Dérive autoritaire de Macron : la faute au libéralisme, paraît-il !!

Selon Mediapart (entre autres) la dérive autoritaire d’Emmanuel Macron trouverait ses racines dans sa soumission… aux exigences économiques du « néolibéralisme » ! Un peu de désintox s’impose !

Mon blog est libéral. Je suis libérale. Qu’est-ce que cela signifie ? Je ne vois pas de meilleure façon de le dire en peu de mots que de citer la Déclaration d’indépendance des États-Unis (1776) :

« Tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur(1) de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. » 

Dans l’esprit libéral, toute personne qui arrive sur terre a ainsi le droit de mener sa vie comme elle l’entend, dès lors qu’elle respecte aussi ce droit pour les autres. Considérée comme responsable et capable de discernement, elle est libre de ses choix, aussi bien dans les domaines économiques et politiques que culturels ou religieux et elle a le droit de les exprimer ou de manifester pour eux.

Tout cela, encore une fois, à la condition impérative de ne porter atteinte ni aux biens ni à l’intégrité physique des autres. L’État est justement là pour faire respecter ces droits naturels que sont la vie, la liberté et la propriété afin de permettre aux échanges entre les hommes de se dérouler harmonieusement.

Cependant, à observer Emmanuel Macron depuis qu’il a accédé au pouvoir, force m’est de constater que son attachement aux libertés individuelles n’apparaît pas des plus solides. Derrière l’intention affichée de nous « protéger », les dispositions de l’État d’urgence intégrées dans le droit commun, l’interdiction administrative de manifester et la chasse aux « fake news » qui tourne chez lui à l’obsession d’un contrôle étatique de l’information sont autant de coups de canif supplémentaires(2) et insidieux portés à nos libertés.

Qu’en pensent les libéraux ? Je crois ne trahir personne en disant qu’ils voient se développer chez Emmanuel Macron une tendance autoritaire des plus inquiétantes.

Chère Madame MP, m’objectez-vous immédiatement, soyez raisonnable ! Vous nous faites du Mélenchon, là. Vous nous faites du Mediapart ! Comment pouvez-vous prendre ces gauchistes au sérieux ? Tout leur est bon pour s’opposer à Macron.

Eh bien, justement non, je ne fais pas du Médiapart ! Car si le média d’Edwy Plenel, tout galvanisé par son « héroïque » refus de laisser le parquet perquisitionner dans ses locaux à l’occasion des rebondissements de l’affaire Benalla, fait ses grands titres de la dérive autoritaire d’Emmanuel Macron, son journaliste Romaric Godin considère qu’elle trouve ses racines dans sa soumission… aux exigences économiques du « néolibéralisme » !

Pour lui, le modèle français s’est construit sur un compromis accepté par la droite et la gauche, celui de l’État-providence forgé en 1945 par le Conseil national de la résistance, avec pour effet que :

« les différents gouvernements depuis 1983 se sont efforcés d’introduire des éléments néolibéraux, mais de manière progressive, afin de préserver des équilibres qui permettaient de conserver leurs propres ancrages dans la société. »

.
En parlant de ruissellement, de compétitivité, de concurrence, de premiers de cordée, d’attractivité du pays et de la nécessité de s’adapter au monde qui risque d’avancer sans nous, Macron aurait rompu cet équilibre par soumission à l’ordre néolibéral mondialisé, et comme ça ne marche pas et que la société résiste, il est obligé de faire acte d’autoritarisme pour réaliser le bonheur libéral de son peuple malgré lui.

Son intransigeance se manifesterait au niveau économique par son obsession sur « les baisses d’impôts et les économies à réaliser » qui seraient les exigences non négociables du Grand débat national. La dictature du libéralisme, autrement dit ! Le journaliste ne le dit pas en ces derniers termes, mais il le pense très fort.

