Les Français craignent la dette… mais veulent du quoi qu’il en coûte

Plus de doute possible. Dans leur vaste majorité, les Français sont manifestement affligés d’une schizophrénie politique, économique et sociale qui ne se résorbe pas, bien au contraire. Déjà en 2018, une enquête(*) révélait qu’ils aimaient bien la liberté… mais qu’ils préféraient incontestablement que l’État s’occupe de tout. Aujourd’hui, on apprend que le niveau atteint par notre dette publique les inquiète beaucoup… mais qu’ils jugent le « quoi qu’il en coûte » prioritaire.

Il s’agit là du résultat d’un sondage OpinionWay-Square pour Les Échos et Radio classique publié lundi 19 avril dernier et concernant spécialement le ressenti des Français vis-à-vis de la dette publique. Nul doute que le sujet soit d’une actualité brûlante. On sait maintenant que notre dette publique a bondi de 98,1 % à 115,7 % du PIB en 2020 et nos politiciens et nos médias se font fort d’animer un débat enfiévré sur la meilleure façon de n’en point payer les conséquences.

· Du côté du gouvernement, l’orthodoxie de façade d’un Bruno Le Maire qui promet une stabilisation de la dette pour 2027 grâce à la croissance retrouvée et une future maîtrise absolument fabuleuse des dépenses publiques ne doit pas faire oublier qu’il annonce pratiquement toutes les semaines une nouvelle mesure d’aide financière parfaitement désastreuse pour nos comptes publics et pour le sens des responsabilités des acteurs économiques.

Dernière idée géniale du ministre de l’Économie : l’effacement des dettes dont notamment les Prêts garantis par l’État (PGE) des entreprises en difficulté. On voit déjà les effets d’aubaine au profit des entreprises les moins bien gérées et les moins viables se profiler à l’horizon.

· À la gauche du gouvernement, on a d’abord la thèse de l’annulation pure et simple de la part de la dette publique de la France détenue par la banque centrale européenne (BCE), soit environ 20 %. Théoricien qui a la cote actuellement : l’économiste Gaël Giraud qui est aussi prêtre et jésuite – ne pas négliger l’impact positif de cette particularité sur sa crédibilité. Bons apôtres : Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg notamment.

Argumentaire de cette école : on annule, on se « libère du boulet de la dette » (dixit Mélenchon) et l’on se retrouve avec de la capacité d’endettement pour lancer des investissements en faveur de la justice sociale et climatique.

Sauf qu’on ne se retrouve nulle part, car qui va vous prêter à nouveau si vous effacez vos dettes d’un impassible trait de plume chaque fois que ça chauffe ? Et pourquoi les contribuables continueraient-ils à payer des impôts si le financement par la dette peut être annulé par l’opération du Saint-Esprit ?

C’est pourquoi une autre école, représentée notamment par notre Thomas Piketty national, préconise plutôt de lever de nouveaux impôts en taxant, retaxant et surtaxant plus les multinationales et les contribuables les plus riches. 

· À la droite d’Emmanuel Macron, on a la thèse assez étonnante de Marine Le Pen qui consiste à dire d’abord qu’il faut rembourser la dette parce qu’autrement personne ne voudra vous prêter à nouveau (jusque-là, tout va bien), puis qui appelle à se séparer de l’austérité ultralibérale qui nous gouverne (c’est bien connu) et qui préconise ensuite… de s’endetter plus sous la forme d’un grand emprunt national de l’ordre de 450 milliards d’euros destiné à financer des « investissements d’avenir » en matière de réindustrialisation et d’écologie utile qui permettraient selon elle de doper la croissance donc de rembourser la dette.

Enfin, chez Les Républicains, on a entendu le Président du Sénat Gérard Larcher plaider pour un retour à l’orthodoxie budgétaire et à la baisse des dépenses publiques dans une veine assez filloniste, mais on a entendu tellement d’autres choses beaucoup plus étato-keynésiennes qu’on ne sait plus trop où se situe la doctrine économique de ce parti qui aime bien brouiller les cartes en parlant de « gaullisme social » (autrement dit, dirigisme et dépenses sociales). Comme le Premier ministre, du reste.

Et les Français, qu’en pensent-ils ? 

