La FRANCE, ce pays DÉSEMPARÉ dirigé par des CLOWNS

C’est triste à dire, mais si je veux trouver une nouvelle preuve toute fraîche du pipeau permanent que nous joue le gouvernement, il me suffit de me rendre sur le compte Twitter du ministre de l’économie Bruno Le Maire. Inutile de faire défiler les tweets très longtemps, ce que je cherche s’affiche généralement dans la première dizaine.

Cette semaine n’a pas fait exception, car que vois-je en date de mercredi dernier ? Une vidéo de notre ami Bruno à l’Assemblée nationale (tweet ci-dessous, 33″) en train d’affirmer avec beaucoup d’emphase et les gestes décidés qui vont avec qu’en matière de fiscalité il n’y a qu’une chose à faire :

« C’est de baisser les impôts des Français, les baisser, les baisser et les baisser ! » 

Ah ah ! Baisser les impôts ! J’approuve ! Au niveau olympique où nous en sommes, c’est un minimum, mais encore faudrait-il songer à baisser les dépenses. Eh bien, là encore, Bruno est d’accord et nous le fait savoir par tweet interposé :

« Pour que les impôts baissent durablement, il faut que la dépense publique baisse durablement. »

Il faut dire que chez lui, ce discours orthodoxe sur les comptes publics est une habitude qu’il nous sert avec aplomb et fierté aussi souvent qu’il le peut depuis qu’il est en poste à Bercy.

Résultat concret, depuis que le gouvernement a pris conscience via la révolte des Gilets jaunes que la fiscalité sur les carburants et la fiscalité en général devenaient intolérablement trop élevées et le pouvoir d’achat intolérablement trop bas pour une vaste majorité de Français ni riches ni pauvres, il n’a de cesse avec ses collègues ministres et les députés de la majorité de trouver comment il pourrait augmenter les recettes fiscales. Logique !

C’est ainsi que depuis quelques semaines, nous avons droit à d’intenses cogitations gouvernementales et apparentées sur :

· le retour de l’ISF,
· l’augmentation des droits de succession,
· la taxe d’habitation pour les 20 % les plus riches (à partir de 2 500 € mensuels),
· l’introduction d’une tranche supérieure dans le barème de l’impôt sur le revenu,
· la taxation de la plus-value lors de la cession de la résidence principale,
· la suppression de certaines niches fiscales,
· l’obligation pour les patrons d’entreprises dont le siège social est en France d’être personnellement domiciliés fiscalement en France,
· et la marotte de Bruno Le Maire : la taxation française des GAFA.

.
J’espère que je n’oublie rien ; l’imagination fiscale de nos idéologues technocrates est si fertile ! Mais à part ça, il faut « baisser les impôts, les baisser, les baisser et les baisser ». Il est vrai qu’Emmanuel Macron se montre réticent sur certains de ces points, ISF et niches fiscales notamment, mais comme par ailleurs il estime que le débat est ouvert… Le pire n’est pas totalement incertain.

Des hausses d’impôts, donc.

Reformulons : Un alourdissement du poids mortel qui pèse sur l’économie française et qui l’empêche depuis de nombreuses années de donner sa pleine puissance en matière de compétitivité, croissance, emplois et salaires. Et qui pourrait presque expliquer à lui tout seul le mécontentement social qui gronde, même si cet élément explicatif n’a pas encore fait son chemin dans les consciences françaises.

Pas du tout ! rétorque immédiatement Bruno Le Maire, vous n’avez rien compris, il s’agit de « justice fiscale » et justement, les Français sont en grande demande de justice fiscale.

Par souci de justice intellectuelle, peut-être conviendrait-il aussi d’ajouter que le gouvernement est surtout en grand besoin de combler quelques fossés budgétaires. Les premiers aperçus des comptes de l’État(*) en 2018 indiquent que le déficit serait de 76,1 milliards d’euros contre 67,8 en 2017 tandis que le ralentissement de la croissance qui se profile pour 2019 risque de plomber un peu plus des comptes déjà fortement malmenés par les mesures d’urgence prises pour calmer la colère des Gilets jaunes.

Dans ces conditions, difficile de voir dans les discours musclés de Bruno Le Clown Le Maire, sur la rigueur budgétaire qu’il compte mettre en oeuvre, autre chose qu’un sinistre blabla sans queue ni tête, un faire-semblant de savoir-faire et d’efficacité qui ne seront jamais obtenus tant que la lourdeur de notre Etat-providence n’aura pas été clairement identifiée comme la cause de nos déficiences criantes en matière d’emploi et de pouvoir d’achat.

Quant aux Français, dont la charge fiscale toutes catégories confondues est la plus élevée du monde relativement à la production annuelle, nul doute qu’ils apprécieraient certainement de voir l’étau se desserrer. Tout se passe comme si on l’avait oublié, mais c’est l’augmentation des taxes sur les carburants qui concerne potentiellement tout le monde qui a fait déborder le vase, pas la suppression de l’ISF.

