VACCINS : notre meilleure option à ce jour – je persiste à le dire

La presse allemande n’est pas tendre avec la chancelière Angela Merkel. Elle serait directement responsable d’un « désastre de la vaccination » tant le déploiement du vaccin anti-Covid des laboratoires Pfizer et BioNTech est poussif en Allemagne : au 5 janvier 2021, seulement 317 000 doses y ont été administrées, contre presque 5 millions aux États-Unis, 1,4 million en Israël et 950 000 au Royaume-Uni (voir graphiques ci-dessous). Un comble alors que ce vaccin a été développé par une biotech allemande.

Situation vaccinale anti-Covid au 5 janvier 2021
Source : Our World in Data.

        Nombre de doses administrées         Doses administrées pour 100 hbts

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La performance allemande n’est peut-être pas fabuleuse, mais que devrions-nous dire, nous autres Français qui apparaissons à peine sur ces schémas malgré les fanfaronades répétées du ministre de la santé Olivier Véran sur l’excellence inégalée et la préparation minutieuse de notre système de santé face au Coronavirus ? Fin novembre, ledit ministre expliquait doctement dans le journal Le Parisien qu’il était « hors de question de dire aux Français : nous pourrions démarrer la vaccination, mais nous ne sommes pas prêts ! » Et il ajoutait : « Nos communications, la semaine prochaine, vous montreront que nous sommes prêts. »

Eh bien, il s’avère maintenant de façon assez criante que la vaccination a bel et bien commencé en France mais que l’organisation et la logistique ne sont pas, mais alors pas du tout au rendez-vous : depuis la première injection réalisée sur Mauricette le 27 décembre 2020, seulement 5 000 vaccinations ont eu lieu. Autant dire rien.

On pouvait s’y attendre. La France, c’est quand même ce pays qui, tout en ayant plus d’élus, plus de fonctionnaires, plus de dépenses publiques et plus de prélèvements obligatoires que tout le monde, sans compter son sens de la justice et de la solidarité plus aigu que partout ailleurs, accumule les échecs étatiques (voir, par exemple, ici, ici et ici) avec une régularité qui tient, j’allais dire du prodige.

En réalité, aucun prodige là-dedans, juste les conséquences inéluctables d’un système hyper-bureaucratique, hyper-centralisé, hyper-collectivisé et hyper-étatisé qui favorise l’inefficacité et l’incompétence, comme l’ont très bien expliqué en leurs temps Bastiat, l’École du choix public, Hayek, Friedman et d’autres. « Tout ce qui est tombé dans le domaine du fonctionnarisme est à peu près stationnaire » disait le premier dans Services privés, services publics en 1850. Propos fort modéré, finalement, mais Bastiat n’a pas eu la chance de vivre à notre époque…

Quant à Véran, il continue de prétendre que tout se déroule comme prévu mais promet quand même d’accélérer le mouvement. Bref.

Toujours est-il que si, avant les vacances de Noël, alors que la campagne de vaccination n’avait pas encore commencé en France, d’aucuns s’inquiétaient des aspects possiblement liberticides d’une « injonction vaccinale » autoritaire et en prenaient argument pour refuser la vaccination, force est de constater maintenant que l‘enjeu serait plutôt d’avoir effectivement accès à ces fameux vaccins dans des délais pas trop éloignés. 

Car plus les retards et les difficultés à se faire vacciner s’accumuleront, plus les confinements et autres couvre-feux perdureront – même les plus réticents à l’égard des campagnes vaccinales anti-Covid en conviennent. Et plus toutes les destructions dont j’ai déjà eu l’occasion de parler dans un précédent article s’accentueront : destruction de l’économie, destruction de pans entiers de l’État de droit et des libertés individuelles, et cohortes de « gueules cassées » par la maladie et/ou la faillite, la pauvreté et le chômage.

Sauf que les réticents pensent ensuite que même si le rythme des vaccinations – dont la lenteur leur a arraché de bruyantes indignations – tenait ses promesses de rapidité, ce serait néanmoins pour les gouvernements, le français au premier chef, l’occasion d’accroître la pression autoritaire sur les citoyens (passeport vaccinal, notamment), ce qui disqualifierait selon eux l’idée que la vaccination permettrait un retour à la vie d’avant-Covid et donc la vaccination elle-même.

Merci pour la mise en garde, mais les vaccins en tant que tels n’ont rigoureusement aucune responsabilité dans cette situation.

Autant je suis parfaitement d’accord avec ce qui précède s’agissant du tropisme liberticide amplement démontré d’Emmanuel Macron et autant il y a en effet fort à parier qu’il ne ratera pas l’occasion du Coronavirus pour faire un pas de plus dans la vie privée des citoyens – il l’a d’ailleurs déjà tenté avec le projet de loi « instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires » – autant j’ai du mal à voir en quoi rejeter la vaccination en bloc pour ne pas faire le jeu liberticide du macronisme déboucherait sur une situation plus appréciable, aussi bien du point de vue sanitaire que du point de vue des libertés. 

