Climat : Fred Vargas sème la peur et inquiète surtout… son camp

La romancière Fred Vargas deviendrait-elle légèrement encombrante pour le camp de la « collapsologie » environnementale ? Sa larmoyante dénonciation du péril climatique qui menace l’humanité à brève échéance est si outrancière et ses arguments chiffrés, qu’on qualifiera gentiment d’approximatifs, sont si évidemment destinés à pétrifier l’opinion dans la peur panique que même Jean Jouzel, notre pape national du réchauffement climatique et vice-président du conseil scientifique du GIEC(*) de 2002 à 2015, s’en inquiète. Faire peur, oh oui ! Mais trop en faire au point de déchaîner une hilarité moqueuse, voilà qui serait fâcheux !

Il se trouve que le 1er mai dernier, Fred Vargas a publié chez Flammarion un petit essai intitulé « L’humanité en péril ». Le même jour, elle intervenait longuement pour s’expliquer dans l’émission littéraire « La grande librairie », sous l’œil d’un François Busnel un peu agacé par ses longues minauderies, mais fort peu critique envers ses propos pourtant marqués au sceau du sensationnalisme le plus racoleur (vidéo en fin d’article, à voir).

Atterrée par les faibles résultats de la COP24 de décembre 2018 (conférence annuelle sur le climat) et désespérée de voir que les dirigeants politiques « ne font rien » car on vit au règne de « l’argent d’abord » alors que nous sommes « confrontés à la plus grande tragédie qu’ait jamais vécue l’humanité », Fred Vargas a décidé de laisser tomber provisoirement les romans policiers pour se lancer passionnément et fébrilement dans des recherches sur l’état de la planète afin d’alerter enfin sérieusement les populations sur la terrible catastrophe climatique qui menace.

Oui, mesdames et messieurs, nous sommes à l’aube d’une catastrophe planétaire et elle sera purement et simplement horrible. Car tenez-vous bien, même les engagements pris à Paris lors de la COP21 ne seront pas en mesure de nous éviter la tragédie. Il s’agissait de maintenir la hausse des températures depuis l’ère pré-industrielle à 2 °C et tenter si possible de se limiter à 1,5 °C à la demande des petits pays insulaires qui se sentent menacés par la montée des océans. Or d’après les recherches acharnées de Fred Vargas :

« À +1,5 °C, ce sera déjà d’ici vingt ans la moitié de la population mondiale qui mourra de soif, de faim, de chaleur. Et à +2 °C et au-delà, ce seront les trois quarts de l’humanité. Et les gouvernements du monde ont choisi… +2 °C. »

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« Une décision criminelle ». Car quand on vous dit 1,5 °C ou 2 °C, ce qui n’a l’air de rien, n’imaginez surtout pas que les conséquences se limiteront à rendre vos vacances en Bretagne plus agréables. En réalité, toujours selon les études approfondies de Mme Vargas :

« +2 °C, c’est en fait +5 °C sur les continents. »

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Bref, « si rien n’est fait, nous atteindrons +10 °C à la fin du siècle », prophétise allègrement la romancière. Allègrement : façon de parler de l’envolée des chiffres car le ton, lui, est funèbre. À noter que le 5ème rapport du GIEC, déjà très alarmiste, se contente d’envisager au pire une hausse des température de 4,8 °C en 2100 par rapport à la moyenne 1986-2012, après une élévation de 0,85 °C entre 1880 et 2012.

Mais écoutons Mme Vargas faire la promotion de son livre (vidéo, 02′ 33″) :

Ah, ce tic-tac angoissant qui ouvre et conclut la vidéo imaginée par l’éditeur pour mieux vendre son produit ! Ouh là là, on va encore tous mourir ! Mais comme le dit Fred Vargas, « rien n’est perdu », on peut encore échapper au désastre. A condition d’obéir, à condition que le pouvoir politique impose le nécessaire, ainsi que le formule Aurélien Barrau, autre « effondriste » en vogue qui ne masque même pas ses petits penchants totalitaires.

Dieu sait combien cette méthode consistant à instiller la peur et faire état d’épouvantables dangers dont on n’échappera qu’en s’en remettant pieds et poings liés à la haute autorité d’un sauveur est un grand classique de la prise et de la conservation du pouvoir. J’ai souri quand j’ai lu que Philippe-Auguste, de retour à Paris après sa victoire à la bataille de Bouvines (27 juillet 1214) se félicitait en ces termes :

« Louez Dieu ! car nous venons d’échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer… »

Suite à quoi, le centralisme et l’absolutisme royal étaient consolidés en France pour quelques siècles.

Plus près de nous, et plus en rapport avec la question du réchauffement climatique, Hans Rosling (1948-2017) rapporte dans « Factfulness » – passionnant ouvrage que j’ai déjà eu l’occasion de vous présenter – une conversation très révélatrice qu’il a eue avec Al Gore en 2009. Al Gore qui fut l’un des premiers politiciens à sensibiliser le grand public aux défis du réchauffement climatique avec son film « An inconvenient truth » (une vérité qui dérange, 2006). Film qui s’est d’ailleurs signalé par une spectaculaire accumulation d’erreurs et d’approximations.

