ZEMMOUR, ce candidat libéral qui cache son libéralisme par stratégie électorale ? Laissez-moi RIRE !

Je fais suite à l’article publié hier par h16, blogueur libéral et éditorialiste de Contrepoints, sous le titre « Le dangereux périplaquisme de Zemmour ». Il s’agissait de dire que parallèlement à un certain nombre de constats tout à fait justes sur la bureaucratie française galopante conjuguée à un effondrement spectaculaire du régalien pour assurer la sécurité des Français, le journaliste potentiellement candidat à l’élection présidentielle de 2022 se montrait timide jusqu’à l’incohérence sur la question de principe de restriction des libertés induite par le pass sanitaire :

« Je suis honnête avec les gens, j’ai été vacciné. En plus, j’ai eu le Covid donc je n’ai eu droit qu’à une dose, et j’ai mon pass sanitaire. Et ça ne me dérange pas plus que ça. »

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Admettant volontiers qu’il fallait se montrer vigilant sur de possibles dérives vers un contrôle social à la chinoise tout en exonérant Emmanuel Macron de « vouloir rentrer dans ce système », Éric Zemmour craint surtout que ce sujet ne vienne « parasiter » son thème central de campagne, à savoir « la survie de la France face à l’invasion migratoire et l’invasion islamiste ». Que la mobilisation des forces de l’ordre pour contrôler le pass sanitaire vienne « parasiter » l’emploi du temps et surtout la pertinence du régalien alors que les coups et blessures volontaires sont en augmentation constante dans notre pays ne semble pas déranger le journaliste plus que ça non plus.

Mais pour bon nombre de commentateurs de l’article cité, arguties de libéraux déconnectés du réel que tout cela ! Il est déjà très bien de trouver un candidat sensible à l’effondrement civilisationnel de la France. Pour le reste, il serait tout simplement impossible, « suicidaire » même, de faire campagne sur l’iniquité du pass sanitaire tant le sujet est devenu à la fois irrationnel et accepté par une vaste majorité de la population. D’abord se faire élire sur son sujet favori, le reste suivra, n’en doutez pas. Simple stratégie électorale.

Vu la faible popularité du libéralisme en France, ce genre de raisonnement bute néanmoins sur le fait qu’on pourrait dire de la même façon que se positionner sur quelque sujet que ce soit avec un angle un tant soit peu libéral serait tout aussi suicidaire politiquement. En déduire que tel ou tel candidat ne le fait pas, mais n’en pense pas moins et agira plus tard avec tout le libéralisme souhaitable, parce que par ailleurs il a exprimé quelques constats et propositions qui plaisent – d’après moi, cette logique relève du pur « wishful thinking ». Une façon d’abandonner ses critères libéraux tout en essayant de se convaincre qu’on fait du libéralisme stratégique.

On connaît par exemple la passion quasi viscérale des Français pour notre modèle social, cet État providence mis en place en 1945 sur la base du programme du Conseil national de la Résistance, un programme totalement collectiviste en raison de la domination des communistes et des socialistes dans ses instances. Selon une grande étude Harris Interactive de 2017, 87 % des Français se disaient attachés à notre modèle social, soit 5 points de plus que lors de la précédente enquête de 2012 ! Ils expriment des craintes sur sa pérennité et son financement mais y voient un marqueur essentiel de l’identité nationale doublé de la certitude que la protection sociale française est meilleure qu’ailleurs.

Dès lors, que penser de la déclaration de M. Zemmour, qui, comme beaucoup de candidats de droite d’ailleurs, n’est pas sans relever les tracasseries bureaucratiques qui assaillent le secteur marchand et la fiscalité délirante qui oppresse particuliers et entreprises, quand il dit à propos de notre système social :

« Je sais très bien que ce modèle social, il est légitime. Vous y tenez et j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. »

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Et de proposer ensuite de le « réformer », non pas en brisant les monopoles étatiques et en laissant se développer des systèmes de santé ou de retraite concurrents mieux gérés, mieux adaptés aux divers besoins de la population et indépendants du bon vouloir du pouvoir central, mais par un simple effort de gestion qui, outre un recul de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, passerait essentiellement par un changement de bénéficiaires – propositions des plus classiques à droite :

Comme l’expliquait fort bien Friedrich Hayek qui avait dédicacé sa Route de la servitude « aux socialistes de tous les partis », tout système planifié par le pouvoir englobant de l’État s’adresse à une certaine clientèle, un certain public, qui, favorisé par le pouvoir, assure en retour la pérennité de ce pouvoir. 

En ce domaine, la gauche a ses méritants, à savoir la classe ouvrière remplacée au fil des années par la population immigrée, les femmes et les jeunes selon la recette mise au point par le think tank socialiste Terra Nova en 2011 ; et la droite a les siens : les classes moyennes, les retraités et les catholiques conservateurs, à condition qu’ils soient Français d’ascendance si l’on s’en tient au logiciel zemmourien. Mais dans tous les cas, le système reste contrôlé d’en haut.

Dès lors, comment croire sérieusement que Zemmour envisage le moins du monde de laisser l’État perdre le contrôle de la redistribution de la richesse, lui qui non seulement adore se référer à Bonaparte et à de Gaulle, mais a proclamé mille fois combien il était en phase avec l’idée complètement illibérale que c’est à l’État (fort, de préférence) d’organiser la société selon certaines valeurs contre d’autres ?

Or notre gros problème de prospérité, notre croissance poussive depuis des années, notre pouvoir d’achat stagnant, notre chômage endémique, notre déficit commercial, notre niveau éducatif en chute libre, je dirais même notre déprime en tant que nation – tous ces éléments dont j’ai mille fois dénoncé le caractère inéluctable dans un pays qui se glorifie de tout résoudre par la dépense publique (dont la moitié en dépense sociale), les grands plans industriels et les monopoles étatiques, tous ces éléments qui nous placent systématiquement à la traîne de tous nos voisins comparables les plus performants (et bien moins étatisés) – eh bien, tous ces éléments relèvent moins des abus du système que de l’existence même de cet État providence et stratège coûteux, déresponsabilisant, limitatif en matière de liberté économique et placé hors concurrence.

Conclusion : Éric Zemmour est sans nul doute possible un candidat de droite. De cette droite qui ne compte pas abandonner les avantages de tout piloter d’en haut, l’économique comme le social. Il fait des plans – oui, des plans – exactement comme la gauche extrême ou social-démocrate, mais pour la clientèle classique de la droite, en insistant tout particulièrement sur le clivage entre citoyens nationaux et étrangers. 

Un libéral préférerait de beaucoup qu’il s’intéressât sérieusement à la sécurité des personnes et des biens sur la base des délits effectivement commis – et pas sur la base préalable de l’origine ethnique ou confessionnelle des personnes.

Un libéral préférerait de beaucoup qu’il abandonnât complètement l’idée de rafistoler une fois de plus un système social fossilisant et à bout de souffle – et pourtant il y tient « comme à la prunelle de ses yeux ».

Un libéral aimerait le voir prendre position sur le sujet du pass sanitaire, un sujet crucial dans la façon d’aborder les libertés individuelles – et pourtant ce pass « ne le gêne pas plus que ça ».

Bref. Un libéral ne peut que s’esclaffer en lisant ici ou là que si M. Zemmour adopte un discours parfaitement calibré pour plaire aux nombreux adeptes du pass sanitaire ainsi qu’aux nombreux fans de notre modèle économique et social, il n’agirait en réalité que par pure stratégie électorale pour faire advenir sans le dire un environnement de la plus belle eau libérale. Permettez-moi d’éclater de rire.