Remarquez qu’au même moment, une philosophe interrogée dans Le Figaro nous expliquait de façon assez similaire que pour le « néolibéralisme », dont selon elle Hayek serait l’un des représentants,

« l’homme n’a pas comme chez Adam Smith des dispositions naturelles pour le marché, mais il doit être ‘rééduqué’ pour s’y ‘adapter’. »

Elle nous avertit en outre « qu’il y a beaucoup de confusion intellectuelle sur ce sujet ». À la lire, et à lire Mediapart, c’est bien mon avis.

Le sens du mot « néolibéralisme » a évolué au cours du temps, mais en l’occurrence, Romaric Godin aurait tout aussi bien pu utiliser « ultra-libéralisme » comme Naomie Klein dans La stratégie du choc, ou tout simplement « libéralisme » car il se réfère très précisément aux politiques de recul de l’État-providence et de baisse des dépenses publiques et des impôts que les libéraux mettent en avant dans le champ économique pour alléger le fardeau du secteur marchand et retrouver ainsi prospérité de tous et liberté de chacun de faire ses choix économiques.

Ceci étant posé, je considère pour ma part que Romaric Godin se trompe deux fois :

1. Le libéralisme n’exige aucune soumission de quiconque à quoi ou qui que ce soit. C’est justement là toute son essence : le refus de la coercition et notamment de la plus potentiellement ravageuse qui soit, celle des États qui disposent d’une armée et d’une police pour obtenir satisfaction, y compris hors de l’état de droit. Ayant déjà eu l’occasion de développer ces idées, ici notamment, je passe directement au second point.

2. Emmanuel Macron n’est pas libéral. Il est vrai qu’il parle parfois comme un libéral, il est vrai qu’on a pu éventuellement nourrir l’espoir qu’il soulèverait franchement la chape étatique qui nous étouffe depuis plus de 40 ans, mais les faits et les comptes publics montrent le contraire.

Le journaliste de Mediapart a d’autant plus de facilité à nous dérouler son beau raisonnement qu’il se garde bien d’évoquer une seule fois le niveau réel de la fiscalité, des dépenses publiques et du chômage en France. Or il suffit de savoir que les dépenses de l’État français représentent 57 % du PIB, soit le top niveau du monde développé, pour comprendre à quel point il est risible d’incriminer le libéralisme, version néo, ultra ou classique, dans les comportements autoritaires de M. Macron.

Et quand on sait que parallèlement à toutes ces merveilleuses dépenses et tous les prélèvements qui en découlent obligatoirement (éventuellement sous forme de dette), nous avons un niveau de chômage exceptionnellement plus élevé qu’ailleurs, on est plutôt en droit de se demander si un peu de libéralisation de l’économie ne ferait pas le plus grand bien à tout le monde. Encore faudrait-il accepter de regarder la réalité en face, faire acte de « factfulness » comme dirait Hans Rosling.

Aussi, là où Romaric Godin voit la politique actuelle menée par Emmanuel Macron (libérale, donc, selon son analyse) comme radicalement différente des précédentes, je ne vois que la triste continuité du compromis antérieur entre la conservation de notre modèle social collectiviste et les petites adaptations à la marge exigées notamment par l’Union européenne, non sans un certain laxisme(3) d’ailleurs, pour rester dans le concert des nations.

Il y a longtemps que nos États occidentaux ont outrepassé le stade de leur mission régalienne. Imprégnés de l’idée que le monde est mal fait, ils n’ont de cesse de vouloir le rendre plus conforme à leur idéal (conservateur ou progressiste) de façon non pas évolutive et choisie par les individus suite à des débats ouverts au sein de la société, mais « à marche forcée » parce que les hommes au pouvoir ont décidé que là était le « bien » auquel nul ne pourrait plus se soustraire, sauf à faire preuve d’une noirceur d’âme véritablement démoniaque.