Ce serait au contraire, comme les réticents le disent eux-mêmes en toute contradiction, la garantie de confinements sans fin tant qu’on n’aurait pas trouvé un traitement effectif, traitement qui ne mettrait d’ailleurs nullement à l’abri d’avoir à présenter un test négatif en telle ou telle occasion pendant un certain temps.

Indépendamment des questionnements légitimes sur l’efficacité et la sécurité vaccinale qui n’entrent pas dans mon propos aujourd’hui, l’idée que je voudrais défendre ici est la suivante : je pense que la probabilité de voir les mesures de confinement et les restrictions afférentes reculer est plus élevée dans le cas où une parade médicale efficace d’ampleur est mise en place face à la pandémie que dans le cas contraire. 

Or aujourd’hui, en fait de parade, on a les vaccins. Ils constituent à ce jour la seule méthode suffisamment vaste et valide qui pourrait permettre de se sortir assez rapidement de la maladie donc des causes initiales qui ont motivé confinements et fermetures administratives des activités. 

Ce qu’il faut bien voir, c’est que ces vaccins sont des produits médicaux qui ont été développés pour apporter une solution médicale à un problème médical, indépendamment d’Emmanuel Macron, de sa nullité et de son autoritarisme. Les chercheurs de Pfizer, BioNtech ou Moderna n’avaient pas Emmanuel Macron ou tout autre responsable politique en tête quand ils planchaient sur leurs dosages. Ils ne se sont pas dit : tiens, on va mettre à la disposition des dirigeants des vaccins qui vont leur permettre de contrôler leurs citoyens. Si la liberté vaccinale est garantie, les vaccins en eux-mêmes ne sont ni pour ni contre les libertés publiques. 

Ce contre quoi il faut se dresser avec véhémence, ce ne sont pas les vaccins, qui représentent à ce jour notre meilleure chance de voir la situation pandémique s’améliorer médicalement et favoriser une sortie des confinements – je persiste à l’écrire – mais ce sont les possibles tentatives d’utilisation politique de ces vaccins pour réduire les libertés et plus généralement toute « pérennisation » de l’état d’urgence sanitaire.

Exactement comme il a fallu se dresser contre le projet de loi Avia contre la haine en ligne, mais pas contre internet, et exactement comme il faut encore et toujours se dresser contre la loi contre les « fake news » ou contre l’article 24 du projet de loi de sécurité globale ou contre le durcissement des conditions de l’école à domicile, mais pas contre les médias, l’information, la police ou l’école. 

Pour moi, la seule raison sérieuse de rejeter la vaccination telle qu’elle se présente actuellement serait que les vaccins se révèlent inefficaces et/ou dangereux pour la santé. Mais inutile de s’imaginer qu’on a la moindre chance de mettre fin aux états d’urgence sanitaires sans réduire drastiquement la pandémie d’abord. 


Illustration de couverture : Dose de vaccin contre le Covid-19. Photo AFP.

32 réflexions sur “VACCINS : notre meilleure option à ce jour – je persiste à le dire

  1. Bonjour,
    Les vaccins sont probablement la bonne solution, mais la solution à quoi ?

    La maladie n’est qu’un épisode de plus dans les épidémies qui se sont succédées au cours des siècles, elle serait passée inaperçue comme les épidémies de grippe de la fin du XXème siècle que nous avons vécues. La maladie tue très peu par rapport à beaucoup d’autres.
    Le nombre de mort 2020 n’est pas anormal (statistiquement parlant) par rapport aux années précédentes, les hôpitaux sont saturés tous les ans en hiver, il ne semble pas que ce soit plus grave cette année.
    Depuis le début de cette crise politique et administrative (elle n’est pas sanitaire), l’exagération est quotidienne pilotée par les dirigeants et les médias.

    Les informations données sont fausses, le nombre de mort est celui des morts contaminés, pas celui des décès dus au COVID, le nombre de malades est en fait celui des personnes ayant été en contact avec
    le virus et pas de « malades » , il varie en fonction du nombre de tests effectués (plus de test = plus de « malades »). Les tests étant en plus de fiabilité douteuse.

    Tout a été fait pour amplifier la panique, les ordres contradictoire, les énumérations sordides du croque- mort Salomon, la non-utilisation des cliniques privées suivi du transport des malades par trains sanitaires et avions TV à l’appui, la chasse dans des zones sans risques aux contrevenants des ordres confus et inapplicables du gouvernement.
    Je ne reviendrai pas sur l’histoire du ministre qui interdit un produit sur la seule foi d’un article pourri dans une revue corrompue.
    Avant le vaccin l’Europe a commandé en masse des médicaments miracles qui se sont révélés inefficaces et maintenant nous avons droit au vaccin sauveur du monde, administré aux vieux mais testés sur des jeunes, dont on ne connait pas, et pour cause, l’efficacité ni dans la durée, ni les effets secondaires.

