Sandrine ROUSSEAU, l’horrible DROITE et les gentils WOKE

Mise à jour du 28 septembre 2021 : avec 51 % des voix, Yannick Jadot remporte la primaire écologiste contre Sandrine Rousseau et représentera EELV lors de la présidentielle de 2022.


Cet article est la suite de Sandrine Rousseau, authentique ‘sorcière’ de l’écologie régressive publié ici le 9 septembre 2021.

Comme vous le savez, le premier tour de la primaire des écologistes a propulsé l’écoféministe radicale Sandrine Rousseau au second tour avec 25,14 % des voix, juste derrière Yannick Jadot qui, avec un score de 27,7 %, souhaite incarner l’écologie dite « de gouvernement ». Les candidats malheureux Batho et Piolle n’ont pas donné de consigne de vote, mais le clan Rousseau, au comble de la joie intersectionnelle grâce à des additions prometteuses, ne s’est pas privé de souligner leur proximité idéologique avec sa championne :

« Piolle, Rousseau, Batho, c’est la ligne de rupture qui fait 75 %. »

.
Disons 70 % si l’on tient à l’exactitude des calculs. Mais il existe effectivemet une probabilité non négligeable de voir Rousseau l’emporter au second tour. Et dans la foulée de cette radicalisation victorieuse, une bonne chance de voir EELV subir ce que la candidature de Benoît Hamon avait infligé au PS en 2017. De là à penser qu’une possible victoire de Rousseau pourrait faire fuir une belle partie de l’électorat écologiste vers Anne Hidalgo (PS) – qui se frotte déjà les mains – comme Hamon avait poussé maints socialistes à se rallier à Emmanuel Macron, il n’y a qu’un tout petit pas. Début de réponse le 28 septembre.

J’aurais bien vu qu’Éric Piolle se prononçât en faveur de Yannick Jadot. Non pas par solidarité masculine – première raison à laquelle pensent les ultra-féministes quand on ne leur déroule pas le tapis rouge – mais par « désolidarité » envers une candidate qui, à travers la dénonciation d’une altercation sexiste purement imaginaire, a tenté de se victimiser en tant que femme en le faisant passer, lui Piolle, pour l’un des représentants de cet immonde patriarcat qui « empêche » les femmes de vivre. (Se rappeler que selon l’actrice Adèle Haenel, qui compte bien évidemment au nombre des soutiens de Rousseau, « être féministe » signifie « avoir conscience que les femmes sont empêchées de vivre et en tirer des conséquences »).

Mais ce serait sans doute beaucoup demander. Après tout, Éric Piolle n’a jamais ménagé sa peine pour s’attribuer les vertus de l’écoféminisme le plus extrême, à tel point qu’il a fait la démarche de « se déconstruire et se reconstruire » pour expérimenter au plus près les violences systémiques que subissent les femmes au quotidien. Un effort qui ne lui a pas rapporté l’estime de sa concurrente, bien au contraire, puisque celle-ci s’est empressée de monter contre lui un obscur scénario vaguement complotiste visant autant à l’évincer du créneau écoféministe qu’elle entend occuper seule qu’à l’écarter de son cheminement irrésistible vers la présidence de la République.

Où l’on mesure l’ambition dévorante et sans scrupules de Mme Rousseau. Et où l’on voit que l’alignement stupido-servile sur toutes les thèses en vogue de la bien-pensance de gauche, autrement dit le « wokisme » (d’après le terme anglais « woke » qui signifie « éveillé »), est fort mal récompensé. Un homme reste un homme, donc un coupable en puissance sinon de fait – Éric Piolle l’a appris à ses dépens. En a-t-il tiré quelques conclusions désabusées, c’est une autre histoire.

Et ne croyez surtout pas que le fait d’être une femme vous attirera plus d’aménité de la part des gardiennes du temple de l’intersectionnalité des luttes écologistes, féministes, antiracistes, décoloniales et anti-discriminations. Encore faut-il partager l’intégralité de leurs opinions. Tout wokisme qui se respecte ne saurait exister sans l’appui décisif de la « cancel culture » qui veille partout, tout le temps, à dénigrer, effacer voire pénaliser les expressions qui sortent du champ admis par la doxa suprême. 

