peuple sont en réalité nos ennemis, manipulés par quelques ultras sans vergogne.
    C’est dans l’adversité, dans les situations de crise ou de guerre que se révèlent les vraies natures humaines et j’ai découvert que certains « amis » n’en étaient pas tandis que d’autres, inconnus, portaient les mêmes valeurs.
    Merci à eux,
    Bien cordialement,
    Richard

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