Il faut savoir qu’Hans Rosling était acquis à la thèse du réchauffement climatique anthropique. En revanche, parmi les dix biais d’analyse de la réalité contre lesquels il met en garde dans son livre, figure en position dix le « urgency instinct » ou instinct d’urgence qui tend à nous faire privilégier les scénarios les plus terrifiants et à exiger de nos dirigeants des actions immédiates sous l’influence de la peur.

Instiller la peur, créer artificiellement un sentiment d’urgence, c’est justement ce qu’Al Gore lui a demandé. Il souhaitait utiliser ses célèbres graphes pour présenter des scénarios catastrophes de l’évolution des émissions de CO2. « We need to create fear » (c’est-à-dire : nous devons générer de la peur) a-t-il expliqué le plus naturellement du monde. Pour Rosling, un biais de plus, celui de la « convenient fear » ou « peur bien pratique » pour impressionner et dompter les foules, bien loin de l’analyse par les faits et seulement par les faits qu’il s’est évertué à mettre en avant toute sa vie.

Ce n’est pas Jean Jouzel qui récuserait Al Gore sur ce point. Lui-même pense que si « l’effondrement n’est pas imminent », nous allons néanmoins « griller à petit feu » – une proposition très neutre et pas du tout catastrophiste.

Mais se dessine quand même un cas Vargas qui devient problématique car ses outrances verbales et chiffrées risquent de prêter à la moquerie plutôt que renforcer utilement la prise de conscience du public. Selon Jean Jouzel interrogé par Le Point :

« Elle semble s’appuyer sur le rapport du GIEC, mais ce qu’elle dit ne correspond pas à la réalité du rapport. » En « alourdissant constamment le propos », elle risque de nuire à la mission d’alerte de l’opinion.

Et de rectifier les ardeurs vargassiennes : une hausse des températures de 2 °C ne fera jamais 5 °C sur les continents comme elle l’affirme. Peut-être une petite amplification de l’ordre de 10 %, soit 2,2 °C, mais c’est tout. De la même façon, Jouzel modère les affirmations sur la disparition de la moitié ou des trois quarts de l’humanité à brève échéance.

L’ennui, c’est que Vargas n’hésite pas à se dire scientifique et qu’elle se prévaut de plus de 20 ans dans la recherche au CNRS pour soutenir ses déclarations. Dans les faits, elle a bien travaillé au CNRS, mais en tant qu’historienne titulaire d’une thèse sur « l’archéozoologie de la Charité-sur-Loire médiévale ». Très intéressant, on n’en doute pas, mais difficilement le type de formation qui prédispose à faire des prévisions éclairées sur le climat.

Ajoutons que le doute ne fait pas franchement partie de ses valeurs. Figurant parmi les intellectuels français les plus enragés à soutenir le terroriste italien Cesare Battisti dont l’innocence ne faisait aucun doute à ses yeux, elle a persisté à le considérer innocent, même après ses aveux de mars dernier sur les quatre assassinats auquel il a participé :

« Mes travaux et recherches me permettent de maintenir ma conclusion sur son innocence. »

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Dès lors, difficile de s’empêcher de penser que ses « travaux et recherches » climatiques sont du même calibre militant. Ça promet.


Intervention de Fred Vargas, La grande librairie, le 1er mai 2019 (24′ 55″) :


(*) Le GIEC, ou « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat » a été fondé en 1988 par l’ONU et l’OMM (Organisation météorologique mondiale). Il a pour mission d’étudier les conséquences du réchauffement climatique anthropique (c’est-à-dire causé par l’homme à travers ses activités économiques).


Illustration de couverture : Fred Vargas dans l’émission « La grande librairie » du 1er mai 2019. Capture d’écran.

33 réflexions sur “Climat : Fred Vargas sème la peur et inquiète surtout… son camp

  1. Fort heureusement (pour elle), le ridicule ne tue pas… et en plus, le battage (mensonges, mensonges, mensonges) autour de son œuvre (?) récente, associé à la vague de chaleur actuelle, va faire vendre : elle pourra ainsi payer les taxes (à venir ?) sur ses voyages en avion !
    Pôvres de nous, les imbéciles (idiots utiles) accèdent peu à peu à la « direction des affaires ».