Prenez Alice Coffin. Cette élue écologiste à la mairie de Paris qui milite aussi pour les « droits » des lesbiennes et l’effacement des hommes dans la société a rejoint avec enthousiasme la campagne de Sandrine Rousseau qu’elle pousse à se radicaliser encore plus pour le second tour.

En bien, figurez-vous que pour elle, la censure est bien évidemment l’odieux procédé auquel l’Institut catholique de Paris s’est abaissé l’an dernier en la déchargeant de ses fonctions de professeur pour incompatibilité de valeurs.

En revanche, rien de tel pour Sylviane Agacinski, empêchée en 2019 de donner une conférence intitulée « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » à l’Université de Bordeaux en raison de ses positions anti-PMA jugées « homophobes » par les syndicats étudiants dits progressistes. Selon la très tolérante Coffin, Mme Agacinski n’aurait récolté que la juste rétribution de ses opinions réactionnaires (vidéo du tweet, 02′ 08″ – véritable petit bijou de wokisme décomplexé) :

Après Piolle, jugé trop mollement écoféministe par Sandrine Rousseau, la plus belle preuve de cette mollesse étant selon elle que s’il avait de vraies convictions en ce sens, il se serait désisté en sa faveur depuis longtemps, c’est au tour de Jadot, son concurrent du second tour, d’être soupçonné de trahir la cause :

« Yannick Jadot porte une écologie qui n’est pas la mienne, que je respecte. Moi, je porte une écologie de gauche. »

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Autrement dit, respect ou pas respect, Yannick Jadot porte une écologie de droite. C’est horrible. À se demander s’il est véritablement légitime pour participer à cette primaire. À se demander s’il ne devrait pas se désister dès aujourd’hui en faveur de Mme Rousseau pour prouver qu’il est bien écologiste comme il le prétend. À se demander même s’il ne serait pas plus simple de nommer cette dernière directement Présidente compte tenu de toutes les immenses qualités intersectionnelles dont elle se pare et dont elle estime qu’elles doivent impérativement transformer la société française.

Sans compter qu’il est assez amusant de voir que la technique électorale éculée qui consiste à « faire barrage à la droite » semble très bien se porter au sein même de cercles qu’on imaginait complètement immunisés contre pareil penchant infamant.

Oh, bien sûr, il n’est pas totalement impossible d’imaginer qu’un candidat écologiste qui prône une écologie de gouvernement tout en nourrissant quelques ambitions personnelles ne devienne un jour Macron-compatible comme ce fut le cas de Nicolas Hulot (pour quitter ensuite le gouvernement avec fracas au motif qu’il n’a rien pu faire, histoire de reconstituer sa crédibilité écolo écornée). Un ralliement qui serait de substance purement social-démocrate. Mais pour l’instant, le virage à droite le plus aigu qu’ait jamais pris M. Jadot a consisté à se désister en faveur du candidat du PS Benoît Hamon en 2017, avec le succès qu’on sait.

En réalité, quand Sandrine Rousseau parle d’écologie de gauche, elle signifie décroissance, planisme, impôts, punition des mauvais comportements et discriminations tous azimuts pour redresser les torts de la société patriarcale, tandis que « droite » signifie pour elle croissance et prédation du capitalisme sur « le corps des femmes, des plus précaires et des racisés ». À cette aune déformée par ses obsessions, pas de doute, Jadot qui se dit tout au plus « ni libéral ni décroissant » est bien « de droite » tandis qu’elle-même nous confirme son ancrage à l’extrême-gauche.

Un ancrage qui donne quelques espoirs aux équipes Mélenchon quant à son éventuel ralliement à la France insoumise avant le premier tour de l’élection présidentielle si elle devait gagner la primaire des écologistes. De ce côté-là, on n’a pas encore tout vu, mais on sait d’ores et déjà que ça promet. 


Illustration de couverture : Sandrine Rousseau accède au second tour de la primaire des écologistes, le 19 septembre 2021. Photo AFP.