    Les socialistes, qui nous dirigent, ont pour habitude de vouloir régler les problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés, cette « épidémie » n’échappe pas à la règle. Le vaccin ne va rien sauver, c’est un épisode de plus pour nous mettre sous surveillance via des certificats en cours d’élaboration.

    Pour éviter certaines critiques, je suis une personne âgées, à risque (cancer).

  2. Très interessant , à titre de réflexion sur le vaccin, j ai eu un rd avant noël avec un banquier de GS NY et son chef économiste un ancien conseiller de la clique à Obama , ils pensent que le vaccin ne va pas fonctionner parce que le virus mute et que les labos n’ont toujours pas l origine et l historique du problème. ils avaient à mis mots l air de me dire que cette histoire recèle peut être différentes facettes plus graves que l on veut bien nous communiquer ( je ne vais pas m’étendre ici sur les mots qu ils ont utilisé, c’est pas mon affaire ) , On verra bien et en espérant que tout ce passe bien .

  3. Bonjour Nathalie
    Meilleurs vœux pour 2021, et notamment de santé (et ce n’est pas une parole vide de sens).
    Vous écrivez que les vaccins « constituent à ce jour la seule méthode suffisamment vaste et valide qui pourrait permettre de se sortir assez rapidement de la maladie ».
    C’est relativement vrai, mais aussi parce que les gouvernements (en général et le gouvernement français en particulier) ont décidé de traiter cette maladie en tant que maladie hospitalière et ont rejeté tout apport des médecins de ville, au début et même maintenant. La communication a immédiatement été axée sur le besoin de vaccins et de médicaments « innovants », et les propositions alternatives (hydroxychloroquine + azythromycine, ivermectine…) ont été balayées ou testées dans des conditions différentes de celles préconisées par leurs prescripteurs.
    Je ne sais pas si elles fonctionnent, mais je sais que je ferais a priori plus confiance aux Pr. Raoult ou Perronne qu’à M. Veran si je devais aller voir un médecin.
    Bref, les vaccins sont la meilleure solution à l’exception de toute autre.
    Je me pose quand même des questions quant au rapport bénéfice / risque pour des personnes qui n’ont objectivement pas de risque à ce jour (les jeunes) en particulier si les produits proposés ne protègent pas contre l’infection et la contagiosité.
    Pour les personnes plus âgées (plus de 50 ans), dont je fais partie, la questions se pose effectivement.
    Bien à vous

  4. Pourquoi tant se focaliser sur les anti-vaccins, alors qu’il suffirait de vacciner les millions de personnes qui le veulent pour que l’épidémie soit momentanément jugulée, jusqu’à l’apparition de la prochaine ?

  5. Bonjour,

    « Indépendamment des questionnements légitimes sur l’efficacité et la sécurité vaccinale qui n’entrent pas dans mon propos aujourd’hui, l’idée que je voudrais défendre ici est la suivante : je pense que la probabilité de voir les mesures de confinement et les restrictions afférentes reculer est plus élevée dans le cas où une parade médicale efficace d’ampleur est mise en place face à la pandémie que dans le cas contraire. »

    Pour ma part, je ne vois pas comment évoquer « une parade médicale efficace d’ampleur » sans évoquer l’efficacité du vaccin.

    Que faut-il comprendre quand l’OMS fait savoir que rien ne permet d’affirmer qu’une personne vaccinée ne sera pas contaminée ni qu’elle ne contaminera pas autrui…?

    S’agit-il encore d’un vaccin ou bien d’un traitement qui protège contre les formes graves de la maladie ?

    Au prétexte que les Français seraient rétifs aux vaccinations en général, il y a comme un mot d’ordre pour faire DU vaccin (sans même prendre le temps de comparer les différents types de vaccins) la seule option possible pour maîtriser l’épidémie faute de quoi les confinements se multiplieraient…
    Le fait même de multiplier les confinements avec toutes sortes de dérogations démontre pourtant leur inutilité sauf à pratiquer des fermetures totales, prolongées, autoritaires par quartier comme en Chine.

    Certains médecins et scientifiques tentent bien de dire qu’il y a une grande prétention à parler de maîtriser les virus, que ceux-ci mutent sans cesse, que les personnes les plus vulnérables sont les personnes très âgées dont le système immunitaire réagit moins bien aux vaccins, que face à une épidémie il y a un ensemble de mesures à envisager dont les traitements, lesquels ont tous été écartés sauf le remdesivir acheté en masse par l’U.E. bien que très peu efficace et aux effets secondaires importants.

    Ces scientifiques considèrent les vaccins comme faisant partie des options possibles sans en faire la seule option.
    Mais ils ne font pas partie du sérail médical qui bourdonne autour des dirigeants politiques.
    Ils ne figurent d’ailleurs pas sur la listes des décorés de la Légion d’honneur.

    Le discours anxiogène de nos dirigeants*, leurs injonctions contradictoires, leurs mensonges, leur incohérence, leur incapacité à voir leurs erreurs et à les corriger a créé un climat de méfiance dans une population malmenée comme jamais.

