Le PS veut un référendum sur l’ISF. Et pourquoi pas ?

Un parfum de référendum flotte sur la France. Un parfum d’ISF, également. Des senteurs très roboratives, manifestement, car les deux mots RIC (Référendum d’Initiative citoyenne) et ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) surgis ces jours-ci de la besace des Gilets jaunes ont eu le don de former une association capable de réveiller instantanément le très comateux Parti socialiste : et si l’on faisait un référendum sur le rétablissement de l’ISF ? Je ne suis pas contre. Mais je voterai non, bien sûr !

Il faut dire que le PS adore les référendums, surtout quand ça va mal pour lui. Quoi de mieux, lorsque le pédalo socialiste tangue et se fragmente de toutes parts entre ses réformateurs, ses frondeurs et ses électeurs, que de bricoler vite fait bien fait une petite consultation réconciliatrice et populaire autour de l’ébouriffante question :

« Face à la droite et l’extrême-droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ? » (de 2015)

Oui, oui, le PS a bel et bien organisé un tel référendum. C’était l’une des idées lumineuses du flamboyant Jean-Christophe Cambadélis du temps du quinquennat Hollande. Franchement, qui, à gauche, oserait refuser l’unité quand de tels dangers guettent la France ? Et de fait, le oui l’a emporté à 90 % avec une participation incroyablement élevée pour ce qui n’était qu’une risible farce.

Et il faut dire également que dès qu’il est question de toucher à l’ISF, le PS sort son révolver. Grande mesure emblématique de l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’Impôt sur les grandes fortunes (ou IGF) avait été instauré par Mitterrand en 1982. Supprimé par Chirac lors de la première cohabitation (1986-1988) afin de faire revenir les capitaux, il est restauré par Michel Rocard en 1989 sous le nom, moins évocateur de la lutte des classes, d’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

Jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron, personne ni à droite ni à gauche ne s’est risqué à y toucher si ce n’est via quelques aménagements ponctuels, notamment l’abattement sur la valorisation de la résidence principale qui est passé de 20 % à 30 % et la mise en place d’un bouclier fiscal, c’est-à-dire un plafonnement de l’imposition globale des contribuables (qui a varié au gré des gouvernements).

En 2017, selon le Cahier Statistiques de la Direction générale des finances publiques (DGFIP), l’ISF a concerné 358 000 foyers fiscaux sur un total de 37,9 millions et il a rapporté 5 milliards d’euros. Pour comparaison, la TVA a généré 200 milliards d’euros, l’impôt sur le revenu (auquel ne sont assujettis que 43 % des foyers fiscaux) 77,6 milliards et l’impôt sur les sociétés 66 milliards. L’ISF est surtout le désastreux symbole de l’égalitarisme maladif qui règne en France alors que 10 % des foyers fiscaux paient déjà 70 % de l’impôt sur le revenu.

À compter du 1er janvier 2018, Emmanuel Macron a transformé l’ISF en Impôt sur la fortune immobilière ou IFI. Seuls les biens immobiliers restent soumis à cet impôt sur le patrimoine ; tout ce qui est liquidité, placement, épargne sort du champ, ceci afin de ne pas décourager l’investissement et doper l’attractivité économique de la France. Les prélèvements fiscaux sont ainsi diminués d’environ 3,2 milliards d’euros.

Et c’est là que le PS, se réveillant une première fois, a sorti son révolver en s’avisant avec d’autres députés de gauche, tendances Bayrou et LREM comprises, que les valeurs mobilières exonérées dans le PLF 2018 incluaient aussi des signes extérieurs de richesse absolument intolérables. Notamment 34 voiliers de luxe, des chevaux de course et des lingots d’or. Mais où était passée la « Solidarité » dans ce pays ?

D’où une tentative piteuse de se refaire une santé politique en incitant les députés de la majorité à se désolidariser d’Emmanuel Macron sur ce sujet pour rejoindre les rangs du PS. Des rangs clairsemés mais accueillants et très solidaires sur la fortune des autres, surtout quand ils sont « riches ».

Aujourd’hui, nouvelle occasion de sursaut. Il est clair pour tout le monde que rien ne va plus dans la majorité et que les annonces du Président lors de son allocution du 10 décembre pour répondre à la révolte des Gilets jaunes n’ont pas totalement convaincu. Or la demande de rétablissement de l’ISF comme mesure de justice sociale fut la première à s’exprimer et on l’a beaucoup revue dans les communiqués et sur les banderoles des manifestations.