Eh bien, au vu de l’enquête mentionnée plus haut, je dirais pour résumer qu’ils sont dans une approche pas banale qu’on pourrait qualifier de piketto-lepéniste ! En effet, à la question de savoir quelles seraient leurs mesures privilégiées pour financer la relance, 72 % des personnes interrogées se disent favorables à une taxation des plus hauts revenus et 60 % approuvent l’idée d’un grand emprunt national :

La faveur recueillie par la mesure de taxation des plus riches n’est pas une surprise. Covid ou pas, les sondages successifs sur la question du rétablissement de l’ISF qui a été réduit à l’IFI ou Impôt sur la fortune immobilière (soit une chute relativement anecdotique de la recette fiscale de 3 milliards d’euros par an environ) montrent tous qu’environ 75 % des Français y sont favorables. C’est une particularité de la solidarité à la française : plutôt que de se bâtir sur la création de richesse, elle s’enracine dans la haine du riche. « Je n’aime pas les riches » disait François Hollande. Et il est devenu président.

En revanche, quand le niveau atteint par notre dette publique suscite de l’inquiétude chez 73 % des personnes interrogées (graphe ci-dessous) avec un transfert de 10 points dans la catégorie « très inquiets » par rapport à 2018, n’est-il pas étrange de voir que l’idée d’un grand emprunt national lancé par le gouvernement semble parfaitement acceptable pour 60 % d’entre elles ? Magie du changement de vocable, peut-être, qui nous fait passer de l’horreur du « monde de la finance » (Hollande, encore lui) inconsciemment perçue dans « dette publique » à la solidarité franche et souveraine du « grand emprunt national ». Mais seulement magie, car rien n’est plus semblable à une dette qu’un emprunt.

Mais le mieux, c’est qu’après avoir manifesté beaucoup d’inquiétude sur la dette, les Français, du moins 60 % d’entre eux ce qui fait quand même une belle majorité, expliquent via le sondage qu’il est simplement hors de question de mettre fin comme ça au « quoi qu’il en coûte ». Comme si l’accroissement de la dette n’avait pas pour origine le tropisme invétéré et effréné de la France pour la dépense publique, laquelle ne parvient jamais à être couverte par des prélèvements obligatoires tout aussi invétérés et effrénés.

Et pourtant, quand on demande finalement aux Français de donner leur avis sur la dette publique, ils sont 75 % à penser que l’État dépense trop et 64 % à craindre que sans changement dans la politique actuelle, la France ne se retrouve en situation de faillite.

Bien sûr, il est fort possible que le changement envisagé consiste à taxer plus les riches, puisque 51 % des personnes interrogées considèrent qu’on ne pourra pas réduire la dette sans augmenter les impôts. Mais peut-être s’agit-il là d’une forme de lucidité plus que d’un souhait, d’autant qu’on apprend aussi que pour 53 % des personnes interrogées, on ne pourra pas réduire la dette sans réduire le nombre de fonctionnaires.

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Comme pour l’enquête sur le libéralisme et les Français dont je parlais en introduction, je dois dire qu’une profonde déprime m’a saisie à la lecture de ce sondage sur l’endettement de la France. Ses résultats semblent tellement incohérents que je me demande si l’inquiétude un peu plus intense que d’habitude manifestée face au niveau élevé atteint par notre dette publique ne reflèterait pas surtout une adaptation polie à la récurrence avec laquelle le sujet est abordé dans le débat public actuellement. 

J’ai d’autant plus tendance à le penser que lorsque le même sondage demande aux Français d’indiquer les politiques publiques qui leur semblent prioritaires pour l’attribution de plus de moyens, ils sont 68 % à citer la santé, puis 58 % la recherche. Or en général, les questions de pouvoir d’achat et de sécurité viennent en tête des préoccupations des Français. Ne dirait-on pas que le contexte sanitaire et économique du Covid forme une sorte de point d’ancrage d’autant plus aisément disponible en mémoire qu’on ne parle pratiquement plus que de ça depuis des mois dans les médias ?

Quoi qu’il en soit, il ressort de l’étude qu’une prise de conscience relative à l’insoutenabilité de notre modèle social existe, mais qu’elle demeure largement insuffisante ou trop théorique ou trop disruptive pour pousser une majorité de Français à vouloir inverser la vapeur. Dans l’ensemble, leurs aspirations économiques et sociales restent puissamment fondées sur la redistribution étatique financée par l’argent des autres. Schizophrénie française.