Il est vrai que depuis, rapport Oxfam sur les inégalités et discours sur l’importance du symbole en politique aidant, la petite musique de la restauration de l’ISF comme marqueur indispensable de la justice fiscale de ce pays a porté. Les Français soutiennent cette mesure à 77 %, en accord avec presque tout l’échiquier politique (vidéo 01′ 54″) :

Entre des Français travaillés au corps depuis des décennies – à l’école, à l’université, dans la presse et dans pratiquement tous les partis politiques – pour adhérer sans faiblir à notre modèle social hyper redistributif censé nous protéger tout en gommant les inégalités, et un gouvernement obligé d’en passer par les exigences de l’Union européenne en matière de comptes publics, il ne reste guère que la solution de taxer plus, avec « plus » signifiant « les riches », histoire de faire basculer dans la case « justice sociale » les hausses d’impôts rendues indispensables par la fuite en avant des dépenses publiques.

Cependant, à lire deux sondages parus récemment, il me semble qu’aujourd’hui, les Français sont plus en proie à un désarroi ravageur que véritablement sûrs d’eux quant à la politique économique qu’il faudrait mener.

Le premier, réalisé par l’institut Elabe pour Les Echos les 5 et 6 février 2019, montre que si le couple exécutif n’est pas au mieux de sa forme – euphémisme, on parle de 27 et 26 % de cote de confiance pour Macron et Philippe respectivement – c’est l’ensemble de la classe politique qui atteint un plus bas (20 %) depuis un an (schéma ci-contre).

Le second sondage, réalisé par Odoxa les 6 et 7 février 2019 pour Le Figaro, concerne le référendum qu’Emmanuel Macron envisage d’organiser pour clore le Grand débat. Première remarque, les Français y sont majoritairement favorables, quoique sans enthousiasme exagéré (55 %) mais seules 27 % des personnes interrogées déclarent qu’elles participeront au débat et seules 32 % d’entre elles pensent qu’il débouchera sur des mesures utiles pour le pays.

A la forte défiance vis-à-vis de tous les politiciens s’ajoute comme une sorte de résignation pessimiste et sans espoir. Comme une façon de dire : on a déjà tout vu, on a déjà vécu mille réformes en tout genre, les 35 heures qui devaient donner du travail à tout le monde, les emplois aidés, le service civique, le tiers payant, la politique de la ville, la démocratie participative… et pourtant rien n’y fait.

Encore plus parlant à mon sens, la mesure qui se détache pour figurer dans la question du référendum porte sur le pouvoir d’achat (71 %). Le sondeur précise entre parenthèses : salaire minimum, pension de retraite. On peut donc supposer que les personnes interrogées espèrent que le SMIC et les pensions pourraient être augmentés par référendum conformément au formatage économique des esprits évoqué plus haut. Pure pensée magique : le pouvoir d’achat ne se décrète pas, il se crée par le travail ; et le travail se crée par les investissements et les innovations des entrepreneurs.

Mais les autres questions suggérées (mesures fiscales dont rétablissement de l’ISF, mesures à propos de l’immigration, mesures institutionnelles et mesures sur l’environnement) sont reléguées tellement loin derrière le pouvoir d’achat, que j’ai la nette impression d’être surtout face à un cri du coeur : nous voulons vivre mieux !

Nous voulons vivre mieux, disent les Français, mais nous ne savons plus comment faire et nous ne faisons plus confiance à personne. On nous vante notre modèle social depuis 40 ans et pourtant nos fins de mois sont difficiles, trop de nos enfants passent directement de l’école au chômage, trop d’entre nous sont sans travail, trop vivent chichement de minima sociaux dont ils n’arrivent plus à se passer.

La France m’apparaît plus que jamais comme un pays déprimé et sans repères, accroché sans satisfaction à la béquille débilitante de son modèle social, et pourtant incapable de s’en séparer. 

A sa décharge, elle est gouvernée depuis des décennies par des imbéciles prétentieux, aussi accrochés à leurs postes qu’incapables de courage et de vérité.

Et c’est ainsi que la distribution de l’argent des autres et la démagogie délétère de la « justice sociale » continuent de plus belle, précipitant inéluctablement déclassement et chômage de masse.

La France, ce pays désemparé dirigé par des clowns.


(*) La plus importante des trois composantes des comptes publics qui comprennent en outre les collectivités territoriales et les administrations de sécurité sociale.


Illustration de couverture : Drapeau français en sale état, à l’image du pays désemparé qu’est la France aujourd’hui.

51 réflexions sur “La FRANCE, ce pays DÉSEMPARÉ dirigé par des CLOWNS

  1. Constat pertinent ; en tant que « riche » je m’attends au pire qui va inéluctablement me tomber dessus : les « vautours redistributeurs » planent sur nos têtes ! Ce qu’il y a de plus désolant, c’est que cet engrenage infernal ne peut s’arrêter… Bientôt l’ISF à 100 000 € !
    Et comment changer cette société (française ?) délabrée ?

