Les deux « Gilets jaunes » ou le double échec du socialisme

Comme il semble loin ce temps où des Français rassemblés par la symbolique du gilet jaune obligatoire dans les voitures décidaient de descendre dans la rue pour s’opposer à la hausse des taxes sur les carburants ! Comme il semble loin ce temps où ils se retrouvaient nombreux à brandir des pancartes stigmatisant à juste titre la France comme le pays « champion du monde des taxes » ! (voir photo ci-dessous : Gilets jaunes, Acte I, 17 novembre 2018).

Du ras-le-bol fiscal de départ, les doléances sont passées ensuite aux fins de mois difficiles et au chômage qui nous colle à la peau, mais elles ne disent qu’une chose : comment se fait-il que la prospérité française soit à ce point asthénique alors qu’on parle du pays où la redistribution est plus élevée et plus radicale que partout ailleurs ?

Ne perdons pas de vue cette première leçon : la révolte initiale des Gilets jaunes signe l’échec de notre modèle social fondé sur la dépense publique et la redistribution. Elle signe l’échec de Keynes, ou, pour être plus exact, l’échec de tous ceux qui trouvent pratique de se réclamer doctement de Keynes pour accéder au pouvoir et s’y maintenir en promettant « toujours plus » à leur clientèle électorale.

On pouvait alors espérer que notre Etat-providence intouchable et tout le « volontarisme » politique qui l’accompagne apparaîtraient enfin au grand jour pour ce qu’ils sont réellement, c’est-à-dire une redoutable machine à créer de la pauvreté et du chômage à force d’impôts toujours plus élevés, redistribués dans une dépense publique tout aussi débridée, faussement solidaire, idéologique, insoutenable et inefficace.

C’est à ce moment-là que les libéraux, percevant les doutes et les questionnements d’une opinion publique ébranlée, ont accueilli la colère des Gilets jaunes comme une occasion de faire passer quelques idées sur les avantages qu’il y aurait à enclencher un mouvement liant la baisse de la pression fiscale à la baisse des dépenses publiques, c’est-à-dire l’exact inverse de ce qui se pratique en France depuis plus de quarante ans sans résultat.

Rien d’extraordinaire en vérité : cela s’est déjà fait dans de nombreux pays – aux Pays-Bas par exemple – avec un franc succès entrainant non seulement une nouvelle prospérité économique, mais également regain de liberté et de responsabilité individuelles.

Mais les libéraux sont quelques-uns tandis que les adeptes de la dépense publique financée par l’impôt sont nombreux et répandus à profusion dans tous les partis politiques organisés. Quel politicien se priverait d’un outil qui lui permet de passer pour un grand défenseur de l’égalité et de la justice sociale tout en lui donnant la vertigineuse possibilité de façonner la société selon les « fins sociales » qu’il juge désirables ?

Du reste, de la France insoumise au Rassemblement national, il existe fifty shades of Keynes dont Emmanuel Macron lui-même exprime une tonalité particulière. Mais aux yeux de ses principaux opposants, il passe pour un tiède, voire un libéral. N’a-t-il pas dévitalisé l’ISF et mis fin au statut des cheminots, ce totem emblématique du service public et de la solidarité nationale ? J’ai souligné à de multiples reprises combien le macronisme n’avait rien d’un libéralisme (ici et ici, notamment) mais pour son opposition la plus virulente, c’est encore trop.

C’est pourquoi, très rapidement, tous les anti-Macron façon Mélenchon, Le Pen et leurs petits clones dispersés se sont empressés de récupérer à fond l’aspect « révolte » des Gilets jaunes tout en oubliant allègrement qu’au départ elle était « fiscale ». Affaiblir Macron, oh oui ! Commencer à vouloir réduire la dépense publique et la redistribution, certainement pas !

Les revendications sont alors devenues de plus en plus « vénézuéliennes », les riches ont été désignés comme les responsables des difficultés des moins riches et l’idée que la justice sociale ne serait accomplie qu’en les taxant plus a fait son chemin dans les esprits.

Totalement coincé sur le plan budgétaire et soucieux de reprendre l’initiative, le gouvernement a lui aussi saisi la balle au bond : il en est à proposer une nouvelle taxe presque chaque jour. On peut ajouter que totalement coincé idéologiquement, il en est même à remettre sur la table la fiscalité sur les carburants qu’il avait annulée en décembre dernier pour tenter de calmer la grogne.

Parallèlement à cette récupération doctrinale du mouvement à travers l’exacerbation des jalousies et des ressentiments, les cortèges dans lesquels on voit défiler chaque samedi des personnes portant le fameux gilet jaune (dont rien ne dit que ce sont les mêmes que celles qui défilaient en novembre) ont attiré de plus en plus de casseurs et ont donné lieu à de plus en plus de slogans haineux.

Jusqu’à arriver aux insultes innommables que le philosophe et académicien français Alain Finkielkraut a dû endurer alors qu’il croisait par hasard un rassemblement de Gilets jaunes lors de l’acte 14 du mouvement qui se déroulait avant-hier (samedi 16 février 2019). Reconnu par certains manifestants, il a été immédiatement hué et pris à partie violemment (vidéo ci-dessous, 01′ 25″) :

Libération a donné un verbatim de l’altercation à partir des deux vidéos disponibles. Petit résumé :

Barre-toi, sale sioniste de merde – La France elle est à nous – Le peuple va te punir – Palestine ! – Nous sommes le peuple français – Rentre chez toi en Israël – Rentre chez toi – Ici c’est la rue !

On note à l’évidence que la présence de Finkielkraut, qui est juif et soutient l’existence d’Israël, fait ressortir la question palestinienne, laquelle n’est pas un marqueur des Gilets jaunes, en tout cas pas de ceux qui se sont soulevés à l’origine contre la hausse des carburants.

Mais on note également d’autres postures qui témoignent de façon tout aussi évidente combien les Gilets jaunes ont été récupérés par les extrêmes. « La France, elle est à nous » est typique d’un discours d’extrême-droite tandis que « Le peuple va te punir » et « Ici, c’est la rue » font irrésistiblement penser aux diatribes d’un Mélenchon.

Plus fondamentalement, au-delà de l’aspect antisioniste, on observe dans ces quelques mots proférés avec une haine indescriptible que la redistribution organisée en faveur de tel ou tel groupe de personnes (les femmes, les jeunes, les chômeurs, les pauvres, etc.), très loin de réaliser la moindre « justice sociale », crée au contraire une concurrence ravageuse entre les différents groupes susceptibles d’avoir accès à la manne étatique et les dresse violemment les uns contre les autres.

Dans ce système où il n’est nullement question d’encourager la création de richesse, les ressources disponibles sont considérées comme limitées. Améliorer le sort des uns ne peut donc passer que par une dégradation du sort des autres. Dès lors, chacun est poussé à se voir comme le « vrai peuple » qui a droit à tout tandis que les autres n’ont droit à rien et sont priés de quitter le terrain.

En l’occurrence, les riches, mais aussi les juifs qui combinent souvent la faute inexpiable d’être « riches » et quasi-étrangers (« Rentre chez toi en Israël ») deviennent les coupables faciles des malheurs du « vrai peuple ». Eradiquons le faux peuple, éradiquons les ennemis du peuple, et les lendemains chanteront. Une ritournelle délétère connue.

C’est ainsi que l’on peut dire que les Gilets jaunes ont pris tour à tour deux visages qui révèlent l’un après l’autre le double échec du socialisme. Dans leur format initial de révolte fiscale, ils en soulignent l’échec économique ; dans leur format récupéré par les collectivistes, ils en soulignent l’échec social. l’opposé de la « justice sociale » et du « vivre ensemble » dont pourtant il se targue sans cesse, on observe grandeur nature et sous nos yeux que le socialisme conduit à la fois au marasme économique et à l’affrontement civil.


Illustration de couverture : Les deux visages des Gilets jaunes.

79 réflexions sur “Les deux « Gilets jaunes » ou le double échec du socialisme

  1. Le résultat que l’on peut attribuer au « nouveau monde » est d’avoir divisé la nation. C’est le premier Président qui obtient un résultat aussi tranchant. En moins de deux ans ! Il est à craindre que cela s’aggrave après le « grand débat »

      • Oui effectivement « nouveau monde  » était pour se démarquer mais ce monde est pire qu’avant. « Avant » les politiques savaient créer un certain équilibre? Maintenant cet équilibre a volé en éclats, mais pas pour le meilleur des français.