Illustration de couverture : Le journaliste Éric Zemmour, candidat non encore déclaré à l’élection présidentielle de 2022. Photo AFP.

53 réflexions sur “ZEMMOUR, ce candidat libéral qui cache son libéralisme par stratégie électorale ? Laissez-moi RIRE !

  1. je ne vais pas argumenter sur ce genres de subtilités quand quelque chose de vital ce joue dans cette élection ok garder cette individu Macron qui d’ailleurs pose la question du niveau du Qi et de l’instruction de la population française pour avoir sans sourcillé donné le pouvoir a un tel personnage . Pour zemmour c’est très simple je connais beaucoup d’ultra libéraux qui le soutiennent contre Macron. Lors de son déplacement à Londres le 19 il va rencontré des représentants du groupe de Bruges ( courant thatchérien au sein du partie conservateur ) Contre ce chien enragé de Macron il ne faut peut être pas trop faire la fine bouche sinon le réveil risque d’être tragique .

      • Un ultra liberal c’est celui qui pense que relever les taux et rétablir des prix de marché qui sont corrélés à une logique économique quelconque, serait sympa, et qui n’a pas besoins d’une banque centrale pour lui dire ce qu il faut faire. un ultra homo est un gay qui a pour religion le culte du phallus et qui fréquente les  » backroom » de préférence la nuit en comparaison avec son homologue l’homo tout court qui vit en couple dans un appart et qui taff la journée à la banque centrale .

    • Je partage globalement votre avis (sans les fautes d’orthographe 🙂 )
      M représente une menace existentielle pour ce pays et son avenir. Z est un étatiste invétéré mais qui a compris que le mondialisme sans limites, l’immigrationnisme débridé, le communautarisme, le progressisme à tout prix (qui n’est en fait qu’une décadence) mènent à la désagrégation du pays.

    • Ce qui est tragique à mon sens, c’est de voir toujours les « libéraux » coincés la tête au milieu de deux fesses… il faudrait pour sortir de vos erreurs factuelles que vous commenciez par le début de l’histoire et à défaut, pour faire plus vite et vous aidez dans vos prochaines pérégrinations, avoir une bonne maîtrise des philosophies de droit en concurrence… juste comme ça pour faire court, le communisme et le socialisme sont le socle commun à toutes les nations mais à plus ou moins grande échelle… la suisse aussi à son système « socialiste » et De Gaulle puisqu’il est mis en cause s’est entouré de communistes et de socialistes, certes, mais contrairement à Pétain, il a combattu les « trotskistes » de droite et de gauche… Quand à Tatcher, allez donc dire aux irlandais et autre qu’elle est animé par un sentiment de liberté… elle a serré les paluches aux pires dictateurs que la couronne a installé à travers le monde depuis des lustres… Tatcher est keynésienne c’est pas tout à fait la même chose… la théorie de Keynes, c’est l’alliance entre « interventionnisme » et « assouplissement monétaire »… Keynes qui signa les accords de Bretton woods, faudrait pas l’oublier… Quand à Zemmour, c’est un antilibéral revendiqué ou autrement dit : un trotskiste de Droite…
      En 1969, Juppé votait Krivine… Chirac militait dans les jeunesses communistes et grand ami de Pierre Lambert, il avait pris son poulin (Jospin le trotskiste lambertiste) comme 1er ministre… Pecresse elle a appris le russe idem, dans les camps des jeunesses communistes.. Longuet lui, se revendique « trotskiste de droite »… bref, les trotskistes de la SFIO, ont depuis des décennies, infiltrés tous les partis politiques en France.. Mai 68 a été organisé à Londres à la London School of economics université du Labour party et du New Labour (fabian society)… d’ailleurs Zemmour connait bien science po, il me semble et il pourrait nous expliquer pourquoi Macron vient de doubler les diplomes de cette université avecla LSE…
      Tout ce pavé pour vous dire que vous restez accroché à de vieilles théories (socialiste, communiste, libéralisme) alors que le mondialisme est trotsko-keynesien…. il faudrait voir à reformater vos esprits ou les éveiller mais c’est pareil…

      Ha et pour conclure, Zemmour veut sauver la France en allant directement chez ceux là mêmes qui en 40 ont tapissé la France de leurs bombes et rasé notre pays : les britanniques… mais on vous expliquera surement que ce n’était que des « bombardements stratégiques »…

    • Demandez donc à Zemmour qu’il vous raconte les blagounettes du général Franco… mais surtout qu’il vous parle de son « église »… il vient d’être rejoint par Isabelle Muller la « chargé de com » de cette « sainte mafia »… sinon vous pouvez poser la question à Marion Maréchal, elle est la meilleure en la matière… ça vous aidera à comprendre aussi pourquoi le FN a été jeté par la fille.

  2. Je trouve que vous avez bien raison Nathalie. J’ajoute que nous manquons d’un équivalent du FPD allemand. Pour la majorité de nos concitoyens, le libéralisme ne peut-être qu’ordo, ultra ou néo, tous synonymes de satano-libéralisme, ce qui se retrouve dans la classe politique. De ce point de vue, l’exclusion de la candidature de Denis Payre par l’exécutif LR n’est pas vraiment une surprise même si c’est une déception.

    Une nuance toutefois. J’ai écouté un discours de Zemmour sur Youtube et j’ai été agréablement surpris d’y entendre une critique d’inspiration libérale du poids de l’Etat, tant en termes financiers qu’en termes de normes. Ca contraste avec le reste des candidats même si je ne me fais guère d’illusions sur les convictions étatistes de Zemmour.

    Au-delà de Zemmour, la prochaine étape c’est la nomination du candidat LR. Nous serions heureux de pouvoir vous lire à ce sujet.

  3. Eclater de rire ? Il y a de quoi.
    Ce cher Zemmour travaille en effet dans le même sens que les autres : il fabrique un ennemi si vague et si protéiforme que nombre peuvent se trouver en dedans ou en dehors des lignes. Trop facile.

    Ca me rappelle une citation de Napoléon, dont je crois Zemmour friand :

    Il y a tant de lois qu’il n’y a personne exempt d’être pendu.

    Doublement cocasse d’ailleurs, car Napoléon, alors au pouvoir, aurait pu faire en sorte de réduire ces lois à la portion congrue au lieu de simplement constater.

  4. Merci Nathalie de nous avoir marié l’imparfait du subjonctif avec le conditionnel 😀 c’est beau !

    À propos de mariage, l’impasse complète que font ceux que vous décrivez sur l’anti libéralisme assumé de Zemmour, ça me rappelle celui qui vante à ses amis les yeux de sa promise… jusqu’à ce qu’on se rende compte de visu qu’elle a des boutons plein la gueule, qu’elle fait 1.20m et a le QI d’une boîte à chaussures 😀 l’amour est aveugle

  5. Au delà de la couleur politique et en regardant particulièrement le parcours de chacun il serait temps que nous ayons un vrai décideur comme guide avec pour objectif la France. Le bouquin de Gilles Kepel le Prophète et la pandémie devrait réveiller nos autorités tant nationales que Européennes car ça devient très chaud en Méditerranée orientale, la géopolitique avance avec ou sans nous et tant pis pour les absents..

