CHÔMAGE (II) : Keynes détruit l’emploi et Rueff démolit Keynes

Ou pourquoi il faut en finir avec « l’ère keynésienne ».

Ainsi que je vous le disais en conclusion de mon précédent article consacré au niveau élevé du chômage français relativement aux autres pays comparables, l’économiste Jacques Rueff (1896-1978) a toujours considéré que les politiques de relance inspirées des théories keynésiennes – très en vogue en France – relevaient d’un « monde de magicien » et finissaient inéluctablement par aggraver le fléau du chômage qu’elles ambitionnaient au départ d’éradiquer :

« Fondées sur des procédures diverses et bien intentionnées, mais souvent indirectes — telles que la réduction de la journée de travail et l’avancement de l’âge de la retraite — elles avaient presque toujours pour effet, sous prétexte de sauvegarder le pouvoir d’achat et de défendre les niveaux de vie, de créer du chômage. »

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Ces propos sont extraits de son grand article « La fin de l’ère keynésienne » publié dans le journal Le Monde en février 1976, soit deux ans avant sa mort. Testament libéral s’il en est, ce texte ultime que j’aimerais maintenant vous présenter, entreprend de démonter une bonne fois pour toutes les « erreurs » et les artifices du « magicien de Cambridge » – ainsi que Rueff se plaisait à qualifier Keynes.

En France, on connaît surtout le Jacques Rueff spécialiste des finances et de la monnaie, partisan de l’orthodoxie budgétaire et de la vérité des prix, européen opposé au protectionnisme et défenseur de la libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. C’est lui qui va convaincre un général de Gaulle méfiant de se rallier à son plan, le plan Pinay-Rueff adopté en décembre 1958 dans le but d’assainir les finances de la France et la faire entrer dans la saine concurrence du nouveau marché commun européen.

Libéral au point de figurer parmi les premiers membres de la Société du Mont-Pèlerin fondée en 1947 par l’économiste « autrichien » Friedrich Hayek dans le but de promouvoir le libéralisme, tout l’oppose à John Maynard Keynes (1883-1946), cet économiste anglais de l’Université de Cambridge qui accédera à la célébrité mondiale grâce à son best-seller de 1936 « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » dans lequel il prône une politique de soutien de la demande via l’interventionnisme étatique pour lutter contre le chômage.

Il se trouve que Jacques Rueff s’est intéressé très tôt au chômage. Sensible au fait que ce mal sème « la désolation et la ruine dans tant de foyers », il juge plus que désirable de vouloir y trouver remède – et à ce titre l’entreprise de Keynes a toute sa considération.

Mais, prévient Rueff :

« Un remède n’est utile qu’autant qu’il n’entraîne pas des conséquences indirectes aussi graves que le mal auquel il tend à parer. »

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Et c’est là que les chemins de nos deux économistes se séparent radicalement.

Dès 1925, c’est-à-dire bien avant que Keynes ne commence à se pencher sur la question, Rueff s’était livré à une étude sur « Les variations du chômage en Angleterre » qui montrait une corrélation étroite entre les variations du chômage et celles du salaire réel (rapport salaires-prix) pour la période 1919 à 1925.

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La même étude reconduite en 1931 donna le même résultat, et la même étude menée en France sur la période 1963-1975 avec l’aide de l’économiste Georges Lane (décédé en 2019) également (schéma ci-contre), alors que ce dernier cas différait des deux premiers dans la mesure où le contexte était à la hausse du niveau général des prix (inflation) et non plus à la baisse.

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« Avant Keynes »
, nous dit Rueff, c’est-à-dire selon les économistes classiques, l’activité économique était considérée comme cyclique. Des phases de baisse du niveau général des prix succédaient à des phases de hausse. Comme le niveau des salaires avait tendance à s’ajuster avec retard à la baisse du niveau général des prix, on observait une période d’augmentation du salaire réel qui produisait parallèlement et logiquement une baisse de la demande de travail de la part des entreprises et une hausse de l’offre de travail de la part des salariés.

Conformément à la corrélation évoquée précédemment, il en résultait donc une hausse momentanée du chômage qui trouvait progressivement sa résolution dans l’ajustement à la baisse des salaires.