    • Je reste persuadé que l’énarchie qui représente actuellement environ 5.000 diplômés en activité et chaque promotion annuelle de plus de 170, a l’obligation de les caser dans les structures de l’Etat puisqu’ils lui doivent 10 ans en remboursement des études financées avec les deniers publics = nos impôts (ils sont quand même payés pendant ces dix ans). Cela fait beaucoup de monde qui réfléchit à…comment dire…à OUI,…. trouver de la tune…de la taxe supplémentaire à la manière de Colbert et/ou des réglementations très improductives la plupart du temps, lais non identifiables par le commun des mortels. Enfin ils se font les dents et…on essuie les plâtres. Vive les Gilets jaunes

      • Les diplômés concernent aussi tous les officiers qui sortent de Saint Cyr et autres écoles militaires. Depuis la fin de la guerre d’Indochine et d’Algérie, il y a toujours la même quantité d’officiers qui sortent d’écoles. Si bon nombre décédaient lors des combats, depuis 1962, les pertes sont très rares. Sur 1500 handicapés lourds pris en charge par l’état suite à nos dernières quinze années de guerre, il n’y a qu’un seul officier.

        Résultat, nous avons en France 5.000 Généraux, dont seulement 600 sont en activité (qui prennent parfois les emplois de sous-officier puisque l’armée s’est extrêmement réduite) mais tous les autres continuent à percevoir leur salaire de base à 100% (Un Général n’est jamais à la retraite). Alors que le petit jeune qui s’engage doit en partie se payer un complément de paquetage, et il n’y a plus d’argent pour lui payer une reconversion lorsque son contrat sera terminé au bout de cinq ans. Il n’aura même pas le permis de conduire.

  2. Le succès des mouvements des Gilets Jaunes (au pluriel en raison de leur diversité voire de leurs oppositions et contradictions en agrégeant tous les populismes possibles dont le facteur commun est le rejet de tout ce qui est « le Système » : les « élites » intellectuelles, économiques ou politiques) et le refus de toute logique de représentation politique est le symptôme d’une France qui s’étouffe au bout de sa logique « d’Union Soviétique qui a réussi ». La totale absence de perspective politique libérale laisse pessimiste quant au dénouement de cette crise qui n’est pas finie ! Continuer à agoniser doucement sous la cortisone de la redistribution et la communication hypnotique (« aie confiance ») des gouvernants…?

  3. On entend aussi beaucoup chez les GJ, qu’ils se dissocient des exactions de leurs semblables… mais qu’ils les « comprennent » en ajoutant en général que « c’est la faute du gouvernement ».Ajoutons à ceux ci les nombreux GJ qui ne disent rien et qui acceptent donc tout ce qui s’y passe, y compris ces exactions. On a donc au total un mouvement soit violent, soit passif, et de toute façon illégitime, non seulement parce qu’il n’est issu d’aucun processus républicain « officiel », mais parce qu’il suscite dans ses effets concrets violences et désordres dont la concomitance systématique suffirait à l’interdire. Ce que Macron (malgré la mise en place de son « grand débat ») se garde bien de faire, comme si la radicalisation du mouvement ne pouvait que lui servir.. Quoi, j’ai dit une c…. ?

    • Sans aller jusqu’à prétendre que vous auriez dit une connerie, je vous ferai remarquer qu’on ne peut pas interdire les Gilets jaunes. Sauf à employer des moyens pinochétistes, soviétiques ou similaires.

      Certes, Eric Ciotti a réclamé que l’on interdise les manifestations, et c’est une bonne chose, ne serait-ce que sur le plan du symbole. C’est une question qu’il faut maintenant poser. Mais en tout état de cause, on ne pourra interdire ni toutes les manifestations des Gilets jaunes, ni l’activité jauniste en général.

      On a plutôt reproché à Macron l’intensité de la répression, et avec quelque raison, me semble-t-il (arrestations, condamnations, mutilations…). Donc les hypothèses de billard à cinq bandes genre « il laisse faire pour discréditer »… Remarquez qu’on a aussi eu droit à : « il réprime pour provoquer le dérapage »… il faudrait savoir.

      • Je ne partage pas votre commentaire selon lequel on ne pourrait interdire non pas ce mouvement, je suis d’accord, mais ses manifestations de masse dont d’ailleurs beaucoup ne sont ni déclarées ni autorisées.Dés lors que ces défilés sont systématiquement accompagnés de violence et destructions, que par ailleurs aucun service d’encadrement du mouvement n’a été mis en place par les GJ eux-mêmes, les attendus d’ordre public devraient prévaloir et légitimer l’interdiction (par précaution) de tout rassemblement. D’autant que le grand débat (dont il ne sortira d’ailleurs absolument rien), est censé permettre l’expression des uns et des autres, et alors même que la radicalité, y compris xénophobe, s’y expose au grand jour, encore un cas manifeste de trouble potentiel à l’ordre public. Partant de ce constat, je maintiens absolument que cet extrémisme progressif arrange tout à fait Macron… comme d’ailleurs le montrent les derniers sondages. Manque de courage d’abord, opportunisme ensuite, drôle de façon de gérer le régalien.

      • L’article 431-1 du Code pénal dispose que « le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, l’exercice de la liberté d’expression, du travail, d’association, de réunion ou de manifestation est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.
        Le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent code, l’exercice d’une des libertés vidées à l’alinéa précédent est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende »
        Ainsi, le droit de manifester est un droit reconnu et encadré par le Code pénal.

  4. « La France, elle est à nous » est typique d’un discours d’extrême-droite…

    Non, typique d’un discours des banlieues. Visiblement un endroit que vous ne connaissez pas.

    Après le reste…une évidence mais vous n’avez que partiellement vu ce qu’il y a à voir, cela reste mon avis.

    • J’ai dit aussi dans le même paragraphe :
      … tandis que « Le peuple va te punir » et « Ici, c’est la rue » font irrésistiblement penser aux diatribes d’un Mélenchon.
      La banlieue en tant que « quartiers sensibles » à fort taux de population immigrée est peu présente dans le mouvement des GJ si ce n’est via la récupération de la FI et la CGT.
      Qui ne voit que ce qu’il veut voir ?

    • j’allais faire la même remarque, « la France, elle est à nous » c’est surtout un slogan, une revendication des « indigènes » ! Je ne suis pas d’accord sur votre lecture qui semble renvoyer dos à dos les extrêmes.
      Et je pense également que, comme dans les manifs GJ, les « de droite » n’étaient pas les bienvenus, qu’ils n’étaient pas suffisamment nombreux,pour s’y imposer, c’étaient surtout des « de gôche » qui dominaient.

      C’est le discours des médias qui tente de minimiser le rôle de l’extrême gauche en invoquant une nocivité également partagée, par l’extrême droite. C’est l’impression que j’ai, peut-être que je me trompe, étant loin de la métropole.

      • Désolée, mais les formules « on est ici chez nous » où « la France est à nous » ont des origines clairement identitaires : https://www.youtube.com/watch?v=ndUc8nDPz6k
        Chaque groupe se les réapproprie pour se faire sa place au soleil dans la haine de l’autre. Le second effet du socialisme après le marasme économique. La question de Hayek dans la route de la servitude :
        Dans la société planifiée, le même ne pourra améliorer sa situation qu’en influençant en sa faveur ceux qui détiennent le pouvoir. Il en découle alors que toute question économique ou sociale devient politique, sa solution dépendant de « qui fait des plans pour qui. »
        Lire mon article en entier, lire mes phrases en entier, lire ma conclusion en entier.

      • En fait, nous sommes au coeur du Grand remplacement et de la concurrence identitaire.

        « On est chez nous » est un slogan identitaire des Français de souche, utilisé dans les rassemblements du Rassemblement national et autres partis proches. Cela veut dire : arrêtez avec les revendications musulmanes, arrêtez avec la perpétuelle complainte « anti-raciste », arrêtez avec vos exigences de quotas, de repentance anti-coloniale et de réparations. Ici, on est en France, vous vous pliez aux coutumes françaises et vous ne réclamez pas de privilèges au prétexte de votre race ou de votre religion.

        Et « La France, elle est à nous », c’est un slogan djihadiste, un slogan de conquête et de revendication territoriale, que l’on entend sans cesse lors des désordres fomentés par les délinquants issus de l’immigration. Cela veut dire : dehors les Blancs, maintenant c’est nous qui sommes les maîtres, nous les Noirs, les Arabes et les musulmans, nous avons mis le pied chez vous et le pays est à nous.