  6. Vous avez tout à fait raison,Nathalie, dans cet article sur le non-candidat -à ce jour- Z.
    Pourtant, cela me laisse un goût amer sur l’avenir de notre société moutonnière, irrationnelle, manifestement endoctrinée depuis 1945, et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
    Je n’attends pas de miracle de Z, obsédé par son « grand remplacement », non plus que de personne dans le microcosme politique. Bref, c’est H16 qui me semble le plus réaliste : CPEF

  7. Chère Nathalie, comme vous je déplore que Zemmour ne prenne pas position contre le passe sanitaire. Pourrait il le faire et être élu ? Je ne crois pas. Est-ce une tactique électorale, et une fois élu, reviendrait il sur le passe ? Vous et moi n’en savons rien, convenez-en.
    Cela dit, j’ai l’impression que ce qui vous dérange réellement dans sa candidature, c’est qu’il est, probablement, gaulliste. Et De Gaulle mettait des garde-fous contre trop de libéralisme. Le libéralisme sans contrôle des états, ça donne quoi? L’explosion de fortunes plus importantes que celle de certains états, qui prennent le contrôle, via le lobbying, des centres de décision politique. Dans l’indifférence générale, grâce à la presse dont ces milliardaires sont propriétaires, il finissent par tout simplement mettre en place le gouvernement qui leur convient : Macron en est l’exemple parfait. Pourquoi a t’il parlé de guerre alors qu’il s’agissait juste de lutter contre une épidémie ? Parce qu’en période de guerre, le politique acquiert plus de pouvoir, et les riches deviennent plus riches. Un petit coup d’œil au classement Forbes en convaincra chacun.
    Ce que nous vivons maintenant, interdiction de se soigner, restriction des libertés, mouvements de population incontrôlables et la délinquance qui va avec, appauvrissement de la classe moyenne, etc, est précisément le résultat du libéralisme au niveau mondial. Car le problème avec l’argent et le pouvoir, c’est qu’on n’en a jamais assez. Petite question: qui peut bien financer les bateaux des ONG qui vont chercher les migrants de l’autre côté de la Méditerranée ? Et pourquoi ?

    • Le libéralisme avec contrôle de l’état, ça porte un nom : le capitalisme de connivence.
      Et le capitalisme de connivence permet largement la mise en place de ce que vous déplorez :

      « L’explosion de fortunes plus importantes que celle de certains états, qui prennent le contrôle, via le lobbying, des centres de décision politique. Dans l’indifférence générale, grâce à la presse dont ces milliardaires sont propriétaires, il finissent par tout simplement mettre en place le gouvernement qui leur convient : Macron en est l’exemple parfait »

      • L’état corporatiste, c’est la définition exacte du fascisme… Le communisme et le fascisme ont un socle commun : le planisme (économie planifiée).. Macron est donc ni de droite ni de gauche, il est des deux et Bayrou son commissaire au plan, il assure l’alternance de cette mafia keynésienne

    • Dans l’indifférence générale, grâce à la presse dont ces milliardaires sont propriétaires, il finissent par tout simplement mettre en place le gouvernement qui leur convient

      C’est ce qu’on appelle le capitalisme de connivence, come l’a déjà écrit Bob. Un des rôles de l’Etat est précisément d’assurer l’égalité de droits entre les entreprises. Ce n’est pas avec plus d’Etat social qu’on l’assure, c’est au contraire avec plus de libre concurrence, ainsi qu’avec des garde-fous institutionnels (transparence des comptes des partis politiques par exemple).

      Et De Gaulle mettait des garde-fous contre trop de libéralisme.

      C’est quoi « trop » de liberté? Le libéralisme ce n’est pas la loi de la jungle. C’est avant tout le respect des droits naturels des personnes: droit à la vie, droit à la propriété, resistance à l’oppression selon la DDHC de 1789. Comment pourrait-on avoir « trop » de ces droits naturels??? Je vous invite à lire la série d’articles « ce que le libéralisme n’est pas » (ne vous laissez pas décourager par la longueur de la série, vous pouvez lire chaque épisode séparement dans l’ordre que vous voulez).

      https://www.contrepoints.org/2020/08/13/286034-ce-que-le-liberalisme-nest-pas

  8. Z ne fait rêver que le grincheux, rochons et ménagères de plus de 50 ans Ceci posé il ne raconte pas que des âneries et fait du bon travail mais pour le libéralisme on repassera d’ abord parce que notre constitution n’ est pas vraiment libéral.

  9. Quant à moi, j’ai fini de rire ! N’étant pas assez futée pour trier ce qui serait acceptable chez Zemmour, de ce qui ne le serait à aucun prix, je vais profiter de mon grand âge pour laisser aux générations d’après décider de qui ils choisiront au premier tour des élections. Et au second tour je voterai pour le candidat – ou la candidate – qui sera face à Macron, sans le moindre état d’âme.

  10. C’est curieux, cette façon de reprocher à Zemmour d’être de droite. Evidemment qu’il est de droite. Encore heureux. Il passe son temps à le dire. Vous êtes de gauche ?

    Ou bien êtes-vous de ceux qui pensent que le libéralisme n’est ni de droite, ni de gauche, mais qu’il est « ailleurs » ?

    Curieuse également, cette façon de faire semblant de découvrir qu’il est anti-libéral. Comme s’il s’en cachait !

    Je suis un peu inquiet de votre énumération selon laquelle un libéral ferait ceci ou cela. Cela me rappelle le « moi Président » d’un certain François Hollande. Cela suggère une forme particulièrement dogmatique de libéralisme : le libéralisme, c’est comme ça et pas autrement, parce que c’est marqué dans le Bouquin.

    Il se trouve, justement, que le libéralisme connaît de nombreux Bouquins, et qu’ils ne disent pas tous la même chose, fort heureusement… tandis que l’application du libéralisme, qui seule devrait compter, connaît également de nombreuses variations.

    Il est particulièrement déplacé de reprocher à Zemmour de ne pas s’intéresser à la sécurité en fonction des seuls délits commis, mais de le faire en fonction de la race des délinquants.

    Il fait exactement le contraire : il s’intéresse aux seuls délits commis, et il les dénonce, bien qu’ils soient commis de façon tout à fait disproportionnée par les immigrés, ce qu’il est interdit de faire remarquer par la doxa en vigueur ; et même par la loi, puisqu’il est sans cesse traîné devant les tribunaux pour cela.

    Combien de fois avez-vous dû répondre de vos propos devant les tribunaux ? Lui le fait. Qui sacrifie davantage pour défendre la liberté d’expression ? C’est pas libéral, la liberté d’expression ?

    Il n’y a pas le moindre signe montrant qu’Eric Zemmour aurait une complaisance pour les délits commis par des Blancs.

    Il n’y a aucun signe, non plus, que le contrôle du passe sanitaire empêche les policiers de réprimer des délits plus graves. D’abord parce que la police ne contrôle pratiquement pas le passe sanitaire ! Ce n’est pas ça qui va l’occuper…

    Ensuite parce que c’est de la mauvaise foi caractérisée. L’on pourrait aussi bien dire : il faut arrêter de punir les franchissements de feux rouges, parce que ça empêche de punir les meurtres. C’est démagogique et malhonnête.

    De plus, il est très important de contrôler le passe sanitaire (qui ne l’est pas), et plus généralement d’assurer le respect des mesures prophylactiques : cela permet d’éviter des morts, des invalides et des malades. C’est donc un objectif de de sécurité publique au même niveau que la lutte contre le meurtre.