  2. Pour asseoir son pouvoir ce président s’est entouré de seconds couteaux qui ne risquent pas de lui faire de l’ombre… Le sinistre ministre du tonneau des Danaïdes avait été rejeté massivement par les républicains aux primaires, tout le monde avait vu qu’il était d’une nullité crasse, mais il était quand même épaulé par quelques requins du système. Les connaisseurs retrouveraient quelques parentés avec la vente scandaleuse de nos turbines aux américains. Seule la parole du président a droit de cité et contredit régulièrement celle de ses ministres laissant à penser que la France est un bateau ivre… Mais pas d’inquiétude, comme un capitaine de croisière malheureusement connu, il quittera le premier le navire qui coule. Il aura quand même donné sa cargaison avant. Pas folle la guêpe !!!

    • Oui c’est l’impression que ca donne. De même ds les médias, sur les plateaux de babillage permanent, bcp d’invectives, de violence verbale, de jalousie, de reproche , de dénonciation, peu voir aucune analyse de fond construite, argumentée, des faits filtrés pour illustrer le propos, et non une exposition objective des faits illustrés par un propos.

  3. L’ ISF est probablement l’impôt le plus symbolique qui soit ! Il s’agit de faire payer les riches, lesquels ne payent pas d’impôts, chacun le sait !

    Que comptent quelques centaines de milliers de riches assujettis à l’ IFI – ISF en comparaison de ces dizaines de millions de contribuables qui payent la TVA sur l’alcool et le tabac !

    Ah la la !

  4. C ou D ?
    Le remède absolu pour « donner » des emplois aux chômeurs (quasiment 6 000 000) : une carrière chez les ponx qui ne sont pas assez nombreux devant la lourde tâche qui les accable, seulement 5 660 000 ! et en plus c’est gratuit c’est l’état qui paye.
    rem avec quelques arrondis le cumul des 2 approche ou dépasse même 12 millions de personnes, qui travaillent d’arrache-pied les uns dans les champs à récupérer le chaume et les autres à fabriquer fiévreusement des cocottes en papier.

  5. Jusqu’à présent je n’avais que peu de considération pour les thuriféraires du dogmatisme gauchiste et leurs représentants élus que nous ne subissons que trop.

    Depuis l’arrivée de l’actuel exécutif ceci s’est mué en une aversion profonde et inédite chez moi pour les tenants de cette politique délétère.
    J’en réserve toute l’essence à son chef dont le mépris pour ceux qui l’ont porté à la magistrature suprême et ont cru en lui n’a d’égal que celui que je lui témoigne.

    Comment a-t-on pu croire un instant, lorsqu’il faisait campagne, à la sincérité d’un impétrant, lapin sorti d’un chapeau d’un incapable tombé en disgrâce, qui ne savait que vociférer et poser pour masquer son manque de stature ?

  6. Avec ses yeux globuleux de grand niais et son agrégation de français, Le Maire est vraiment un choix étrange comme ministre de l’économie. Jusqu’à présent, c’était Hollande qui battait tous les records dans les choix calamiteux pour les ministres. Mais là, on se demande quelle mouche a piqué Macron pour ce choix. Bon, mais quand on met Hulot ministre, on peut effectivement s’attendre à tout.

  7. Nathalie, excellent papier qui démonte l’extraordinaire hypocrisie de ce ministre profondément manipulateur et méprisable.
    En tout cas, j’aime bien le ton délibérément plus mordant que vous avez adopté sur votre blog depuis quelques mois. Il me semble que vos lecteurs actuels l’attendait ainsi que vos nouveaux lecteurs que je vous souhaite les plus nombreux possibles (nous y avons tous intérêt pour diffuser les idées libérales et le libéralisme complètement déformés par les médias mainstream).
    A noter qu’Agnès Verdier Molinié est en train de changer également de ton à l’IFRAP dans ses interviews en faveur d’un libéralisme jamais essayé en France.

    • Pourriez-vous préciser les changements que vous avez discernés chez Agnès Verdier Molinié ? Elle m’a toujours paru claire et carrée, dans ses analyses comme dans ses préconisations libérales.

  8. Le Maire est tout simplement un adepte de la novlangue: augmenter les impôts c’est les baisser, réduire les dépenses c’est les augmenter. Il ne fait rien d’autre qu’appliquer le principe du « en même temps » décrété par son patron.

  9. Nous vivons dans un pays où nos gouvernants ne sont jamais sanctionnés sauf sur des cycles bien trop longs, élections tous les 5 ans au mieux. Et il s’en tirent de toute façon en étant grassement recasés. Et pour l’exercice au jour le jour de leurs délires irresponsables mais avant tout électoralistes, le seul aspect où ils exercent leur intelligence, il n’existe aucun contre-pouvoir. Le sénat de temps en temps exerce un brun de censure quand ça dépasse les bornes.
    En réaction cette semaine, à la remise du rapport annuel de la Cour des comptes, Agnès Verdier Molinié, s’évertue une fois de plus à évoquer cela en prenant exemple sur les anglais avec l’ « OBR » (Office of Budget Responsibility) et une comptabilité analytique des services qui permettrait une mise à jour des perspectives financières en temps réel. Histoire de faire atterrir les clowns car la CC ne pourra que constater toujours trop tard l’approfondissement de la misère. Trop facile de sourire, tous les ans en affectant cyniquement que la CC a raison et qu’on va tenter au mieux, juré promis d’appliquer ses recommandations pour vite les glisser sous la pile. Vous comprenez, il y a quand même des urgences !
    http://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/depenses-dette-deficit-croissance-la-cour-sonne-lalarme