28 réflexions sur “Sandrine ROUSSEAU, l’horrible DROITE et les gentils WOKE

  1. Confusion intersectorielle + écologisme = nouvelle religion = tyrannie… et plus peut être : règne des amazones ?
    Entre [eux] elles et le Califat, ça va faire mal !
    Sérieux, inquiétant ? En tous cas, fin du bon sens ! Quant à la démocratie, ça promet, effectivement…

  2. Moins averti que vous des rapports de force au sein d’EELV, j’avais pensé que Batho était plutôt défavorable à Rousseau. Pour ma part, et malgré mon hostilité à EELV, je ne souhaite pas la nomination de Sandrine Rousseau. D’abord parce que je ne suis pas un partisan de la politique du pire et ensuite parce que comme vous l’indiquez c’est Hidalgo, et sans doute dans une moindre mesure Macron, qui récupéreront les voix des écolos modérés. Par ailleurs, la perspective à laquelle je n’avais pas pensé d’un rapprochement entre Mélenchon et Rousseau m’effraie plus qu’elle ne me réjouit.

    La présidentielle à venir n’est pas très réjouissante : on a le choix entre une république bananière d’Amérique du Sud avec Macron, le remake du Venezuela avec Mélenchon, les khmers verts d’EELV, ou la dynastie familiale des Le Pen. Les seuls qui m’ont l’air à peu près « normaux », c’est à dire hors-idéologie, ce sont les LR.

    Je pense intéressant de comparer le panorama politique en France et en Allemagne. Les deux pays ont à peu près les mêmes partis (LR=>CDU, PS=>SDP, RN=>AFD, LFI=>Linke, EELV=>Grünen) sauf qu’eux ont un parti qui n’existe pas chez nous : le FDP, les libéraux, avec des intentions de vote au dessus des 10% pour l’instant.

    En France, on a eu des libéraux dans le passé (Madelin, l’UDF, …), mais c’était il y a tellement longtemps qu’on n’en parle plus que dans les livres d’histoire. Désormais, il n’y a plus personne. Ou est-ce que je me trompe ? Où sont les libéraux aujourd’hui ? Je veux dire les vrais, pas l’UDI ni le MODEM.

    • « Les seuls qui m’ont l’air à peu près « normaux », c’est à dire hors-idéologie, ce sont les LR.  »
      je ne m’intéresse pas aux hypertrophiés du melon (aka tous ces pourris qui espèrent l’investiture suprême pour guider le peuple vers… je ne sais quoi…) mais le programme régional de pécresse puait le dogme écolo, clientéliste à souhait pour ses bobos parigos. Voilà au moins une « lr » qui ne dépareille pas des têtes de gondole des autres partis.

      « Désormais, il n’y a plus personne. Ou est-ce que je me trompe ?  »
      Oui et Non. Non vous ne vous trompez pas. Il n’y a personne. Mais oui vous vous trompez car en fait, il n’y a jamais eu personne (et non « désormais »). Sauf que comme la situation va de Charybde en Scylla, ça commence à se voir. A l’époque des 30 glorieuses, vous auriez placé une chèvre ou une merguez à la tête de l’état, vous auriez quand même eu les 30 glorieuses.

  3. Bonjour, avez-vous des informations quant à la campagne de trolls qui a eu pour but de faire gagner Rousseau? Les effectifs de votants ont augmenté de manière conséquente pour ces élections, l’extrémisme et l’inconsistance de Rousseau n’y sont peut-être pas pour rien, cela aurait pu convaincre néo-croyants et opposants de s’affronter de manière indirecte. Des membres de l’extrême droite et même du centre gauche ce sont inscrits pour voter, parfois plusieurs fois, dans le but d’exposer la figure la plus outrancière du mouvement d’EELV.
    Bonne journée.

    • C’est quelque chose qu’on entend à chaque primaire ouverte. Compte tenu de la somme modique à payer, les opposants se font fort de participer pour influencer le vote en direction du candidat qui leur semble le plus à même de faire le moins d’ombre à leur champion (cas de Damien Rieu au RN par exemple). Mais il est impossible de chiffrer ce que cela représente effectivement et pour l’instant, je n’ai rien lu de bien précis sur le sujet. Il y a certainement quelques cas, mais autour de moi, j’ai surtout entendu des gens se vanter en rigolant de participer à la primaire pour voter Rousseau, sans le faire finalement.

      Seul article qui aborde un peu le sujet :
      https://www.liberation.fr/politique/primaire-ecolo-des-centaines-de-vote-suspendus-par-mesure-de-securite-20210917_BN2VP3CO5ZBABGF5TDUR7T5A4I/

      • J’ai participé à la primaire afin de voter pour le candidat qui me semblait le plus proche de mes idées et qui m’apparaissait comme le moins nuisible à la société. Bien que n’étant pas du tout écolo, je trouve tout à fait justifié d’exprimer son avis par un vote lorsque l’occasion nous en est donnée, et je ferais de même pour d’autres partis si c’est possible. C’est un peu comme un avant premier tour. Pourquoi le bouderions-nous? Mais je vous rassure je n’ai pas voté pour Mme Rousseau.