Mais avec l’apparition du « chômage anglais », continue Rueff, c’en fut fini des cycles et des ajustements naturels. Le nombre de chômeurs passa de 1 million en 1923 à 2,6 millions en 1930 et se maintint durablement à ce niveau élevé, comme si l’ajustement des salaires à la baisse ne se produisait pas.

Ou plutôt : parce que l’ajustement des salaires à la baisse ne se produisait pas… en raison de l’existence depuis 1911 d’un système d’assurance-chômage qui donnait aux ouvriers anglais sans travail une indemnité appelée « dole ». Les analyses montrent que les salaires ont baissé jusqu’à buter sur le montant de la dole au début de 1923 et qu’ils sont restés ensuite à ce niveau, entraînant avec eux la hausse du chômage.

Conclusion de Rueff :

« Les files d’attente à la porte des bureaux d’embauche, en période de blocage à la baisse des salaires, sont l’équivalent, mutatis mutandis, des accumulations de stocks invendables qui ont été observées lorsque le prix de certains biens agricoles — tel le blé, dans les années 1935-36, était maintenu par voie d’autorité à un niveau immuable en période de baisse du niveau général des prix. »

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Fort de cette analyse, Rueff publia d’ailleurs dès 1931 un article intitulé sans ambiguïté « L’Assurance-chômage : cause du chômage permanent » qui fut repris dans le journal britannique The Times et « provoqua de vives polémiques ». Il lui valut d’être dénoncé à la Chambre des Communes par Margaret Bondfield, la ministre du Travail du gouvernement travailliste de l’époque, comme :

« le Français anonyme qui avait grandement calomnié la classe ouvrière anglaise en faisant croire qu’il y avait un lien entre le salaire réel et le chômage. »

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A cette date, Keynes n’avait toujours pas abordé la question du chômage, mais il n’allait pas tarder à y venir (en 1936) avec ce que Rueff appelle une « incomparable habileté dialectique ».

Désireux lui aussi de trouver un remède à la plaie du chômage, mais convaincu que l’opinion publique (et les politiciens en mal de réélection) refuserait toute politique affichée de baisse du salaire nominal, même dans un contexte de baisse du niveau général des prix, Keynes mit donc au point :

« une ‘théorie’ du chômage, qui éliminait entièrement la baisse des salaires comme instrument de résorption d’un chômage dû à une baisse des prix, mais retenait la hausse des prix en tant qu’instrument de réduction sans pleurs du salaire réel. » (Rueff)

Autrement dit, lorsque le niveau général des salaires devient trop élevé par rapport au niveau général des prix et provoque du chômage, il faut non pas laisser le marché revenir à l’équilibre par ajustement des salaires à la baisse (théorie classique) mais provoquer (terme constructiviste) une hausse du niveau général des prix afin de faire baisser le salaire réel « sans pleurs », c’est-à-dire sans le dire et sans que cela se voie.

Bref, il faut abuser le citoyen par la création d’inflation.

Pour ce faire, Keynes préconise d’en passer par des plans d’investissement plutôt que par la consommation, car cette dernière dépend trop des décisions individuelles et l’on ne peut vraiment maîtriser si la « propension à consommer » suffira à la tâche, tandis que le recours à l’investissement possède l’incomparable avantage de pouvoir être piloté de bout en bout par les gouvernements.

Succès immédiat ! « Aucune religion ne s’est répandue dans le monde aussi vite », souligne même Rueff en constatant combien la « Théorie générale » de Keynes est devenue en un temps record la « bible » de l’action gouvernementale et les hommes politiques ses dévoués « disciples ».

Et c’était parti pour l’interventionnisme à gogo sous la forme de politiques de grands travaux et l’introduction systématique de la formule « pour l’emploi » dans tous les discours, tous les titres des comités « Théodule » qui fleurirent pour l’occasion et tous les libellés des projets de loi afférents. De là, il fut aisé de passer à « l’acceptation et la création volontaire de déficits budgétaires ».

La concomitance des manipulations étatiques sur les monnaies rendues possibles au cours du XXème siècle par l’abandon de l’étalon-or – souhaité par Keynes et redouté par Rueff – fit le reste, comme le confirma l’étude sur le chômage en France au cours de la période inflationniste 1963-1975 citée plus haut.