    Il est particulièrement piquant que vous reprochiez à Zemmour d’être vacciné, et de le dire. En fait, votre propagande contre les mesures de prophylaxie anti-Covid est exactement calquée sur celle de l’extrême-droite. Elle est aussi obsessionnelle et aussi irrationnelle. Reprocher à Zemmour d’être de droite après ça…

    Il n’y a pas de question de principe sur la restriction des libertés induites par le passe sanitaire. La liberté n’est pas une valeur absolue.

    On restreint fortement la liberté des meurtriers, il me semble. Je ne vous ai pas vue vous en plaindre. On restreint fortement la liberté des automobilistes de rouler à gauche de la chaussée. Et ainsi de suite.

    Bizarrement, c’est seulement sur le passe sanitaire qu’un certain nombre de gens perdent la boule, et hurlent « liberté ! liberté ! », comme si le Covid rendait fou et suspendait l’usage de la raison.

    Si vous vous reportez au Bouquin Libéral (et même aux Bouquins), vous trouverez d’innombrables explications du concept de liberté, de la façon dont la liberté de chacun est limitée par celle des autres, etc.

    Vous ignorez systématiquement la liberté de chacun de n’être pas empoisonné par les postillons de ceux qui sont infectés par le Covid. Ce n’est même pas que vous tranchez en faveur des anti-passe, c’est que vous n’envisagez même pas le problème.

    Au-delà de ça, Zemmour se tait effectivement sur certains sujets clivants qu’il refuse de mettre en avant. Il a raison. C’est intelligent. Il montre en cela un début d’habileté politique qui n’est pas toujours son fort.

    Les mesures contre la pandémie font partie de ces sujets. Il a raison de ne pas en parler. Quand on voit la foire d’empoigne stérile que sont les débats de L’Heure des pros sur CNews à ce sujet…

    Enfin, Zemmour est certes un anti-libéral — là encore, vous n’avez rien découvert, il passe son temps à le dire ! –, mais il est plus ouvert sur ce point que le souverainiste moyen, ou le représentant-type de l’extrême-droite.

    Dernièrement, lors d’un débat, il affirmait son absence de dogmatisme quant au protectionnisme : il y a du bon protectionnisme et du mauvais, disait-il, du bon libre-échange et du mauvais.

    Voilà qui est parfaitement vrai, raisonnable, sensé et non dogmatique. Il n’y a pas plus libéral que la Suisse. Elle a pourtant des droits de douane. Le contrôle social y est particulièrement rigoureux. Traversez en dehors des clous, et un citoyen sorti de nulle part va venir vous engueuler.

    Il y a le libéralisme dogmatique, mythique, celui de Martine découvre Hayek, et puis il y a le libéralisme réel, et celui-là est plus nuancé.

    • « Qui sacrifie davantage pour défendre la liberté d’expression ? C’est pas libéral, la liberté d’expression ? »

      Quelle blague. Zemmour a essayé d’instrumentaliser la justice pour tenter de faire taire un rappeur qui avait osé le critiquer dans l’un de ses titres.

      Zemmour n’est pas pour la liberté d’expression d’autrui. Il veut seulement une liberté d’expression de ses idées.

      C’est clairement, sur ce sujet également, un anti-libéral.

      « c’est seulement sur le passe sanitaire qu’un certain nombre de gens perdent la boule »

      C’est fou ce que l’on parle de soi quand on prétend parler des autres.

      « il affirmait son absence de dogmatisme quant au protectionnisme : il y a du bon protectionnisme et du mauvais, disait-il, du bon libre-échange et du mauvais. »

      Contrairement à ce que vous dites, cette phrases est dogmatique.
      Eh bien non, il n’y a pas de bon protectionnisme. C’est archi faux. C’est même l’un des rares sujets parmi les économistes (les vrais, hein, ceux qui font de la recherche académique) qui fait consensus.

    • « Zemmour se tait effectivement sur certains sujets clivants qu’il refuse de mettre en avant. Il a raison. C’est intelligent. Il montre en cela un début d’habileté politique qui n’est pas toujours son fort. » J’applaudis des deux mains. Faire la fine bouche parce que Zemmour fuit ces sujets me paraît idiot.

  11. Bon là j’ose avouer que je ne suis pas en désaccord avec RM !

    Bon d’abord pour le Passe sanitaire, Zemmour refuse d’en faire un sujet central et ne veut pas s’écarter ou se dissiper autrement que sur les sujets sécurité et immigration. Pourtant il semblerait qu’à plusieurs reprises, il ait déploré d’être arrivé à la situation que nous connaissons :
    https://www.generation-zemmour.fr/2021/08/05/passe-sanitaire-ce-que-pense-eric-zemmour/
    « Je suis honnête avec les gens, j’ai été vacciné. En plus, j’ai eu le Covid donc je n’ai eu droit qu’à une dose, et j’ai mon passe sanitaire. Et ça ne me dérange pas plus que ça. » est un choix personnel, c’est son droit « libéral » et ne signifie aucunement qu’il en ferait une ligne politique. Il se refuse à statuer car ce n’est pas un sujet de Président, aux ministres et aux soignants de s’en démerder…semble-t-il dire.

    Le sujet passe sanitaire évacué il est plus sérieux et même crucial qu’en tirant sur la pelote pour traiter les sujets sécurité-immigration (obsessionnels pour Zemmour mais angoisse existentielle pour nombre de nos concitoyens), ce soit un moyen qui pose alors la clarification de notre constitution et des traités et conventions européennes pour le moins ambigües. Le sujet est majeur, on pourrait oser dire un préliminaire et il l’a écrit :
    https://brunobertez.com/2021/10/08/la-candidature-de-zemmour-prend-une-dimension-nouvelle-et-de-plus-grande-amplitude/

    Il serait temps de se souvenir que l’action politique consiste oh combien, dans la définition et l’exploitation de nos marges de manœuvre. L’idée que les juges feraient l’Union européenne mieux que les élus est un fonctionnement qu’il est absolument urgent de combattre avant tout et de toutes nos forces. Sans cela nos gouvernants demeurent paralysés.

    Ensuite il dénonce « l’argent magique », autre sujet majeur, source par excellence de la connivence institutionnalisée mondialement ou presque :
    https://brunobertez.com/2021/10/07/important-zemmour-denonce-largent-magique-mon-debut-danalyse/

    Le FMI et l’OCDE commencent à exercer une forte pression à laquelle il sera difficile d’échapper :
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-fmi-exhorte-paris-a-faire-des-economies-des-2023-20211109?fbclid=IwAR1Ql48gOj7tjYwVjhV9EC3I5vFUxazw6iCJaGAV4bOJ8t1U0NHXis3dohQ
    https://www.capital.fr/economie-politique/retraites-depenses-sociales-taxes-ecologiques-le-traitement-de-choc-que-locde-preconise-pour-la-france-1420378?fbclid=IwAR0bvoYE9E8lNd0VaKtVxBA4j3ggpTyww_YnhelMcUHhjT_Z1gfkxWYkVaY

    Et les patrons français l’attendent au tournant sur ces sujets majeurs :
    https://www.atlantico.fr/article/decryptage/les-patrons-francais-surpris-par-le-succes-d-eric-zemmour-l-attendent-toutefois-sur-quatre-dossiers-clefs-dont-il-ne-dit-pas-un-mot–c-est-genant-candidat-2022-solutions-reformes-projets-jean-marc-sylvestre?fbclid=IwAR36A73kg0dNb8gupxlJnSeLiQhbRirwaMjfFU7tixA-iDhkuCHbHG8qHUM

    Le plus important parait être à ce stade, que Zemmour repositionne le rôle du Président de notre République (référence à De Gaulle) comme celui qui définit la ligne de conduite et laisse le gouvernement des ministres en toute responsabilité mettre en œuvre la politique. Ah c’est sûr qu’on est aux antipodes du président communicant, bavard, indécis avec le « en même temps », qui se mêle de tout, dans un contexte de totale absence de tout dispositif politique fort.

