L’Huma : on dirait bien que la fête est finie !

Mise à jour du 7 février 2019 : Le journal l’Humanité a été placé en redressement judiciaire avec période d’observation de 6 mois.

J’espère que vous êtes bien calé dans votre chaise et que vous tenez fermement votre tasse de café entre vos mains car ce que je m’apprête à vous dire risque de vous plonger dans une irrépressible hilarité ! Figurez-vous que d’après Patrick Le Hyaric, directeur du journal l’Humanité, et accessoirement député européen et membre du Parti communiste (PCF) :

« Laisser mourir l’Humanité reviendrait à affaiblir la presse de qualité et à assécher encore plus le débat contradictoire. » (28 janvier 2019)

Pour Le Hyaric, l’équation est simple : laissez l’Huma disparaître et ce n’est rien de moins que le pluralisme des idées et la démocratie que vous tuez !

Avouez que c’est gratiné de la part d’un organe médiatique qui a toujours soutenu et qui soutient encore les pires dictateurs de la planète dès lors qu’ils sont dûment estampillés « communistes » ou « progressistes », lesquels dictateurs brillent notamment par leur acharnement à réduire toute opposition désobligeante pour eux, presse comprise.

Mais il faut dire que dans la bouche des hommes de la presse traditionnelle et des hommes politiques français, « pluralisme » ne signifie nullement multiplicité des opinions diffusées via des entreprises de presse indépendantes dans leur financement et innovantes pour attirer les lecteurs, mais recours constant à la puissance publique pour obtenir des aides pour compenser un lectorat en chute libre.

Or de ce point de vue, on peut dire que l’Humanité fait figure de champion. Le titre a reçu 3,7 millions d’euros d’aides directes en 2016 et 4,2 millions en 2017, ce qui correspond à 46 centimes par exemplaire diffusé – un record absolu !(1) Dans les années 2012 à 2014, c’était plus de 6 millions d’euros qui lui arrivaient ainsi chaque année. Dans le même temps la diffusion payée a chuté de plus de 40 000 exemplaires par jour au début des années 2010 à 32 700 en 2018.

Malgré tout cela et malgré toute sa « qualité » éditoriale auto-proclamée, l’Humanité a annoncé jeudi dernier à ses 175 salariés, dont quelque 125 journalistes, que l’entreprise était en cessation de paiements et que leurs salaires de janvier 2019 seraient payés non pas par le journal mais par un fonds de garantie des salaires prévu en de telles circonstances.

Et c’est donc ce matin que le quotidien doit se présenter devant le tribunal de commerce de Bobigny afin d’obtenir une mise en redressement judiciaire lui permettant de poursuivre son activité plutôt que la liquidation pure et simple qui signifierait 175 licenciements et la disparition « d’une des composantes historiques de la presse française ». Une effroyable perspective que Patrick Le Hyaric ne veut pas envisager.

Ce n’est pourtant pas la première fois que le quotidien communiste est confronté à des difficultés financières importantes. Et il faut dire qu’il a toujours trouvé moyen de se faire renflouer, au nom de ce pluralisme de pure forme qui fait que l’Etat n’hésite jamais à utiliser les lourds impôts des Français pour financer des titres de presse que ces derniers n’achèteraient probablement jamais.

On se rappelle qu’en décembre 2013, l’Assemblée nationale, poussée par le gouvernement Ayrault, avait adopté un amendement qui consistait à effacer aux frais du contribuable 4 millions de dette contractée par l’Humanité en 2002. A l’époque, la cessation de paiements était déjà proche. Les banques n’ayant pas voulu suivre, l’Huma avait trouvé un financement complaisant dans les services de l’Etat.

Depuis, les appels à la générosité des lecteurs se sont succédé presque chaque année, rapportant de 1 à 2 millions d’euros, mais rien n’y fait, le titre a perdu beaucoup d’argent dans le passé. Si les résultats furent bénéficiaires en 2016 et 2017 (respectivement 1,3 et 1,7 million de résultat net pour un chiffre d’affaires de 24,0 et 22,1 millions d’euros), les perspectives 2018 sont bien différentes. Les pertes pourraient atteindre 1 million d’euros tandis que la dette augmente dangereusement.