De même, la demande d’une meilleure prise en compte des aspirations du peuple souverain à travers l’institution du Référendum d’initiative citoyenne ou RIC, un peu sur le mode des votations suisses au niveau fédéral ou cantonal, est un élément qui a fait son chemin et qui est devenu prépondérant dans les revendications.

[J’aurai certainement l’occasion de revenir sur le RIC. Disons pour l’instant et pour faire vite que dans la mesure où je m’intéresse à tout ce qui produit plus de liberté et de prospérité, un tel référendum convenablement paramétré pour éliminer les propositions guignolesques, respecter la Constitution et respecter la représentation nationale me semble une option très envisageable. Il n’en demeure pas moins que c’est un outil de décision qui ne dit rien sur les décisions qui seront prises par ce biais. Rien ne garantit qu’il débouchera toujours sur une perception politique moins collectivisée de la société.]

Le RIC ne figurant pas dans la Constitution pour l’instant, le PS se propose d’utiliser le Référendum d’initiative partagée (RIP) qui a été introduit dans l’article 11 de la Constitution par Nicolas Sarkozy en 2008. En vigueur depuis 2015 mais jamais utilisé, il dispose qu’un cinquième des membres du Parlement (soit 185 députés ou sénateurs) soutenus par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales (soit environ 4,6 millions de personnes) peuvent demander la tenue d’un référendum sur des sujets incluant :

« la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et (les) services publics qui y concourent (…) »

Le PS a beau jeu de faire cette proposition : tous les sondages sur la question montrent que les Français y sont favorables à 70 % environ. De plus, si Emmanuel Macron a redit qu’il ne « détricoterait » pas sa réforme, l’évaluation de ses effets sur la façon dont l’épargne se réoriente ou non vers les entreprises vient d’être avancée d’un an, avec le risque d’obtenir des résultats peu significatifs après une aussi faible durée de fonctionnement.

Mais écoutons Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. D’après elle, la fin de l’ISF aurait pratiquement transformé la France en paradis fiscal ! A mourir de rire quand on sait que nous sommes champions d’Europe des prélèvements obligatoires (4 premières minutes de la vidéo) :

Il est évident que cette proposition est un pur coup de pub pour le PS et une tentative au moins aussi opportuniste qu’idéologique de réunir une gauche morcelée et amoindrie avant les Européennes. Même la France insoumise de Mélenchon a perdu beaucoup de sa superbe dans les intentions de vote, tandis que le RN, également favorable au retour de l’ISF, se consolide tous les jours. Une façon de lui couper l’herbe sous le pied.

Pour ma part, ainsi que je l’expliquais récemment en suggérant quelques revendications pour la liberté et la prospérité aux Gilets jaunes, je suis totalement opposée au rétablissement de l’ISF. Je plaiderais plutôt pour son abolition complète, IFI inclus. Comme il représente seulement 0,5 % des prélèvements obligatoires, on se demande même s’il est seulement utile d’en faire une telle histoire.

Mais en réalité, derrière les crispations autour de l’ISF, c’est tout le modèle français qui est en cause.

Aussi, à un moment où le pays est en plein flottement sur ce qu’il veut et sur son avenir, à un moment où le gouvernement a répondu à la grogne sociale par plus de dépenses au lieu d’envisager une remise à plat de la fiscalité et du modèle social, à un moment où les formations politiques d’opposition n’hésitent pas à jeter de l’huile sur le feu et à un moment où une forte demande de décision citoyenne se fait jour, pourquoi ne pas mettre le sujet de l’ISF au référendum ? 

Ce serait l’occasion d’un débat fourni sur la fiscalité, l’occasion de plaider pour la baisse conjointe des prélèvements obligatoires et des dépenses, l’occasion de suggérer que tout ceci est en rapport avec notre modèle social intenable, l’occasion de souligner le poids de l’Etat dans tous les aspects de notre vie et la dépendance malsaine que cela engendre, l’occasion de plaider pour plus de responsabilité et d’initiative personnelle laissées à la société civile.

Ce serait surtout, une fois que tout ce débat aurait eu lieu, une bonne façon de savoir dans quelle direction les Français veulent aller : vers le rétablissement de l’ISF, symbole du primat donné à la redistribution et à la dépense publique qui nous appauvrissent mais que les « riches » paieront ; ou vers son abolition, symbole du primat donné à la production, au travail, à la créativité, à l’innovation, avec plus d’emploi et plus de pouvoir d’achat au bout du chemin ?