(*) Il s’agissait de la vague 4 du Baromètre de l’Ifop sur « Les Français et le libéralisme » menée à la demande du journal l’Opinion et du think tank Génération libre. La vague 5 réalisée en novembre 2020, c’est-à-dire en plein « quoi qu’il en coûte » covidien, montre que la schizophrénie persiste mais que les valeurs libérales tendent à diminuer au profit des valeurs de l’intervention étatique. 


Illustration de couverture : Dette et dépense publiques, un monde de magicien disait Jacques Rueff.

32 réflexions sur “Les Français craignent la dette… mais veulent du quoi qu’il en coûte

  1. Des politiques publiques pourraient être prioritaires sans attribution de plus de moyens financiers, mais par des moyens règlementaires et managériaux différents, mais la question n’a pas dû être posée ainsi!

  2. Le soutien à l’économie en période de crise majeure me semble une bonne mesure, même si on tient compte de l’effet d’aubaine que vous mentionnez fort à propos. S’il y a bien une qualité du keynesianisme c’est son incitation à soutenir la demande pendant les périodes de récession profonde et exceptionnelle.

    Ce qui pose problème en revanche c’est le déficit permanent qui s’est creusé indifféremment des bonnes ou des mauvaises années. L’erreur de nos dirigeants n’a pas été d’injecter de l’argent pendant la crise du COVID mais d’avoir dépensé sans raison pendant toutes les années ordinaires. Et de vouloir continuer à le faire.

    Les prises de positions récentes des uns et des autres, celles que vous avez mentionnées à plusieurs reprises, par exemple l’abandon des règles des 3% et des 60%, ne laisse guère présager du retour prochain à la discipline budgétaire.

    Quant aux avis des français, il ne faut jamais oublier qu’ils sont manipulés par des médias qui ne sont pas indépendants et qui relaient les objectifs de leurs groupes de pression, qu’il s’agisse des grandes entreprises qui dépendent des commandes publiques ou des partis politiques étatistes et gauchistes via les financement publics.

    Voir par exemple cet article du courrier des stratèges sur Radio France et France Télévision : https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/04/19/radio-france-sest-gavee-pendant-la-crise-quen-dit-lassiste-guillaume-meurice/.

    Et je ne parle pas non plus du lavage de cerveau permanent assuré par l’éducation nationale.

    • « Le soutien à l’économie en période de crise majeure me semble une bonne mesure, même si on tient compte de l’effet d’aubaine que vous mentionnez fort à propos. »

      Non, c’est une catastrophe. Les entreprises déjà non viables reçoivent des subsides (donc non remboursables) et vont pouvoir faire une concurrence déloyale à celles viables qui n’en ont pas eu besoin car bien gérées.
      Ces subventions mettent en danger les entreprises saines.
      Ces entreprises qui étaient non viables le resteront, et quitte à crever il vaut mieux que ce soit rapide et que ça ne coûte rien à personne.

      • @SamPlayer : je suis comme vous convaincu de la nécessité de ne pas soutenir les entreprises qui ne sont pas viables. Mais dans une période exceptionnelle comme celle que nous vivons, comment distinguer les entreprises saines des entreprises zombies ? Exemple les restaurateurs. Soutenons-les toutes le temps de passer la vague. Ensuite il sera grand temps de laisser le marché faire la part des choses. Ca me semble pragmatique, c’est ce que nous ferions tous à nos échelles familiales, d’entreprise, de commune, etc.

  3. Ce sondage ne reflète pas la réalité car il est stupide de poser cette question à 56% des Français qui ne paient pas l’impôt sur le revenu. De plus, la mensualisation de l’impôt sur le revenu et la déduction opérée sur salaires et retraites contribuent au sentiment de « l’impôt indolore » C’est tellement bien organisé, que moi retraité, je n’arrive même plus pour mes 3 pensions à savoir exactement les contenus bruts et nets. J’ai questionné mes amis, salariés ou retraités, c’est pareil. Ils ont noyé le poisson ! d’où le résultat de ce stupide sondage.

  4. « Plus de doute possible », alors que les élections ont été plusieurs fois reportées, qu’une grande partie des députés ne daigne même plus se déplacer à la Chambre pour voter les lois, la nouvelle gouvernance a instauré le gouvernement par les sondages, méthode qui, comme chacun le sait, permet de faire dire aux Français ce que l’on veut !