    • Pascal Bruckner: «L’écologie pourrait déboucher sur un nouveau totalitarisme»
      Par Alexandre Devecchio
      Mis à jour le 28/06/2019 à 06h30 | Publié le 26/06/2019 à 13h55
      FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN – Pour le philosophe, l’écologie est à un tournant de son histoire: ou elle épouse la démocratisation des sociétés ou elle débouche sur des politiques autoritaires et pratique l’extension massive du domaine des interdits. Il voit dans la volonté de certains écolos de «préserver le globe» une forme d’hubris. Et plaide plus modestement pour préserver une certaine qualité de relation entre l’homme et la nature.
      Après les élections européennes, l’écologie est-elle à un tournant?
      Elle est aujourd’hui dans la situation du socialisme au XIXe siècle. Celui-ci, attentif aux misères de la classe ouvrière, s’est d’emblée divisé en deux camps: l’un démocratique, soucieux de pluralisme, l’autre autoritaire qui débouchera sur la révolution bolchevique et la fondation de l’URSS. De la même façon, l’écologie est à un tournant de son histoire: ou elle épouse la démocratisation des sociétés ou elle débouche sur un nouveau totalitarisme au nom du culte de Gaia. Seule force originale du demi-siècle écoulé, elle a souligné les dégâts du progrès et de la société industrielle. Elle a réveillé notre sensibilité à la nature, à la souffrance animale, anticipé l’épuisement des ressources fossiles. A partir de cette prise de conscience s’est greffée toute une scénographie de l’Apocalypse qui bat sans mesure le tambour bruyant de la panique et qui emprunte à la gnose autant qu’aux messianismes médiévaux. C’est dans cette chapelle, elle-même divisée, que peut naître une tendance dictatoriale. Les Verts ont gagné en Allemagne parce que les «realos», plus empiriques, l’ont emporté sur les «fundis», les puristes qui s’enferment dans une logique de la surenchère.
      Etes-vous climatosceptique?
      Nullement. Etant passionné de montagne, je constate, l’hiver, la baisse des précipitations neigeuses en moyenne altitude, et l’été la fonte dramatique des glaciers. Contrairement à la légende, il n’y a pas, en France, de camp climatosceptique depuis que Claude Allègre s’est tu. Les quelques individus qui remettent en cause la réalité du réchauffement sont immédiatement mis à l’index et bannis. Les écologistes s’inventent un ennemi imaginaire pour foudroyer quiconque n’est pas d’accord avec leurs analyses. Quant aux Etats-Unis, malgré les positions de Trump, on oublie qu’il s’agit d’une République fédérale, et que chaque Etat suit une politique propre en matière d’environnement sans s’incliner devant les diktats de Washington. Voyez la Californie, qui est entrée en résistance contre le gouvernement. Cela dit, je suis sceptique sur une certaine mégalomanie verte. Prenez l’expression «Sauver la planète.» La planète nous survivra quoique nous fassions, même si demain une guerre atomique devait détruire jusqu’aux derniers représentants de l’espèce humaine. La vie continuerait, indifférente à notre disparition. Ce n’est pas le globe qu’il faut préserver, c’est une certaine qualité de relation entre l’homme et la nature. N’en déplaise aux activistes, nous n’avons pas les moyens de commander au climat: nous ne sommes pas capables de provoquer à volonté la neige ou la pluie, de contrecarrer une sécheresse ou de prévoir une tempête de grêle. Comment pourrions-nous, sans une colossale surestimation de nous-mêmes, vouloir «sauver la planète»?
      L’écologie préconise deux vertus essentielles, la modestie et la prudence qui contrastent avec l’arrogance du positivisme classique et des idéologies alternatives au capitalisme, le socialisme et le communisme. Mais au moment même où elle veut rabattre l’orgueil de la créature humaine, elle lui impute tous les dommages possibles et imaginables. Chaque fois qu’une catastrophe nous frappe, on dénonce le réchauffement, donc la main de l’homme: incendies, tempêtes, canicules, sécheresses seraient toutes, de près ou de loin, d’origine humaine, conséquences de notre mainmise sur l’environnement. Le changement climatique est devenu le couteau suisse de la compréhension du monde: tout s’explique par lui, la faim, les guerres, le terrorisme, les maladies, les troubles de la fertilité, le malheur amoureux. «Le poumon, le poumon, vous dis-je», disait déjà Toinette dans Le Malade imaginaire, expliquant ainsi les fièvres, les pestes buboniques, les hydropisies. Le réchauffement, vous dis-je, le réchauffement. L’homme parviendra-t-il à réparer en quelques années ce qu’il a mis des siècles à détruire? J’en doute.
      La figure de Greta Thunberg ne vous inspire donc aucune sympathie?
      «Pleurer pour la planète fait de beaux clichés, mais pas une politique.»
      Pascal Bruckner
      Greta Thunberg est sans nul doute une jeune fille sincère, peut-être manipulée par sa famille ; le message qu’elle délivre n’en est pas moins défaitiste. Pleurer pour la planète fait de beaux clichés, mais pas une politique. D’autant que cette pythie scandinave se contente de reprendre ce que les médias nous serinent depuis des années: à savoir que l’aventure humaine est finie, que l’effondrement est imminent (ce que contestent les membres du Giec). C’est une ventriloque de talent qui reproduit in extenso ce qu’on lui a inculqué. Même chose avec les manifestations de jeunes gens: on s’extasie sur leur détermination alors que ce sont, la plupart du temps, de simples perroquets qui nous admonestent avec les mots qu’on leur a mis dans la bouche. Si la radicalité consiste à décrocher les portraits du président Macron, pour le punir de ne pas aller assez vite, on reste vraiment dans la révolte adolescente! Quand la raison sanglote, ce sont les sanglots qui tuent l’intelligence. Voir des adultes ou des chefs d’Etat applaudir aux sermons larmoyants de Greta Thunberg est un spectacle affligeant. Il est vrai qu’ils s’applaudissent eux-mêmes dans une cérémonie purement narcissique. Pour cette jeune fille, je redoute un avenir terrible: montée en épingle par les médias et même proposée pour le prix Nobel, comment va-t-elle gérer ensuite la chute inévitable de popularité qui suivra cet épisode? Les enfants prodiges vieillissent mal, en général.
      L’écologie traduit-elle l’épuisement du progressisme?