    Et le discours proposé à cette population traumatisée est :

    La vaccination (quel vaccin ?) n’empêchera peut-être rien, il vous faudra continuer à vous soumettre aux diktats des comités scientifiques, mais ceux qui hésitent à se faire vacciner sont des obscurantistes qui mettent la vie des autres en danger (?) et il est possible que ces réfractaires soient bannis de la vie sociale à défaut d’être vaccinés de force (cf Christophe Barbier, Daniel Cohn-Bendit etc…)

    Je crains que cela ne ramène pas la confiance au sein d’une population qui par ailleurs se soumet aux restrictions de libertés avec une inquiétante docilité.

    Il y a sans doute une minorité farouchement hostile aux vaccins, mais une majorité ne demande qu’à croire que le vaccin sera « le bout du tunnel » ne serait-ce que pour retrouver l’espoir face à une pandémie de gravité moyenne qui est traitée comme un fléau mortel par des dirigeants tétanisés ce qui met l’économie à genoux.

    Il devient obscène d’imaginer laisser les gens décider eux-mêmes de leurs comportements et de leur besoin en protection en fonction de leur âge, leur état de santé, leur choix.
    Une forme de dictature sanitaire s’est installée et elle m’inquiète plus que le virus malgré mon âge.

    * sans oublier les effets délétères des chaînes infos avec leurs piliers de plateaux médecins ou scientifiques

  6. Sur ce vaccin proprement dit, la lettre ouverte du professeur Perronne n’est pas très encourageante :

    https://putsch.media/20201202/tribunes/la-culture-du-debat/le-professeur-perronne-et-le-vaccin-nous-ne-voulons-pas-devenir-comme-les-tomates-ou-le-mais-transgeniques-des-ogm/

    De plus, les cafouillages administratifs de cette campagne (injection en sous-cutanée et non en intramusculaire faute de matériel adapté, chaine du froid mal garantie, injection de 5 doses au lieu d’une, etc…) n’incitent pas à la confiance.

  7. Bonjour.
    A mon avis, négocier avec des terroristes ou des maîtres-chanteurs est une mauvaise idée.
    D’une part cela les encourage à persister dans cette voie pour l’avenir et d’autre part il est très incertain qu’ils respectent leur part du marché.
    Donc pour ma part, le vaccin c’est non.
    Mais ce n’est que mon avis et je respecte le vôtre.

  8. Si la pandémie perdure en contagions et que le vaccin s’avère efficace et sans effets secondaires graves, alors c’est totalement inutile de tenter de convaincre aujourd’hui les réticents. Comme pour les mauvaises rumeurs du hachis parmentier, ils l’adopteront par effet d’émulation, avantages-risques.

    L’addition de la campagne vaccinale (bien menée) à l’immunité collective rend probable l’atteinte d’un seuil de 43 % de la population qui sonnerait (grosso-modo), la fin de cette pandémie.
    https://theconversation.com/coronavirus-les-seuils-dune-immunite-collective-efficace-pourraient-etre-plus-bas-que-prevu-voici-pourquoi-147627

    Contrairement aux crétins scientifiques qui nous racontaient en avril que non non, cette propagation de ce virus n’avait rien de saisonnier, il faudrait viser d’atteindre ce seuil au début de l’automne 2021 pour esquiver une nouvelle vague et mettre fin définitivement à toutes les restrictions.

    Et du coup il n’y aura pas de passeport vaccinal pour voyager ou rentrer dans un restaurant. Encore une élucubration franchouille qu’il sera difficile de faire adopter car de nombreux pays en Europe, comme l’Allemagne, l’Angleterre, la Suède ou l’Espagne, n’ont plus d’obligation vaccinale et sont assez chatouilleux en matière de libertés.

    Encore faut-il se donner les moyens d’isoler les positifs, ce qu’on n’a pas su faire, et de vacciner. La feuille de route me semble claire, quantités et échéance sont posés.

    Évidemment l’échafaudage tient s’il n’y a pas d’inconnu ignoré car « les labos n’ont toujours pas l’origine et l’historique du problème ». Sous pression, les chinois viennent d’autoriser le principe d’une enquête internationale mais je leur fais confiance pour avoir eu le temps de faire le ménage.

  9. Ivermectine: notre meilleure option à ce jour – je persiste à le dire.
    (vous m’excuserez le plagia)
    Son efficacité a été montrée ds différentes études à travers la planète et il ne semble pas se soucier de variants et mutations.
    .
    Par ailleurs, je souhaitais signaler le virage autocratique de la chancelière. Alors que les régions étaient au début impliquées dans les décisions. Maintenant la chancelière communique à la presse ses décisions avant même d’avoir parlé avec les présidents-ministres des régions. Elle a été également surtout critiquée pour avoir court-circuitée son ministre de la santé.
    .
    L’article du point est bidon:  » la cadence est à peine plus soutenue. ». Ils en sont à env. 40.000 à 50.000 vaccinations/jour, c’est un peu plus que les 5000 de la France me semble-t-il.
    (417.060 vaccinations au total aujourd’hui).
    .
    Taux d’incidence en France au 16 Dec: 135,6
    Taux d’incidence en Allemagne au 5 Jan: 134,7
    Même taux, les uns réouvrent les magasins, les autres renforcent le confinement…..
    .
    Tableau des vaccinations pour l’Allemagne:
    https: //www.rki.de/DE/Content/InfAZ/N/Neuartiges_Coronavirus/Daten/Impfquotenmonitoring.xlsx;jsessionid=BCA8A03ADC514AB4B9466B70C4D8071C.internet121?__blob=publicationFile