Le modèle économique du journal ne semble pas viable, notamment parce qu’il emploie un nombre de salariés exorbitant compte tenu de sa faible diffusion. De plus, 85 % sont cadres. L’Observatoire du Journalisme signalait en 2016 que L’Opinion (35 000 exemplaires en 2015) fonctionnait avec 3 à 4 fois moins de salariés.

Mais là où il faudrait procéder à des restructurations et à une refonte complète du modèle pour redevenir attractif et profitable, la direction de l’Humanité préfère de beaucoup nous faire pleurer sur la démocratie et le pluralisme qui risquent de disparaître avec la fin d’une publication d’une telle envergure historique.

Ce qui, outre de nouveaux appels aux dons et l’organisation d’une grande fête de soutien le 22 février prochain – financements qui ne contredisent en rien ma fibre libérale – se traduit très concrètement par une pression accrue sur l’argent des contribuables via la demande de subventions étatiques supplémentaires et l’exigence que les divers organismes publics s’abonnent systématiquement au journal – autre pratique très en vogue pour maintenir à flot des titres en perdition sous couvert de culture et d’information :

« Nous proposons aux élus progressistes et républicains de contribuer à donner leur juste place à nos journaux dans les bouquets de presse des bibliothèques et médiathèques (…) Nous appelons l’État à prendre de nouvelles initiatives pour défendre le pluralisme de la presse, à augmenter l’aide aux quotidiens à faibles ressources publicitaires. » (Patrick Le Hyaric, L’Humanité, 28 janvier 2019)

Une complainte qui a su éveiller la sympathie de moult personnalités médiatiques. Pour Natacha Polony, récemment arrivée à la tête de la rédaction de Marianne, le journal a un talent incomparable pour mettre en valeur la poésie. « Rien que pour cela, il mérite de vivre » :

Pour d’autres, nostalgiques, il ne faudrait pas oublier que derrière l’organe officiel du PCF, on parle du grand journal fondé par le grand Jean Jaurès. Il s’est peut-être, parfois, un tout petit peu égaré dans des soutiens politiques discutables – mais qui n’a pas eu à une époque sa petite fibre généreuse et gauchisante, n’est-ce pas ?

En réalité, ce qu’il fait ou ce qu’il dit ne devrait pas importer : si l’Huma, ou tout autre entreprise de presse, est capable de développer un modèle profitable, payant ou pas, financé par ses lecteurs et des mécènes ou des actionnaires privés, il mérite de vivre, quels que soient sa ligne éditoriale ou son goût plus ou moins prononcé pour la poésie. Sinon, il ne lui reste qu’à évoluer ou disparaître.

C’est l’appel obligé à l’argent des autres qui pose problème, et il faut bien dire que de ce point de vue, la vaste majorité de la presse traditionnelle est concernée. Quel titre parviendrait à survivre si la manne étatique lui était retirée ? Certainement pas l’Huma, dont les lecteurs se raréfient à vue d’oeil à mesure que le Parti communiste perd de son attrait politique auprès des électeurs.

Il est vrai que le journal trimbale de page en page un communisme criard et hypocrite dont on sait maintenant que toutes les applications réelles furent des échecs sanglants. Ça peut rebuter.

Même s’il n’est plus l’organe officiel du PCF comme il le fut de 1920 à 1994, son directeur de la rédaction Patrick Apel-Muller mettait une certaine fierté à expliquer hier sur France Inter que :

« Aujourd’hui, c’est le journal de la gauche de transformation au sens large, avec ses racines communistes, ses racines syndicalistes… »

Bref, communiste.