      L’écologie pratique l’extension massive du domaine des interdits: non au diesel, à la voiture, à l’avion, aux OGM, à la viande. Elle est comme la poupée de Polnareff qui fait toujours non. Elle est moins l’épuisement du progressisme que son inversion: la certitude que l’aventure humaine est close. Elle reprend tous les postulats du marxisme pour désigner l’ultime coupable: l’homme lui-même dans sa volonté de domination. Elle récuse le capitalisme inventé par un Occident prédateur des peuples et destructeur de la Terre. Ce pourquoi tant de retraités du bolchevisme se reconvertissent dans le vert pour élargir leur palette d’accusations. Au lieu de changer le monde, changer la vie, c’est changer de vie pour préserver le monde. Mais il s’agit encore d’un progressisme subtil: la certitude qu’en embrassant la décroissance, l’humanité ira mieux, quitte à rééduquer les humains récalcitrants.
      Faut-il cesser de faire des enfants pour sauver la planète?
      J’aime trop mes enfants pour leur donner la vie, disait déjà Hyppolite Taine au XIXe siècle. Le commandant Cousteau expliquait dans un entretien qu’il faudrait éliminer près de 300.000 personnes par jour pour retrouver un équilibre entre la nature et l’homme. L’ancien député vert Yves Cochet proposait de pénaliser par des taxes tous les couples qui mettent en route un troisième enfant au motif qu’un bébé, c’est, en termes de pollution, 620 allers-retours en avion Paris-New York. Chacun a le droit de ne pas procréer, mais l’alibi est un peu risible: les démographes le savent, le meilleur remède à la diminution de la fécondité, c’est le développement. Ne plus faire d’enfants, c’est se préparer à une humanité de vieillards. Les militants de la décroissance se disent de gauche, mais veulent mettre les pays du Sud à la diète et les obliger à rester pauvres, à se priver des progrès dont ils bénéficient eux-mêmes. N’est-il pas indécent d’entendre le multimillionnaire Nicolas Hulot, inventeur de l’«hélicologie», se poser en frère prêcheur de la frugalité et demander aux Français de se serrer la ceinture? La Chine, l’Inde, l’Afrique se moquent bien de nos préconisations, et elles ont raison.
      Pourquoi les élites sont-elles obsédées par la fin du monde
      L’écologie est gangrenée par le catastrophisme. Les prophètes du désastre sont légion, de Pablo Servigne, le plus talentueux, à l’astrophysicien Aurélien Barrau qui s’est fait un look à la Charles Manson et nous souhaite une belle dictature, sans oublier Fred Vargas, plus assurée de la fin des temps que de la culpabilité de Cesare Battisti. En inoculant le poison de la terreur dans nos esprits, ces zélotes de l’effondrement nous désarment. Au lieu d’encourager la résistance – les sociétés humaines survivent aux pires calamités et développent une intelligence des périls – ils propagent l’abattement. Il n’est nullement question de nier la gravité des problèmes qui se posent à nous, mais l’affolement et la peur ont toujours été les instruments favoris des dictatures. Remarquons que ce pathos du gouffre domine surtout dans la vieille Europe et aux Etats-Unis: comme si le pessimisme était la résidence secondaire des anciens peuples privilégiés qui ont renoncé à construire le futur. L’inquiétude environnementale est universelle, la peur de la fin du monde purement occidentale. Ultime sursaut d’un continent dépité de n’être plus le maître du monde, et qui prêche aux autres une sagesse qu’il n’a jamais pratiquée lui-même. Une partie de nos élites veut la disparition de la civilisation. L’homme blanc ne sanglote plus. Il souhaite mourir, ni plus ni moins.
      «L’écologie doit être un art du possible, une ¬politique du compromis et non une ¬morale de la pureté.»
      Pascal Bruckner
      Peut-on faire l’écologie dans un seul pays?
      Il est avisé de décarboner l’économie, de diversifier nos sources d’énergie, de végétaliser nos villes ; mais il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Les lobbys seuls, sans le politique, ne pourront renverser le dérèglement climatique. N’est-on pas dans l’impatience infantile du «tout, tout de suite» qui exige un chambardement immédiat du système? D’autant que la France, à elle seule, ne pèse que très peu dans ce domaine: on sent chez beaucoup d’acteurs de l’écologie la volonté de pratiquer la vertu verte dans un seul pays, comme Staline voulait faire le socialisme dans une seule nation. L’écologie doit se donner des objectifs à sa mesure: préserver une région, assurer la survie de la faune sauvage, interdire des produits nocifs, nettoyer, autant que faire se peut, lacs et océans, réhabiliter des sites en danger, réorienter nos habitudes alimentaires, et surtout encourager la recherche scientifique. Elle doit être un art du possible, une politique du compromis et non une morale de la pureté. Sinon d’autres mouvements que les «gilets jaunes» surgiront, rassemblant des citoyens furieux d’être pressurés. Il est curieux que la seule énergie sans émission de gaz à effet de serre, le nucléaire, soit unanimement vomie par les Verts, alors que l’Allemagne, qui pollue l’Europe avec son exploitation du lignite, reçoit tous les éloges de ce camp. Pourquoi négliger les progrès formidables déjà accomplis au lieu de toujours ressasser la liste des désastres: en France, la forêt a doublé en deux siècles, la faune sauvage revient partout, bouquetins ou sangliers posant, d’ailleurs, de redoutables problèmes, tel celui du loup et de l’ours, les fleuves renaissent, la Seine sera bientôt baignable à nouveau, l’air est plus respirable à Paris qu’il ne l’était dans les années 70. Enfin, nous n’avons jamais aussi bien vécu, ni aussi longtemps, dans de bonnes conditions… et jamais autant calomnié notre époque. Cette affliction va de pair avec des charlataneries grossières dignes de la propagande soviétique: Le Monde du 22 octobre 2018 proclamait ainsi en première page: «L’alimentation bio réduit significativement les risques de cancer.» Même si le cœur de l’article est plus nuancé, un lecteur hâtif en conclura que pour éviter le cancer, il faut manger bio! Et puisque la jeunesse descend dans la rue, souhaitons-lui d’échapper à l’apostolat trop facile du désespoir pour retrouver les voies d’une action positive. À elle d’engager une course de vitesse entre les forces du nihilisme et la puissance de l’audace.