  5. Merci pour ces données et réflexions.
    J’avoue être étonné que l’on nous ressorte encore le coup du grand emprunt. A chaque élection et chaque mandat, les politiques nous expliquent que l’état va faire un grand emprunt pour ci pour ca qui nous apportera richesse, bonheur, gloire et beauté. Qui serait encore capable de dire quelles grands emprunts il y a eu, et surtout quel est leur résultat. Tjs pas de richesse ni du reste.
    Encore une marotte de politique pour attirer le chaland, et dépenser bcp d’argent pour arroser les copains.
    Simplifier la législation et redonner la liberté d’entreprendre à ceux qui le souhaitent, là pas question.
    Pour ce qui est des entreprises du CAC40 et leur richesse, j’étais tombé sur un rapport, de McKinzey je crois (perdu le lien malheureusement), qui montrait que les entreprises du CAC40 n’ont cessé de réduire depuis la fin des années 90 leurs revenus en France, et que si elles font du profit, c’est plus grâce à leurs activités internationales que françaises. Riches certes mais pas en France.

  6. Est-ce vraiment de l’incohérence? Les Français sont d’accord pour qu’on taxe les autres (les riches, les grandes entreprises, bref, on prend l’argent là où il y en a) et pour profiter de prestations sociales, de services publics « gratuits » et d’équipements publics à gogo (stades, piscines, musées, théâtres, parcs, routes…) Pour ce qui est de la dette, c’est de la technique financière, c’est très abstrait, ce ne sont que des écritures dans de grand livres de comptes

    En d’autres termes ils illustrent parfaitement la célèbre remarque de Bastiat: « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde »

  7. Point de situation très intéressant et hélas trop lucide !

    Les français n’ont aucune idée de ce qu’ils paient pour les services de l’Etat, imposables ou pas, cotisations diverses par eux et leurs employeurs (donc prélevés sur salaires ou retraites). Donc le flou est entretenu même au niveau local où le discernement pouvait être plus direct, puisqu’il n’y aura plus de taxe d’habitation.

    Les grands emprunts, endettements pour relancer l’activité cachent bien souvent les moyens du fonctionnement, paie des fonctionnaires, retraites, coûts des services généraux etc…, et les investissements au sens strict dirigés par l’Etat, apportent rarement des retours productifs ou des profits et ne font d’ailleurs l’objet que très rarement, d’évaluation.
    « Le projet annuel de performances pour 2021 du programme « infrastructures et services de transport » montre ainsi que le bénéfice socio-économique est suffisant pour seulement 12 projets déjà engagés sur les 33 présentés. »
    https://www.fipeco.fr/commentaire/Les%20besoins%20d%27investissements%20publics

    Pourtant ce serait si simple de baisser impôts et taxes, privatiser et ouvrir à la concurrence tous les systèmes d’assurances, baisser ainsi les dépenses de l’Etat avec dette et déficits bloqués constitutionnellement à un niveau (celui de la Suisse par exemple). On connait les solutions drastiques et les résultats seraient magiques car nous avons encore d’énormes potentiels, mais là hein, ça fait beaucoup de nos hauts fonctionnaires qui vont devoir se retrouver un boulot !

  8. « Les Français craignent la dette », finalement pas tellement !
    Même monsieur Marchenoir ne s’est pas mobilisé sur le sujet. Il faut dire que les Français ont tellement plus de choses à craindre pour l’instant, qu’à côté, votre dette fait figure de roupie de sansonnet !

  9. Bonjour,

    Quelqu’un aurait-il un lien vers le pourcentage des différents secteurs de la dépense publique au sein de l’ensemble ? Je cherche la part de la défense.

    Je trouve un pourcentage en fonction du PIB, ce qui me paraît suprêmement baroque. J’aimerais avoir le pourcentage en fonction de la dépense totale de l’Etat, ce qui me paraît plus significatif.

    Il me semblait qu’il y avait un tableau mis à jour de façon permanente ici, mais je n’arrive pas à le retrouver.

    Merci.

  10. Pourquoi se soucier de la part du budget consacré à la défense puisque les français démontrent chaque jour qu’ils n’ont aucune velléité de résister aux agressions en tout genre qu’ils subissent.

  11. @ Mildred

    En vérité il doit y avoir des français qui résistent de leur mieux, ne serait-ce que dans leur coeur et dans leur esprit. Mais ils ne concrétisent guère leur espérance dans l’isoloir.
    Ni dans la rue.

    Ils sont une poignée à se démener dans les médias mais ils sont noyés dans la tourbe gouvernementale.