VERRE  DU  JEUDI  10  JANVIER  2019  À  PARIS

Chers lecteurs, je vous donne Rendez-Vous de 18 h à 20 h chez :

LES  EDITEURS
4, carrefour de l’Odéon – 75006 Paris – 1er étage

Métro : Odéon (lignes 4 et 10)

Contact par mail : Nathalie_MP@sfr.fr


Illustration de couverture : Réveillé par les revendications des Gilets jaunes sur le RIC et l’ISF, le PS veut un référendum sur l’ISF. Photos AFP.

30 réflexions sur “Le PS veut un référendum sur l’ISF. Et pourquoi pas ?

  1. Je me rappel d’ un serge Gainsbourg qui a brulé en direct à la télé un « pascal » ce qui ne l’ a pas fait partir à l’ étranger et qui redistribué son argent car il était généreux idem pour Coluche.

    • Votre commentaire n’est pas totalement clair, mais il a l’air de dire que quand on est riche et généreux, on redistribue son argent, donc ISF très bien.
      Si telle est bien la substance de votre commentaire, permettez-moi de vous dire que chacun fait effectivement ce qu’il veut de son argent. Il n’y a que 3 façons d’en disposer : consommer, investir et donner. Aucun problème avec ça.
      Mais notez qu’en ce qui concerne les dons, il s’agit de le donner soi-même, volontairement, gracieusement, en direction de personnes ou d’oeuvres qui nous touchent pour une raison ou pour une autre laissée à la libre appréciation de chacun.
      L’ISF n’a rien à voir avec ça. Même baptisé « solidaire », il s’agit de prélever autoritairement du capital (qui a déjà été soumis à l’impôt, via l’IR notamment) et de le redistribuer autoritairement selon les « fins sociales » du moment. Quand on mesure tous les gaspillages, indélicatesses et obsessions idéologiques qui motivent ces choix, quand on sait à quel point l’Etat court en permanence après l’impôt pour financer ses coûteuses politiques du toujours plus, on constate qu’on n’est plus du tout dans la solidarité mais dans le système de la vache à lait.

      • Ce n’est pas du système de la vache à lait qu’il faut utiliser. C’est plutôt d’un système de « racket par bande organisé », car toutes les grosses affaires de détournement d’argent publique l’on étés par des responsables politiques et économiques et financiers nationaux. Et les pertes ont étés payées par le contribuables. Et la petite goutte d’eau du travail au noir, elle a toujours été « utilisée » par les URSSAF et autres CAF, comme « mal nécessaire » à défaut de la traquer quotidiennement, sans réel moyen de recherche efficace. Alors, l’argent des riches, c’est surtout pour la communication miterrandienne. Et lui n’est pas mal non plus dans les « affaires d’Etat ».

  2. Un référendum sur ce sujet est sûr d’obtenir un oui, puisque l’on propose à une majorité inculte de voler les biens d’une minorité.
    C’est tout le problème de la démocratie dévoyée, les citoyens sont placés dans une situation d’irresponsabilité fiscale par exonération des impôts les plus justifiés (revenu et taxe d’habitation), ce qui les encourage à demander des augmentations d’impôts qu’ils ne paieront pas !
    L’ignorance crasse des français en économie, résultat d’une EN en déconfiture et d’une volonté politique, ne leur permet pas de comprendre quoique ce soit des conséquences des décisions fiscales.
    Et cela ne risque pas de s’améliorer :
    Pour illustrer ce propos, je me suis vu refuser de placer dans un rayon de notre bibliothèque municipale le livre remarquable de Frédéric Passy « Causerie économiques d’un grand-père », que vous nous aviez recommandé. Le livre est refusé, par des pastèques enragées, sous le prétexte fallacieux que ce livre est trop compliqué (sic) et que l’économie n’intéresse pas les lecteurs. Jugement prononcé sans avoir lu le livre !!!!
    Depuis que j’en parle autour de moi, je n’arrête pas de communiquer ses références !

    • Je souscris pleinement, Daniel.

      Un référendum ne sera proposé que si son issue probable est favorable à la doxa dominante ou s’il n’a aucune chance de la contrarier.
      Comme celle-ci entend que les tenants de cette « démocrassie » nous asservissent et nous conditionnent, nous devenons effectivement des moutons.

      De surcroît de plus en plus incultes, grâce au formatage de notre Édulcoration Nationale qui ôte, par principe idéologique et tous ses moyens, tout sens critique, essence même de la liberté.

      C’est le fonds de commerce de la gauche dogmatique.

      Un petit referendum sur la légalisation du cannabis pour fédérer un électorat, compte-tenu que nous sommes les premiers consommateurs en Europe (je vous laisse le soin d’en déterminer les causes), un petit referendum sur le renommage des marchés de Noël, c’est tendance en ce moment.
      Un sur la couleur des uniformes, un sur la nouvelle livrée de notre compagnie aérienne…..