      • Excellent article de Bruckner, une coquille ou une faute cependant, imputable au Figaro ou à Devecchio sans doute :
        « La planète nous survivra quoique nous fassions »
        quoi que nous fassions, ‘quoique’ n’a rien à faire ici.
        Quoique signifie ‘bien que’. Quoi que signifie ‘Quel que soit’.
        La planète nous survivra quoi que nous fassions, ou : quelles que soient nos actions.

  2. Bonjour à vous.

    Cette brave dame me parait névrosée et c’est clairement une fabulatrice. Ce sont d’excellents ingrédients pour produire des romans, rien de plus, mais alors que j’imaginais que le plus simplet du village ne serait pas dupe d’un tel montage catastrophiste, je suis sidéré par tous les commentaires qui suivent la vidéo (au hasard : « merci à Fred Vargas et à son remarquable travail d’investigation, elle m’a appris que les 2° de réchauffement correspondent en réalité à 5° sur les continents. Cette désinformation est effectivement criminelle ». Les réseaux sociaux nous aident à découvrir la complexité de la pensée humaine.

    Je me console une fois de plus en récitant un extrait de mon Molière favori (Le Misanthrope)
    Mon Dieu, des moeurs du temps, mettons-nous moins en peine,
    Et faisons un peu grâce à la nature humaine;
    Ne l’examinons point dans la grande rigueur,
    Et voyons ses défauts, avec quelque douceur.

    Bon dimanche, et profitons-en pour faire une petite invocation pour de la pluie ; il y a tout qui crame, mais ça c’est de la MTO.

  3. Elle soutient contre vent et marée l’innocence de Battisti qui a reconnu lui-même avoir commis les crimes pour lesquels il a été condamné. Bref, cette dame se fourvoie régulièrement, il n’y a pas de raison qu’elle soit plus pertinente pour le climat.

  4. « le type de formation qui prédispose à faire des prévisions éclairées sur le climat. »
    Faire des prévisions correctes sur le climat reviendrait à résoudre la théorie du chaos. La seule chose que peuvent prédire les climatologues avec certitude, c’est le passé.

  5. Après l’astrophysicien qui s’improvise climatologue, on a l’archéologue (éphémère) qui brandit l’étiquette CNRS pour nous prédire la fin du monde.

    On remarquera que l’un et l’autre sont des chercheurs-fonctionnaires.

    J’assure mes arrières en rentrant dans la fonction publique, et puis j’en sors tout en y restant pour faire des choses plus rigolotes (et totalement pipologiques à l’occasion).

  6. Elle a un don pour le comique.
    Si sa notoriété est en berne, si ses livres ne se vendent plus, le catastrophisme est un créneau marketing porteur. Hélas, il y a déjà trop de monde au portillon et la petite Greta truste tous les suffrages, du Président aux collégiens trop contents de sécher le vendredi pour « sauver la planète ».
    Pars vite et reviens tard !
    Mais exploiter le comique, faire rire dans la veine de nos lugubres « humoristes », en en remettant une couche, en étant beaucoup plus outrancière, plutôt que de minauder en exaspérant même le placide et indulgent Busnel, voilà qui correspondrait mieux à ce talent hystérique.