  10. “One of the most versatile terms in the political vocabulary is « fairness. » It has been used over a vast range of issues … . And recently we have heard that the rich don’t pay their « fair share » of taxes. Some of us may want to see a definition of what is « fair. » But a concrete definition would destroy the versatility of the word, which is what makes it so useful politically. If you said, for example, that 46.7 percent of their income — or any other number — is the « fair share » of their income that the rich should have to pay in taxes, then once they paid that amount, there would be no basis for politicians to come back to them for more — and « more » is what « fair share » means in practice. Life in general has never been even close to fair, so the pretense that the government can make it fair is a valuable and inexhaustible asset to politicians who want to expand government.” (Thomas Sowell, “A Political Glossary”, Townhall.com, June 26, 2012, https://townhall.com/columnists/thomassowell/2012/06/26/a-political-glossary-n1394824)

  11. Si il y avait un référendum sur l’ISF, il serait adopté à une large majorité. S’il y avait un référendum sur l’alourdissement des impôts sur les riches et sur les entreprises, nul doute qu’il serait approuvé. Ce pays est foutu, si vous êtes jeunes, fuyez.

    • Parfaitement dit.

      Si toutefois un referendum devait être proposé, comme on nous en laisse entrevoir l’éventualité, il serait circonscris à ce genre d’interrogations.

      Il n’en sera jamais ainsi pour de grandes réformes constitutionnelles ni pour de grands bouleversements socio-économiques ni pour une consultation comme Charles De Gaulle l’avait proposée.

      Ça n’aurait qu’une visée démagogique, sans plus. Nos potentats ne souhaitent pas s’asseoir sur un siège éjectable.

      Malgré la colère jaune, nous ne sommes toujours pas prêts à accepter le riche, sclérosés que nous sommes par toute ces décennies de socialisme, d’assistanat érigé en vertu cardinale et de centralisme.

      Offrir le riche, correctement stigmatisé, en pâture à la plèbe via une consultation nationale serait sans doute une opération probante pour la rehausse de la côte de nos poseurs appointés.

      • Le pire, c’est que « le riche », ce n’est même pas une catégorie sociale plus ou moins définie. C’est toujours celui qui possède un peu plus que vous. En sorte que chacun est le riche de quelqu’un d’autre.

        Quand ce n’est pas quelqu’un qui est aussi pauvre que vous (ou moyen-pauvre, ou moyen-riche), mais qui fait des choses « pabien » (vivre en ville, vivre à la campagne et « bourrer la nature de pesticides », rouler en voiture, rouler en trottinette, aimer le foot, ne pas aimer le foot, fumer, boire, ne pas boire le bon vin de notre terroir mais lui préférer le Coca-Cola des immondes capitalistes internationaux, etc., etc.)

        Donc non seulement ça ne peut pas marcher sur le plan de la prospérité et des comptes publics, mais en plus ça détruit le « lien social », celui dont les socialistes prétendent tellement se préoccuper (alors qu’ils passent leur temps à le bousiller, puis à se ramener, la bouche en cul de poule, pour proposer leurs services de réparateurs de lien social).

  12. Je ne résiste pas au plaisir de transmettre l’avis de H16 sur BLM, qui m’avait fait hurler de rire :
    « Bruno Le Maire est un con, ça, on le savait. D’ampleur biblique, d’une pureté chimiquement attestée, certes, mais c’était connu. Il ouvre le bec, sort une connerie en profanant violemment deux ou trois tomes de philo, de rhétorique et de logique de base, mais on s’y attend : après tout, si les cons courraient à l’Hippodrome de Vincennes, il serait le lièvre.
    Soit.
    Mais on apprend à présent que c’est aussi un faux derche version cinémascope, un hypocrite de première bourre, ce qu’on trouve de pire comme politicard invertébré dont l’absence atavique de colonne vertébrale autorise toutes les positions, tous les retournements. Comme Juppé qui, droit dans ses bottes, peut retourner sa veste plusieurs fois par mandat, Bruno Le Maire sait s’affranchir des règles de la bio-mécanique pour retourner sa chemise tout en offrant son cul au premier venu.
    On peut admirer la performance. »

  13. Quoi!
    Ils égorgent les vieilles femmes et mangent les enfants aussi!
    Qui ça?
    Mais les gilets jaunes !
    Il ne suffisait pas que les « clowns » qui manipulent les présentassent comme des abrutis, des antisémites,des sodomites,des pue-la-sueur,des incendiaires,des factieux…j’en oublie sûrement, aidez-moi à en trouver d’autres…

    • Sodomites je ne sais pas, anti-sémites certainement (ça se termine pareil, mais ne c’est pas la même chose), abrutis oui bien sûr, pue-la-sueur non pas vraiment (cf. le fonctionnaire culturel territorial payé officiellement à ne rien foutre depuis des années), incendiaires oui, manifestement, les feux dans les manifs ça ne part pas tout seul, et factieux, en effet, ils le disent eux-mêmes.