  4. Je suis très étonnée du sérieux que l’on accorde à la primaire des Écolos, qui selon moi, n’est qu’une farce !
    Si j’ai bien compris, rien de ce qui porte quéquette, n’est digne et donc n’aura la moindre chance de représenter les Verts en politique.
    Il reste donc aux Jadot, Piolle et autres Doucet, qui persisteraient à vouloir compter dans le champ politique à recourir à un aïdoïopoïèse :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chirurgie_de_r%C3%A9attribution_sexuelle_d%27homme_vers_femme

    • Bonjour Mildred, dans les années 70 on parlait des phallocrates, si je vous comprends bien il faudrait désormais parler des phallophobes. En tous cas, je peux vous dire que si Sandrine Rousseau avait été présidente, Biden et Boris Johnson ne nous auraient pas joué d’entourloupe avec les contrats des sous-marin, elle leur aurait jeté un sort les transformant respectivement en vieux poireau desséché et en citrouille. Etant dans l’opposition, elle s’est contentée de transformer Macron en roquet et Le Drian en bourricot.

      • Non, vous vous trompez : Macron était par destination, le roquet des USA dès on élection, et Le Drian, bourricot si vous voulez, mais dont le braiement n’est que la voix de son maître !
        Madame Rousseau n’a donc rien à y voir !

      • @Mildred : non c’est vrai ce ne sont ni des roquets ni des bourricots, ne nous laissons pas aller aux invectives. Par contre, on peut dire qu’ils n’avaient pas du tout vu le coup venir. Ils auraient dû demander de l’aide aux services secrets marocains ou à ceux qui ont pu mettre sur écoute ces dangers pour la France que sont des journalistes du Canard Enchaîné et des députés d’opposition comme Villani et Quatennens. Oui, je sais, « first things first » comme disent les anglais. Mais les services secrets qui s’intéressent aux opposants français auraient quand même pu faire un peu d’intelligence économique aux antipodes, ça aurait évité à nos Dupond et Dupont de perdre la face et d’annuler le diner de gala prévu aux US.

  5. @ lionel : « ils n’avaient pas du tout vu le coup venir » euh, ça, on commence à en douter sérieusement, il y a ce lien
    https://www.dreuz.info/2021/09/la-verite-sur-la-commande-de-sous-marins-francais-annulee-par-laustralie-que-les-medias-oublient-de-vous-dire-252085.html
    ainsi que le Point : La posture de l’outragé n’a qu’un temps. Surtout si la France ne fait pas l’effort de balayer devant sa porte.
    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-sous-marins-australiens-jeremiades-francaises-21-09-2021-2443989_2134.php

    Les réactions de le Drian et de Macron ne sont que des postures, pour tenter de ne pas trop perdre la face, il y a une élection sérieuse dans quelques mois !

    • @Pheldge : oui vous faites bien de porter ces articles à la connaissance générale. Le président du groupe LR à l’assemblée, Damien Abad, a demandé une commission d’enquête, ça s’impose. Il faudra qu’on en sache plus sur qui savait quoi. Sans compter qu’on est en période électorale et que l’exécutif surjoue l’indignation, c’est payant.

  6. Pour revenir au écolos, j’ ai plus l’ impression de voir des ados de 50 ans dont le wokisme en est l’ incarnation philo-politicologies…Donc je du mal à comprendre vos réactions pour un phénomène de mode générationnel . Les enfants veulent se débarrasser des parents comme toujours

    • Les écologistes ne sont pas partis pour réaliser un score mirobolant à la présidentielle (le dernier sondage Harris Interactive leur attribue 6 points si c’est Jadot et… 2 si c’est Rousseau).
      Mais leurs idées sont néanmoins populaires auprès des Français et se retrouvent dans les autres partis, d’où l’importance d’en montrer le danger au regard de la prospérité et des libertés.