        Enfin, « Nous sommes le peuple » est le slogan des Gilets jaunes, plus ambigu, car il s’appuie non pas sur une identité raciale ou nationale, mais une identité de classe : les « pauvres » sont le vrai peuple, les « bourgeois » et les « bobos » n’en font pas partie, donnez-nous ce qu’on réclame ou on casse tout. Mais évidemment, il est à géométrie variable, puisque n’importe qui peut enfiler un gilet jaune et affirmer « qu’il est le peuple ». D’où l’aspect à la fois désordonné, nihiliste et totalitaire de la démarche.

        Lors de l’agression de Finkielkraut, on a entendu à la fois « Nous sommes le peuple » (jauniste) et « La France, elle est à nous » (djihadiste), ce dernier slogan étant ostensiblement crié par l’islamiste fiché par la police qui occupe la plus grande partie de la vidéo de Yahoo Actualités.

      • Je ne vais pas vous étonner car je l’ai déjà dit, mais le « grand remplacement » est un pur fantasme. C’est une théorie « démographique » véhiculée par l’extrême-droite sur la base du différentiel de fécondité entre les Françaises « de souche » et les immigrées d’Afrique du nord et d’Afrique noire.
        Sauf que l’on observe une baisse de la fécondité des femmes musulmanes qui, bien qu’avec un certain retard sur leurs congénères occidentales, sont en train de les suivre sur le chemin de la transition démographique, aussi bien dans les pays musulmans qu’en Occident. On le voit très bien dans les graphiques de Hans Rosling par exemple.
        Les discours tonitruants sur la « conquête de l’Europe par le ventre des femmes musulmanes » alimentent régulièrement un discours de la peur qui correspond aujourd’hui plus à des fantasmes qu’à la réalité démographique. Yves Montenay de l’Institut Turgot explique que pour que la minorité musulmane actuelle devienne la majorité en Europe, il faudrait une fécondité de 8 enfants par femme pendant plus de 150 ans, ce qui est complètement exclu. Il ajoute que « Un panorama mondial montre que la fécondité n’est pas liée à la religion, mais à d’autres facteurs dont le principal est l’urbanisation ».

      • Mais ce n’est pas du tout ça, le grand remplacement. Vous raisonnez en termes de majorité, en termes de 50 % + 1. Comme si la prise du pouvoir allait se faire par de gentilles élections bisounoursiques au niveau national, avec report des voix entre les deux tours, etc.

        Le grand remplacement est déjà réalisé dans d’innombrables zones en Europe et en France. Il est réalisé en Seine-Saint-Denis. Il est réalisé à Malmö. Il est réalisé à Molenbeek. Il est réalisé à Tower Hamlets. Dans toutes ces zones, et bien d’autres, il y a 100 % de marrons/musulmans moins un pouïème.

        Même dans l’ensemble de Londres, le grand remplacement est déjà réalisé. Tous les quartiers de Londres ne sont pas massivement, ni même majoritairement musulmans (bien qu’il y ait de nombreuses écoles peuplées uniquement d’enfants musulmans). Mais le maire de Londres est musulman. Il a pris possession de la ville au nom de l’islam. Regardez sa cérémonie d’intronisation.

        Raisonner en ces termes, c’est totalement méconnaître le processus de conquête de l’islam, rodé depuis 1 400 ans, qui a amplement fait la preuve de son efficacité. Il est basé sur la méthode de la peau de panthère. Les taches de la panthère, je viens d’en énumérer quelques-unes, parmi les plus visibles. Mais il y en a de plus discrètes. Des régions rurales, en France, sont tenues par les islamistes.

        La prise de pouvoir, dans ces régions, ne se fait pas par la majorité : elle se fait par la terreur. Oh ! pas la terreur des bombes. En tout cas pas généralement. Les bombes sont là en arrière-plan, comme une menace : nous l’avons fait, nous pouvons le refaire. Mais c’est par la terreur du quotidien que les musulmans prennent, progressivement, le pouvoir de façon invisible.

        Exemple : dans une entreprise, intimider une employée juive en lui énumérant les « crimes » d’Israël, et menacer de la frapper si elle ose émettre des critiques (elle a démissionné quelques jours après).

        Dans une école, lors de l’entretien de recrutement des professeurs, poser à la candidate la plus qualifiée (mais chrétienne), la question : comment lutter contre l’islamophobie massive dans les médias ? Et embaucher l’autre candidate, zéro expérience, 18 ans, mais voilée. Multipliez par des millions d’actes de ce genre.

        L’expérience montre que les musulmans sont en mesure de prendre le pouvoir largement avant d’atteindre la majorité de la population. Comme toute minorité révolutionnaire et subversive. Des minorités stratégiquement placées suffisent. Pourquoi croyez-vous que les musulmans investissent la fonction publique ? L’armée ? Le réseau d’autobus parisien ? Les taxis qui mènent aux aéroports des grandes villes ? Les mairies ? Les guichets de la Sécurité sociale ?

        Chaque mosquée est une mairie, une préfecture musulmane. Avec sa salle de prière, son école, sa bibliothèque, ses centres de formation, ses salles informatiques… et ses grasses subventions extorquées à l’Etat français. C’est un réseau de pouvoir parallèle qui se met en place. Lié aux pays commanditaires étrangers.

        La charia, la loi islamique, est en vigueur en Angleterre dans différentes régions et différents domaines. En toute légalité, du point de vue du droit national. Scotland Yard a dû se doter d’une unité spécialiée dans la… sorcellerie. Eh oui. Pour lutter les crimes (abominables) dus aux superstitions africaines. Si quelqu’un avait prédit cela en 1950, on l’aurait traité de fou. Eh bien, nous y sommes. Or, le pourcentage de musulmans en Angleterre est… dérisoire. Il doit tourner autour de 5 %. Vérifiez.

        Quant aux projections démographiques, je demande à voir. Il y a toute une industrie de la démographie gauchiste-lyssenkiste dont le but est de trafiquer les stats pour faire gober l’immigration aux Français. Les services sociaux, en France, sont contraints de procurer à un mari africain plusieurs grands appartement sociaux pour y loger ses… différentes femmes, avec les nombreux enfants qu’elles se trimballent.

        Si je prends simplement cette phrase : « Yves Montenay de l’Institut Turgot explique que pour que la minorité musulmane actuelle devienne la majorité en Europe, il faudrait une fécondité de 8 enfants par femme pendant plus de 150 ans, ce qui est complètement exclu », elle est fallacieuse dès le départ, parce que la minorité musulmane actuelle augmente sans cesse. Nous n’avons pas, que je sache, interdit l’immigration, fermé les frontières et renvoyé les illégaux chez eux.

        Le grand remplacement est en cours, et il se voit à l’oeil nu.

      • Dans son étude de 2011 portant sur la France de 2008, l’INSEE s’est également intéressé à la démographie, en particulier à l’indicateur conjoncturel de fécondité des femmes selon leur pays de naissance. Il montre que l’immigration dans son ensemble participe peu à la progression démographique puisque l’indicateur global pour les femmes immigrées (1,9) est légèrement inférieur à celui des femmes de l’ensemble de la population française (2) pour l’année 2008. Mais dans le détail, cet indicateur est en revanche très supérieur pour les femmes nées en Algérie (3,5), au Maroc ou en Tunisie (3,3), dans le reste de l’Afrique ou en Turquie (2,9). «Les populations originaires d’Afrique ont une marge de progression importante, ne serait-ce qu’en raison de l’inertie démographique, sans parler des flux migratoires à venir», écrit la démographe Michèle Tribalat. extrait de

        http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/06/19/01016-20180619ARTFIG00310-les-chiffres-de-l-immigration-en-france.php

        lire également sur Atlantico : Si l’on ajoute les deux générations (immigrés et enfants d’immigés), cela donne un total de 13,5 millions, soit 20,4 % de la population. On a donc un peu plus d’un habitant sur cinq d’origine étrangère sur deux générations en 2015
        https://www.atlantico.fr/decryptage/2960635/mini-revolution-l-insee-recueille-bien-des-donnees-de-type-ethnique-et-voici-ce-qu-elles-revelent-de-l-immigration-en-france-michele-tribalat qui en additionnant des chiffres

        Et je ne peux que souscrire au commentaire de Robert Marchenoir,ci-dessus.

      • C’est fou comme ce pays se complait résolument dans l’autoflagellation.