    Zemmour c’est la société civile à l’état chimiquement pur qui entre en scène, candidat ou pas, libéral ou pas, d’ores et déjà, Zemmour a rendu un grand service à la démocratie.

    Don’t laugh, wait en see…

    • @ Tino
      « « Je suis honnête avec les gens, j’ai été vacciné. En plus, j’ai eu le Covid donc je n’ai eu droit qu’à une dose, et j’ai mon passe sanitaire. Et ça ne me dérange pas plus que ça. » est un choix personnel, c’est son droit « libéral » et ne signifie aucunement qu’il en ferait une ligne politique. »

      Défendre la liberté c’est un principe et ce n’est pas parce que je ne suis pas affecté par une restriction de liberté qui ne me concerne pas (genre interdiction de la chasse, je ne suis pas chasseur) que je ne m’en offusque pas pour autant, et pourtant je ne me destine pas aux plus hautes fonctions… alors que justement celui qui se destine aux plus hautes fonctions devrait s’en offusquer.

      • Celui qui se destinerait (hypothèse) aux plus hautes fonctions considère à priori qu’il n’a pas à être une nounou. Evidemment avec nos habitudes….ça surprend.

        De Gaulle s’était-il positionné sur la chasse ? Si une fois mais à propos de la vraie guerre :
        « La guerre, c’est comme la chasse, sauf qu’à la guerre les lapins tirent. »

      • Tino, ne pas faire la nounou c’est justement s’en remettre à la responsabilité de chacun
        Mais dire que l’obligation du pass ne le dérange pas, c’est justement cautionner cette obligation, considérer qu’il faut encadrer les gens, ie faire la nounou…

        La chasse c’était une allégorie : avec votre référence à De Gaulle – mais une citation sans aucun rapport avec le sujet, résultat d’une recherche Google certainement – vous venez de faire du Zemmour… 😀

  12. le libéralisme n’est ni de droite, ni de gauche

    Oui! Le clivage droite-gauche est une fiction bien pratique, qui relève de ce que Hans Roesling a désigné sous le nom de « gap instinct » (biais cognitif qui nous amène à voir le monde selon un prisme binaire simpliste). La liberté n’est ni de droite ni de gauche. Elle a des amis et des ennemis des deux côtés.

    cette façon de faire semblant de découvrir qu’il est anti-libéral

    Homme de paille. Nathalie n’a nullement écrit cela.

    J’avoue que je n’ai pas la patience de relever tous les autres sophismes et procès d’intention de votre commentaire. Je me contenterai de celui-ci: Vous ignorez systématiquement la liberté de chacun de n’être pas empoisonné par les postillons de ceux qui sont infectés par le Covid. Je le trouve particulièrement ignoble et insultant pour les personnes contaminées. Par ailleurs il est complètement à côté de la plaque puisque ni le vaccin ni le passe n’empêchent la contamination.

    Vous nous aviez habitué à des commentaires, certes virulents, mais reposant sur des arguments plutôt solides. Je suis triste de vous répondre comme je viens de le faire.

    • @ fm06

      Si les débatteurs sur Internet pouvaient se dispenser de faire des copiés-collés de mots magiques, de mots ronflants, comme « homme de paille », « sophismes », « procès d’intention »… C’est un vice commun chez les libéraux dogmatiques français. Il va falloir travailler un peu plus pour réfuter ce que j’ai écrit.

      Pour ma part, je relèverai cette objection parfaitement insensée de votre part :

      Moi : « Vous ignorez systématiquement la liberté de chacun de n’être pas empoisonné par les postillons de ceux qui sont infectés par le Covid. »

      Vous : « Je trouve [cette phrase] particulièrement ignoble et insultante pour les personnes contaminées. »

      Ah bon ? Et pourquoi donc ? Les « personnes contaminées » sont des pauvres victimes, des saints intouchables qu’on n’a le droit de contrarier en aucune manière ? Par exemple en leur demandant de porter un masque ?

      C’est tout à fait curieux de vous voir, sous couvert de libéralisme, adopter une posture qui ne déparerait pas chez les gauchiste américains les plus enragés, les plus politiquement corrects, les plus « woke », les plus « snowflake », les plus sensibles aux « micro-agressions » et tout le toutim.

      Cette façon de grimper au cocotier en se prétendant insulté (à la place des autres, hein…) est à la fois puérile, destructrice du débat rationnel et de la liberté d’expression, et contraire à toute bonne politique.

      Nous sommes au milieu d’une pandémie mortelle, il s’agit d’une question de santé publique, les décisions se prennent en fonction des résultats concrets : vie, mort, maladie, invalidité.

      La susceptibilité attribué à tel ou tel n’a pas à entrer en ligne de compte.

  13. Je partage entièrement le point de vue de Robert Marchenoir et celui de Tino. Faut-il rappeler comme le fait Robert Marchenoir que Zemmour est de droite ? Nous avons besoin d’un homme de droite pour commencer a redresser le pays. Quels sont les candidats déclarés ou potentiels, a droite ou ailleurs qui se donnent pour projet de redresser le pays, qui n’acceptent pas la pente fatale dans laquelle 40 ans de gauche, d’inaction (Chirac et Sarkozy qui, détrompez-moi, n’étaient pas libéraux) puis les calamiteuses présidences de Hollande et Macron, ont enfoncé la France ; sans parler des arrangements politiciens entre partis qui ont décrédibilisé la classe politique aux yeux d’une majorité de Français et ont constitué
    une oligarchie hors-sol qui jouit de ses privilèges et manifeste un dédain a peine voilé pour les Français
    des classes moyennes, des employés, des agriculteurs, c’est-a dire les gens d’en bas, les « sans dents »
    comme aurait dit, parait-il, élégamment Hollande. Croyez-vous sincèrement que Juppé, Fabius, et maintenant Edouard Philippe, Castex et Bayrou ont un projet pour la France ? Laissez-moi rire a mon tour. Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier reprennent sans vergogne certaines idées de Zemmour parce qu’ils viennent de comprendre que ce que répète Zemmour depuis plus de 20 ans commence a trouver un écho chez les Français. Soyons certains que toutes les promesses qu’ils vont proposer durant la campagne présidentielle ne seront pas suivies d’effet. Chirac et Sarkozy sont les exemples les plus récents des promesses non tenues. Ils ont trompé les Français.
    Zemmour connait bien la classe politique française – son dernier livre en témoigne – mais il ne fait pas partie de la caste; il n’est pas compromis dans les calculs, les combinaisons et les petits jeux politiciens.
    Cela nous change de tous ceux qui veulent garder leur pouvoir et les avantages qu’il procure.