      J’espère la sanction exemplaire aux européennes, pour commencer.

      • Peut être qu’en « envoyant que des députés anti LREM macronisant » que nous libérerons la masse inculte des français nourris aux inepties de l’ Édulcoration Nationale comme vous dites.
        Et toutes les chapelles seront bonnes à prendre, vu que leur chef va chercher les voix de l’étranger pour se faire élire comme « comprenant de la cause du FLN algérien historique ». Alors, mettre le feu dans les discours politiques de cet hémicycle ne manquerait pas de sel. Et montrer que le français n’est pas un mondialisé comme les autres.
        Bien que j’imagine que d’autres peuples européens ressentent les même malaises que nous.vis à vis de l’empreinte de la Commission Européenne dans nos vies sociales et économiques .

  3. Ce que vous me dites sur le traitement réservé au livre de Frédéric Passy : le sectarisme associé à la bêtise et l’ignorance me laisse toujours complètement hébétée, et pourtant, c’est si fréquent !
    A une époque où je m’occupais d’une chorale, j’avais voulu faire afficher à l’école maternelle (publique) des enfants une petite affichette annonçant un concert sur le tableau destiné à recueillir ce genre d’annonces. Pas possible me répondit la directrice, ça se passe dans une église, donc pas possible. Le programme était pourtant totalement profane, l’église n’étant là que pour ses capacités d’accueil et la qualité du son. La directrice m’a expliqué plus tard que ce n’était pas tant sa sensibilité laïque qui était en cause que le fait qu’elle craignait qu’on lui reproche cette autorisation par la suite…

    Pour le reste, oui, il y a de la provocation de ma part dans cet article…

  4. Ils avaient dit ; « Nous voulons de la démocratie directe à tous les niveaux. Nous voulons un gouvernement d’union nationale avec une régence d’exception pour éviter que les partis politiques, qui sont disqualifiés, n’instrumentalisent notre détresse et notre colère ».
    Et voila que le PS apparait pour récupérer avec l’ISF. C’est très étonnant comme ambiance de sourds.

    Moi j’avais plutôt cru entendre (mais mon audition et ma lecture sont peut-être déformés) les ploucs vouloir faire aborder deux sujets principaux prioritairement :
    – La transition énergétique
    – L’immigration
    L’immigration coûte entre 20 et 80 milliards/an (fourchette exprimant le degré de polémique) et la dépense pour la transition énergétique est de 50 Mds en 2018 pour atteindre 67 Mds en 2022 (2,53% du PIB).
    On peut comprendre que ceux qui ont du mal à finir le mois puisse crier à la folie de l’oligarchie gouvernante et mettre en cause leur représentativité.

    A chaque fois que je suis allé voir les #GJ, j’ai jamais vu de pancarte ISF mais c’est peut-être aussi ma vue.
    Bon et puis le RIC c’est dangereux car il a permis de porter au pouvoir Hitler et Mussolini (on est pas à une falsification près de l’histoire) et même qu’il pourrait être demandé de rétablir la peine de mort, l’illégalité de l’avortement, la pendaison des homosexuels, etc….
    Allons-y, tout est bon pour l’enterrement de première classe du RIC.
    Je doute qu’avec ces réponses, les #GJ s’endorment gentiment après les fêtes et les cadeaux ou le débat pour noyer le poisson qu’ils n’ont pas demandé.

    •  »  » le RIC c’est dangereux car il a permis de porter au pouvoir Hitler et Mussolini (on est pas à une falsification près de l’histoire) et même qu’il pourrait être demandé de rétablir la peine de mort, l’illégalité de l’avortement, la pendaison des homosexuels, etc…. »  »

      Non, je ne crois pas que H & M furent portés au pouvoir par un référendum, mais par une conjonction historique sur laquelle il n’est pas présentement nécessaire de revenir !

      Pour le reste il faut être circonspect. Sauf à vouloir saboter et dynamiter l’idée de consulter le peuple alors que les « politiciens » savent très bien ce qu’ils doivent faire pour faire régner la quiétude sur terre.

      1. La peine de mort ! Ah la la ! Déjà les Chrétiens sont partagés. Les uns disent :  » Tu ne tueras pas  » et les autres pensent qu’au moment de paraître devant Dieu – dans cet instant sans durée où le corps va être  » coupé en deux  » comme avait dit le grand Baadinter national – le condamné, frappé par la grâce, mesure sa vie et soit expédié FOB à la Droite du Père.
      Il y a dans la peine de mort quelque chose qui est en rapport avec la mort du Christ !