    Quant à leurs élites corrompues – depuis ans – il ne fait aucun doute qu’ils sont responsables  » mais  » coupables.

    • Vous avez raison mais ceux qui aimeraient concrétiser sont, au regard de la doxa en place et des fossoyeurs qui la cultivent, hors-la-loi et répréhensibles aux yeux de cette justice de façade, aux ordres de la nomenklatura.

      Lors de la colère jaune, quelques éborgnements témoignèrent que les farces de l’ordre se trompaient de cible et ne sont plus qu’une garde prétorienne du pouvoir en place. La récupération idéologique et politique qui s’ensuivit, avec quelques petits billets jetés à la plèbe, avaient sonné le glas de ce mécontentement légitime.
      Regardez où en est le prix du carburant aujourd’hui. Les circonstances actuelles sont une aubaine. On fait taire plus aisément toute velléité lorsqu’on prend le temps de diluer toute actualité dérangeante ou qu’on érige nos fossoyeurs patentés en sauveurs providentiels

      La séparation des pouvoirs ne figure plus que dans les manuels d’Histoire. Les fonctions régaliennes sont en totale déréliction.
      Les « forces » de police n’assurent plus du tout la sécurité du citoyen et préfèrent s’égayer sur les grands axes routiers en zélateurs de la prédation fiscale.

      Alors, concrétiser ? Ça n’est pas pour demain.

      J’ai, d’ailleurs, bien peur que cela se produise en réaction à un évènement majeur et déterminant et non après avoir initié un mouvement de protestation. Ça n’est pas ce qui manque dans ce contexte social au bord de l’explosion.

  12. @ Léo C
    « En réaction à un événement majeur … dans un contexte social au bord de l’explosion. »

    Tout peut arriver !

    Nous ne pouvons plus exclure l’intervention d’une force « immatérielle ». La civilisation européenne est en question.

  13. Madame Mildred,

    La lecture de votre récent message ne m’a pas rendu très optimiste.

    Qu’il y ait des centaines, des milliers de militaires de carrière … et beaucoup plus qui se font du soucis pour notre avenir ne constitue pas un scoop de première grandeur.

    Des hommes valeureux mais pas toujours dotés de ressources intellectuelles pharamineuses et probablement attirés par la Jeanne d’Arc de Montretout.

    • Monsieur Benhazar de Cunes,

      Qu’il me soit permis de vous donner acte des « ressources intellectuelles pharamineuses » dont vous faites preuve dans votre réponse qui, je l’espère, n’auront échappé à personne.

  14. @ Madame Mildred,

    Il m’est particulièrement agréable de pouvoir échanger avec vous.

    Cependant j’aimerais, si cela n’est pas trop vous demander, que vous n’écorchiez point mon pseudonyme dans le but, toujours probable d’en amplifier l’aspect inusité.

    C’est à la portée d’un enfant ( mal élevé ) de 5 ans que de se livrer à une telle facétie.

    D’autant que, passer de Behenzar à Benhazar me projette du Haut Moyen-Âge chrétien dans le coeur d’un Moyen-Orient tourmenté.

    Avec l’expression de mon profond respect

      • Une fois de plus, Lionel, mais vous n’en serez pas étonné, j’ai dû affronter mon ignorance crasse, et j’ai dû aller aux renseignements. Or voici ce que j’ai trouvé concernant ce « héros » :

        « Achille Talon, prototype de l’antihéros (un « gros bourgeois bavard » d’après Goscinny) : quadragénaire ventripotent (93 kg2) au nez énorme et à la calvitie généreuse, bourgeois suffisant et vaniteux, célibataire (malgré ses projets de mariage avec Virgule de Guillemets, marquise de son état), velléitaire et maladroit, individualiste et narcissique, grandiloquent sinon prolixe, aimant pontifier (il se présente habituellement comme « Achille Talon, érudit ») – si l’on en croit son auteur, « il est généreux, mesquin, pacifiste, agressif, progressiste, bourgeois, désintéressé, jaloux, intrépide et quelque peu capon. En somme, brave et honnête comme vous et moi… »

        Là, on peut dire que vous n’avez pas été très gentil avec notre : Behenzar de Cunes ! Cette fois j’ai juste ?
        Mais je crains le pire pour vous, car à ce que j’ai pu comprendre, le créateur de cet ACH!LLE ne se nomme pas Fred mais Greg !

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