    • Permettez-moi ces citations tirées d’un livre récent que je ne peux plus lire le soir car il me donne des cauchemars :

      « Nous sommes entrés, sémantiquement parlant, dans une vaste contrée du soupçon, note Jacques Julliard en 2014… Dans certains milieux médiatiques et mondains, guetteur de lapsus est devenu un emploi à plein temps. » Pour contraindre au silence, on qualifie ses adversaires d' »idéologues » et d' »esprits simplistes » . La force des préjugés est proportionnelle à la violence du déni, voire à la grossièreté de l’argumentation quand un historien de métier, par exemple, assimile le discours d’Éric Zemmour à celui d’Édouard Drumont alors que les contextes historiques sont, à l’évidence, radicalement différents. Quand l’historien évoque à propos du journaliste une « délinquance de la pensée », il présuppose l’existence d’une « police de la pensée » qui traque « sentiments indignes » et « pensées impures » comme celles qu’on délivrait jadis dans le secret du confessionnal… »

      Extrait de : « Un exil français » – Georges Bensoussan – L’Artilleur éditeur – septembre 2021

      • Qu’il existe des personnes qui donnent stupidement dans l’hystérie anti-Zemmour, certes. J’en avais parlé dans mon article « Liberté de la presse / Sécurité : L’altercation Zemmour Schiappa éclipse l’essentiel ». Avec le résultat fort peu productif de ridiculiser les premiers et de faire oublier ce que dit et fait vraiment le second.
        Mais en aucun cas l’on ne peut considérer que le fait de relever les propos révisionnistes de Zemmour sur l’affaire Dreyfus ou sur la politique de Vichy revienne seulement à traquer le lapsus. Pas de lapsus chez Zemmour. Il a bien dit ce qu’il a dit.
        Ca m’amuse beaucoup, cette façon de vouloir minorer les propos zemmouriens au motif que le contexte est différent. En effet, nous sommes en 2021 et il paraît que M. Zemmour entend se présenter à l’élection présidentielle de 2022. Pourquoi lui faut-il parler de Pétain (1940) et de Dreyfus (affaire 1894-1906) en réhabilitant le premier et en jetant le soupçon sur l’innocence du second ?
        Quand il était juste chroniqueur de l’émission de divertissement ONPC, on pouvait éventuellement s’amuser du fait qu’il faisait monter au plafond toutes les belles âmes. Mais quand on a l’ambition de devenir Président de la République, on ne parle pas pour ne rien dire ou pour faire rire. Ou alors on est un véritable gamin.

      • Notre histoire est tragique et tellement trouble que souvent je m’égare, tant pour la douloureuse histoire de l’Algérie que pour la notre, en 1940 se fut un épais brouillard. Il faut prendre le temps de lire par exemple l’historien américain Robert O Paxton dans le livre – La France de Vichy qui aborde des questions encore sensibles et encore plus je lis et plus je m’interroge. Je pense que ces sujets historiques sont trop clivants pour une utilisation lors d’une campagne électorale.

  14. Chère Nathalie, vous n’ignorez pas que le « véritable gamin », vient d’être, une fois de plus assigné devant les tribunaux et que de surcroît, plusieurs de ses réunions prévues de longue date ont été brutalement annulées, ici ou là, en Europe.
    Que me répondriez-vous si je voyais une correspondance entre le sort qui est réservé à Zemmour et ce qu’écrivait Tocqueville ?

    « En Amérique, la majorité trace un cercle formidable autour de la pensée. Au-delà de ces limites, l’écrivain est libre ; mais malheur à lui s’il ose en sortir. Ce n’est pas qu’il ait à craindre un autodafé, mais il est en butte à des dégoûts en tous genres et à des persécutions de tous les jours. La carrière politique lui est fermée : il a offensé la seule puissance qui ait la faculté de l’ouvrir. »

    Voilà pour la carrière politique.
    Et pour ce qui est de la liberté de pensée dans les sociétés démocratiques :

    « Le maître n’y dit plus vous penserez comme moi ou vous mourrez ; il dit : vous êtes libres de ne point penser ainsi que mo ; votre vie, vos biens, tout vous reste ; mais de ce jour vous êtes un étranger parmi nous… Vous resterez parmi les hommes mais vous perdrez vos droits à l’humanité… et ceux qui croient à votre innocence, ceux-là même vous abandonneront, car on les fuirait à leur tour…

    (Toujours cité par Georges Bensoussan).

    A part changer « la majorité » par « les minorités », je ne vois pas !

  15. Chère Nathalie,
    Il ne s’agit pas de minorer les propos d’Eric Zemmour mais de restituer ce qu’il dit. Avez-vous eu l’occasion d’entendre les éditoriaux de Mathieu Bock-Cote (qui se revendique libéral, lui) récemment ?
    Il demandait : a quel moment Zemmour a-t-il réhabilité Pétain ? Il se contente de mettre en perspective en rappelant ce que de nombreux historiens dont un historien israélite (je ne me souviens plus de son nom) ont rappelé; c’est-a-dire que Pétain avait essayé de protéger le juifs de France en livrant aux allemands les juifs étrangers. Ce qui est certainement moralement condamnable. Lorsque les allemands décidèrent d’envahir la zone libre, Pétain était devenu impuissant. Que je sache, Zemmour ne veut pas réhabiliter ni Pétain ni le régime de Vichy.
    Quand a Dreyfus, il ne cherche pas jeter le soupçon sur son innocence établie depuis longtemps. Il essaie plutôt de comprendre les motivations des « anti-dreyfusards » qui ne veulent pas ajouter a la démoralisation de l’armée et sa perte de crédibilité après la défaite de 1870 et avant la première guerre mondiale qui se prépare et que beaucoup souhaitent en France, ne serait-ce que pour récupérer l’Alsace et la Lorraine. En ces années-là, il était demandé a la population de regarder la « ligne bleue des Vosges ».

  16. Zemmour a des déclarations caricaturales dans la forme proportionnellement à l’intensité du politiquement correct qui écrase de façon binaire toute nuance dans l’histoire d’un évènement et des protagonistes et du contexte.

    Et pourtant pour Pétain les analyses contradictoires ne manquent pas : Léon Poliakov dans le Bréviaire de la haine (1951), Raul Hilberg, dans sa monumentale somme La Destruction des juifs d’Europe, l’académicien français Robert Aron dans son Histoire de Vichy et, plus récemment, le chercheur franco-israélien Alain Michel dans son livre Vichy et la Shoah (2014).

    Pour Dreyfus, c’est surtout l’hystérie antiallemande qui prévalaient par-dessus tout ; entre 1870 et 1914, les crises similaires sont nombreuses, rien que la propagande dans les livres scolaires de la période est inouïe (on préparait les gamins pour la guerre…)

    Quant à sa soi-disante sympathie pour Tarik Ramadan ou Dominique Strauss-Kahn afin de l’accuser d’anti-féministe il faut oser. Il écrit au contraire qu’il n’a aucune sympathie pour ces deux personnages, ce sont radicalement des adversaires dans ses idées. MAIS encore une fois dans la forme et le contexte, il s’insurge de l’hystérie politico-médiatique, unidimensionnelle. Il préfère de loin l’affrontement des idées et avec élégance si possible du style : « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »(je cite son livre).

    Mais rassurez-vous la démocratie française est bien verrouillée : Un candidat donné à un seuil de 15 % des intentions de votes pourrait-il être en état de ne pas candidater en France ?
    1er verrou : les parrainages : ils sont tous publiés ce qui est dissuasif pour les maires qui ne veulent pas politiser leur image. En 2012, un ancien Premier Ministre, Dominique de Villepin, n’était pas parvenu à collecter les 500 signatures ;
    2ème verrou : les financements. Aux Etats-Unis, quelques milliardaires financent les campagnes. En France, en dehors des partis politiques, pour une très grande partie, financés sur fonds publics, de très nombreux plafonds limitent considérablement les facultés « parallèles » de collectes,
    3ème verrou : la dissociation entre les temps de paroles des candidats et ceux des « institutionnels » : un dispositif qui avantage considérablement les membres du système politique.