À ce jeu, la France fait figure d’aberration exacerbée, comme le prouve sans aucun doute possible l’importance de ses prélèvements obligatoires et de ses dépenses publiques censées redessiner la société dans le sens de plus de « justice sociale ». Et à ce jeu-là, Emmanuel Macron s’inscrit dans le droit fil du François Hollande vaguement « réformiste » post 2015.

Oui, il n’y aura plus de recrutements au statut privilégié des cheminots à partir de 2021 ; oui, l’ISF a été dégradé en IFI ; oui, les ordonnances Travail ont organisé la fusion d’instances du personnel trop nombreuses et plafonné les indemnités prud’homales –  signes évidents que l’horreur économique est consommée et le fascisme définitivement en marche, n’est-ce pas ?

Mais ne voit-on pas qu’en réalité tout ceci est léger tandis que la transition énergétique à marche forcée telle qu’elle se développe en France aujourd’hui dévore nos forces productives ? Ne voit-on pas que si les ministres Le Maire et Darmanin parlent en permanence de la nécessité de baisser les dépenses publiques, ils ne s’occupent que de trouver comment récupérer de nouvelles recettes fiscales ?

Ne voit-on pas que les entreprises, dont les profits bien compris sont la marque qu’elles servent bien les consommateurs et qu’elles pourront continuer à employer et verser des salaires à des millions et des millions de personnes, sont tous les jours un peu plus encadrées (en matière de salaires, de contrats de travail, d’égalité homme femme, de travail du dimanche) au risque de perdre en compétitivité et donc de peser négativement sur l’emploi et le pouvoir d’achat ?

Difficile de discerner le moindre libéralisme dans ce sur-place tout empreint du principe de précaution si caractéristique des politiques françaises depuis 40 ans. Comme les dirigeants qui l’ont précédé, comme Chirac, comme Hollande, comme Valls, Emmanuel Macron tente de faire vivre un socialisme « moderne », c’est-à-dire une social-démocratie qui s’avère année après année peu efficace et trop sûre d’elle. Là réside la tentation totalitaire.


(1) Je précise que la nature ou l’existence d’un créateur est un sujet distinct qui importe peu pour la portée universelle de ce texte.

(2) Supplémentaires, car une série de lois mémorielles, de normes comportementales et la loi renseignement ont déjà écorné pas mal notre liberté lors de précédents quinquennats.

(3) Preuve en est l’acceptation de la Commission européenne de voir la date du retour à un déficit public inférieur à 3 % toujours reculée du temps du quinquennat Hollande.


Illustration de couverture : Emmanuel Macron, juin 2017. Photo AFP.

23 réflexions sur “Dérive autoritaire de Macron : la faute au libéralisme, paraît-il !!

  1. Le mot « libéralisme » a été perverti par ses propres ennemis (les collectivistes).
    Et comme cela ne suffit plus, car la réalité n’est pas conformes à leurs dires, ils ont créé des concepts toujours plus vides pour illustrer leur fuite en avant : néolibéralisme, ultralibéralisme, …
    Le mal est fait : tout lecteur lambda pense « dictature des riches et des marchés » quand il lit « libéralisme ». Parce que les médias ont forcé cette interprétation.

    • Le pseudo-libéralisme de nos gouvernants ET la confusion sciemment entretenue sur le libéralisme par les collectivistes.
      Vieille technique : JF Revel soulignait dans « La grande parade » (2000) qu’après le choc de la chute de l’URSS, la réhabilitation du communisme va passer par la mise en accusation du libéralisme et de la mondialisation. Revel d’ironiser :
      « Ce que la décomposition du communisme a prouvé, c’est que le libéralisme n’est pas viable ! »

  2. Un pays de l’Union européenne vient d’augmenter son Smic-jeunes de 27 % : c’est la Grèce. Le Smic tout court a été augmenté de 11 %. Les retraites ont augmenté. Mais avant ça, la Grèce a supprimé… un tiers de ses postes de fonctionnaires. Ça a pris huit ans.