      L’ironie à la con, ça va cinq minutes mais ça tombe un peu à plat, voyez.

      Après, vous pouvez mettre toutes les petites étoiles que vous voulez genre novlangue gauchiste politiquement correcte : oui mais y sont pas tous comme ça, oui mais iannadébien, oui mais c’est une toute pitite pitite minorité et c’est pas ça l’islam, c’est des méchants infiltrés alors que le Jaune AOC pur beurre est pur et noble, etc.

      Après, il y a les faits, hein. Les résultats.

      Quant à vos mangeurs d’enfants, c’est exactement ce que les communistes disaient d’eux-mêmes dans les années cinquante, avec exactement la même ironie à la con (plus le couteau entre les dents, les espions russes sous les lits, etc.). Et bizarrement les Gilets jaunes sont plutôt des Gilets rouges. Et bizarrement, on réentend la même ironie pas drôle, par les mêmes, aujourd’hui.

      Au passage, les communistes mangeaient effectivement les enfants. L’Holodomor, ça vous dit quelque chose ?

      • Accuser les GJ d’antisémitisme parce que les faits se produisent en ce moment me parait un peu rapide.
        Une des affaires actuelle est l’abatage de l’arbre planté en mémoire de Ilan Halimi à Ste-Geneviève-des-bois. Ce ne ressemble pas à un acte de GJ, qui doivent ignorer jusqu’à l’existence de ce mémorial.
        Il ne faut pas oublier 2 choses :
        – l’écrasante majorité des actes anti-sémites provient de populations islamisées. L’extrème gauche vient ensuite, l’extrème droite après seulement.
        – des profanations d’églises se multiplient (dernières en date, Houilles et Maisons-Laffitte), ce ne sont pas a priori des faits imputables aux GJ.

        En fait, les rendre responsables de ces faits a deux intérêts :
        – salir le mouvement
        – dédouaner de toutes responsabilités certaines populations totem décrétées irréprochables et éviter toute remise en cause de la doxa dominante.

      • Salir le mouvement des GJ a certainement son intérêt, mais il faut avouer que certains d’entre eux le salissent très bien tout seuls :
        https://twitter.com/vbenard/status/1094605454343315457
        Le mouvement est très divers, s’y agrègent toutes sortes de revendications idiotes, le quart d’heure de célébrité, la guéguerre des petits chefs, etc…
        Je trouve intéressant de relever le ras-le-bol fiscal et le désir de vivre mieux qui en émane car cela souligne l’échec de notre modèle social et donne une bonne occasion de pousser quelques idées libérales, mais de là à ne voir que la face claire de ce mouvement comme si c’était la libération qu’on attendait, il y a un pas que je ne franchirai pas.

      • Le mouvement des GJ est un bloc, dirais-je en plagiant Clémenceau. Nous n’avons pas la possibilité de faire le tri, pas de droit d’inventaire. Les mouvements opportunistes qui s’y agrègent pour piller, détruire et pour toutes sortes de violence ou de déprédation ne sont pas séparables du mouvement, la colère parfois aveugle de certains en fait aussi pleinement parti. On ne peut pas plus définir ce qu’est la « vraie » raison du mouvement, tout y est, tout y reste, sans cohérence aucune. Les revendications, récriminations et motivations sont tellement composites que toute tentative en ce sens serait vaine.
        Le mouvement des GJ est un chaos, il échappe à l’analyse, à la raison et au jugement. Il me fait penser à un tableau de Jérôme Bosch.
        Il ne s’agit donc pas de savoir si le mouvement est bon ou juste, mais si quelque-chose de bon et de juste peut en sortir. Ce mouvement est une secousse qui ouvre des brèches, qui sont autant de possibilités de changer les choses, c’est déjà beaucoup. Mais tout est dans la capacité de les exploiter à bon escient.

      • @ Jacques Huse de Royaumont

        « Le mouvement des GJ est un bloc, dirais-je en plagiant Clémenceau. »

        C’est une antiphrase. Vous voulez dire : c’est tout, sauf un bloc.

        « Nous n’avons pas la possibilité de faire le tri, pas de droit d’inventaire. »

        Nous avons tous les droits. Et le premier d’entre eux, qui est celui de la liberté de pensée et d’expression. Celui que les GJ voudraient nous dénier, en tenant le même discours que vous : les GJ c’est le Peuple, le Peuple est bon et saint, donc si t’es contre les GJ t’es un traître. Un collabo. Mots qui reviennent sans cesse dans la rhétorique gilétiste.

        Il faut tout de même mesurer ce que veulent dire ces mots : si tu soutiens Macron, ou même si tu n’est pas à 100% pour sa démission, tu es un nazi, quelqu’un qui ne mérite pas d’être français. Objectivement, ce genre de propos, c’est > hôpital psychiatrique direct.