    Voilà pour les principaux.
    Et le libéralisme dans tout ça, il est où ? A des années lumières !
    Et le(s) gamin(es) c’est qui ? Sauf exception, une majorités d’ignorants !

    • Sur Strauss-Kahn (DSK) et Tariq Ramadan (TR) : « il s’insurge de l’hystérie politico-médiatique, unidimensionnelle. Il préfère de loin l’affrontement des idées et avec élégance si possible »

      Mais bien sûr ! Quand on écrit que l’affaire DSK n’est qu’une « ridicule affaire ancillaire » et que « DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c’est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française. C’est une castration de tous les hommes français », on nage à l’évidence dans le nec plus ultra du débat démocratique avec la plus suprême élégance !

      C’est assez extraordinaire de voir à quel point les fans perdent d’un seul coup tous leurs principes et trouvent des excuses bancales à ce qu’ils condamnaient auparavant dès lors qu’il s’agit de défendre leur champion ! On a vu cela avec les emplois fictifs de Mme Fillon, l’entourloupe consistant alors à dire que « tout le monde le fait » alors que la question n’était pas du tout que Mme Fillon ait travaillé pour son mari mais au contraire qu’elle n’ait pas travaillé alors qu’elle était payée pour le faire.

      Aujourd’hui, rebelote dans les contorsions militantes. Jusqu’à présent, ceux qui soutenaient TR, ceux qui minimisaient les accusations de viol et agressions sexuelles portées contre lui, c’était Plenel et Mediapart, dans un accès d’islamo-gauchisme à relent de wokisme fort décrié dans la droitosphère. Ah mais voilà, comme maintenant Zemmour s’y met, on arrange la sauce, on dit qu’il s’agit de casser le politiquement correct du féminisme et que sais-je.

      Bref, le deux poids deux mesures, une technique fort répandue.

      • « C’est assez extraordinaire de voir à quel point les fans perdent d’un seul coup tous leurs principes et trouvent des excuses bancales à ce qu’ils condamnaient auparavant dès lors qu’il s’agit de défendre leur champion ! « 

        +1… Alzheimer

      • 1. Je ne suis pas un fan de Z, mais je m’amuse beaucoup de la pagaïe qu’il produit dans les rangs de nos professionnels de la politique. C’est vraiment trop rigolo.

        2. Je me suis gouré j’ai mis « antiféministe » alors qu’il fallait mettre « misogyne » qu’il n’est pas et qu’on l’accuse d’être, alors qu’il est absolument antiféministe au sens militantisme.

        Attention il ne faut pas tronquer ce qu’il écrit :
        « Cette ridicule affaire ancillaire nous ramenait à Karl Marx qui avait, lui, engrossé la bonne », c’est la phrase moins partisane et une petite pique aux marxistes à l’occasion.

        Idem « C’est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable….Don Juan est mort. » c’est pas la même chose non plus !

        Plus loin : « Nombre de mes amis moquent ma compassion…Je n’ai jamais partagé cette joie mauvaise »…

        Ah et pour Fillon, là c’est moins drôle que Z mais puisque vous ouvrez le sujet :

        Que Mme Fillon ait travaillé pour son mari, s’en était-elle aperçue ? Je me pose la question ? Répondre au téléphone, gérer l’agenda et les déplacements, Qui le faisait pour Fillon ? Mystère…

        Par ailleurs si Fillon filait le pognon à sa disposition, à sa femme qui ne faisait rien au lieu de le donner à quelqu’un pour l’aider. Plusieurs questions se posent (que je me pose) :
        Pourquoi on donne ce pognon aux parlementaires qui n’en n’ont pas besoin puisque finalement ils ne sont pas assommés de boulot ?
        Ou Fillon est-il un si gros bosseur qu’il n’a besoin d’aucune aide même pour son secrétariat ?
        Ou alors un esclave ou un fan ou une admiratrice non rémunérée qu’il ne saurait désigner, bossait-il (elle) pour lui ?

        Là il ne s’agit plus de défendre un champion mais nos parlementaires ou tout notre système constitutionnel…ça va loin. Surtout que 4 ans après, il ne me semble vraiment pas que le règlement intérieur du Parlement soit clarifié…Non pas du tout même donc juridiquement rien ne tient ni avant ni après aujourd’hui.

        Conclusion: il y a bien eu intentionnellement un coup d’Etat. Plus grave et moins drôle.

        Deux poids deux mesures là si vous voulez oui !

  17. Info toute fraiche pour ceux qui pensent que le stage économique accéléré avec Charles Gave le transformera en libéral :
    « N’en reste pas moins qu’il bosse l’économie libérale avec Charles Gave et ses potes » dit l’un sur twitter.
    « Non il ne la bosse pas . Donc chzrles a décidé de se mettre en retrait. Surtout sur le plan financement. Il n’est pas du tout satisfait » répond la fille de Charles Gave !
    https://twitter.com/GaveEmmanuelle/status/1461897296694624259

    • Wah… il y en a qui viennent de se prendre un pavé là…
      Sinon tu fais bien de relever que le changement de titre de ton article sur CP change complètement le sens (bon s’il n’y avait que ça qui cloche sur ce site hum…)

    • L’un des discours du Z sur l’économie était tellement à 100 lieues de ce qu’il fait d’habitude, que j’ai eu l’impression qu’il avait été écrit par Gave. D’ailleurs sa diction lors de ce discours n’était pas fluide, il lisait…

    • Un petit commentaire supplémentaire pour signaler que le tweet d’Emmanuelle Gave ci-dessus a été supprimé, ainsi qu’un véritable jet continu d’autres tweets de son cru durant le week-end, tweets où elle se plaignait des traitres, ladres et petits jeunes non-professionnels qui forment selon elle l’entourage de Zemmour.

      Ce matin, tweet officiel :

      « Parfois on fait des bouts de chemins de vie ensembles. Charles Gave et Zemmour ont fait cela. Charles est très fier d’avoir aidé et souhaite bonne chance pour la suite aux équipes de campagne de #zemmour2022 remplies de gens talentueux et aptes à penser l’économie. »

      https://twitter.com/GaveEmmanuelle/status/1462601354472574976

      Amusant : très différents dans leur formulation (le cri du coeur d’un côté, le langage diplomatique de l’autre) les deux textes veulent dire exactement la même chose…

      D’après la teneur des tweets effacés que j’ai vaguement lus car étant dans la conversation, mon portable n’arrêtait pas de biper (j’ai fini par trouver la solution pour arrêter ça), j’ai l’impression d’un grand bazar dans la campagne de Zemmour conjugué à un certain dépit des Gave de n’être pas assez considérés dans le dispositif.

    • J’ai lu la première série de tweets en question par Emmanuelle Gave. Je n’ai strictement rien compris.Il s’agissait d’un lavage de linge sale en public où elle portait des accusations infamantes à l’encontre de deux figures de l’équipe de campagne de Zemmour.

      En gros, on était censé comprendre que c’étaient des escrocs, des traîtres, des personnages moralement en-dessous de tout… Mais aucune imputation précise permettant au public de se faire sa propre opinion.

      Elle aurait reçu des menaces de procès en diffamation entretemps que ça ne m’étonnerait qu’à moitié.