        Par rapport aux autres pays la France n’est pas particulièrement raciste au contraire :
        https://parismatch.be/actualites/societe/65604/quels-sont-les-pays-europeens-les-plus-racistes
        Actes anti-juifs, ben non c’est plutôt en baisse :
        http://www.wikistrike.com/2019/02/instrumentalisation-eh-non-l-antisemitisme-n-a-pas-augmente-elle-a-meme-baisse-de-70-en-10-ans.html
        Alors instrumentalisation oui et GW Godnadel de répéter :
        « Je soutiens donc, assez seul, qu’il ne me paraît pas de très saine pratique de focaliser sur des faits minuscules pour les rendre, par effet grossissant, Incident Majuscule. Manifestement, ces antisémites-là, même jaunies, ne correspondent toujours pas au portrait-robot de l’antisémite rêvé par la macronie et la gauche antifascistes réunies. Au-delà de la médiocre manœuvre du pouvoir de vouloir faire porter le chapeau et la rouelle à l’ensemble des gilets pour les faire passer de mode, la mauvaise manière est aussi faite aux juifs désemparés. »
        C’est comme la fiscalité environnementale puisque qu’avec notre part des 1% d’émission de CO2 (si tant est que c’est à voir avec le réchauffement), nous serions très en retard dans le monde pour la combattre :
        http://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/17-milliards-daugmentation-une-fiscalite-environnementale-contre-sens-de-la

        Ensuite fécondité et le « grand remplacement »…
        D’abord lire le point sur les évolutions démographiques mondiales :
        https://www.atlantico.fr/decryptage/3565737/pourquoi-le-choc-demographique-qui-nous-menace-pourrait-bien-etre-totalement-different-de-ce-a-quoi-vous-vous-attendez-gerard-francois-dumont
        Avec le recul, on constate que les choses ne se passent pas du tout comme on les imagine.
        Et pour spécifiquement la fécondité africaine, au delà des statistiques truquées ou pas, je vous rapporte la petite discussion avec un chauffeur de taxi du sud marocain (berbère d’ailleurs et pas arabe tient-il toujours à souligner) qui en est à son huitième : « mes enfants c’est ma retraite » me dit-il.
        A une génération d’intervalle un de ses enfants qui aura immigré dans une ville du Nord n’aura plus que deux enfants au maximum. C’est constaté et incontestable. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’avec un emploi citadin dans une entreprise, il cotisera à la retraite. D’ailleurs au Maroc, les allocations familiales baissent drastiquement à partir du 3ème, c’est à dire dés que le travail est déclaré…

        Oui il y a beaucoup trop de lois qu’il faudrait bêtement commencer à appliquer, renvoyer les illégaux chez eux, interdire le salafisme etc…
        Faire venir légalement un maghrébin en France de façon légale pour le travail ou les études est un casse-tête administratif qui implique d’intervenir trop souvent en ambassade. On marche sur la tête !

      • @ M Marchenoir
         » Dans une école, lors de l’entretien de recrutement des professeurs, poser à la candidate la plus qualifiée (mais chrétienne), la question : comment lutter contre l’islamophobie massive dans les médias ? Et embaucher l’autre candidate, zéro expérience, 18 ans, mais voilée. »
        quelle école?

      • @ Tino
        merci pour votre lien, en enlevant les injures et en ne gardant que les crimes et délits comme le fait « wikistrike », on s’aperçoit que les chiffres de l’antisémitisme ont augmenté de 100% depuis l’année dernière… vous devriez envoyer votre analyse au Premier Ministre, il vous en serait extrêmement reconnaissant!

      • Bon d’accord je reconnais que wikistrike c’est moyen mais d’abord l’information « race » n’est pas admise dans les statistiques de notre merveilleux pays donc comme ça on peut raconter n’importe quoi et ensuite wikistrike s’appuie sur des chiffres qui sortiraient de LICRA et CRIF, ce qui il est vrai ne garantit rien de plus fiable,
        Bon aux US le mot « nègre » est interdit…
        Une façon de résoudre les problèmes sans doute.

      • Les demandes fiscales sur les pancartes des manifestants sont apparues un peu plus tard diligentées par tout ce qui existe de gôches dans notre pays. J’ai moi même remarquer cela dans une réunion Grand débat à Dijon (qui n’en était pas un, puisque organisé par la mairie et animé par quelques élus communaux avec micro pour distribuer la parole et réponses/doléances aux questions posées dans les kit prévus – très stalinien…) mais pas de débat démocratique accepté.

      • @ M Marchenoir
        oui, le bob c’est vous 😉
        et nous sommes ravis d’apprendre que votre histoire ne s’est pas passée en France car ce serait impossible (pas de voile à l’école, pas d’entretien sélectif de recrutement, sauf en cas d’égalité d’ancienneté et de qualification des candidats, ce qui est rare) donc vous auriez pu être plus explicite dès le début.
        Que les glaouiches fassent comme ils veulent dans leur royaume où la laïcité n’existe pas, c’est leur problème, au milieu d’autres!

      • @bob
        en fait votre lien ne marche pas donc je maintiens que vous balancez des fake news tant que vous n’apporterez pas la preuve de ce que vous dites, même si c’est au RU

      • @ Françoise
        « En fait votre lien ne marche pas donc je maintiens que vous balancez des fake news tant que vous n’apporterez pas la preuve de ce que vous dites. »

        Ben voyons… Les méthodes typiques des trolls gauchistes de mauvaise foi.

        1. J’accuse systématiquement de mensonge les gens qui décrivent des faits qui ne cadrent pas avec mon idéologie.

        2. J’exige des preuves de ce qu’ils avancent, alors que moi je ne présente jamais ni faits, ni preuves pour étayer mes croyances.

        3. D’ailleurs je ne dis rien. Je débarque sur un blog sans crier gare, je ne me sens pas obligée de sortir les mains de mes poches, d’apporter une contribution positive au débat, de commencer par bosser un peu, par donner des trucs aux autres (le gauchiste ne sait pas ce que veut dire donner : il réclame tout à l’Etat) : j’attaque direct les commentateurs déjà présents depuis longtemps, en les calomniant.

        4. Quand les preuves réclamées (fort grossièrement) sont fournies, « ça ne compte pas parce que ce n’est pas chez nous, c’est chez les sauvages ». Les Anglais ne sont pas des gens comme nous, chez nous ça peut pas arriver. Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que la conquête islamique est un phénomène qui touche toute l’Europe, et que ses méthodes sont identiques partout.

        5. En plus, je suis infichue de faire marcher mon ordinateur, je n’arrive pas à accéder au site, donc je prétends qu’il n’existe pas. Je continue à hurler « des preuves, des preuves, des preuves », comme un petit flic de la Stasi mal élevé. Le lien fonctionne très bien chez moi. Si vous n’êtes même pas capable d’utiliser Internet, ne venez pas chercher querelle aux gens sur Internet.

        Je vous signale que l’article est en anglais, donc si vous réussissez l’exploit d’arriver sur la page, vous allez nous dire : ça ne compte pas, je ne comprends rien, je le veux en français ?

        J’ai cité ici deux exemples des méthodes de conquête du pouvoir par les musulmans. Vous savez ce que c’est qu’un exemple ? Je pourrais vous en citer des centaines. Nous ne parlons pas d’un cas, dans une école, dans un pays !…

        Mais c’est sûr que si vous préférez vous fourrer la tête dans le sable, vous ne verrez rien venir.

        Commencez par apprendre la politesse avant de venir répandre des mensonges.

      • bizarre votre réponse…
        est-ce que les autres lecteurs arrivent à afficher le lien?
        l’anglais ne me dérange pas, j’ai habité quelques années à côté de Salisbury donc en fait, ça m’intéresserait de lire votre article!

      • @ Françoise et @Robert (et avis à tous) :
        Tout le monde se calme et retrouve ses esprits, please.

        La zone « commentaires » est faite pour échanger sur les thèmes qui sont développés dans les articles et éventuellement sur des HS intéressants motivés par l’actualité, pas pour s’invectiver en permanence à titre personnel. Cela crée une ambiance extrêmement déplaisante, y compris pour moi.
        Ceci dit, on a le droit de n’être pas d’accord sur les idées. Un équilibre à trouver dans l’expression du désaccord. Je vous rassure, de nombreux commentateurs y arrivent très bien. Il y a d’excellents exemples sur le fil Genepi / subventions.