        Si tu n’es pas pour les GJ inconditionnellement, tu es un ennemi du peuple soviétique. Voilà ce que dit et répète le mouvement des GJ, dans toutes ses composantes.

        « Le mouvement des GJ est un chaos, il échappe à l’analyse, à la raison et au jugement. »

        Bien sûr que non. Le mouvement des GJ est avant tout un mouvement socialiste. Il est socialiste, parce qu’il est basé sur la jalousie sociale. Et il est fasciste, parce que pour satisfaire cette jalousie, il défend ouvertement la légitimité de la violence. L’objectif de renversement du gouvernement par la force. Et l’appel à un coup d’Etat militaire.

        « Il ne s’agit donc pas de savoir si le mouvement est bon ou juste, mais si quelque-chose de bon et de juste peut en sortir. »

        Cette phrase est typiquement communiste. Evidemment que rien de bon ne peut sortir d’un mouvement dont les principes sont la haine de qui possède un peu plus que vous, et la violence pour obliger l’Etat à vous le donner.

        En revanche, il est exact que beaucoup de gens, pas forcément communistes, sont fascinés par la puissance de ce mouvement, et s’imaginent qu’ils pourraient l’exploiter pour imposer leurs volontés à eux. C’est évidemment une illusion, dans le meilleur des cas.

      • Marchenoir,toujours arbitre des élégances sur les blogs,toujours le besoin de ramener sa fraise et de prendre à partie tel ou tel contributeur,même lorsque le commentaire ne lui est pas adressé et le vise encore moins…
        Mon ironie, hey! l’ami j’en fais ce que je veux et je la mets là où ça me chante…
        Ce n’est pas parce qu’un gilet jaune a levé le brasou qu’un autre a inscrit « Juden » que tous le lèvent ou sont antisémites,arrêtez vos amalgames qui tombent…à plat et reprenez-vous.
        Le mépris transparaît à un point tel chez vous que je parie que vous n’êtes encore qu’un de ces CSP+ à la con qui se déplacent de leur appartement bourgeois à leur travail seulement en taxi,bus ou métro et qui ne possèdent même pas de véhicule,vous savez, avec un gilet jaune réglementaire,un moteur et quatre roues de préférence….

      • @ Galatine : Merci de vous en tenir à des arguments recevables. Vos fantasmes dédaigneux sur la CSP des commentateurs dont les commentaires vous déplaisent n’en font pas partie.
        Cela vaut également pour le commentaire que vous avez laissé sous l’article Benalla. On a compris que vous étiez avant toute chose un militant anti-Macron. Permettez qu’on puisse avoir envie d’analyser la vie politique française sans tomber dans la haine viscérale de tel ou tel.

        @ Tous
        Je remets ici ce que je dis clairement dans mon « à propos » :

        « Mon blog est libéral et ne s’en cache pas, mais il n’est pas pour autant militant pour un parti ou pour un homme politique. Je retourne toutes les pierres où qu’elles soient. Lorsque je perçois des idées intéressantes, je le signale ; lorsque je vois des idées ou des politiques absurdes, inefficaces ou privatrices de liberté, je le signale aussi.

        Ce faisant, je rejette tout étatisme, tout socialisme, tout collectivisme, tout constructivisme, qu’il soit nationaliste (RN ex-FN) ou internationaliste, qu’il soit de gauche ou de droite, progressiste ou conservateur. »

  14. J’ai bcp aimé la conclusion que je partage (« Nous voulons vivre mieux, mais nous ne savons plus comment faire et nous ne faisons plus confiance à personne. « ). Je regrette que les français ne prennent pas eux-mêmes individuellement et collectivement (plutôt au niveau local, pas au niveau central) leur destin entre les mains attendant tjs tout des autres. Lorsque l’on attend des autres qu’ils prennent votre propre destin en main, il n’en sortira jamais rien de mieux, que s’il on prend son destin soi-même en main.

    • @ Pythagore

      « Je regrette que les Français ne prennent pas eux-mêmes individuellement et collectivement (plutôt au niveau local, pas au niveau central) leur destin entre les mains attendant toujours tout des autres. »

      Eh oui. C’est d’ailleurs le constat déplorable que fait ce sociologue, citant un autre essayiste :

      « On ne saurait dire, écrit Monsieur Leroy-Beaulieu, à quelle atrophie de l’initiative individuelle conduit le régime français des travaux publics. Habitués à compter sur des subventions de la commune, du département ou du pouvoir central, les diverses agglomérations d’habitants, dans les campagnes surtout, ne savent plus rien entreprendre par elles-mêmes ni se mettre d’accord sur rien. »

      « J’ai vu des villages de 200 ou 300 habitants, appartenant à une grande commune dispersée, attendre pendant des années et solliciter humblement des secours pour une fontaine qui leur était indispensable, et que 200 ou 300 euros, soit une contribution de 1 euro par tête, suffisaient à mettre en bon état. »

      « J’en ai vu d’autres n’ayant qu’un seul chemin pour faire sortir leurs denrées et ne sachant pas se concerter, quand, avec une première dépense de 2 000 euros et 200 ou 300 euros d’entretien par an, ils pouvaient rendre aisément viable cette seule voie dont ils disposaient. »

      Voilà, hélas ! la réalité de la France des Gilets jaunes.