      Ca m’a beaucoup rappelé les vertueuses indignations de Gave père & fille lorsqu’ils se sont fait éjecter de la liste électorale de Nicolas Dupont-Aignan, à la suite d’accusations de racisme (infondées) et d’antisémitisme (justifiées, malgré leurs dénégations).

      Après avoir été un fervent supporter de Charles Gave, je le considère maintenant comme un personnage douteux, malgré ses proclamations libérales. Il se prend un peu trop pour un faiseur de rois, il s’imagine en Steve Bannon du futur Donald Trump français.

      Son arrogance et ses prévisions péremptoires (souvent démenties par les faits) jettent une ombre sur l’image d’expert extra-lucide qu’il cherche à donner de lui-même.

      Sa servilité et son fanatisme à l’égard de Donald Trump lorsqu’il était au pouvoir démentent sa posture d’analyste impartial. Il faut relire, ou réécouter, les interventions où il promettait, du haut de son immense connaissance prétendue de la politique américaine, que les adversaires démocrates de Trump seraient jetés en prison. Ce n’était qu’une question de temps.

      Dans les faits, ce sont les dirigeants trumpistes qui ont été mis en prison…

      Et puis son affichage décomplexé comme soutien du régime poutiniste, ça la fiche un peu mal pour un soi-disant libéral. Interpellé par mes soins, il a prétendu qu’il ne s’agissait pas d’un soutien, qu’il ne faisait que profiter des canaux d’expression fournis par les Russes.

      Mais j’ai eu l’occasion d’assister à certaines de ses prestations, notamment au sein du Dialogue franco-russe, l’une des organisations les plus outrancières du réseau poutiniste de désinformation, d’influence et de mesures actives à Paris : il renvoie ostensiblement l’ascenseur, et fournit bien volontiers les gages pro-Kremlin que l’on attend de lui.

      Avant de se fâcher avec Zemmour, il proclamait qu’il allait diffuser des vidéos You Tube en sa faveur, « depuis la Russie ». Pourquoi depuis la Russie ? Zemmour a aujourd’hui sa propre chaîne You Tube, et elle n’émet pas depuis la Russie — ce qui ne serait d’ailleurs pas forcément une bonne idée, vu que Moscou menace régulièrement de bloquer You Tube…

      Charles Gave a publié, sur son site Web de l’Institut des libertés, des articles de Jean-Baptiste Noé qui reproduisaient, de façon outrancière, la désinformation poutiniste sur l’inexistence d’attaques chimiques par l’armée de Bachar el-Assad en Syrie. Gave est, lui-même, né en Syrie, et il y a probablement là des contacts, des affinités, des réseaux que nous ignorons et qui jouent dans son poutinisme.

      Comme il a publiquement jalousé la capacité des hauts fonctionnaires à s’assurer une retraite juteuse bien plus facilement qu’un entrepreneur du privé, il n’est pas interdit de s’interroger sur les contreparties financières dont il pourrait bénéficier, en échange de son poutinisme ostentatoire. Sa qualité de financier facilite certainement la mise en place de tels mouvements, avec toutes les facultés de dénégation plausible désirables en pareil cas.

      Charles Gave a visiblement une très haute opinion de lui-même, un ressentiment infini (vis-à-vis des dirigeants français des dernières décennies, vis-à-vis de George Soros dont il jalouse la fortune, alors qu’il s’estime plus intelligent que lui), et une soif de revanche et de pouvoir inquiétante chez un homme de cet âge. Toutes choses qui le rendent particulièrement manipulable par les services secrets russes. Comme Trump en son temps, d’ailleurs.

      Et je ne parle pas de ses écarts de langage, tout à fait déplacés pour un homme de 78 ans avec les aspirations qui sont les siennes (les hauts fonctionnaires sont des « sangsues », Soros est carrément « le diable »).

      Ses erreurs et sa versatilité (il a embrassé la cause de Dupont-Aignan comme celle de Zemmour, avant de les renier aussi rapidement l’un que l’autre) ne plaident pas en sa faveur. Je ne vois nulle part le « vieux sage » qu’il prétend être.

      Je n’aime pas sa personnalité, je la trouve dangereuse et je ne lui fais pas confiance.

  18. @ Louis,

    Premièrement, il n’y a pas que le livre de Paxton pour s’informer sur le régime de Vichy. Tino, dans un commentaire antérieur, cite plusieurs livres de référence sur le sujet pour approfondir la question.
    Deuxièmement, Zemmour a évoque cette question bien avant de penser a sa candidature a la présidence; il en a débattu avec Bernard-Henri Levy et bien d’autres. Il a déclaré ne plus vouloir aborder
    ces points d’Histoire qui ne sont pas la priorité des préoccupations des Français. En revanche les ennemis de Zemmour, ceux qui craignent sa candidature utilisent ces arguments (misogyne, révisionniste. fasciste, etc.) pour le décrédibiliser et eux, oui, cherchent a diviser les Français. Ce sont des tactiques bien connues de la vie politique: « Vous voyez bien, Zemmour est clivant ».

      • Oui et alors Alain Michel, il est pétiniste lui ? Il s’exprime ici et remercie Zemmour.
        https://www.causeur.fr/alain-michel-vichy-desirait-proteger-tous-les-francais-dont-les-juifs-zemmour-218372

        Pour ceux qui ne sont pas abonnés, voici la conclusion d’AM :
        « Moi, je fais de l’histoire. Si une vérité n’est pas bonne à entendre, j’en suis désolé mais je me dois d’en parler. Je ne suis pas dépendant de ce qui se passe en France, je peux donc dire des choses non conformes à la pensée unique. Je connais des historiens qui savent tout cela, mais n’osent pas en parler. J’ai désormais la réputation d’un antisémite, d’un homme d’extrême droite. J’ai perdu des amis et on a tout fait pour m’empêcher de gagner ma vie. Mais je suis un homme libre.

        Le monde communautaire juif se montre particulièrement virulent envers Éric Zemmour sur cette question de Vichy. Le comprenez-vous ?
        Lorsque l’UEJF et la Licra ont décidé d’attaquer Zemmour en justice sur la question de Vichy, je l’ai vécu comme une attaque directe contre la liberté de penser et de faire l’histoire. Zemmour comme moi-même nous ne nions pas la Shoah, nous ne minorons même pas le nombre de victimes. Nous essayons de reconstituer le plus précisément possible la manière dont les faits se sont déroulés, dans toute leur complexité. Je ne vois pas pourquoi en étant juif, israélien et rabbin, je ne pourrais pas écrire ce que je considère être la vérité historique. »

        Pas sûr pour autant qu’on cesse de traiter Zemmour ou d’autre historiens, de révisionniste, les croyances inculquées au fil des années sont tenaces !

  19. Le pays va peut-être disparaître avec ce problème d’immigration mahométane qui est en train de tout dévaster, et vous vous demandez si Zemmour est suffisamment libéral. Mais quand vous n’aurez plus qu’un pays qui sera un mixte de Liban, d’Algérie, d’Egypte et de Jordanie avec quelques morceaux de Libye dedans, votre préoccupation n’aura plus aucun sens, et il sera trop tard pour faire marche arrière. Vous aurez d’ailleurs probablement, entre-temps, filé à l’étranger. C’est bien le problème des libéraux: ils ne pensent qu’à ça, d’où leur évolution ces derniers temps très souvent catastrophique. Exemple type: Guy Sorman. Il a, lui, déjà filé ailleurs, d’ailleurs. Bon vent.

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