  7. Comment peut on laisser la parole et mettre en avant des personnes aussi névrosés qu’elle en est pathétique…
    Le lire, c’est qu’à force d’entendre a tout bout de champ et à tout sujet que le climat se dérègle, que la planète est en danger, quantité de gens oublient de réfléchir et foncent têtes baissées dans tous les panneaux…
    Nos chers élus vont lever des impôts supplémentaires pour « sauver » la planète, et ils ne trouveront rien à redire ..
    Quand un groupe d’hommes ou femmes politiques font des milliers de km en avion pour venir nous dire, la bouche en cœur qu’il faut :
    Arrêter de brûler des énergies fossiles
    Arrêter de polluer en se déplaçant
    Arrêter de consommer
    Arrêter de vivre tout simplement, qu’il faut aider les pays pauvres, aider le tiers monde (dont nous n’allons pas tarder à faire partie) pour qu’ils se sauvent de la catastrophe à venir ..
    Il me vient une envie de leur proposer un suicide collectif… Qu’ils nous fassent de la place, ça sauvera peut être pas la planète, mais au moins, nous aurons la paix…

    Barreau, Vargas, Moix, Hulot, Greta et autres casses c….es, prenez une corde, un flingue ou du piston et lâchez la grappe aux honnêtes gens qui en bavent pour que vous puissiez vous foutre de leurs gueules…

    Y en marre de vous voir…
    Et prenez l’escrologue Al Gore avec vous.. et allez au diable.

  8. Si on peut constater avec une bonne fiabilité que la température moyenne globale a augmenté de +0,7 à 0,8°C depuis 1850 environ soit depuis la fin du Petit Âge Glaciaire certains l’estiment se terminer vers 2000 ou plus précisément sur un plateau à partir de 1997. Depuis 14 ans, il n’y aurait pas eu de réchauffement global net statistiquement significatif. La taille des banquise augment. La probabilité n’est pas nulle pour un mini âge glaciaire vers 2030-2040 du fait d’un cycle solaire analogue à celui du XVI – XVIIème siècle. C’est sans doute pourquoi le réchauffement s’est transformé en dérèglement.

    Imaginons les éoliennes grippées par le gel et le givre, les panneaux solaires recouverts d’une grosse carapace de glace et nos centrales nucléaires encore en activité tournant à fond, et les ¾ de l’humanité qui grelottent. Quelques fictions glaciales pourront utilement nous renseigner sur le décor : The colony, Menace arctique, Le jour d’après ou Quintet de Robert Altman. Les dessinateurs de BD sont assez bons aussi :
    https://www.20minutes.fr/toulouse/2152699-20171017-imaginent-toulouse-2180-figee-pleine-ere-glaciaire-ca-fait-froid-dos

    Mais alors, attention l’opinion est versatile et lorsqu’il sera prouvé qu’il y a eu tromperie, tous les Savonarole finiront au bucher, nos gouvernants et les soi-disant experts qui se seront fourvoyés aussi !

    • « lorsqu’il sera prouvé qu’il y a eu tromperie, tous les Savonarole finiront au bucher, nos gouvernants et les soi-disant experts qui se seront fourvoyés aussi ! »
      Si seulement il pouvait en être ainsi. Malheureusement tous ces gens n’ont jamais à répondre de leurs actes.
      Pour ce qui est de l’électricité, le rapport fourni à Hulot proposait de construire 5 ou 6 EPR je crois. Dans 20 ans lorsque les coupures d’électricité seront courante parce que nos hommes politiques ont pris les mauvaises décisions, ou n’en n’ont pas pris du tout, qui ira demander des comptes à Macron et la clique d’extrémistes écolos ?
      Ces gens arriveront à faire d’un pays prospère et indépendant énergétiquement et d’un point de vu agricole, un pays du tiers monde dépendant des aides extérieures.

  9. Fin des années 60 j’étais moniteur de colonie de vacances en Haute Maurienne précisément à Termignon. En face de la colo. il y avait (il y a toujours) la Dent Parachée qui culmine à 3690 m. Il nous est arrivé, lors de nos jours de congés, de louer les services d’un moniteur qui nous emmenait voir chamois et bouquetins en dessous des glaciers de l’Arpont. Tous ces sommets en plein mois de juillet à l’époque étaient copieusement enneigés. Aujourd’hui, en été, il n’en reste presque plus rien de ces majestueux glaciers qui recouvraient ces somptueux sommets.

    C’est un constat.