      Ah, mais attendez… il y a un bololo noir dans mes notes… mon ordinateur a remplacé « francs » par « euros » ; un virus, je suppose…

      Cela est tiré de « Psychologie du socialisme », de Gustave Le Bon, et cela décrit… la France de 1898.

      • Ecoutez,maintenant, il faut vraiment que je vous laisse,j’ai des choses à faire,mais quelle est donc cette désagréable habitude prise,chez de nombreuses personnes,depuis le 24 Novembre dernier,de penser qu’on n’ a décidément rien compris,mais rien de rien et qu’on va patiemment le réexpliquer et faire preuve de davantage de pédagogie 😉

  15. @ Nathalie MP

    On s’amuse bien sur les blogs-même des blogs sérieux,comme le vôtre: on ferraille,on se prend le bec mais dans le fond on s’aime bien.
    Aussi votre rappel à l’ordre m’amuse et m’intrigue.
    Je ne m’en prends pas spécialement à tous les CSP+,il y en aurait trop(vous sentiez vous visée?) mais à un CSP+ pseudo-nommé Robert Marchenoir,auquel je répondais alors que je ne lui ai rien demandé jusque là,qui,pour le coup,fait preuve de dédain,pour rester poli,à l’endroit des manifestants gilets jaunes,sur les blogs où il sévit, sur celui de Monsieur Bilger,en particulier.
    Je ne suis pas un militant mais un anti-macron lucide, ça oui! D’ailleurs je ne vois pas où se trouve le problème si je suis un anti-Macron de taille et d’estoc,vous une macron-sceptique et Marchenoir macron-compatible mais « folle dans le placard ».
    Sur ce, je vous laisse à votre blog « libéral »(grand bien vous fasse!) et vous souhaite une bonne continuation.

  16. @ Galatine

    « …et Marchenoir macron-compatible mais « folle dans le placard ». »

    Ah, en plus d’être « CSP+ » et d’avoir fait « d’excellentes études », je suis un « pédé honteux », maintenant ? De mieux en mieux…

    • J’entendais, cher ami, par expression « folle dans le placard », le macronien inavoué qui n’a pas franchi le rubicond, mais comme vous ignorez l’ironie, aucune chance pour que vous reconnaissiez le second degré.
      Vous devriez lire ou relire mon maître en ironie, Sacha Guitry, qui ajoutait que l’ironie est la première étape sur la voie de l’humour et de l’esprit: ça vous instruirait.
      Vous savez le plus drôle?
      J’ai fait tout pareil que vous: Fillon au premier tour;abstention au second…
      Maintenant, lorsque vous me traitez de « feignasse socialiste »,vous avez raison, mais seulement en partie: « feignasse, je l’ai toujours été,à un point que vous ne pouvez imaginer, mais sur la partie socialiste ou pro-russe ,vous vous trompez jusqu’au trognon,je pourrais même le prendre pour une injure personnelle.
      Et n’essayez pas de me rabaisser ou de m’intimider sur mes fautes de syntaxe ou de ponctuation,arme généralement pratiquée par les faibles arrogants et prétentieux, pour disqualifier leur contradicteur, point goldwin du pauvre en quelque sorte: je m’en tape complètement 😉

      • @ Galatine

        Une insulte sexuelle n’est pas de l’ironie, et vous ne ressemblez à Sacha Guitry ni de près ni de loin. Vous nous avez déjà montré le fond de votre âme, et ce n’est pas beau à voir : vous haïssez quiconque vous percevez comme supérieur à vous. C’est vous-même qui l’avez avoué, sans que personne ne vous sollicite. Vous incarnez l’essence même du socialisme. Vous êtes un bloc compact de ressentiment haineux.

        Maintenant vous essayez de prétendre que vous faites des « fautes » de syntaxe et de ponctuation. Et vous avez le culot de vous en prévaloir. Vous ne faites pas de fautes. Mettre des blancs entre ses mots ne requiert aucune science particulière. Simplement le respect de base que l’on doit à ses lecteurs, pour leur faciliter la tâche. Ce respect dont vous êtes si intégralement dépourvu.

        En négligeant de faire ce geste minuscule qui n’exige aucune habileté particulière, et seulement un travail infinitésimal, vous montrez toute l’étendue du mépris que vous manifestez à la terre entière. Vous vous souillez vous-même avant de salir les autres. C’est parfaitement cohérent avec toutes les insultes que vous déversez ici.