    Il est urgent que nous commencions nous aussi. Avant de plonger au niveau de pauvreté de la Grèce, si possible.

  3. Eh oui, il faut se rendre à l’évidence, comme ses prédécesseurs rad-soc il est imprégné par la conception très anti-libérale de la plupart des Loges Maçonniques qui tiennent et retiennent le pouvoir. La notion de base de leur doctrine est de nous imposer le progrès. Vaste programme aurait dit De Gaulle. Ce n’est pas une dérive autoritaire, mais une dérive maçonnique. Le grand débat en est une excellente illustration. Il leur faut canaliser une pensée que les gens ne veulent plus unique. Il faut s’exiler pour pouvoir chanter « vous n’aurez pas ma Liberté… ».

    • Tout débat doit être canalisé. Par définition. Sinon, ce n’est pas un débat : c’est un bololo, le foutoir, le défoulement, l’anarchie, tout ce que vous voulez, sauf une réunion qui permet d’aboutir à des décisions. Acceptées de tous.

      Si vous avez déjà organisé des débats, vous le savez. Que ce soit dans une entreprise, dans une association, à l’Assemblée nationale, il y a toujours des règles. Une organisation. Un ordre du jour. Un président de séance. Voire un règlement officiel.

      Il est démagogique, faux et inopérant de dire que puisque le gouvernement cherche à canaliser le grand débat, alors il est truqué. Je propose qu’on parle aussi de la couleur de mes chaussettes, dans le grand débat. Ca m’intéresse. Je fais partie du peuple. On ne va pas interdire au peuple de s’exprimer, quand même ?

      Le propre de ce mouvement, c’est de demander une chose, et son contraire. Le gouvernement ne nous écoute pas, ouin, ouin, ouin, et dès que le gouvernement dit : OK, je vous écoute, on organise un grand débat, alors c’est à nouveau : ouin, ouin, ouin, le gouvernement ne nous écoute pas, on veut le cul de Macron.

      Et une fois qu’ils auront le cul de Macron (supposons), ils feront quoi ? Ils demanderont quoi ? On ne sait pas. Ils ne savent pas.

      La politique, c’est interdit aux enfants en bas âge et aux bébés hurleurs. C’est réservé à des gens dotés d’un minimum de maturité.

      Il est temps d’établir le droit de vote à 30 ans, assorti de l’exigence d’être propriétaire ou actionnaire. Ah ! suppression du droit de vote pour les fonctionnaires, évidemment. On ne peut pas envisager que des gens puissent se voter leurs propres émoluments.

      • Autrement dit ce qui manque aux GJ c’est la tête ! La tête c’est ça le plus difficile à trouver….le souffle, l’inspiration, le génie, parfois les circonstances, un rien, un grain de sable, un impondérable…
        Chi lo sa !

      • La suppression du droit de vote pour les fonctionnaires, une mesure qui ne passera pas, je vous le dis tout de suite.
        Mieux serait de recruter les fonctionnaires – ceux qui sont indispensables bien entendu – parmi des étrangers, ce n’est pas ce qui manque !
        D’ailleurs cela en prend le chemin ! Alors !

  4. Oui vous avez raison de repartir du Conseil national de la résistance (inspiré en grande partie des préconisation du gouvernement de Vichy). Nous en sommes toujours à ce point et nos idéologues habituels ne cessent de s’y référer. Cette « falsification des résultats de la guerre » – concept clé développé par Sloterdijk pour comprendre la situation française; également largement participé à la naissance et à l’implantation du fascisme italien en 1918. Comme pour les italiens à la précédente guerre, en 1945, la France figure, malgré sa défaite cuisante, dans le camp des vainqueurs et se crée alors, dans la conscience collective, le mythe de la victoire française (comme de la victoire italienne en 18).
    Nous demeurons dans ce mythe de la solution nationale socialiste, finalement cocasse, paradoxal mais dramatique. De l’autre côté du Rhin, l’Allemagne totalement détruite, s’est mise à « repenser de fond en comble ses valeurs traditionnelles », tout a été remis en cause. Du coup les allemands n’ont eu aucune retenue et aucun complexe à essayer le libéralisme.
    Chez nous français, martelé par l’idéologie médiatique, « libéralisme » est un mot inconvenant, délétère affublé de néo, ultra, etc…Ainsi déguisé, c’est un drame de sémantique majeur, comme le conclut d’ailleurs Sloterdijk.
    Et l’état providence du CNR demeure envers et contre tous (les autres peuples forcément moins malins), la référence que tout le monde doit nous envier.