    Galilée a dit « et pourtant elle tourne », je trouve très présomptueux toutes ces personnes qui s’envoient à la figure leurs données tantôt pour nier le réchauffement climatique, tantôt pour accréditer leur conviction inverse. La vérité, comme souvent, est sans doute entre les deux. Il y a peut-être en ce moment un réchauffement naturel comme la Terre l’a connu comme elle a connu aussi des périodes de refroidissement voire de glaciation, pour autant peut-on nier l’impact de l’Homme ? Bien malin et bien présomptueux celui qui peut en tirer des conclusions sur le devenir de notre planète à 10, 20 ou 50 ans. Quel impact la variation d’un degré du Golf Stream ? Je lis dans ces commentaires que la calotte glaciaire ne fondrait pas. Cela me laisse perplexe. Comment peut-on en arriver à réfuter une telle évidence ? Tous les arguments ne sont pas bons à avancer pour étayer sa thèse. On prend le risque de se discréditer.

    En toute humilité moi je dis que je ne sais pas et je reste très dubitatif devant le savoir et les affirmations péremptoires de toutes les personnes s’exprimant sur le sujet.

    • Oh mais je suis allé sur les glaciers très tôt gamin y compris sur le glacier de l’Arpont et il faudrait être gravement amnésique ou nier une évidence. Les glaciers reculent car il y a (eu) réchauffement. Pour autant, on skie encore sur le glacier d’Arola (Suisse-Italie) alors que les troupeaux y passaient au moyen-âge…parait-il !

      « la calotte glaciaire ne fondrait pas », ben c’est la NASA qui le répète évidemment avec toutes les précautions d’usage mais quand même :
      https://www.nasa.gov/feature/goddard/nasa-study-mass-gains-of-antarctic-ice-sheet-greater-than-losses
      https://www.nasa.gov/vision/earth/lookingatearth/antarctica-20060302.html
      ou la revue Science :
      https://science.sciencemag.org/content/308/5730/1898
      Maintenant ce sont peut-être tous des charlots…

      En tout cas mon commentaire sur une prochaine mini ère glaciaire, se voulait rigolo d’abord et pourtant sérieusement difficilement contestable car qui peut se prétendre prévoir l’avenir du climat à ce jour à coup sûr ?

      • Pour ma part, j’ai une réponse de paysan au problème. Pas besoin d’être astrophysicien.

        1. Ça se réchauffe pas.

        2. OK, ça se réchauffe peut-être, mais si c’est le cas c’est mieux que l’inverse.

        3. On n’y est pour rien.

        4. OK, on y est peut-être pour quelque chose, mais d’abord on n’en est pas sûrs, et puis il faudrait être fous pour penser qu’on peut changer le climat avec nos petits bras musclés. Donc ça n’a aucune importance.

        5. En fait, le climat a gravement changé au cours des précédents millénaires, et ça dans les deux sens. L’homme s’est toujours adapté, lontemps avant d’avoir inventé l’iPhone, la centrale nucléaire et le Thermomix. Il s’est adapté non pas en changeant la température, mais en inventant la peau de bête, le chauffage central et la climatisation dans les voitures.

        6. Il est d’autant plus urgent de ne rien faire, que les politiciens et les capitalistes de connivence veulent se servir de la panique climatique qu’ils créent à partir de rien, pour réduire nos libertés et augmenter nos impôts encore davantage (si c’était possible).

        7. S’il faut reconstruire des villes à la campagne parce que la mer monte, eh bien on le fera, parce qu’on l’a déjà fait. Je ne vois donc vraiment pas où est le problème, sinon chez les casse-pieds socialistes.

    • Même constat à Chamonix. Clairement les glaciers fondent. J’ai vu des lithographies de fin du 19ème siècle, qui montrent que la mer de glace descendait ds la vallée. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. J’ai eu l’occasion de m’y balader dessus et constater directement une fonte visible sur 15 année.
      La question est pour moi, n’est ce pas une vue de l’esprit et une construction artificielle que de vouloir qu’absolument rien ne change et que tout reste figé. Aujourd’hui les glaciers fondent, demain ils croîtront et puis ils fonderont à nouveau, n’est ce pas plutôt ca, la réalité, plutôt qu’une nature figée ad vitam aeternam, tjs même et égale ?
      Evidemment ce serait formidable si le cerisier donnait chaque année la même qté de cerise, si la pelouse poussait pareille, tte verte, si la rivière avait tjs le même niveau. Mais n’est ce pas une utopie ? Une vision de confort, de citadin vivant ds un béton amorphe qui ne change pas ?
      Peut-on exiger de la nature qu’elle produise chaque année la même qté de neige, la même qté de soleil, les mêmes températures, la 3ème semaine de Février pour pouvoir profiter de ses vacances de ski ?

      • Mais bien entendu que notre planète ne nous a pas attendu pour connaitre des périodes de refroidissement et de réchauffement.. Je constate simplement que vous et bien d’autres avaient tendance à nier l’impact des activités humaines sur l’évolution du climat. Quand je cite Galilée il faut comprendre qu’avant tous les autres il avait compris que la Terre tournait autour du soleil, peut-être que certains « visionnaires » que vous nommez aujourd’hui « utopistes » auront demain raison. Aurez-vous alors le courage de reconnaître vos erreurs (votre mea culpa cela vous sera peut-être épargné vous ne serez peut-être plus de ce monde).