      2. L’avortement ! Voilà une question qui ne devrait pas se poser. Aujourd’hui elle ne se pose que pour les puristes : ceux qui considèrent que l’être est crée dans cet instant sans durée où le spermatozoïde fusionne dans le « coeur  » de l’ovule. Pour les autres il y a des quantités de procédure pour ne pas arriver à l’avortement-meurtre- découpage sanglant d’un petit d’homme.
      Le plus cocasse – si on peut se permettre – c’est que la loi libératrice actuelle n’empêche nullement les avortement clandestins et les conséquences mortelles pour « ces paquets de cellule » comme ils disent !
      L’avortement est une question culturelle plus que religieuse. Un peuple peut-il se poser une question sur son niveau intellectuel et moral ???

      3. La pendaison des homosexuels. Alors là permettez ! L’image est belle et faite pour faire rire ! Mais elle déplace la question et évacue le problème !
      Il faudrait plutôt se demander si les homosexuels ont le droit ou non de faire du prosélytisme !

      Finalement vos trois exemples sont plutôt mal venus. Malsains pour ceux qui espèrent dans les RIP à venir : les référendums d’initiative populaire !

      Notes
      – Un  » moment sans durée  » est un point de l’espace-temps dans création.
      – Le citoyen renvoie à la personne. Le peuple renvoie à la nation. Dans le référendum c’est le bien de la Nation qui est recherché. Le vocabulaire ce n’est pas rien ! Voyez Babylone !

      • « vos trois exemples »
        Moi j’entends et je dénigre ces grossièretés qui ne sont évidemment pas de moi.
        Je n’ai rien contre le RIP, seulement un peu dubitatif dans le contexte français.

    • Cela risque d’être « saignant » pour tout le monde. Et en particulier pour l’ensemble des politiques soit disant « représentatifs ».
      Il suffirait « d’arreter » seulement 2000 à 3000 personnes dans nos Palais pour que tout redevienne « normal ». Mais leur « aristocratie élective » ne voudra pas s’éteindre sans lutter. alors, alors chacun devra reprendre son bien, sa liberté de penser. Et tout brûler, avant que le 3ème secret de Fatima ne nous tombe sur la tête.

  5. J’avais oublié de préciser que je vous rejoins, Nathalie, sur votre opinion sur l’ISF.

    Je voterais non, le plus naturellement possible. Ce n’est pas en ponctionnant les riches qu’on rend les plus pauvres moins pauvres.

    Ne comprendront-ils donc jamais ?
    Provoquez, provoquez, Nathalie, il en restera toujours quelque chose.

    Quant au verre du 10 janvier, mon éloignement géographique et mes obligations m’obligent à décliner. Dommage, j’aurais aimé vous rencontrer, surtout en présence de H16 que je visite régulièrement.

    • 65% des chefs d’entreprise soutiennent les Gilets jaunes, voilà bien une phrase qui ne veut rien dire. Quand on pose des questions idiotes, on recueille des réponses absurdes.

      Que veut dire soutenir les Gilets jaunes, alors que ces derniers réclament une chose et son contraire ? Les chefs d’entreprises agricoles soutiennent les Gilets jaunes, alors que ces derniers réclament l’interdiction du glyphosate, et que le gouvernement vient d’annuler le prix minimum imposé aux grandes surfaces pour l’achat des produits agricoles, afin de répondre aux revendications gilétistes sur le pouvoir d’achat ?

      Les chefs d’entreprises de gestion des autoroutes soutiennent les Gilets jaunes, alors que ces derniers incendient les péages ?

      Les chefs d’entreprises du commerce de détail soutiennent les Gilets jaunes, alors que ces derniers s’emploient à détruire et piller les magasins ? Tout en déplorant la « mort du petit commerce », mais ils ne sont pas à une contradiction près ?

      Les chefs d’entreprises de e-commerce soutiennent les Gilets jaunes, alors que ces derniers réclament « la taxation des Gafa », laquelle entraînerait aussi la taxation des Gafa franchouilles — qui existent, mais les Gilets jaunes ne semblent pas s’en être aperçus, même s’ils se sont foutus de la gueule de Sarkozy parce qu’il ne connaissait pas Le Bon Coin ? (Les entrepreneurs français du numérique sont vent debout contre la « taxe sur les Gafa », précisément pour cette raison.)

      Les chefs d’entreprises de transport routier soutiennent les Gilets jaunes, alors que ces derniers les empêchent de circuler et de faire leur métier ?