Finalement,  nous dit Rueff :

« En donnant indûment aux gouvernements le sentiment que, par l’investissement, ils avaient le moyen de procurer l’expansion désirée et de bannir le chômage honni, la doctrine du plein-emploi (de Keynes) a ouvert toutes grandes les vannes de l’inflation et du chômage. »

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Il est dès lors très inquiétant de constater que presque 20 ans après le début du XXIème siècle, la France persiste à se noyer en chantant dans ce « monde de magicien » que tous les pays les plus prospères de l’OCDE – Pays-Bas, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Suisse… – ont abandonné sèchement à un moment ou à un autre.

Loin de songer à réformer en profondeur les structures paralysantes du pays, Emmanuel Macron vient au contraire de remettre 17 milliards d’euros (au bas mot) dans la machine à chômage. Ça promet.

À suivre … dans « Chômage (III) : Quand le taux britannique tombe à … 3,8 % ! »


Cet article a rejoint ma page « Le coin des libéraux » où vous pourrez trouver la présentation d’un autre article-testament important de Jacques Rueff : « Pourquoi, malgré tout, je reste libéral ».


Illustration de couverture : Jacques Rueff (1896-1978) a toujours combattu les théories de l’économiste britannique John Maynard Keynes (1883 -1946).

19 réflexions sur “CHÔMAGE (II) : Keynes détruit l’emploi et Rueff démolit Keynes

  1. Merci pour cet intéressant rappel de la théorie keynésienne et celle de son contre-feu Jacques Rueff, le second n’ayant malheureusement pas eu le même succès que le premier devenu l’alibi étatiste généralisé justifiant la gabegie budgétaire depuis 50 ans.
    Vous précisez à juste titre que Keynes « préconise d’en passer par des plans d’investissement plutôt que par la consommation » du fait du caractère individuel de celle-ci (donc moins « administrable ») et de la propension marginale décroissante à consommer (donc à effet limité).
    Keynes inscrivait de surcroît sa théorie dans un cadre contra-cyclique, c’est-à-dire temporaire, et selon certaines conditions préalables dont, c’est essentiel, une capacité de production insuffisamment occupée.
    Le problème, c’est que les étatistes de tout poil, principalement de gauche, n’ont retenu de Keynes que le principe d’une dépense publique généralisée, quel que soit le contexte économique du moment, notamment le niveau de chômage et la capacité de production résiduelle !
    Il est d’ailleurs exact que la dépense keynésienne ciblée (via le « multiplicateur ») fonctionne à la marge sur le pouvoir d’achat et l’emploi de populations à faible revenu, voire constitue un amortisseur social de crise, mais il s’agit toujours de mesures artificielles , marginales et de très court terme ne réglant aucun problème structurel, permettant tout juste aux politiques de faire valoir les fruits supposés de leur politique.
    Le problème n’est donc pas tant Keynes lui-même que la lecture erronée et/ou dévoyée que les étatistes en ont fait, sacralisant à la fois le rôle de l’Etat dans le cycle économique, justifiant ses interventions, et privilégiant aux yeux des français la consommation comme facteur de développement économique prioritaire vs l’investissement.
    Même Rueff n’a pas réussi à dézinguer ces absurdités qui nous coûtent au fil du temps plus de 2000 milliards de dette sans avoir réglé un seul de nos problèmes économiques de fond.

  2. Et aucun de ces grands économistes préoccupés par l’idée de trouver « un remède à la plaie du chômage », n’a eu l’idée de dire qu’il suffisait aux travailleurs de « traverser la rue » ?

  3. Passionnant article, qui montre à quel point nos maux sont anciens. Keynes a proposé aux politiciens un peu de cocaïne pour passer les moments difficiles, et puis maintenant ils ne peuvent plus s’en passer, ils ont inventé le crack, etc.

    On rapprochera le « Français anonyme qui avait grandement calomnié la classe ouvrière anglaise en faisant croire qu’il y avait un lien entre le salaire réel et le chômage », de la pétroleuse socialiste, des hurlements divers et variés des Gilets jaunes et de leurs soutiens, estimant qu’on « insulte le peuple » quand on ne lui propose pas la livraison gratuite de caviar à domicile.