On ne peut oublier que dès sa création en 1904, Jean Jaurès plaça le journal dans les pas du collectivisme défini par Marx (en revanche il était pour un financement indépendant…) :

« L’humanité n’existe point encore ou elle existe à peine. À l’intérieur de chaque nation, elle est compromise et comme brisée par l’antagonisme des classes, par l’inévitable lutte de l’oligarchie capitaliste et du prolétariat. Seul le socialisme, en absorbant toutes les classes dans la propriété commune des moyens de travail, résoudra cet antagonisme et fera de chaque nation, enfin réconciliée avec elle-même, une parcelle d’humanité. » (Jaurès, Edito du 1er numéro de l’Humanité, 18 avril 1904)

.
On ne peut oublier ensuite que le journal a suivi aveuglément toutes les directives venues d’URSS et de l’Internationale communiste : la mort de Lénine (1924) fut abondamment pleurée, le pacte Molotov-Ribbentrop (1939) fut salué comme un grand pas pour la paix mondiale et une riposte à l’impérialisme britannique et Staline fut décrit comme « l’homme que nous aimons le plus » (voir photo de couverture).

La répression soviétique(2) du soulèvement de Budapest en Hongrie (du 24 octobre au 10 novembre 1956) inspira tant de ravissement au rédacteur en chef de l’époque, André Stil, qu’il n’hésita pas à écrire dans l’Humanité du 20 novembre 1956 :

« Budapest recommence à sourire à travers ses blessures. »

.
Dans les années 1970, Soljenitsyne et d’une façon générale tous les dissidents soviétiques furent systématiquement calomniés et accusés de sympathies pro-nazies. Pas mal pour un journal qui, en 1940, s’est rapproché de l’occupant nazi avec l’espoir de pouvoir reparaître(3).

Du côté du communisme tropical, Castro, Che Guevara, Chavez et Maduro furent l’objet de dithyrambes et de soutiens invraisemblables compte tenu de l’effroyable situation politique, sanitaire et sociale dans laquelle ils ont allègrement plongé leur pays.

Pour l’Huma, Castro était « un des dirigeants du mouvement d’émancipation humaine » tandis que son homme de main « Che » Guevara était « un homme pour qui éthique et politique se conjuguait au présent avec exigence »Quant à Chavez, il fut salué à son décès comme « un phare qui s’est éteint ». Inutile de dire que Maduro est maintenant l’innocente victime d’un coup d’Etat impérialiste orchestré par les ennemis de la révolution bolivarienne, Etats-Unis en tête.

Et c’est tout naturellement dans les pages de ce charmant média que notre inénarrable « fonctionnaire de la révolution », j’ai nommé le délicieux Jean-Luc Mélenchon, a pu écrire sans sourciller :

« Ce qu’est Chavez ne meurt jamais. C’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste, de la révolution (…) Il n’a pas seulement fait progresser la condition humaine des Vénézuéliens, il a fait progresser d’une manière considérable la démocratie. » (L’Humanité, mars 2013)

.
On aurait du mal à épuiser le sujet des sublimes accomplissements de l’Humanité. Pour finir, rappelons-nous juste qu’en 2016, la CGT a bloqué la parution de tous les journaux qui ne voulaient pas publier son tract contre la loi Travail. Alors que Le FigaroL’Opinion ou Libération mettaient leurs éditions numériques à disposition gratuite du lectorat, seule l’Humanité paraissait en kiosque, témoignant ainsi qu’il y a bien une « presse aux ordres » en France, mais pas forcément celle qu’on croit et pas forcément aux ordres de qui on pense.

Tout cet humanisme débordant, tant de probité candide, et pourtant si peu de lecteurs ! On dirait bien que pour l’Huma, la fête est finie. Et je m’en réjouis.


(1) À titre de comparaison, en 2017, Le Monde et Le Figaro ont reçu respectivement 5,1 et 5,7 millions d’euros, mais par exemplaire, cela représentait 6 centimes.

(2) D’après Le Livre noir du communisme, on dénombre 3 000 morts et 15 000 blessés du côté des insurgés. Après le soulèvement, des dizaines de milliers de Hongrois furent emprisonnés ou envoyés en camps ou déportés en URSS. 229 insurgés furent condamnés à mort et exécutés. Environ 200 000 personnes ont fui la Hongrie pour trouver refuge en Autriche et dans toute l’Europe occidentale.