  10. On ne peut que s’inquiéter de l’incapacité des pouvoirs publics à mettre en oeuvre ce vaccin qu’ils ont eux-mêmes identifié comme une priorité. Les boucs-émissaires n’ont pas tardé à être identifiés : les médecins libéraux pour les ARS, les anti-vaccins pour d’autres, il nous manque encore les complotistes et les scientologues et on sera au complet. En France on n’a pas de pétrole mais on a des excuses. C’est déjà ça.

    S’agissant du vaccin ça ne me préoccupe pas tant que ça dans la mesure où je n’y vois pas un game changer. Je suis plus inquiet en revanche quand je constate notre incapacité à édifier les centrales nucléaires de demain. A l’heure actuelle, Flamanville n’est toujours pas en service, au départ on en riait, mais maintenant on s’inquiète sérieusement.

    Pour ma part, je vais tout faire pour éviter le Pfizer par contre si un vaccin plus classique se profile à l’horizon je pense que je céderais bien que je n’y crois pas. J’ai déjà fait partie des 5 millions de français qui se sont fait vacciner en 2009. A l’époque j’étais naïf, je faisais confiance, aujourd’hui je le ferais plus pour avoir la paix et cocher la case qui va bien sur le bon formulaire.

  11. Concernant le vaccin Pfizer, on peut se référer à la documentation d’information produite par la FDA (en anglais – https://www.fda.gov/media/144245/download) ou se référer au site du vidal pour une analyse en français.

    En résumé:
    – efficacité contre les formes asymptomatiques non confirmée
    – efficacité chez les personnes de plus de 75 ans à évaluer (pas assez de données lors des essais)
    – absence de certitude que les personnes vaccinées ne pourront pas transmettre le COVID
    – aucune information quant à la durée de la protection assurée par le vaccin

    Mais qu’attendre de plus d’un « vaccin » développé, testé et mis sur le marché en moins d’un an ?
    N’étant pas une personne à risque, je m’estime chanceux de ne pas avoir à faire de choix.

    Enfin, quand on sait que ce vaccin est l’un des plus chers avec des contraintes logistiques fortes (-80°C, temps réduit entre décongélation et injection…), on est en droit de se demander pourquoi notre excellente administration centrale a choisi de se précipiter dessus (à titre comparatif, le vaccin Moderna ne nécessiterait qu’une congélation à -20°C et disposerait d’un temps plus long entre la décongélation et l’injection).

  12. Une fois de plus, Nathalie, vous faites entendre la voix de la raison. Mais elle n’a pas la séduction des thèses complotistes ou anti-scientifiques.

    J’ai écouté quelques-unes des récentes interventions du libéral dévoyé Charles Gave. Sans surprise, il ajoute à sa désinformation poutiniste, maintenant, le négationnisme du Covid et la propagande anti-scientifique contre les mesures de santé publique.

    La veille même du saccage du Congrès américain par les émeutiers trumpistes, il défendait, sur Sud Radio, la thèse de l’élection volée. Et il diffusait des mensonges gros comme lui sur le rôle du Congrès dans la validation du scrutin. Prétendant que le rôle du vice-président Mike Pence consisterait à choisir entre les votes des grands électeurs officiels et ceux de grands électeurs suscités par Trump. Inutile de dire que ces derniers n’existent pas, et n’ont pas été présentés au Congrès.

    Le gros tas André Bercoff, qui l’interviewait complaisamment, le présentait comme un « expert des Etats-Unis » tout en étalant sa propre ignorance du sujet.

    Charles Gave enregistre aussi des vidéos à l’enseigne du Dialogue franco-russe, derrière des drapeaux russes posés sur la table, « interviewé » par Philippe Béchade, président des Econoclastes. Message le plus intéressant délivré au cours de ses élucubrations : l’Europe doit se soumettre à l’armée russe.

    Pourquoi parler de ce triste sire ici ? Parce qu’il illustre fort bien la convergence de tous les discours irrationnels, anti-scientifiques et prétendument « anti-système ». La subversion des agents d’influence poutinistes va de pair avec la diffusion de fausses nouvelles sur les vaccins. La croyance à un complot de « Big Pharma » va de pair avec la diffusion d’informations complètement imaginaires sur une fraude massive qui aurait privé Donald Trump de sa réélection.

    Et le tout conduit directement à l’émeute et à la dictature, comme les événements de Washington l’ont montré. Les mots ont des conséquences.