      Et d’ailleurs, c’est quoi, un chef d’entreprise ? Un PDG du CAC 40 est un chef d’entreprise, et un chômeur que Pôle emploi a conseillé de se mettre en auto-entrepreneur, pour gagner 1 000 euros par mois, est aussi un chef d’entreprise. Les PDG du CAC 40, ils sont… quarante. Les auto-entrepreneurs, il y en a 1,8 million. Les chefs d’entreprise, ils sont 4,4 millions (hors agriculture). De qui se moque-t-on ?

      • Il faut y voir la perte de confiance en la politique de Mr Macron. Les # GJ, c’est clairement de sa faute même si les raisons sont profondes et très antérieures à son élection.
        Le mirage s’est évanoui voila tout.
        Les « chefs d’entreprise » n’aiment pas le bordel, glyphosate, taxation des Gafa (crispette de Mr Lemaire et pas des #GJ), etc…si tant est que ça débouche sur quelque chose de tangible à terme sont des thèmes qui sont devenus archi marginaux dans le contexte.

      • Il faudrait peut être revoir votre liste de « chefs d’entreprises », monsieur Robert Marchenoir.
        Les chefs d’entreprises agricoles sont ceux qui gagnent à peine 400€ et qu’on a vu à la TV sans compter ceux qui « fournissent » le Palais du 22 boulevard St Honoré.
        Les chefs d’entreprises de gestion des autoroutes sont les copains des coquins qui ont vendus les autoroutes que tous bons français avaient plus ou moins un peu « payé » dans ses impôts directs.
        Et souvenez vous que monsieur Balladur fut pendant un temps important l’administrateur d’une autoroute très fructueuse ou lucrative de l’est de la France.
        Les chefs d’entreprises du commerce de détail n’ont toujours pas compris qu’il font le boulot des impôts indirects en « récupérant » la TVA pour l’Etat, dont les inspecteurs font croire qu’ils peuvent « la faire travailler » pendant 1 mois avant de la rendre à L’Etat.
        Les chefs d’entreprises de e-commerce sont le plus souvent des artisans du bon gout des terroir régionaux et râlent surtout d’être « administrer très réglementairement par des contraintes administratives hors de contrôle de leur part.
        Quant aux chefs d’entreprises de transport routier, ils font partis des derniers remparts contre le travail détaché qui permet aux entreprises de l’Est de l’Europe de contourner toutes les règles de concurrence du transport de matériels sur les routes et autoroutes françaises.
        Quant aux auto-entrepreneurs, la plupart le sont parce que l’Etat ne les voulait pas comme chômeur. Il leur a donc installé un statut administratif particulier concernant leur CA et leur protection sociale.
        Et pour finir, après des mises au point par les impôts indirect sur l’augmentation de leur CA, et leurs très très nombreux problèmes auprès de l’organisme d’assurance « obligatoire » des indépendants, leurs rêves de s’en sortir à la force de leur ancienneté dans leur spécialité ou leur jeunesse dans une branche professionnelle transverse, a fini par s’éteindre. Il est interdit en France de s’enrichir sans l’approbation « approuvée » de l’Administration socialiste en particulier. Ce pays a l’égalitarisme forcené en mourra et les GJ le savent et ne veulent pas être des « désenchantés permanents ». Réenchanté les français disait Hollande dans ses discours de campagne présidentielle.
        Alors, de qui se moque t-on? Tout simplement de ceux qui vivent la vraie vie et qui voit la technocratie gouverner par corps politiques interposés. Et cela finira mal, très mal. Comme le veau d’Or des Hébreux.

      • @ gebe

        « Les chefs d’entreprises agricoles sont ceux qui gagnent à peine 400 euros. »

        C’est faux. Certains disent cela. C’est très probablement un mensonge. Certains disient même 350 euros. Je vous fiche mon billet que cette somme ne comprend ni les subventions, ni les allocations en tout genre. La somme que vous indiquez est inférieure au RSA !

        Il y a beaucoup d’agriculteurs qui gagnent correctement leur vie, voire très bien. Seulement, ceux-là, on n’en parle jamais, ou alors pour les vilipender.

        Un chef d’entreprise qui ne gagne durablement que 400 €, hors subventions et allocations, est soit un mauvais chef d’entreprise, qui devrait changer de métier, soit un socialiste qui se plaint des méfaits du socialisme, après les avoir réclamés à cor et à cri.

        Rappelez-moi à quel moment les agriculteurs ont brûlé des préfectures pour réclamer la fin des subventions, la libre circulation des denrées agricoles, la privatisation de la Sécurité sociale, la diminution radicale de la dépense publique et une suppression massive du nombre des fonctionnaires ?