      • @Nathalie : je crois qu’il faut être très circonspect avec les sondages pour trois raisons essentielles : 1) la liste des candidats n’est pas encore fixée, les français ont du mal à se projeter avec des candidats potentiels, 2) la campagne n’a pas commencé et 3) n’oublions pas la contingence, le hasard, l’aléa, le petit grain de sable qui peut faire dérailler une campagne.

        Jadot a démontré ses capacités à mener une campagne de manière intelligente, on se souvient de ses bons scores aux européennes. Les idées des écolos ont le vent en poupe, je ne serais pas surpris qu’EELV réalise un meilleur score que prévu. Idem pour le parti socialiste. Je crois qu’ici il y a peu d’admirateurs d’Hidalgo, c’est un euphémisme, mais force est de constater qu’elle fait preuve d’une capacité à obtenir des résultats.

        Enfin, je me souviens des élections de 81, Giscard était donné gagnant, 95, Balladur était archi-favori notamment des médias et ce n’est qu’en février que Chirac a inversé la courbe, et enfin 2017 avec l’affaire Fillon. Les sondages nous parlent plus de notre présent que de ce qui va se passer en avril 2022.

      • « Les sondages nous parlent plus de notre présent que de ce qui va se passer en avril 2022 »

        Evidemment, qui a dit le contraire ? J’ai même écrit un article sur les sondages qui dit tout cela, sans oublier, point très important, qu’il y a une solennité dans le fait de se déplacer et voter dans l’isoloir par rapport au faible engagement d’une réponse à un sondage qui rend ce dernier moins définitif.
        Il n’empêche qu’en l’état, on observe une assez grande stabilité des intentions de vote, sauf depuis 3 semaines au cours desquelles la possible candidature Zemmour est montée à 10 % quand MLP est descendu à 18 %.
        On voit mal comment on pourrait mesurer l’impact de telle nouvelle candidature ou de telle nouvelle proposition ou de tel événement externe pouvant avoir une répercussion sur l’élection sans ces sondages réguliers, à prendre pour ce qu’ils sont, des tendances au moment où l’on parle.

      • @Nathalie : oui tout à fait. Par ailleurs les sondages peuvent facilement être instrumentalisés. Cette semaine le canard révélait qu’un sondage de popularité de Macron diffusé en août avait en fait été réalisé en mai. Mais BFM ne l’a pas précisé à l’antenne. Ce n’est qu’un exemple. Les enjeux des sondages sont trop importants pour ne pas essayer de les arranger, comme o. Le fait avec l’indice des prix.

      • @leo: oui la campagne a commencé depuis au moins le début de l’année pour Macron il suffit de retracer la ribambelle de cadeaux à but électoral depuis cette date.
        Par contre la campagne d’opinion elle n’a pas commence. Quand les débats vont commencer les lignes vont inévitablement bouger.

  7. C’est curieux. Je pensais que, suite au fiasco des primaires de 2016, les partis politiques avaient compris que l’organisation de primaires est une recette pour perdre à coup sûr… et voilà qu’ils en redemandent !

    • Oui c’est pour cette raison qu’en fin de semaine les LR vont décider s’ils passent par une primaire ou par un simple congrès, cette dernière possibilité ayant la préférence des cadres dirigeants. Cela dit, si aucun leader ne se détache il faudra bien les départager.

      • « il faudra bien les départager. »
        Oui. C’est d’ailleurs une des raisons d’être des partis : structurer l’offre politique, faire émerger des leaders. LR n’est plus capable de structurer grand chose (quelles idées, quel projet pour la France?) Si LR n’est plus capable de se choisir un candidat, que reste-t-il ?

  8. Quand on sait que Sandrine Rousseau est enseignante d’université par ailleurs, on s’inquiète. Qui a dit que l’islam-gauchisme à l’Université n’existait pas ? Et je pense que nos fameuses « grandes (sic) écoles » ne sont pas du tout à l’abri, largement contaminées qu’elles sont par la culture (inculture ?) woke.

    • Hélas, les Grandes Ecoles sont à la pointe du progressisme, ce n’est pas encore le wokisme mais on y va gaillardement. Pour mon école, c’est « l’urgence climatique », avec ses déclinaisons, comme la mise aux normes des bâtiments, la rénovation énergétique, et les milliards de subventions attendus … Tous les articles de la revue des ingénieurs tournent autour du réchauffement, de ses conséquences, des mesures à prendre, sans oublier le « volet social », en attendant le volet inclusif …

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