    Le comble que nous vivons, Macron, celui qui dès les débuts s’était mué en Pontifex Maximus du libéralisme, marqué par son idolâtrie pour une Allemagne dont il refuse toujours de voir les faiblesses structurelles, n’a eu de cesse de dénigrer, mépriser les Français. Pardon, certains Français : le peuple.
    Attention, danger, autre erreur sémantique, Macron n’est pas face à ceux qui ne sont rien, il est face à ceux qui n’ont rien.

    Oui nous restons plantés tragiquement dans cette « aberration exacerbée », jusque quand ?

  5. Désigner comme « libéral » ou néo ou ultra un Etat qui ne cesse d’augmenter son empreinte, c’est à dire son influence et ses pouvoirs, sur les richesses nationales (aucun cas de baisse des dépenses publiques rapportées au PIB depuis 40 ans..), c’est plus que de l’ignorance, c’est de la pure mauvaise foi voire du mensonge.

  6. Permettez moi d’aborder un autre sujet qui me tient particulièrement à coeur :

    Bonjour à toutes et tous,

    Je voudrais attirer votre attention sur ce qui m’apparait comme le fléau (non pas de dieu, je suis déiste) qui guette l’humanité et qui devrait à plus ou moins brève échéance provoquer sa perte.

    La surpopulation humaine est, à mon avis, le plus grave danger de la race humaine. Si après chaque problème évoqué sur Terre on met « : » et on écrit surpopulation on s’aperçoit qu’on a une grande partie de la racine du mal.

    Quelques exemples :

    Pollution : surpopulation car surconsommation. Dans un biotope donné (la Terre parait bien grande à l’échelle humaine mais quasiment inexistante à l’échelle de l’Univers) les ressources ne sont pas intarissables et même si on prend pour argent comptant cette célèbre phrase de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme » une espèce trop prolifique épuise les ressources et finit par s’éteindre.

    Disparition de certaines espèces animales : surpopulation car l’espèce humaine grappille les espaces dévolus depuis des millénaires aux animaux, ces derniers (qui ont le tort de vouloir quand même « sur » vivre) vont sur le territoire des humains conflits d’intérêts et bien évidemment disparition de l’espèce la plus fragile et la plus menacée.

    Dérèglements climatiques : surpopulation humaine qui émet de plus en plus de rejets de tous ordres que l’humanité n’arrive plus à recycler et à contrôler (ou qui ne veut pas encore se donner les moyens de recycler et de contrôler).

    Etc, etc.

    A mon niveau je n’ai pas de solution peut-être que dans quelques décennies (je pense que nous ne pouvons plus aujourd’hui parler en millénaires ou siècles) on éliminera à la naissance tous les nouveaux nés chez qui on n’aura pas détecté un Q.I. minimum ou qui présenteront un caractère rebelle ou qui seront porteurs des gênes des assassins (je plaisante) ou alors les personnes de plus de 70 ans seront systématiquement et obligatoirement parquées dans des mouroirs ou les privations, le manque d’humanisme accélèreront leur disparition etc, etc (je replaisante)… !

    Bref le sujet me semble crucial et jamais abordé au fond… Sauf par ce bon Pape qui s’oppose à l’avortement, aux moyens contraceptifs etc, etc..