        La France est devenue si infectée de socialisme jusqu’au trognon, qu’une « pauvre mère de famille », interrogée récemment par la presse dans le cadre des Gilets jaunes, s’est plainte de n’avoir « que 6 euros par jour pour vivre, elle et ses trois enfants ». C’est tout simplement impossible. On ne peut pas faire vivre une famille de trois enfants avec 180 euros par mois. Et d’ailleurs, les allocations disponibles sont largement supérieures à ce chiffre.

        Ce que voulait dire cette personne, c’est à l’évidence qu’une fois payé son loyer, l’alimentation, l’électricité et cetera, il lui restait 6 euros par jour. Autrement dit, il est rentré dans les esprits que le loyer, l’alimentation, etc., c’est gratuit, l’Etat vous les doit, et ce que vous « gagnez », c’est uniquement ce qui dépasse.

        Les gens ont intégré mentalement que le communisme est le mode de vie normal, que le Parti communiste de l’Union soviétique vous « donne » un logement, que le Parti communiste de la rue du faubourg Saint-Honoré vous « donne » un chèque-énergie, et ainsi de suite.

        Ainsi que le confirmait involontairement ce Gilet jaune, interviewé sur les Champs-Elysées, qui a benoîtement sorti face à la caméra : « Nous aussi, on aimerait bien manger du foie gras à Noël ». Sans se rendre compte de l’indécence de son propos.

        Ainsi, nous avons une révolution faite par des gens dont le problème essentiel est de ne pas pouvoir se payer du foie gras à Noël. Comme le disait Raymond Barre, interviewé peu avant sa mort, à un journaliste qui lui demandait si, cette fois, à son avis, les Français allaient consentir à une baisse décisive de la dépense publique : oh non ! nous n’y sommes pas, les gens vivent encore trop confortablement.

        Aujourd’hui, nous avons fait des « progrès ». En mai 68, l’émeutier en chef demandait ; « Monsieur le ministre, que comptez-vous faire pour améliorer la condition sexuelle des jeunes ? ». Avec les Gilets jaunes, c’est plutôt : « Monsieur le ministre, que comptez-vous faire pour baisser le prix du foie gras ? ». Peut-être faudra-t-il attendre encore cinquante ans pour que les prochains émeutiers demandent : « Monsieur le Président, que comptez-vous faire pour diminuer vraiment la dépense publique ? ».

        Mais je ne suis pas sûr que nous ayons un demi-siècle devant nous.

      • @Robert Marchenoir
        <350 €, c'est malheureusement pas un mensonge !
        Si vous voulez connaitre l'état de l'agriculture française, voici l'étude avec un fonctionnaire pour 20 exploitations, 33 Mds de subventions, la perte phénoménale de compétitivité, etc..bref, un secteur en perdition. On peut comprendre que les agriculteurs soient #GJ !
        https://fr.irefeurope.org/Publications/Etudes-et-Monographies/Liberer-les-agriculteurs-du-joug-administratif

      • @ Tino

        Votre méthode de discussion est parfaitement incompréhensible. On dirait que vous vous contentez de m’envoyer dans la gueule n’importe quel lien en suggérant qu’il dit le contraire de ce que j’affirme, alors que lorsqu’on se donne la peine d’aller voir, on constate qu’il n’en est rien.

        J’ai fait part de mes doutes sur le morceau de langue de bois médiatique qu’on lit partout, à savoir que « les paysans gagnent 350 € par mois en moyenne ». J’ai expliqué la nature et la raison de mes doutes.

        Vous me dites que « 350 €, c’est malheureusement pas un mensonge », et vous m’envoyez dans la gueule une étude de l’IREF qui dit texto : « Un tiers des agriculteurs a gagné moins de 350 € par mois en 2015 » — et c’est tout. Cet article ne dit pas un mot du revenu des agriculteurs en dehors de cette phrase. Par conséquent, il recycle, comme les autres, ce morceau de langue de bois médiatique sans le nettoyer de la propagande qu’il transporte.

        Cet article est entièrement consacré à dénoncer l’étatisme et la subventionnite du secteur, ce sur quoi je suis évidemment d’accord, donc que cherchez-vous à démontrer par là ?

        Vous affirmez : « Un fonctionnaire pour 20 exploitations, 33 Mds de subventions, la perte phénoménale de compétitivité, etc.. bref, un secteur en perdition. On peut comprendre que les agriculteurs soient #GJ ! », mais vous ne fournissez pas le moindre fait ou argument à l’appui de cette assertion péremptoire.