(3) Il avait été interdit par Daladier dès août 1939 en raison de son soutien au pacte germano-soviétique.


Cet article en a rejoint trois autres (sur Marx, Lénine et Che Guevara) regroupés dans ma nouvelle page intitulée « Du côté de chez Marx ».


Illustration de couverture : Unes de l’Humanité célébrant Staline (1953) et Chavez (2013). Remarquez la similitude du geste !

30 réflexions sur “L’Huma : on dirait bien que la fête est finie !

  1. Au sujet du financement par les contribuables des journaux dont L’Humanité, je rappelle cette phrase de Thomas Jefferson disant qu’il est « sinful and tyrannical » to « compel a man to furnish contributions of money for the propagation of opinions which he disbelieves and abhors »…

  2. Il faut comparer ces subventions à celle que l’Etat socialiste français consacre à ses musées… car si on ne maintient pas l’Huma et le PC en perfusion, jamais nos enfants ne croiront que cela a pu exister..

    • Tout comme le DDR Museum qui retrace la chronologie de l’ex-RDA. Mes fils, plus jeunes à l’époque ne saisissaient encore pas bien le concept et les raisons de la contruction du Mur de Berlin, malgré mes précisions apportées à leurs questions mais très au fait de la division de l’Allemagne puisque je la leur
      avais relatée à plusieurs reprises.

      Cette visite, entre autres, avait été pour eux très instructive et marquante. Ce musée se situe à deux pas du site de l’ancien palais de la république de la RDA, heureusement détruit depuis.

      Comme vous le dites si bien, ils nous faut des musées pour se souvenir que cela a pu exister, comme également le mémorial de l’Holocauste, et le transmettre à nos enfants.

      Sinon merci Nathalie pour cet article. L’humanité comme ciment du communisme, en renommer ce torchon et Staline, l’homme que nous aimons: à crever de rire. C’est fait.

  3. Merci pour ce billet, que je viens de mettre en lien chez Brighelli qui consacre lui aussi un article à l’Huma. Donc si vous apercevez des commentaires désobligeants, ou des trolls, ça sera de ma faute.
    Mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire une BA, mon côté scout …

      • Brighelli est un représentant typique de la droiche. Il passe pour un réactionnaire (donc quelqu’un de bien, de mon point de vue), mais le vieux communiste perce très vite sous la défroque.

        En fait, tous ces gens-là paraissent ne pas dire que des conneries, parce qu’ils déplorent effectivement un certain nombre de choses néfastes (le pédagogisme, pour Brighelli). L’ennui, c’est que ces choses sont la conséquence de l’idéologie de gauche, et qu’ils défendent toujours l’idéologie de gauche.

        C’est exactement ce qui se passe avec les Gilets jaunes. Ils identifient correctement les tuiles lorsqu’elles leur tombent droit sur le nez (augmentation de taxes, réglementations délirantes anti-voiture), mais leur solution, c’est… le rétablissement de l’ISF.

  4. J’ai vu tomber l’urss, j’ai vu mourir castro, etc…
    Si je vois l’huma en liquidation, je reprends des pâtes.
    Resteront la corée du nord, maduro et quelques autres pour
    compléter mon bonheur.
    Nota : l’absence de majuscules est voulue.

  5. Découvrant ce billet grâce au site de Corto, j’allais signaler l’article, vomitif, de Brighelli célébrant au passage son amie, la surestimée Polony, sans doute au nom de la solidarité de l’assiette au bon beurre et du chevènementisme (quoi que ce mot puisse signifier), mais j’ai été devancé.