        @ Robert : Depuis mon ordi, votre lien ne marche en effet pas (problème lié à la confidentialité, me dit-on en message d’erreur)
        @ Françoise : Robert monte vite en tours, c’est vrai, c’est connu, mais avant de demander la censure des autres, essayez de dépasser vous-même le stade de l’insinuation et du persifflage (votre spécialité, à ce que j’ai pu voir) et d’en venir aux arguments personnels au lieu de mettre les autres en demeure de satisfaire vos demandes. Et merci d’en revenir à votre pseudo habituel.
        @ Robert : J’apprécie énormément vos contributions, même si je ne peux vous suivre sur certains terrains, comme vous le savez. Mais il est vrai que vous avez une répartie « très dynamique » qui souvent me fait rire mais je comprends que cela puisse éventuellement choquer. Puis-je suggérer un petit peu de « ménagement » des interlocuteurs ?

      • @Nathalie MP
        c’est bien ça, moi je « persiffle » et bob est juste drôle mais un peu trop « dynamique »;
        et quand il m’accuse de répandre ici des mensonges, j’ai le droit de lui demander lesquels dynamiquement, drôlement, ou il faut que je lui dise s’il vous plait à genoux???????

  5. Et si il n’y avait que ce « double échec », Il n’y a pas eu, il n’y a pas et il n’y aura jamais de succès d’aucunes sortes et sous toutes latitudes en ce qui concerne les fantasmes méphitiques socialistes, il n’y a in fine qu’enfer et désolation malgré les promesses sempiternelles du « demain on rase gratis »

  6. Et si au-delà de tout ce que vous décrivez avec une grande justesse, le mouvement des Gilets Jaunes n’était que le dernier spasme de ce peuple français, devenu invisible, qui tout à coup surgit dans l’espace public pour dire qu’il ne veut pas mourir de cette mort dont l’UE le menace ?

    • C’est douteux. D’abord il faudrait que vous expliquiez ce que vous entendez par là : opposition à l’immigration ou à l’islamisation ? sortie de l’Union européenne ou de l’euro ?

      Le gilétisme a ceci de particulier que chacun veut lui faire porter ses propres revendications. Il faut se méfier de cette tentation.

      Le récent sondage IFOP montre qu’une majorité des Gilets jaunes sont opposés à l’immigration, mais cette revendication a brillé par son absence à toutes les étapes et à tous les étages du mouvement. Alors que la force de la protestation a créé une occasion en or de faire valoir une telle revendication, au contraire.

      Il faut donc s’interroger sur la force de cette conviction, d’autant plus que parmi dans les revendications officielles du mouvement, on a, au contraire, retrouvé des demandes pro-immigration.

      Quant à l’Union européenne, en dehors de l’influence d’Etienne Chouard qui est certes grande dans le mouvement, elle n’a donné lieu à aucune revendication concrète.

      Donc : protestation identitaire diffuse, révolte contre une menace de disparition ressentie mais peu définie, certainement. Revendications concrètes à la clé : rien du tout, sinon le référendum, qui peut vouloir dire tout et n’importe quoi.

      • @ Robert Marchenoir
        Vous voudrez bien me pardonner d’avoir une pensée politique beaucoup moins structurée et étayée que la vôtre.
        Je ne suis donc, ni parmi ni dans, les revendications officielles du mouvement dont je me fiche comme d’une guigne.
        Je n’avance que ce que je ressens de ce mouvement et encore, je ne le fais qu’à la forme interrogative. Chacun peut donc juger ce que je dis à sa guise, ce que vous avez très bien fait, et ce dont je vous remercie.

      • @ Mildred

        Mes excuses si je vous ai heurtée, ce n’était nullement mon but.

        (J’espère en plus ne pas me gourer sur le féminin, ce serait le pompon.)

  7. « les ressources disponibles sont considérées comme limitées. »

    Pas pour Bercy ! :mrgreen:

    Ce qui a de bien, c’est que nous avons une fenêtre sur notre avenir avec le Vénézuéla, et son peuple qui réclame toujours plus de chavisme

    • « Le capital au XXIe siècle » de Piketty fait son chemin, même aux USA avec ses deux représentants français Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, économistes de gauche affiliés à l’Université de Californie à Berkeley qui influencent actuellement les candidats démocrates Mmes Alexandria Ocasio-Cortez et Elizabeth Warren ainsi que Bernie Sanders . A partir de la page 793 de son ouvrage Piketty prône la confiscation par l’impôt sur le capital et les successions annihilant tout propriété privée donc un transfert massif des moyens de productions et des avoirs des individus vers l’état soviétique qui possédera tout.Personne n’y prête attention, c’est dommage. Eux ils s’occupent de notre argent, car ils sont incapables d’en créer

  8. La guerre civile permanente est la base de tous les socialismes. Elle met en concurrence les prédateurs de l’argent gratuit des autres et des privilèges en échange de leur soutien aux politiciens.

    Ca va très mal se terminer.

  9. Naturellement,les abrutis qui s’en sont,ainsi,pris à Alain Finkielkrault sont inexcusables,mais les mêmes Tartuffe qui hier encore traitaient Finkielkrault de sioniste,réac ou facho(!),sont trop heureux de le récupérer pour la bonne cause afin de stigmatiser des gilets jaunes antisémites,par dessus le marché…
    Alain Finkielkrault de mauvais juif réac est ainsi redevenu,à son corps défendant,le bon juif persécuté,acceptable pour les gens du camp du bien.
    A noter également qu’on croit entendre un de ses agresseurs le traiter de « sale sioniste »,ce qui est typique de la judéophobie gauchiste ou musulmane,qui lie antisémitisme et palestinisme…

  10. Puisque vous évoquez ce projet gouvernemental de « remettre sur la table » la hausse des taxes sur les carburants,à l’origine de la fronde fiscale,je me demande si la manoeuvre n’aurait pas déjà commencé,mais en catimini,sournoisement,selon la méthode Macron: le litre de E10 95 est repassé au dessus des 1,40 euros à ma pompe à essence préférée…

  11. « On observe grandeur nature et sous nos yeux que le socialisme conduit à la fois au marasme économique et à l’affrontement civil. »

    Voilà qui est fondamental. C’est une excellente synthèse du mouvement.

    J’ajoute que parmi le groupe qui a agressé Finkielkraut, il y a un musulman et peut-être plusieurs (il est identifié, c’est même un islamiste fiché par la police), mais il y a aussi, sans doute, des Gilets jaunes AOC, français de souche. Parmi les invectives adressées à Finkielkraut, il y avait « Nous sommes le peuple ! », qui est un slogan classique du mouvement, et très caractéristique des Gilets jaunes.

    Ceci pour évacuer la minimisation de l’incident sur le thème « c’est les musulmans, c’est pas les Gilets jaunes ».

    Faisons aussi un sort au débat ignoble (et révélateur) sur le fait de savoir s’il a été traité de « sale Juif » en plus de « sale sioniste ». Il faudrait que ces messieurs de l’extrême gauche et de l’extrême droite arrêtent de nous prendre pour des imbéciles : sioniste, ça veut dire juif.

    Non seulement dans la pratique des anti-sémites, qui y trouvent un moyen commode d’échapper à des poursuites éventuelles, mais dans la réalité des choses : si vous êtes anti-sioniste aujourd’hui, cela veut dire que vous êtes pour l’éradication de l’Etat d’Israël. Il faudra m’expliquer en quoi cette revendication, hallucinante et unique sur la planète à ma connaissance, ne relèverait pas de l’anti-sémitisme pur et simple. Personne, je crois, ne réclame l’annihilation d’aucun pays dans le monde, sauf celle d’Israël.

    On pouvait être anti-sioniste avant la création de l’Etat d’Israël, et d’ailleurs beaucoup de Juifs l’étaient. C’étaient les Juifs qui étaient divisés entre sionistes et anti-sionistes. C’était, avant tout, un débat juif. Aujourd’hui, Israël existe, donc le débat est clos. La propagande islamo-communiste a réussi à imposer la légitimité de « l’anti-sionisme », mais il ne faut pas tomber dans ce piège.

    Enfin, les nobles et purs Gilets jaunes AOC qui ne réclament que la baisse des taxes et qui veulent simplement vivre de leur travail sont 50 % à être anti-sémites. Sondage IFOP qui vient d’être publié :

    https://jean-jaures.org/nos-productions/enquete-complotisme-2019-les-grands-enseignements

    Il s’agit de gens qui se sont déclarés eux-mêmes comme Gilets jaunes, et qui ont déclaré avoir participé au moins à une manifestation ou à une occupation de rond-point. Il n’y a pas 50 % de musulmans en France.