    Au-delà des opinions des uns et des autres, le combat crucial est avant tout celui de la vérité et de la raison. Aucun point de vue ne tient, aucune politique n’a de chance de réussir à moins d’être ancrée dans la réalité.

    • Vous avez pris votre carte LRM ?
      Félicitations, merci de leur venir en aide, Ils ont besoin de remonter le nombre de leurs adhérents.
      Avec vos propos mesurés, vous avez des chances d’être repéré par Sibête et obtenir un poste parmi les 35 tirés au sort.
      Bonne chance.

      • @ Daniel

        Contrairement à vous , je ne considère pas comme un signe d’intelligence de cracher par principe sur La République en marche, ou tout autre parti au pouvoir.

        Je ne considère pas davantage qu’avoir des propos modérés soit le comble de l’abomination. Votre point de vue est quelque peu singulier.

        Pour ma part, je m’efforce surtout d’avoir des propos justes.

        En dehors de ça, j’ai souvent expliqué que j’étais à la droite de l’extrême droite, que j’étais « ultra-libéral » et que j’étais « raciste ». Donc je veux bien faire un concours d’extrémisme avec vous, je ne suis pas sûr que vous gagniez.

        Tenez ! Puisque vous aimez l’attaque personnelle, je vous en retourne une autre : je suis à peu près sûr qu’il y a, parmi les responsables de La République en marche, des gens mille fois plus estimables que vous. Je peux même en nommer un : Bruno Bonnell, un pionnier de l’industrie française. Ca vous ira ?

        Maintenant, si vous avez cinq minutes pour argumenter sur le fond de mon propos, d’expliquer pourquoi Charles Gave est un libéral exquis dont les pieds dégagent un parfum merveilleux, surtout ne vous gênez pas. Allez-y. Essayez, qu’on rigole un peu, et vous verrez si mes propos seront « modérés ».

      • Bruno Bonnell comme référence (« pionnier de l’industrie française), il faut tout de même ne pas avoir peur du blasphème.

        Créateur d’infogrames en 1983, après un départ très modeste, a profité de la mode des NTN à la fin des années 90. Disposant du coup de capitalisations débilo astronomiques, il se lance dans des acquisitions plus qu’incertaines pour aboutir à la déroute totale en 2012. Entre temps Bruno s’est fait virer le 5 avril 2007.

        Pas de pb, il se lance dans la robotique en rachetant Irobot France qui vivote puis préfère alors se lancer en 2017 en politique. Il est élu député de la sixième circonscription du Rhône, sous l’étiquette de La République en marche (LREM). Bon politique, il est devenu très recherché après son élection mais introuvable. J’en ai fait l’expérience, d’ailleurs, on le recherche toujours !
        En gros un mec qui sait surfer sur les bonnes vagues mais qui se casse la gueule et disparait sous les flots, après on attend qu’il resurgisse…

        D’ailleurs, il n’est plus à LREM, mince alors !

      • @ Tino

        Vos calomnies contre Bruno Bonnell sont grotesques. Le jour où tous les députés français auront à leur palmarès les mêmes réussites en matière d’innovation dans le secteur privé et de création d’entreprise, nous en reparlerons.

        Mais Bruno Bonnell n’est qu’un exemple. C’est la grande mode de prétendre que les députés LREM sont nuls, sous prétexte qu’ils n’ont pas tous 70 ans et ne sont pas tous politiciens professionnels, fonctionnaires de carrière et multi-mandats. C’est justement ce dont il convient de se réjouir.

        Surtout, le fond de mon propos consiste à m’opposer à tous les sectarismes, y compris ceux de droite, y compris ceux qui se manifestent chez les libéraux.

        La haine réflexe, systématique et stupide du pouvoir en place quel qu’il soit n’honore pas ses praticiens. On a vu ce que ça donnait avec les sous-doués en gilets jaunes, on a vu ce que ça donne avec les braillards qui envahissent le Capitole.

    • Votre diatribe anti Charles Gave, celle contre André Bercoff permettent de vous identifier. Sans doute un fonctionnaire retraité étatiste sans aucune connaissance du libéralisme. En plein dans la pensée unique et le camp du bien.

      • @ Oblabla

        Raté. Je suis un ultra-libéral nauséabond, en plein dans le camp des fachos, des islamophobes et des suprématistes blancs.

        En revanche, vous, vous m’avez l’air d’un sacré sectaire, adepte du politiquement correct de droite et incapable de penser par vous-même. André Bercoff, un libéral ? Vous pourriez nous expliquer sur quoi vous vous appuyez, pour sortir une telle sottise ?

        Vous pourriez nous expliquer en quoi se faire le relais appliqué de la désinformation poutiniste, comme le fait Charles Gave, est compatible avec le libéralisme ? Vous pourriez nous expliquer en quoi se faire le défenseur fanatique de l’autocrate putschiste Donald Trump, comme il le fait, est une marque de libéralisme ? Je serais curieux d’entendre vos arguments.