    • Brighelli a des idées claires et fortes sur l’enseignement, il se bat pour elles depuis toujours, c’est rare et respectable. Sorti de là, les enseignants de lettres de cette génération, ont tous rêvé du Che dans keur jeunesse, et ça laisse des traces. Et puis, dès que Polony apparait, il perd toute objectivité ! 😉

      Par contre il a une poignée de fidèles commentateurs et tateuses qui sont de dangereux névrosés, en plus d’être d’irrécupérables gauchistes….
      Ne vous gênez pas pour aller y commenter un peu (j’ai pas dit troller 😉 ) surtout après le commentaire fielleux auquel j’ai répondu.
      https://blog.causeur.fr/bonnetdane/lhuma-002598.html#comment-314850

      • Le sympathique Brighelli, assez facile à prendre en défaut (certaines allusions culturelles lui sont lettres mortes, tout grand lettré qu’il semble à certains), a bien quelques qualités, malheureusement très atténuées par les étonnantes illusions qu’il a longtemps entretenues à propos de Blanquer, misérable opportuniste carriériste digne de Meirieu. Et si Polony lui fait de l’effet, il se contente de peu ; d’ailleurs, la « qualité » de ses commentateurs habituels le confirme.
        S’opposerait-il au financement forcé de la presse par le contribuable, qu’on pourrait le qualifier de vraiment courageux. Et puis, avoir cru en Chevènement et maintenant en Dupont « Young Leader » Aignant, franchement, ça ne plaide pas en sa faveur, tout comme la récente révélation de son salaire, au nom de la transparence exigée par quelques abrutis sur son blog.
        L’important, dans tout cela, c’est qu’un mauvais canard incapable de vivre de ses seuls lecteurs, et à la limite de ses seuls annonceurs, ne soit plus entretenu et disparaisse enfin. Toujours cela de pris.

      • Pheldge, merci d’avoir si galamment pris ma défense !
        Je suis une « pauvre femelle », mes propos sont « abjects », je ne comprends rien à la différence entre macro et micro-économie, ma prose est « filandreuse » et mon blog est « rempli d’idées imprécises » !
        Normalement, de tels propos auraient dû me plonger dans la déprime la plus totale. Mais en parcourant les commentaires écrits sous les pseudos de mes deux critiques (Savonarole et le Fantôme d’Hervé) j’ai plutôt envie de rire : ces messieurs se prennent manifestement pour des êtres suprêmement cultivés, mais ce qu’ils ont écrit sur moi montre que le naturel sectaire, vulgaire et sans argument revient rapidement au galop quand on dérange certaines doxas.

      • savonarole et le fantôme d’hervé : trois ou quatre bonnes raisons de ne pas commenter chez Brighelli, qui les tolère et même les apprécie (en bon gauchevènementiste qu’il sera toujours, opportuniste malin jouant à la chauve-souris de la fable : « je suis oiseau ; voyez mes ailes » avec les uns et « je suis souris : vivent les rats » avec les autres), d’autant que le premier de ces zozos aurait, de son propre aveu, plusieurs pseudonymes pour aboyer en meute aux chausses de gens plus intéressants que lui (ce qui est assez facile).
        Pour en revenir à l’huma, qui sait si l’oligarchie des incapables et des corrompus ne va pas lui accorder de nouveaux crédits ? 🙁

  6. Merci Nathalie pour cet excellent texte sur la disparition, définitive, espérons-le, de l’Humanité.
    Il aura quand même fallu presque 28 ans après l’effondrement du communisme en URSS et en Europe
    de l’Est pour voir disparaître cet organe de diffusion de la propagande et du mensonge communiste.
    D’autre part, observons de près la disparition du régime de Maduro au Venezuela. La situation dans le pays est encore bien compliquée mais Maduro a perdu le soutien des vénézuéliens et est devenu très isolé sur le plan international. Il s’accroche pathétiquement au pouvoir en déclarant son amour du peuple américain qui doit aider la « démocratie » au Venezuela et cherche à gagner du temps en parlant de négociations avec l’opposition.

  7. C’est la chute finale…

    32 000 abonnés, c’est peu, et si on en retire les abonnements de complaisance (médiatèques, mairies, MJC), il ne reste vraiment plus grand chose.

    A quand le tour de Libé ?