  17. @ Marchenoir
    Vous êtes décidément un sombre imbécile,Marchenoir,je ne peux plus rien pour vous et Frank Boizard non plus qui vous l’exprime en toutes lettres sur le blog de Bilger…
    Ecoutez, mon vieux,je ressemble vraiment à Sacha Guitry, et à son père Lucien,cela pourra vous paraître extraordinaire mais c’est la pure vérité.
    Vous vous surestimez beaucoup,Bob, car s’il y a bien un troll atrabilaire que je n’estime pas supérieur à moi,c’est bien vous,l’ami,sans préjuger du reste de votre sottise,que je ne sous-estime pas,pour le coup.
    C’est toujours un plaisir de discutailler le bout de gras avec vous…
    Bob Marchenoir,la terreur des blogs,qu’un Patrice Charoulet lèche pour essayer d’obtenir ses faveurs,n’était donc qu’un crétin!

    JB: merci pour la rectification;au temps pour moi.

    • De rien. Il faudrait aussi revoir la ponctuation : les virgules et les points sont toujours suivis d’un blanc, jamais précédés. Par exemple : « Ecoutez, mon vieux, je ressemble vraiment à Sacha Guitry, et à son père Lucien, cela pourra, etc. »
      Et partout pareil. Les deux points et les points-virgules sont quant à eux suivis et précédés d’un espace, par exemple : « JB : merci pour la rectification ; au temps pour moi. »
      Ce sont les règles, autant les suivre, et ça permet de lire plus facilement, le texte étant plus aéré.
      D’ailleurs il suffit d’ouvrir un bouquin pour voir ces règles appliquées, sinon par les auteurs, du moins par les typographes et protes qui relisent leurs textes.
      Enfin la formule « au temps pour moi » est une formule vieillie, on écrit depuis le XIXe siècle, voir tous nos classiques : « autant pour moi ».
      La première a une rationalité, d’origine militaire : il faut me remettre au bon temps. Mais la seconde aussi : autant de corrections nécessaires pour moi. Voir Balzac, Flaubert, Hugo, Zola, Proust, etc., tous emploient déjà « autant pour moi ». Inutile de revenir à « au temps », ça a un côté suranné, vieillot et pédant.
      Bien à vous, JB

      • Bah, c’est l’intention qui compte et ce sont des péchés assez véniels, mais vos bons conseils ne m’auront pas été inutiles : je saurai m’en souvenir et de bons conseils donnés ne sont jamais perdus.
        Je me doute bien que, dans la vie, vous devez vous plier en quatre pour aider votre prochain, mais ne vous comporteriez-vous pas comme un pédant vous-même, en me faisant ainsi la leçon ?
        « Au temps pour moi « … Expression militaire peut-être, pédante sûrement, mais d’un charme suranné exquis qui pourrait intriguer un lecteur moins averti que vous et peut être lui arracher un soupir de supériorité – « Peuh! mais ça ne se dit plus ».
        Et puis, nous ne sommes pas obligés d’aller sur la pente la plus facile, parce que de grands écrivains l’ont fait avant nous 😉

    • @ « Galatine » (et je ne sais qui dans la réalité)

      Quelle élégance de venir polluer un blog auquel vous n’avez jamais contribué en rien, en y important de mauvaises querelles que vous me cherchez sur un autre, sans que personne puisse y comprendre ici quoi que ce soit ! En citant des noms d’autres commentateurs, en plus, qui n’ont jamais mis les pieds ici…

      Le troll qui change de pseudo pour aller insulter un commentateur en le poursuivant ailleurs, sans avoir le courage d’engager le débat à l’endroit et au moment où il a lieu. Votre lâcheté et votre grossièreté sont incommensurables.

      En plus, c’est pour prendre des positions socialistes (lorsqu’on arrive à distinguer quelque chose dans votre galimatias) ; s’il fallait une preuve supplémentaire de la perversité de cette doctrine… ou du fait que le socialisme attire les pervers, on ne sait trop…

  18. M’enfin!
    Vous êtes décidément bien mesquine Nathalie MP de bloquer ainsi mes commentaires et de m’empêcher de remercier JB comme il le mérite.
    Voyez, c’est pour le simple plaisir d’écrire puisque ce commentaire restera à votre porte…

    • J’ai bloqué un commentaire totalement inintéressant sur votre dispute avec RM, ainsi que je vous en avais prévenu.
      Les autres se sont retrouvés en « indésirables » où je fais le ménage de temps en temps ; je viens donc de les ressortir. Aucun complot à l’horizon.
      D’ailleurs, comment aurais-je pu m’en aviser plus tôt ? Il me semble que vous aviez fait part de votre noble intention de quitter ces lieux de perdition.

  19. Le problème des décideurs politiques actuels est que ce sont des « techniciens » et qu’ils sont dépourvus de connaissances politiques. Et faire de la politique est connaître avant tout ses dessous. La première année, personne n’a rien dit mais les « réseaux » ont collationné toutes les dérives (affaire Benalla par exemple) et les sortent maintenant en fonction de leur humeur. Il y a dans ces réseaux des (anciens) communistes pilotés par les héritiers des réseaux Foccart, de la French connexion, des ultra-droites, les réseaux corses avec ceux issus du gang de la brise de mer. Ils vont se faire plaisir avec des amateurs qui sont en plus de mauvaise foi. Dans tous les cas de figures, l’avenir est très très incertain….parce que personne ne contrôle plus rien.

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