    Pour que les choses soient claires, la question était : êtes-vous d’accord avec la phrase suivante : « Il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale » ? Oui, oui : sioniste, et non pas juif. Je défie quiconque de venir m’expliquer que cette question n’est pas un marqueur irréfutable de l’anti-sémitisme (et assez restrictif, en plus : on pourrait en concevoir qui taillent nettement plus large).

    Or, l’anti-sémitisme est un marqueur de l’anti-capitalisme, de l’anti-libéralisme, du socialisme. C’est une métaphore tripale et délirante de la position politique plus rationnelle exigeant la « justice sociale » et la « redistribution des richesses » via un « Etat fort et stratège ».

    Quant à l’hypothèse que le mouvement des Gilets jaunes aurait été détourné de ses nobles objectifs libéraux du début par les odieux étatistes organisés de droite et de gauche, je n’y crois pas une seconde.

    Il y a de nombreuses preuves du contraire, et jusqu’à présent personne n’a été capable de me présenter des éléments accréditant cette thèse.

    Note : il ne suffit pas de dire : je veux que mes impôts baissent, ou même que les impôts baissent. Il faut aussi dire, explicitement : je veux que la dépense publique baisse (et bien sûr, ne pas réclamer la hausse des impôts des autres).

    Parce que sinon, vous vous placez dans la logique étatiste que nous n’avons jamais quittée depuis des décennies. Or c’est bien le chemin qu’a suivi le mouvement. Aucun des gentils Gilets jaunes du début n’a jamais dit : je veux que la dépense publique baisse. Ou alors, qu’on me montre les documents historiques qui le prouvent.

    Le mouvement des Gilets jaunes, c’est la manifestation concrète de ce que produit le socialisme en phase terminale. C’était un mouvement socialiste dès le début, et aux revendications économiques propre au socialisme, il a ajouté un bisounoursisme terminal de grands enfants à qui on a toujours dit qu’ils étaient formidables, qu’ils avaient droit à tout et que s’ils ne l’obtenaient pas, c’était qu’on était méchant avec eux et qu’on les méprisait.

    D’où ces réactions omniprésentes des gilétistes, qui, à la moindre critique du mouvement, hurlent qu’ils sont méprisés, que leur interlocuteur est un sombre salopard qui ne mérite pas de vivre, et ainsi de suite.

    Et ils joignent le geste à la parole, en plus. Ils se livrent à des destructions continuelles, envahissent un ministère, rêvent tout haut de coup d’Etat militaire… Le maire de Dijon disait, récemment, qu’on avait arrêté une brave dame de 55 ans, qui faisait toutes les manifs et qui balançait des cocktails Molotov sur la police.

    Et ils s’imaginent que ça va marcher. Qu’on va leur dire : oui, OK, prenez l’Elysée, voici le « cul de Macron » sur un plateau.

  12. Toute les révoltes et surtout celles qui durent emportent avec elles, la canaille au sens large. Cela va de la récupération doctrinale et idéologique mais également les casseurs, la racaille des banlieues, les crapules, les corrompus, les abrutis et les profiteurs, etc…
    Et à partir de ce stade, la foule compacte se considère une légitimité absolue et sans aucun esprit critique puisque : « Nous sommes le peuple ! » ; relire la psychologie des foules de Gustave Lebon. Donc rien de nouveau sur la planète et rien de spécifiquement socialiste.

    Idem donc pour l’antisionisme et la cause palestinienne, G-W Goldnadel a très bien analysé cela dans « Névroses médiatiques – Le monde est devenu une foule déchaînée ». Notre univers médiatique est devenu hystérique et névrotique et la question juive instrumentalisée à l’excès. Une nouvelle liturgie postchrétienne et postcommuniste cible la religion antinazie prétexte à toutes les assimilations, anticolonialiste, anti-chrétien, anti-blanc, anti-armée, anti-police, anti vieux, etc…
    A noter que les églises sont autant profanées et taguées, les flics caillassés, les élus ou les patrons insultés, admonestés voir agressés physiquement.
    Et nous sommes hyper-saturés de films et de musées sur la shoah et je désespère encore et pour longtemps d’en trouver un sur les camps de rééducation, goulags et autres fantaisies diaboliques du communisme. D’ailleurs lors de la visite de Berlin l’été dernier, je n’ai rien eu à opposer à mes petits-enfants eux-mêmes endoctrinés (à l’école) sur le génocide juif, puisqu’il n’y a rien d’autre à Berlin, j’en suis encore stupéfait.
    Quand l’organisme est globalement malade, il y a toutes sortes de symptômes plus ou moins anciens (remonter au moins à la libération) qui ressurgissent de façon sporadique et il devient difficile de soigner.

    • Personnellement j’adore Berlin. Mes fils m’y avaient accompagné. J’y étais allé pour m’imprégner du Berlin du Mur, de la Guerre Froide, eux pour le dynamisme et ce carrefour européen qu’incarne cette ville. Ils sont restés néanmoins marqués par les symboles de la division berlinoise.
      J’espère toutefois que vous y avez pu visiter le Mémorial du Mur après une balade sur la Bernauer Straße, le DDR Museum et la prison de Hohenschönhausen qui témoignent à eux trois, tout de même, de l’oppression communiste en RDA.

      Ceci dit je me range toutefois à votre avis; le dogmatisme et le formatage Édulcoration Nationale nécessitent de veiller au grain pour nos chères têtes blondes.

      Le socialisme est la médiocrité planifiée, la faillite orchestrée et je n’aurai de cesse de m’en convaincre tous les jours un peu plus alors que perdure la grogne jaune et se développent les déviances imparables et récupérations fétides qui ne manquent pas de faire la part belle aux factieux encartés, trublions de métier et autres crapules de confession.

      • Eh oui je déplore de ne pas être allé avec eux visiter la prison de Hohenschönhausen, faute de temps mais aussi pour être à leur écoute.
        Cette ville qui vaut le détour, n’en reste pas moins extravagante et les berlinois aussi, une façon peut-être d’exorciser le passé. Enfin c’est mon interprétation.

    • J’oubliais de préciser que je n’avais pas manqué de visiter avec mes fils le Mémorial de la Shoah.

      Je souhaitais, pour toutes les raisons citées dans le précédent post, qu’ils fussent témoins des errements idéologiques, de la perversité du fanatisme et des doctrines délétères les plus crasses.

    • @ Tino

      « Relire la psychologie des foules de Gustave Lebon. Donc rien de nouveau sur la planète et rien de spécifiquement socialiste. »

      Les revendications et les principes politiques des GJ ne sont pas spécifiquement socialistes ? Sur quoi vous appuyez-vous pour dire cela ?

      Puisque vous citez Gustave Le Bon, lisez donc aussi Psychologie du socialisme. Ça date de 1898, et on croirait que cela décrit la France des Gilets jaunes.

  13. « je désespère encore et pour longtemps d’en trouver un sur les camps de rééducation, goulags et autres fantaisies diaboliques du communisme. »
    —> L’aveu (tourné à Lille et à Roubaix, by the way), La vie des autres, Soleil trompeur, La déchirure, pour citer ce qui me vient à l’esprit sur le moment.

    « je n’ai rien eu à opposer à mes petits-enfants eux-mêmes endoctrinés (à l’école) sur le génocide juif  »
    Endoctrinés sur le génocide juif : ignoble, mais dit sur un ton tellement cool. Notez que vous pouvez dire absolument ce que vous voulez …. et que je n’en pense pas moins.

    • Ignoble assurément, je ne peux pas penser autrement, à quoi sert que j’en rajoute, je le ferais forcément mal. Mais lisez Goldnadel à l’occasion et vous allez extrêmement relativiser et crier à la propagande excessive qui nuit aux juifs finalement.
      La vie des autres, Soleil trompeur, La déchirure font partie de mes tiroirs de DVD. Je suis plus réservé sur l’aveu. Mais faisons le ratio des films et des musées….de l’un et de l’autre.
      Symptomatique comment évoquer est extrêmement chatouilleux.

  14. C’est au moment de la sortie de l’aveu que nombre de français découvrirent ce qu’était l’horreur du communisme malgré le fait que le film ait été « légèrement » édulcoré. Dans la réalité, à l’issu des procès la plupart des condamnés étaient envoyés au goulag dans le plus grand secret.