  8. Franchement,on ne va pas verser des larmes de crocodile sur le cadavre encore chaud d’un journal, plus moscoutaire que Moscou après la Pravda, du temps de sa splendeur…
    La nouvelle Huma, aujourd’hui, s’appelle « Ouest France », quotidien qui sera bientôt le journal de référence pour les quotidiens les plus substantiellement subventionnés et que tous les lecteurs du grand Ouest connaissent bien…
    Ce quotidien « catho de gauche » sert aussi de porte-voix à la Macronie autour d’une sainte trinité Immigrationnisme-Europeisme-pape François,à qui il rend un culte, chaque jour que Dieu fait…

  9. Implacablement sans coeur pour ce grand quotidien qui va disparaître de notre Histoire.
    Peut-être acheter les derniers numéros pour spéculer sur leur prix dans une trentaine d’années.
    J’ai pu constater encore cet été en visite à Berlin (ville toujours pas remise du contraste ouest-est) avec les petits enfants, combien trabants miniatures, morceaux du murs etc…, pouvait se vendre comme des petits pains.

  10. Ça aurait pu me faire plaisir il y a quelques années, mais maintenant, çe ne me console pas du reste. D’autant que ce n’est qu’une mise en redressement judiciaire. Ils vont bien arriver à remettre une pièce dans le manège avec l’aide du cochon de contribuable.

    En revanche, je suis ravi que vous confirmiez tout ce que j’ai pu écrire contre Natacha Polony, cette fausse femme de droite, fausse réactionnaire et fausse « anti-Système ». Le fait qu’elle se fende carrément d’un tweet pour soutenir L’Humanité montre, de façon irréfutable, que c’est une gauchiste comme les autres, bobote de surcroît (elle exige que son foie gras soit le meilleur, et cher). Elle joue au politiquement incorrect, mais lorsqu’il s’agit des questions de fond (pour, ou contre les communistes ?) elle sait d’instinct où se trouve son camp.

    Le natacha-polonisme est un communisme. Il est juste repeint en bleu-blanc-rouge, mais le PCF l’avait fait lui aussi, en son temps.

  11. Je ne fêterai la fin de ce torchon (et encore, les torchons sont utiles, eux) que lorsqu’il sera vraiment mort.
    Là on en est encore aux soubresauts.
    Je compte bien surveiller ça de près d’ailleurs: il est hors de question pour moi de donner un sou à quiconque supportera ce journal si c’est un acteur privé ou une voix si c’est un élu.

    Pour ce qui est des gens qui font profession de brasser du vent et des opinions frelatées sur les ondes, je ne les écoute pas/plus: les seuls toxiques auxquels je m’expose volontairement sont des alcools (et encore, en qualité et quantité soigneusement choisies).
    Je me contente de les mettre indistinctement dans les catégories « plus intelligent qu’il n’en a l’air mais bien moins qu’il ne le croit » et « bien trop payé au vu de l’absence de qualité de la prestation ».

  12. 22,1 millions / 175 employés : 126.285 EURO/Employé/an. Cela me parais être une coquette somme. Je ne sais pas quel son les coûts de production et de distribution mais je me demande, comment le tout est géré. Qd au nombre de journalistes évoqué 125, pour combien de pages quotidiennes et pour quel contenu ?

    • Pour deux pages de poésie régulières, on vous l’a déjà dit, Pythagore ! Vous n’aimez pas la poésie ? Vous êtes pour le culte de l’argent-roi ? Prenez des notes, quand Natacha Polony elle vous cause !

      De toutes façons, vu le pognon de dingue qu’on donne aux marchands de canons, on peut bien donner quelques millions à un journal de poésie ! Non ?

  13. Le hasard me fait tomber à l’instant sur cette heureuse nouvelle, savoir que « L’Huma » (nouvelle prononciation adoucie et inclusive : « L’Oumma » ?) est probablement sauvée par le contribuable, comme je le redoutais :
    https://www.lesalonbeige.fr/une-fois-de-plus-le-journal-communiste-va-etre-sauve-par-nos-impots/
    Si ce n’est pas encore vrai, ce le sera. 🙁
    Et bien évidemment, sur ce sujet comme sur tous les autres, nous n’avons pas notre mot à dire : que sont les gueux face aux nouveaux « dieux » ?

Laisser un commentaire