    Un siècle plus tard, dans une radio « ultra-libérale » dont les journalistes ne peuvent pas sortir dehors sans se faire accompagner par deux gardes de sécurité — et malgré cela ils se font casser la gueule –, lors d’une émission hebdomadaire consacrée aux placements financiers, réunissant le gratin de « l’horreur ultra-libérale » (journalistes économiques, gérants de fonds…), passage sur les bons résultats de l’économie américaine.

    On mentionne le taux de chômage très bas, et bien sûr arrive la comparaison avec la France. L’animateur demande : mais comment se fait-il qu’on n’arrive pas à réduire le chômage, chez nous ? et tous les invités de se gratter la tête les uns après les autres. Sont évoqués tour à tour le manque de formation, le faible taux d’emploi des seniors et l’âge du capitaine, mais personne n’est satisfait de la réponse. Tout le monde déclare son impuissance à expliquer cette mystérieuse exception française.

    Parmi cet aréopage d’ultra-turbo-libéraux, qui se feraient découper en morceaux s’ils croisaient une manifestation de Gilets jaunes, il n’y en a pas eu un, pas un seul, pour mettre en cause le montant hallucinant de la dépense publique et les effectifs délirants des fonctionnaires.

    C’était hier, sur BFM Business.

  4. Lorsque l’État prétend « investir » en dehors de ses missions légitimes, c’est un mensonge. Il dépense de l’argent et il y a très peu de retour sur investissement en tout cas rarement mesuré. En France, l’État s’endette depuis 1974, la dette grossit depuis 45 ans, preuve que le retour sur investissement n’est pas suffisant.

    Le régime dit keynésien, en lissant les conjonctures, empêche les destructions de capital inefficace. Quand il y a moins de clients solvables, les entreprises les plus fragiles disparaissent et le système se régule de lui-même. Le capitalisme s’auto-régule par la faillite. C’est pour ça que c’est un système cruel. Si vous supprimez la case faillite, ce n’est plus du capitalisme, c’est du constructivisme.

    Le progrès ne se décrète pas. Il est fragile et doit se construire avec patience, et l’asseoir sur des institutions présupposant qu’il ne soit pas toujours au rendez-vous.
    L’auto rééquilibrage du capitalisme entre profit-capital-salaires ne se fait plus car on triche avec la dette pour masquer les insuffisances, ce n’est pas de la magie. Les gouvernements refusent les nettoyages et destructions pour des raisons politiques de complaisances. Ils créent donc de la monnaie pour alimenter les systèmes financiers alors qu’il faudrait limiter la monnaie drastiquement, sa masse devant être réglée pour être suffisante uniquement aux besoins des échanges de l’économie réelle.

    • Pour poursuivre, si il est intéressant historiquement de s’intéresser à « Keynes détruit l’emploi et Rueff démolit Keynes », comparer le point de vue de keynésiens étant qu’on peut améliorer la situation que par les déficits et la création de plus de dettes et d’autre part Rueff partisan d’une meilleure politique budgétaire, notre situation n’est plus la même.
      L’étalon-or est abandonné depuis longtemps et il semble ni possible ni pertinent d’y revenir.
      La situation hélas pas seulement de la France (mais à fortiori), est finalement encore plus préoccupante. La masse monétaire et les taux nuls nous ont mis dans une situation inédite qui a abouti à ce que la rentabilité du capital spéculatif est colossale alors que celle du capital productif reste faible.
      Mais le capital spéculatif ne vaut rien parce qu’il peut s’écrouler (le mot est trop faible par rapport à l’ampleur du séisme potentiel) en très peu de temps.
      Tout cela dépasse totalement le trio profit-capital-salaires expliquant la réalité d’une économie « normale ». Rueff crierait aux fous !

  5. Monsieur Marchenoir est un économiste libéral qui joue sur les mots.

    D’abord il utilise le mot « militaire », un substantif/adjectif de nature peu précise s’appliquant aux personnes et aux choses.
    Il l’utilise à la place du mot « soldat » parce que ce terme l’embarrasse probablement. On imagine ce Monsieur passant son temps en pantoufles et robe de chambre à écrire des sornettes, aussi éloigné de la chose militaire que son maître Macron en top gun de parade !

    Pis, il raye le mot soldat, qui lui fait mal aux seins et le remplace par « fonctionnaire » !

    Là, Monsieur Marchenoir touche le fond ! Car « en même temps » qu’il se livre à ces facéties linguistiques deux fonctionnaires sont butés en Afric par une bande de zoulous lesquels ne font pas partie intrinsèquement de ses domaines d’investigation habituels.