  15. Si vous voulez comprendre à quel point nous baignons dans le socialisme, et pourquoi les Gilets jaunes ne peuvent pas s’en dépêtrer, passez la Manche et jetez un coup d’oeil au programme de Chuka Umunna :

    https://chuka.org.uk/2019/02/18/resignation-from-the-labour-party

    Je le connais mal, mais c’est l’un des députés britanniques qui vient de faire défection du parti travailliste. On dit qu’il était l’une des étoiles montantes du parti. L’un des motifs de cette sécession collective est le refus de l’antisémitisme du Labour, qui fait scandale ces temps-ci en Angleterre. Un autre est le tour marxiste prononcé qu’a pris le parti sous la houlette de Jeremy Corbyn.

    Or, Chuka Umunna est un immigré de deuxième génération, un métis anglo-nigérian. Vu de France, il est assez étonnant qu’un fils d’immigré africain quitte un parti de gauche parce qu’il le trouve antisémite et trop marxiste.

    Sa profession de foi politique est stupéfiante vue de chez nous. Bien qu’il se déclare progressiste et socio-démocrate, il dit : « La valeur du travail est au centre de mes convictions ». Il dit aussi : « La famille, dans toutes ses dimensions, est la cellule de base de toute communauté. Elle motive les hommes, elle tisse des liens entre eux et elle donne son sens à la vie. » Il dit encore : « Je suis un patriote sans réserve aucune. »

    Et il dit ceci, qui serait considéré comme « ultra-libéral » en France : « A chaque fois que c’est possible, les décisions doivent se prendre à l’échelon le plus bas possible. »

    Je n’ai pas étudié le reste de son programme, mais rien que cela le placerait quelque part en France entre la droite des Républicains, le Front national et un hypothétique parti libéral qui n’existe pas.

    Pour rigoler, vous pouvez aussi consulter la page de son site où ses administrés peuvent prendre rendez-vous pour le voir, intitulée « Ce que je peux faire pour vous » :

    https://chuka.org.uk/how-i-can-help

    Je ne fréquente pas les sites des députés français, mais je doute fort qu’un seul d’entre eux ait une démarche qui s’approche, ne serait-ce que de loin, du sens du service, de l’esprit pratique et de la clarté de cette page. Nous sommes sur une autre planète.

    Juste pour voir, j’ai cherché la page correspondante d’un député français dont le statut et le positionnement politique seraient comparables : Valérie Rabaut, du parti socialiste, présidente de son groupe parlementaire. Voilà ce que ça donne :

    https://valerierabault.com/category/me-contacter

    Eloquent, non ? Résultat : les Gilets jaunes. Contrairement aux gilétistes, je ne départage pas la poule de l’oeuf, naturellement.

    • Corbyn a droit à quelques pages dans le livre de Goldnadel (aucun mérite je viens de terminer sa lecture). D’énormes complaisances avec les salafistes et un profond antisémitisme comme cela vaut pour nos gauchistes à nous.
      Chuka Umunna est forcément plus libéral que ce qui existe chez nous. C’est dans la nature des choses chez les britanniques depuis toujours comme l’air qu’on y respire.
      Les anglais ont mis la liberté d’abord alors que nous n’avons que l’égalité en tête.

    • Je me rends souvent au RU, ce qui m’incline à considérer votre avis sur la notion de service chez les Britanniques.
      J’ai pu m’en rendre compte personnellement en bien des occasions. Nous sommes en effet sur une autre planète.
      Cela avait incité mon plus vieil ami à s’établir à Londres à son retour du Canada, il y a 22 ans.
      Il ne voulait en aucun cas rentrer en France mais se rapprocher de sa famille après la naissance de son fils, devenu britannique en 2017.

      La page dont vous nous avez fourni le lien me conforte dans mon appréciation.

    • En quelques lignes, Caccomo démontre l’aberration des 35 heures qui n’ont jamais créé aucune richesse mais ne se sont bornées qu’à être un artifice électoraliste.

      Augmentation du coût du travail (puisque 35 h payées 39) et baisse de compétitivité subséquente. Tous ces fossoyeurs appointés, pas même foutus d’entrevoir ni prévoir le désastre annoncé, ont mérité la gifle historique de mai 2002.

      Il est certain que ça a du faire quelques heureux chez les fonctionnaires. Je serai plus réservé sur la FPH.

  16. Que l’échec du socialisme conduise à l’antisémitisme est, malheureusement, normal. Il faut un bouc-émissaire. Et comme tout le monde pense que, d’une manière ou d’une autre, c’est la faute aux riches qui ne paient pas assez d’impôts (ISF, évasion fiscale, GAFA…), certains finissent par entendre ‘juif’ au lieu de ‘riche’, un peu comme on a appris à traduire l’expression ‘jeune de banlieue’! Mais il faut aller par-delà et voir les solutions (libérales) comme vous le faites Nathalie! https://bienveillantataiwan.blogspot.com/2019/02/la-cause-de-lantisemitisme-francais.html

      • J’ai une seule question : quand et où Brighelli a-t-il réclamé l’arrêt de l’immigration de masse, le renvoi des immigrés illégaux et l’expulsion des délinquants binationaux ?

        Brighelli est un ancien communiste, même si aujourd’hui il semble se situer à droite ou à l’extrême-droite. La lecture de ses textes fait irrésistiblement penser à l’idéologie communiste. J’ai trouvé cet extrait d’une de ses interviews :

        « — Comment assurer la rééducation des enfants alors qu’ils grandissent dans des familles qui sont en opposition totale avec les lois de la République et avec la vision de l’Éducation nationale ? »

        « — Il n’y a pas tant de familles en opposition totale. J’habite Marseille. C’est une ville musulmane à 50 %, mais je vois très peu de gens qui, au fond, sont en opposition complète avec les lois de la République. En revanche, ils [la « petite minorité d’islamistes »] font beaucoup parler d’eux, parce qu’ils font beaucoup de bruit. C’est comme les féministes enragées. Elles sont très peu nombreuses. La plupart des femmes trouvent cela parfaitement ridicule. »

        « C’est comme le parti les Indigènes de la République. Que représente-t-il ? Ils font le spectacle. On leur a donné une importance tout à fait démesurée par rapport à ce qu’ils sont. J’ai alerté moi-même sur le danger communautariste. Mais ils sont très peu nombreux. »

        Et sa solution :

        « Lorsque des élèves interviennent en cours pour dire que ce que le professeur dit sur Darwin ou sur l’évolution des espèces n’est pas vrai, le prophète a dit ceci cela, leur faire recopier 30 fois l’origine des espèces ne serait pas mal non plus, ne serait-ce même qu’une fois suffirait. »

        http://www.bvoltaire.fr/jean-paul-brighelli-il-faut-prendre-des-mesures-coercitives-a-lecole-pour-faire-face-a-ces-gens-qui-sont-une-menace/

        Donc : une ville peut bien être musulmane à 50 %, ça n’a rien à voir avec les pratiques islamiques que Brighelli reconnaît pourtant nocives. Les islamistes sont très, très peu nombreux. Il suffit de donner des lignes à recopier à leurs enfants, et tout ira bien.

        Si les islamistes occupent le terrain, c’est « qu’on » leur a donné de l’importance. Si « on » les snobait et qu’on faisait semblant de ne pas les voir, ils éclateraient en sanglots et réclameraient le baptême républicain.

        Bien entendu, c’est aussi la faute du libéralisme. Je cite l’article que vous indiquez, concernant l’agression de Finkielkraut :

        « Comme il n’y a plus guère d’école, les crétins se retournent vers ce qu’ils ont à portée de main ou de minaret —, la pauvreté qui fait tache dans une société où si tu n’as pas une Rolex (ou un i-phone, ou n’importe quelle babiole périssable dont on t’a donné le désir), tu as raté ta vie. »

        Donc en fait c’est pas la faute de l’islam, c’est la faute de la disparition du Parti communiste. Du temps du PCF, les gens n’étaient pas « consuméristes » du tout, ils n’aimaient pas les babioles, ils étaient pauvres et ça allait beaucoup mieux. D’ailleurs la grande époque du PCF n’a pas coïncidé avec les Trente glorieuses, et la ruée des classes moyenne et ouvrière vers l’automobile, l’électroménager et la télévision.

        Relisez lentement cette phrase : « La pauvreté qui fait tache dans une société où si tu n’as pas une Rolex (ou un i-phone, ou n’importe quelle babiole périssable dont on t’a donné le désir), tu as raté ta vie », et expliquez-moi ce qu’elle veut dire. Le type, il est pour la pauvreté, ou pour la richesse ? Je n’arrive pas à comprendre.