    Si vous avez des solutions je suis preneur (sauf le parcage des plus de 70 ans ce qui est mon cas).

    Bien à vous,

    Gilbert LIARD

    • En quoi la disparition des espèces animales serait-elle un problème ? Si elle existe, ce qui est loin d’être avéré : en fait, de nouvelles espèces apparaissent tous les ans. Mais cela fait moins de beaux titres dans les journaux…

      Quant à la pollution, c’est une plaisanterie. Les grandes villes modernes sont infiniment plus propres que celles d’il y a quelques siècles, à une époque où la population était infiniment moindre. Si vous étiez transporté à Londres au XIXe siècle, ou à Paris au XVIème, vous seriez horrifié par la saleté repoussante, et vous exigeriez d’être ramené bien vite à notre époque.

    • La surpopulation comme cause de tous nos malheurs ? Les thèses de Malthus se sont révélées fausses et archi-fausses depuis bien longtemps. Pourquoi y revenir?

      De plus, comme vous l’avez déjà compris dans votre dernière phrase, le contrôle de la population mène à des atrocités inhumaines. Non merci.

  7. Je ne sais pas si ce type-Macron-est un faux libéral et un véritable étatiste,formaté par son passage à l’ENA, mais il semble cocher,en effet,toutes les cases d’une dérive de plus en plus autoritaire du pouvoir-inutile d’aller jusqu’en Russie ou en Turquie pour trouver ses alter ego….
    Dérive mafieuse plus qu’autoritaire d’ailleurs, si on en juge par un entourage présidentiel plus que douteux, dont le dévidement de la pelote des affaires révèle la composition et le visage…

  8. Et ça continue encore et encore…comme le chantait le poète…
    Le couple de la Contrescarpe qui avait,certes,balancé des objets sur les policiers,vient d’être condamné mais quid de Benalla,qui a accumulé les délits de toutes natures?
    Toujours rien?
    Bonjour la République bananière!
    Et le phare présidentiel qui va déclarer la guerre à notre voisin italien, peut être?
    Bayard,à moi!

    • Voilà une excellente nouvelle, et la preuve de les GJ ont tort de réclamer la suppression du Sénat… Je note les arguments stupides de ceux qui ont défendu la loi :

      « On ne peut faire l’économie d’une évolution de la définition de l’entreprise », a estimé Michel Canevet (centriste).

      Bah si. On peut. D’ailleurs, l’Etat devrait complètement s’abstenir de faire la définition de l’entreprise. Je ne vois pas en quoi cela le regarde.

      « Les entreprises qui le souhaitent pourront se fixer des objectifs sociaux et environnementaux », a affirmé la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher.

      Ah oui ? Donc aujourd’hui, les entreprises qui le souhaitent ne peuvent pas se fixer des objectifs sociaux et environnementaux ? C’est interdit ? Prend nous pour des imbéciles, tiens…

      Voilà qui rappelle furieusement le traité de Marrakech, « qui n’est pas contraignant ». Eh bien alors, pourquoi s’embêter à signer un traité, si ça ne change rien ? Nos diplomates ne savent pas quoi faire de leur temps ? Foutons-les dehors ! Encore une piste de réduction de la dépense publique…

  9. encore un coup des gauchiasse de merde j’en peux plus. Macron c’est qu’un gauchiste de toute façon. 57% de dépenses publiques dans le PIB c’est 57% de trop !!!! Tant qu’on est pas à zero Macron est de gauche à mes yeux !!!!

    • Ici, la critique de Macron est intense, mais « gauchiasse de merde », NON ! Inutile de tomber dans la grossièreté crasse pour faire valoir son point de vue.
      Voir mon « A Propos » :
      « Les commentaires sont les bienvenus, surtout s’ils sont joliment rédigés et respectueux des formes élémentaires de courtoisie. En revanche, j’en décline toute responsabilité, ils n’engagent que leurs auteurs. »

Répondre à TinoAnnuler la réponse.