    Bon !

    Deux fonctionnaires au tapis bof ! Monsieur Marchenoir nous a appris combien ces personnes sont des parasites insatiables, fainéants, incompétents, mis à part bien entendu les nanarques copains de son champion Macron chef des armées.

    Mais ces deux types ne sont pas morts dans des circonstances banales ( des postiers virables, des profs malmenés par des gamins malappris, des flics ayant le blues dont la disparition ne coûte pas plus au budget qu’une mise à la retraite classique ) mais au cours d’une extravagance en terre étrangère prise financièrement en charge par le contribuable qui consiste à faire régner la paix et l’ordre dans un territoire, grand comme l’Europe – comme se plaisent à dire les gugusses de Bouze FM (une trouvaille, vrai bonheur de Le Rabouilleur 11 mai 12 h 10) – à l’aide de 4.500 fonctionnaires, particulièrement bon à rien.

    Certains citoyens se demandent à quoi tout cela rime ? Si c’est bien à la portée d’un pays endetté jusqu’à l’os ? S’il faut faire régner l’ordre pourquoi aller si loin, dans des régions où tous les autochtones fuient pour venir se réfugier chez nous, alors que dans les banlieues il ne règne plus depuis fort longtemps ?

    Pour répondre il faut être économiste. Car si nous, la France, nous tenons l’Afric c’est pour des raisons économiques, il faut quand même être sérieux !
    Nous sommes là-bas parce que cela nous rapporte. La « paix » qui règne grâce au fonctionnaire français permet à nos entreprises de s’implanter et de faire des bénéfices fructueux.

    Monsieur Marchenoir sait tout cela. Il a, pour le moins, une licence en Sciences économiques. Il est peut-être professeur, dans une école privée cela va sans dire ( le voyez-vous sérieusement fonctionnaire de l’Educnaz ?).

    Il est parfaitement capable de justifier la mort de ces deux fonctionnaires en raison du profit des entreprises qui commercent avec nos anciens colonisés ! Il est même capable de vous dire que nous apportons la civilisation à tous ces gens d’un continent sous développé mais surpeuplé !

    Monsieur Marchenoir est un adepte de la colonisation, cette terrible entreprise dont la France est en train de mourir. Son pote c’est le papa de Béa Shell qui fit sa fortune dans l’importation des bois précieux, dévastant les forêts !

    Monsieur Marchenoir se moque pas mal de la mort de deux soldats français. D’ailleurs en ce moment ce qui le préoccupe c’est la mort des soldats russes massacrés par le papa de Poupoutine ! Alors !

    Monsieur Marchenoir est une brute !

  6. Les GJ et leurs soutiens estiment  » qu’on insulte le peuple quand on ne le lui propose pas la livraison gratuite de caviar à domicile « .

    Il ose écrire cela Marchenoir ! Et dans un blog qui s’affirme concerné par le catholicisme !

    Dès les premières heures des GJ, ce type s’est mis à taper sur ces gens avec une violence indépassable, ces gens qui ne sont pas autre chose que le peuple francais – ce qu’il reste de ce peuple d’avant 1974 – avec toute sa misère, sa faiblesse, ses manques et ses tares …. et bien sûr avec ses immondes politiciens qu’il a la faiblesse de désigner dans son ignorance profonde.

    Un peuple désarmé, affolé, qui renifle qu’il est en train de mourir et qui se livre à ces tentatives désordonnées pendant que les malfrats de la phinance internationale envoient tous leurs Marchenoir disponibles pour les agonir et leur casser les reins !

    Dans ce combat de survie où le fric affronte l’humain il y a face à face Jacline Mouraud et Robert Marchenoir. Les deux héraut ne sont manifestement pas à la hauteur de ce qui se joue.
    Mais il est certain que le plus « évolué » des deux est le plus moralement exécrable !

    Ce Marchenoir, qui depuis six mois passe ses nerfs sur les GJ, est inhumainement ignoble.

    • 1. Je vous prie de cesser vos insultes à l’égard du commentateur Marchenoir. Votre dernière phrase n’est que crise de nerfs indignée. Je rappelle d’ailleurs que vous n’êtes arrivé sur mon blog – et j’insiste sur « mon » – que dans votre poursuite insensée contre ce commentateur. Pas de place pour ça ici. Dernier avertissement.