  10. UN VRAI BONHEUR

    Audouin ( 1 juillet 2019 16 h 02 ) nous renvoie à Éric (5 avril 2017 14 h 29 dans À Propos ) lequel signale à Nathalie l’existence de Benoît Rittaud et de son blog « Mythes Mancies & mathématiques », qui lui répond aussi sec qu’elle fait partie du truc.

    Zonzon adresse mille remerciements à ce quatuor.

    Exit les baratineurs ascientiques !

    • Je vous invite à lire les articles originaux qui sont en général rempli de conditionnels. Conditionnels qui disparaissent ds la vulgarisation journalistique.
      Y a t’il des chercheurs qui étudient « l’atrophication » du cerveau français grâce à la compétence de l’éducation nationale ? L’impact est pourtant directe et réel et mériterait autrement d’être étudier.

      • @Francoise: certes, vous navet pas thor 😉
        Ce qui m’a amené à cette conclusion, subjective et non statistique, est e.g. la lecture du rapport suivant. Je vous invite à y compter le nombre de formules conditionnelles (could, may,…). La meilleur formule étant: « It is virtually certain »
        Expression utilisée à 7 reprises dans le rapport.
        « Certitude virtuelle » dans le cas d’une étude scientifique ! J’aurais du écrire ca à l’ecole pour mes résultats expérimentaux bidonnés, mais pas sûr que cela serait passé. Par contre ds un rapport scientifique international pour « policy maker’s » no problem….
        http://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/AR5_SYR_FINAL_SPM.pdf

      • Outre les conditionnels, il y a le rapport commandé par V Pécresse à l’académie des sciences qui est monument de faux-culs; confirmation en introduction et en conclusion car un ministre c’est connu, ça n’a pas le temps de lire plus et en revanche un développement plein de doutes :
        https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/rapport261010.pdf

        D’abord on ne critique pas, on émet seulement des doutes. Et face au GIEC qui n’est évidemment PAS composé de scientifiques, il y a juste 3000 travaux de scientifiques contredisants (parcourez les):
        « Liens vers les listes d’articles tous publiés dans des revues internationales à comité de lecture, récusant tout alarmisme climatique. Dans le premier lien, sont indiquées les références des articles regroupés par thèmes. Dans les quatre plus récents sont aussi indiqués les résumés et les passages de l’article les plus explicites ».
        1350 articles jusqu’en 2014 : http://www.populartechnology.net/2009/10/peer-reviewed-papers-supporting.html
        282 articles supplémentaires en 2015 : notrickszone.com/250-skeptic-papers-from-2015/
        500 articles en 2016 : notrickszone.com/2017/01/02/crumbling-consensus-500-scientific-papers-published-in-2016-support-a-skeptical-position-on-climate-alarm/
        485 articles en 2017 : notrickszone.com/2018/01/04/485-scientific-papers-published-in-2017-support-a-skeptical-position-on-climate-alarm/
        254 articles supplémentaires durant les 6 premiers mois de 2018 : notrickszone.com/2018/06/28/what-scientific-consensus-254-new-2018-papers-support-a-skeptical-position-on-climate-alarmism/

        Il y a aussi le NIPCC, un collectif international de scientifiques qui invite à porter plainte auprès de l’ONU :http://climatechangereconsidered.org/why-scientists-disagree-about-global-warming/
        Evidemment comme il n’est pas gouvernemental, il n’est pas sérieux !!!

        Car il y en a de nombreux qui se mettent des milliards dans les poches et des gouvernants qui détournent la fiscalité sous de faux prétextes. Il y a donc soupçon de tromperie et de forfaiture, ça mérite quand même quelques critiques de principe et quelques doutes sur le fond.

      • très sopo votre lien… en plus il ne nous dit rien sur votre attaque en douce de l’Education Nationale.
        Pour être crédible, il faut aussi savoir parler anglais et « virtually » veut dire quasi ou presque.

  11. Croisé au matin clair, dans un quartier encore habitable, une blancosse middle class, vêtue correct, qui s’adressait à sa fille :

    « …. Il faut une heure de travail pour acheter des madeleines …. »

    La petite, renfrognée, faisait la bêbe. Dans sa sacoche il n’y avait probablement pas grand-chose d’attrayant pour la récré !

    Un instantané pareil ça ne s’invente pas ! Il y a plus de GJ qu’on ne croit !

  12. Ce qui me choque le plus dans cette affaire, c’est qu’on invite dans une émission apparemment très regardée quelqu’un qui a de façon manifeste et incontestable complètement déraillé (affaire Battisti), de plus sans que la moindre allusion soit faite par l’animateur de La grande librairie à ce déraillement. Normalement, « on » devrait se dire: qui a déconné déconnera. Ne parlons pas de l’impudence de la donzelle, qui pérore sur les plateaux alors qu’elle devrait se terrer de honte et qu’on ne devrait plus l’entendre ni la voir pendant au moins un an. Le ridicule ne tue décidément plus. Il est vrai qu’elle est femme et de gauche, deux bonnes cases cochées.

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