        Ce qui est manifeste, c’est qu’il nous ressort le vieux truc gauchiste : c’est sociâââl. Si les musulmans mettent le bololo à l’école et sont viscéralement antisémites, c’est parce que le Smic n’est pas assez élevé, qu’on ne leur donne pas assez de HLM, et qu’il y a trop de marques de yaourt chez Carrefour (hop ! vous avez vu à quel moment on rentre dans le mur de l’incohérence anti-libérale ?).

        Brighelli est un membre éminent de la drouache, la droite de gauche qui masque son communisme continué derrière des oripeaux « souverainistes ». Ces gens-là, ça sait faire des belles phrases, mais ça dit sottise sur sottise. Et ça se contredit sans cesse.

      • Le capitalisme n’engendre pas le racisme. J’habite Taiwan et il n’y pas de prestatations sociales. Aussi chacun sait que tous les étrangers subviennent à leurs propres besoins par leurs économie ou leur travail.

        Comme la discussion a divergé sur le grand remplacement, voici ma position nuancée. Il ne s’agit pas d’un complot, mais c’ est l’interaction de l’immigration et de la démographie. Nathalie MP me semble trop optimiste. Si l’on prend les USA, la population blanche non hispanique était de 85% en1960, 60% on 2017 et le US census projette 50% en 2043: https://en.m.wikipedia.org/wiki/Historical_racial_and_ethnic_demographics_of_the_United_States
        Avec 83 ans on est loin de 150 ans pour un pareil boulversement.
        En France, on ne pense pas en races. Tant mieux, mais notre pays ne semble pas intégrer une religion en particulier. Il est vrai que les taux de natalité tendent à baisser chez les immigrés, mais celui des plus traditionalistes est le plus haut. Or, ce sont eux qui posent le plus gros problème. La proportion de cette population qui fait communauté à part dans notre pays va donc continuer de progresser. Cela a de quoi inquiéter.

      • @ RM

        Je ne connais pas l’ensemble des essais de JP Brighelli ni ne serais en désaccord avec vos propos le concernant, je disais simplement que j’adhérais aux siens dans le lien que j’ai mentionné hier.

        Vous évoquez des lignes à donner aux turbulents que vous citez. Qui s’en est déjà chargé, qui le devrait ? L’a-t-on déjà fait, le ferait-on ?

        Je connais bien Marseille puisque j’y ai de la famille (5ème) mais n’en aurai pas la même vision que vous qui y habitez.

      • @ Leo C

        Je n’ai pas dit que j’habitais à Marseille ! c’est Brighelli qui le dit. Vous dites :

        « Vous évoquez des lignes à donner aux turbulents que vous citez. Qui s’en est déjà chargé, qui le devrait ? L’a-t-on déjà fait, le ferait-on ? »

        Pardon, là encore, ce n’est pas moi qui le dis. J’ai cité Brighelli, disant que si des petits musulmans contestent agressivement l’enseignement des professeurs au nom de leur dogme (ce qui arrive quotidiennement, d’innombrables rapport officiels s’en inquiètent), alors il suffirait de leur faire recopier trente fois des pages de Darwin.

        C’est une rigolade. Brighelli se moque du monde. Nous avons des écoles où les enfants issus de l’immigration hurlent dès qu’on évoque la Shoah, attaquent physiquement leurs professeurs, mettent le feu à leur école, se poignardent les uns les autres, et Brighelli prétend qu’il « suffirait » d’en revenir aux méthodes scrogneugneu de nos grand-pères ?

        Mais ne serait-ce que d’obtenir le silence quelques minutes, dans certaines classes, c’est un exploit. Alors faire faire des lignes ? En plus, Brighelli nous bourre le mou. Il est prof, il a d’innomrbables contacts dans le milieu, il sait très bien comment ça se passe.

        La solution passe par un arrêt de l’immigration de masse, une sévérité extrêmement accrue des peines pour les délinquants, un programme massif de construction de prisons et le chèque scolaire — c’est à dire la privatisation de fait de l’Education nationale, par concurrence avec le privé. Qui, lui, saura refuser l’inscription des élèves perturbateurs, et procéder à l’exclusion de ceux qui le deviennent.

        Tout le reste, et en particulier les gesticulations faussement volontaristes de Brighelli, c’est de la rigolade.

      • @ RM

        Je vous prie de m’excuser, j’ai dû mal vous lire, vous lire trop rapidement, je l’admets, puisque je n’avais pas vu les guillemets de citation.

        J’étais d’accord avec le fil car en colère vis-à-vis de l’agression de Mr Fienkelkraut alors que les interrogations sur la recrudescence de l’antisémitisme en France ne semble pas heurter les consciences de salons dorés.

        À part quelques points de divergence, je vous rejoins; comme c’est le cas de la plupart des contributeurs ici-même.

  17. Encore une preuve du caractère intrinsèquement socialiste des GJ. Priscillia Ludosky, l’un des premiers porte-parole, qui fait partie de la frange modérée, vient d’être interrogée par le JDD sur l’avenir du mouvement, sur la stratégie à adopter. Et tout ce qu’elle trouve à dire, c’est :

    « On s’est rapprochés des Gilets verts sur des ­revendications ­écolos. »

    Alors que l’écologie fait baisser le pouvoir d’achat et renforce le poids de l’Etat. Ludosky est la personne qui a contribué à lancer les GJ avec une pétition contre la hausse du prix de l’essence, hausse motivée par des prétextes écologiques, et elle nous explique maintenant que pour relancer le mouvement, il faut des revendications écologistes !

    Même si l’on admet que certaines préoccupations écologiques sont justifiées, et que certaines actions dans ce sens sont nécessaires, il me semble qu’un mouvement aussi fondamentaliste que les GJ devrait se concentrer sur l’essentiel. La révolte est partie du fait que trop de gens ont des revenus trop bas, et on remet l’écologie sur la table, qui veut dire d’une manière ou d’une autre : augmentation des taxes, augmentation du coût de production, augmentation des prix ?

    Elle dit aussi :

    « Nous devons faire ­davantage ­pression sur les grandes entreprises qui ne paient pas assez d’impôts. Cela financerait la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité. »

    Revoilà la tuyauterie fiscale. Je débranche ici et je rebranche là. Moins d’impôts pour moi et plus pour les autres. Exactement ce qu’il faudrait sortir de la tête des Français, mais que chacun s’igénie à y remettre. Et toujours pas un mot sur la baisse nécessaire de la dépense publique, tout au long de cette interview.

    https://www.lejdd.fr/Politique/priscillia-ludosky-figure-des-gilets-jaunes-il-ne-faut-pas-bloquer-pour-bloquer-3858950

  18. En vrac :
    théorie des minorités agissantes, révolution de 1918 Russie, dictature du prolétariat, bolchéviques, pouvoir par la terreur, les viols de masse, théorie des minorités agissantes,
    Dans les instructions secrètes de Lénin le viol faisait partie de la panoplie de conquête et d’asservissement du peuple russe à travers les cadres du parti ainsi que la police secrète, ceci a duré jusqu’à la chute de l’empire soviétique, mais ni vu ni connu il y a malheureusement beaucoup d’impunité encore de nos jours.

  19. Le journal Le Parisien livre les conclusions de son propre cahier de doléances public. Ouvert dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, donc, mais il n’était nullement nécessaire d’être ou de se dire Gilet jaune pour participer.

    Le contenu ? Désespérément socialiste, bien entendu. Pas un mot sur la baisse de la dépense publique. Revalorisation de ceci, revalorisation de cela, plus de trucs gratuits payés par l’Etat, faire payer les riches, plus d’écologie parce que c’est mignon et gentil, interdire les pailles en plastique, punir les politiciens en leur retirant quelques privilèges… et, au passage, zéro de chez zéro sur la politique étrangère. Le monde habité s’arrête aux frontières de la France.

    http://www.leparisien.fr/politique/labo-du-parisien-ce-qui-ressort-de-vos-propositions-citoyennes-21-02-2019-8016921.php

  20. « Fifty shades of Keynes » : excellent. Quand se décidera-t-on à déboulonner cette fausse idole ? Je me suis amusé à chercher les monographies critiques sur Keynes dans le catalogue de la BNF: je n’en ai pas trouvé. Peut-être ai-je mal cherché. Keynes serait-il incritiquable ?

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