  13. Bonjour, excellent texte qui ne laisse aucun doute quant à la lucidité des dirigeants de ce pays…enfin si tout de même car ils démontrent une telle nullité qu’on peut se demander si elle est naturelle ou volontaire.
    Dans tous les cas plus la France s endette plus elle glisse vers le néant. Aucune tragédie grecque n’aurait pu envisager ce cas de figure : un pays riche qui s’endette pour devenir plus pauvre.
    Et ce n’est pas terminé si on se réfère aux annonces sous entendues de castex où la part belle est faite à la destruction du tissus économique de ce pays.
    Sans compter sur la  » facilitation  » de l’accès à l’arrêt maladie dans la mesure où dès les premiers symptômes il suffira de s’inscrire sur le site de la sécu pour bénéficier du vivre ensemble chez soi au frais des autres. Open bar donc à la déresponsabilisation globale, des dirigeants aux citoyens assistés tout ce petit monde avance main dans la main vers un avenir pimpant et chantant.
    5h30 je pars au boulot avec une amertume grandissante, courage à tous.

  14. Bonjour à tous et merci pour vos commentaires, toujours aimables et courtois.

    Quelques remarques supplémentaires :

    D’abord un texte (le dernier d’une série de 4 sur la pandémie) du blogueur Le Minarchiste (perspective d’un économiste québécois sur l’actualité) que vous connaissez peut-être déjà. Il fait le point sur les traitements et les vaccins. Je partage totalement son avis sur l’excessive politisation (y compris chez nombre de médecins) qui a entouré le soutien à tel ou tel traitement, en total décalage avec la réalité scientifique.

    Ensuite, on m’a dit à plusieurs reprise que j’étais « courageuse » de faire état comme ça, dans plusieurs articles, de mon soutien à la vaccination. Il est vrai que mes commentateurs ne me suivent pas sur ce coup, mais il n’y a rien de spécialement « courageux » ou « étrange » là-dedans car c’est une analyse qui est en fait largement partagée par de nombreux autres libéraux. Encore faut-il lire les médias libéraux, évidemment.
    Hier en ouvrant un de mes sites préférés, reason.com « Free minds and free markets », j’ai eu le plaisir de lire la chose suivante dans un article qui listait trois choses indispensables à faire aux USA pour améliorer la vie en 2021 :

    « As much as I fear setting the precedent that we can only be freed from destructive lockdowns once we have large-scale vaccination, it seems like the only way politicians will allow us to get our lives back. This means that vaccine distribution is a priority and needs to be accelerated. »

    Bonne journée !

    • J’ai lu le 1er article. L’auteur explique:
      « Dans de cas du Dr Raoult, il apparaît maintenant évident que ses résultats ont bénéficié d’une combinaison de l’effet placebo et de l’effet « blouse blanche ». »
      Le fait est qu’il y a eu bcp moins de morts ds les patients traités à l’IHU Marseille que partout ailleurs en France. Personne ne le conteste, même pas les ennemies de Raoult, sinon on les entendrait crier.
      Est-ce du à l’HCQ ou pas ? Who knows ? Mais en tout cas, expliquer que les patients meurent moins grâce à l’effet blouse blanche/placebo me paraît qq peu discutable pour le dire gentiment.
      Je veux bien croire que ce ne soit pas le fait de l’HCQ, mais alors qu’ont-ils fait de différent pour arriver à ces résultats ?

      • @ Pythagore

        « Le fait est qu’il y a eu bcp moins de morts ds les patients traités à l’IHU Marseille que partout ailleurs en France. Personne ne le conteste, même pas les ennemis de Raoult, sinon on les entendrait crier. »

        Moi je le conteste. Et j’ai crié très fort.

        Premièrement, nous n’en savons rien. C’est uniquement une affirmation de Raoult. Personne n’a audité ces chiffres. Ils n’ont fait l’objet d’aucune publication scientifique. En matière médicale, des résultats non confirmés par les pairs n’ont aucune valeur.

        Deuxièmement, Raoult aurait-il eu raison, que cela ne voudrait absolument rien dire. Cette affirmation est destinée à un grand public crédule, ignorant des rigueurs de la méthode scientifique.

        Le fait qu’il y ait eu moins de morts à l’IHU (l’une des variantes du bobard diffusé par Raoult) ou à Marseille (l’autre version) qu’ailleurs en France, ne veut absolument pas dire que la chloroquine est efficace contre le Covid. Cela n’a absolument aucun rapport. Des dizaines et des dizaines d’autres facteurs peuvent être en cause.

        La seule façon de savoir si la chloroquine diminue le nombre de morts du Covid est de l’évaluer dans une étude clinique faite selon les règles de l’art, où l’on peut contrôler de façon certaine l’influence des différents facteurs. Ces études ont été menées. Elles concluent de façon formelle à l’inefficacité de la chloroquine, et même à son caractère dangereux.

        « This is settled science ». La science s’est prononcée. Le charlatan Raoult est démasqué. Il est d’ailleurs poursuivi par ses pairs devant le Conseil de l’ordre.