      2. Les Gilets jaunes, le peuple français ? Pas le mien en tout cas. Merci de ne pas enrôler tout le monde de force dans votre construction personnelle sur le « peuple ». On peut se sentir Français et adhérer à un certain nombre de valeurs qui nous rassemblent, mais il n’y a au final que des personnes responsables.
      Voir les individus au lieu de tout amalgamer dans la masse informe du « peuple » (de gauche, de droite…), qu’on fait marcher au pas ou lever le poing suivant les idéologies de quelques individus sans scrupule, ce serait le premier pas vers le respect humain. Toute collectivisation forcée, la vôtre comme toutes les autres, sont des négations de l’humain.

      3. Et puis lisons la suite : « ces gens qui ne sont pas autre chose que le peuple francais – ce qu’il reste de ce peuple d’avant 1974 – avec toute sa misère, sa faiblesse, ses manques et ses tares …. et bien sûr avec ses immondes politiciens qu’il a la faiblesse de désigner dans son ignorance profonde. »
      Mon Dieu, que de commisération supérieure à l’égard des GJ pour quelqu’un qui s’en fait le preux défenseur ! On sent que Zonzon du haut de tout son savoir supérieur est prêt à prendre tous ces ignorants sous son aile éclairée pour bien les remettre à leur petite place.

      4. Le combat entre le fric et l’humain ? Dans le pays où la ponction fiscale et le redistribution sont les plus élevées du monde ? Lecture des faits complètement à côté de la plaque ! Remarquez que vous n’êtes pas le seul. Au contraire, la crise des GJ atteste que cette redistribution forcenée que nous connaissons est spectaculairement frustrante et appauvrissante.

      • Bien répondu Nathalie. Ce délire d’insultes ad homimen, de procès d’intentions et d’hommes de pasille de zonzon à l’encontre de de RM est répugnant. RM est certainement caustique, virulent et parfois cinglant dans ses messages. Je ne suis pas toujours d’accord avec ses points de vue, mais ils ont le mérite d’être argumentés. On ne peut pas en dire autant de la prose de zonzon. Le débat c’est bien tant que cela reste loyal et honnète.

      • Bien d’accord avec Nathalie et fm06. Ras-le-bol des commentaires stupides et haineux de Zonzon, troll que l’on retrouve sur au moins deux autres blogs sur lesquels intervient également Robert Marchenoir.

      • « … Zonzon du haut de tout son savoir supérieur est prêt prendre tous ces ignorants sous son aile éclairée… »

        Madame, vous avez vu juste, j’ai toujours senti en moi une dimension messianique. (Rires)

        Figurez-vous que vous venez de me la confirmer en me lançant – pour la troisième fois – le champ du coq de l’exclusion.

        Naturellement je pourrais commenter/rejeter toutes vos allégations, et même courtoisement comme il sied, mais à quoi bon, votre siège est déjà fait !

        Respectueusement votre

      • @fm06
        « mais ils ont le mérite d’être argumentés »?
        heu… là vous vous êtes avancé trop vite, il n’a toujours pas été capable d’apporter une argumentation étayant sa diatribe honteuse contre l’armée actuelle, sa phrase était au présent;
        il a juste tenté de se raccrocher aux branches du passé et fait appel à des « fantasmes militaristes », ce qu’il nomme pompeusement « présenter une analyse historique et comparative de l’armée française ».
        Aujourd’hui aux Invalides, je remercie Macron d’avoir, grâce à un discours magnifique, lavé l’offense de bob le pseudo chef des armées autoproclamé.

  7. Madame,

    Je vous remercie d’avoir bien voulu publier mon dernier message. Soudain il me plait à penser que ce n’était pas l’ultime, que je suis certes sur la frontière mais encore du bon côté.

    Allez-vous m’accorder une seconde occasion de me justifier ? Je souhaiterais vivement m’expliquer sur un terme qui me pèse.
    Car dans cette affaire le « malpoli » ce n’est pas votre serviteur mais l’autre ! Et je me fais fort, après l’analyse et le listing des échanges de ces derniers jours, de vous le montrer.

    Il serait obligeant de votre part de m’offrir cette occurrence.

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