        Bien sûr, les fanatiques peuvent toujours se dire que Raoult a raison contre le monde entier, et que la chloroquine soigne le Covid, de même que les fanatiques peuvent se dire que Trump a raison contre le monde entier, et qu’il a gagné l’élection contre Biden. Mais nous sortons alors du domaine de la raison, pour entrer dans le domaine de la superstition, de l’irrationnel et du sectarisme.

        Et le sectarisme tue, comme on vient de le voir au Capitole. Raoult aussi a tué, mais cela ne se voit pas, car il s’est fait le complice du virus.

    • Je ne suis pas sûr qu’il y ait un rapport entre le soutien à la vaccination et le libéralisme. Reconnaissez qu’il est tentant de se dire: puisque ces gens (nos dirigeants) se sont plantés partout, maintenant qu’ils veulent nous vacciner, fuyons. Mais peut-être faut-il résister à la tentation. En tout cas je trouve qu’il est difficile, voire présomptueux, d’avoir, comme certains dans cette discussion, un avis tranché sur cette question très technique.

      • @ JulesXR52

        « En tout cas je trouve qu’il est difficile, voire présomptueux, d’avoir, comme certains dans cette discussion, un avis tranché sur cette question très technique. »

        C’est au contraire très facile. Il suffit d’étudier et d’apprendre. C’est à la portée de quiconque sait lire et compter.

        Bien entendu, cela réclame des efforts, et de nos jours, peu de gens sont prêts à fournir des efforts gratuitement. Même en les payant, d’ailleurs, c’est difficile.

        Cela étant, si vous ne voulez pas fournir cet effort, vous pouvez vous reposer sur ceux qui l’ont fait. Quand vous rentrez dans votre voiture et que vous tournez la clé de contact, qui vous dit que votre voiture ne va pas exploser, au lieu de démarrer ? Vous n’en savez rien. Vous faites confiance au constructeur de voitures.

        Pourtant, cela m’étonnerait beaucoup que vous soyez, vous-même, capable de construire une voiture, ou même d’écrire les équations qui prouvent qu’un moteur peut fonctionner.

        Comment se fait-il que vous fassiez confiance à Toyota, et pas à Pfizer ?

        De même, comment pouvez-vous être suffisamment présomptueux pour habiter dans une maison, ou dans un appartement ? Qui vous dit que votre logement ne va pas s’effondrer sur vous, et vous tuer ? Les règles de la résistance structurelle des bâtiments sont très techniques. Faute d’avoir un avis tranché sur la question, il serait beaucoup plus prudent pour vous de dormir dehors.

  15. « En 2020, j’ai réalisé que le progrès de l’humanité vers la raison et la science était bien moins avancé que je ne le pensais et cela m’effraie énormément! » S’exclame naïvement le minarchiste.
    C’est fou comme vers la fin du XXème siècle, on aura cru qu’on savait tout sur tout. Quelle présomptueuse croyance qui est de l’ignorance à l’état pur, en tout cas rien à voir avec une démarche libérale c’est-à-dire que ce n’est pas bijectif. En tout cas c’est mon point de vue.

    Pourquoi les autorités gouvernementales doivent-elles se laisser séduire par le Remdesivir ou n’importe quel autre médoc ? Pourquoi doivent-elles mêmes se prononcer alors que par définition, elles n’en ont pas la compétence ? Elles ne devraient même pas en être intéressée financièrement. Mais voilà, elles ont la tutelle de la SS (en faillite cachée), c’est là toute la perversité du système !

    Oui c’est totalement « présomptueux, d’avoir, comme certains dans cette discussion, un avis tranché sur cette question très technique. », non seulement parce qu’on est encore très ignorant sur la COVID et ses recombinaisons et par voie de conséquence sur la façon de soigner sauf par les mesures extrêmes que nous vivons, preuve justement de ce désarmement.

    Immunité collective pour fin 2021 estime l’OMS, mais cela paraît trop loin, alors on accélère pour gagner du temps (ce qui est humainement parfaitement compréhensible), on espère le médicament miracle ou plus idéalement le vaccin miracle parce que par le passé, la technique a fonctionné.

    Non plus, comme pour le moteur à explosion découvert vers 1850, totalement incomparable avec un moteur Toyota d’aujourd’hui, même en équations, il a fallu quelques tâtonnements, ajustements, expérimentations, optimisations, etc…. On imagine facilement, surtout pour le vaccin ARN (moins certainement pour les vaccins classiques) quelques preuves expérimentales pour le moins nécessaires. S’il s’agit d’une découverte majeure des années 90, elle n’en demeure pas moins très jeune dans ses applications généralisables.
    Car des avis et des expertises dans le domaine, il en existe et désemparés comme nous le sommes, elles sont difficiles à entendre :
    https://criigen.org/rapport-dexpertise-sur-les-vaccins-genetiquement-modifie/

    Sans prétendre prétexter une attitude binaire, il peut être raisonnable d’attendre.

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