        Vous suggérez que les agriculteurs se révoltent contre l’étatisme de leur secteur, mais c’est une spéculation pure et simple de votre part. Montrez-moi une seule déclaration de responsable agricole qui réclame une baisse des subventions, la baisse du nombre des fonctionnaires agricoles, l’ouverture des frontières aux importations, la suppression massive des réglementations POUR LES AUTRES (pas seulement pour eux), la mise en prison des « paysans » qui vident les cuves de vin espagnol, l’interdiction d’exercer la profession d’agriculteur pour ceux qui barreraient les routes au prétexte de leurs problèmes professionnels, la liberté d’installation des fermes de 10 000 vaches, la liberté d’entreprendre et de fixer ses prix pour la grande distribution, etc, etc, etc.

        Montrez-moi, en somme, un seul acte ou une seule parole d’un « paysan » significatif montrant que la paysannerie française serait libérale. Je ne demande qu’à être convaincu. Mais pour l’instant, c’est comme pour les Gilets jaunes en général : je vois du socialisme, de fascisme, du collectivisme, du corporatisme, du dirigisme, du banditisme, du tout-pour-ma-gueulisme, mais du libéralisme, que dalle.

        Vous me dites que les « paysans sont Gilets jaunes », mais ils le sont au sens de « j’ai très bobo et je suis une grosse victime et il faut me donner beaucoup d’argent et des drouâs et punir les gros cons qui me font chier » — et c’est tout. 100 % des Français sont dans ce cas (modulo ce que vous voudrez).

        Le chiffre de 350 € que cite l’IREF est tiré d’un document de la Mutualité sociale agricole (dont l’IREF dit pis que pendre dans ce même article). Je l’ai parcouru. A première vue, il contient son propre début de réfutation. Un indice : allocations sociales.

        Je maintiens que cette escroquerie médiatique consiste à faire croire aux Français que des chefs d’entreprise qui travaillent 12 h par jour sans jamais prendre de vacances gagnent en tout et pour tout 350 euros par mois, ET QUE DONC il convient : de les bourrer de subventions dans le sens qu’ils réclameront, de couvrir le pays d’interdictions pour les arranger eux, de les laisser commettre toutes les exactions qu’ils commettent impunément depuis toujours, etc, etc.

        Parce que sinon, pourquoi ne s’arrêteraient-ils pas tout de suite de travailler, pour toucher des allocations sociales qui, cumulées, atteindraient nettement plus que 350 euros ?

        Ou bien (soyons fous), pourquoi n’arrêteraient-ils pas tout de suite de se consacrer à leur boulot de merde, pour prendre un autre boulot de merde mais comparablement infiniment moins merdique, un boulot de 35 h par semaine payé au Smic ? Qui leur rapporterait infiniment plus ?

        Comment expliquez-vous que cette même complainte du « paysan » se poursuive de père en fils depuis des générations, et que, pourtant, ils continuent à faire agriculteur ? Ils sont cons, ou quoi ?

        Les gens qui colportent cette fable ne nous disent jamais : si c’est subventions comprises ; si c’est allocations comprises ; si c’est revenus annexes compris (exemple : l’électricité solaire subventionnée que je produis chez moi parce que j’ai de la place) si c’est sur longue période moyennée (l’agriculture est une activité aux résultats très fluctuants suivant les années, gros scoop connu depuis des millénaires) ; s’ils parlent là des revenus nets de propriétaires d’exploitations agricoles, ou bien de salariés de l’agriculture qui travaillent quatre mois par an (et peignent la girafe le reste du temps).

        Et dans tous les cas, ils ne nous disent jamais : voilà ce que je voudrais qu’on fasse pour corriger ça. Ils ne nous disent jamais : il faut nommer Poutine à la tête du pays, ou il faut sacquer la moitié des fonctionnaires, ou il faut éliminer la moitié des exploitations agricoles françaises qui sont beaucoup trop petites pour être rentables, ou n’importe quoi d’autre. Ils nous disent toujours : gros bobo et moi tout casser. Ou bien : les paysans sont des saints laïques, et il faut leur donner tout ce qu’ils réclament.

        Vous m’excuserez de penser que c’est peut-être adapté à des bébés de deux ans, mais pas à des grandes personnes.

        J’ai eu la curiosité de parcourir le bilan annuel des revenus agricoles publié par le ministère lui-même, et à première vue, les chiffres qui se trouvent dans ces tableaux ne correspondent pas du tout à cette fable des « 350 euros ». Je ne suis pas économiste de l’agriculture, mais je sais sentir qu’il y a un loup lorsqu’il y en a un, et je maintiens que c’est aux professionnels de la profession de nous expliquer leurs chiffres, au lieu de nous les balancer à la figure comme des slogans de propagande, dépourvus de toute vraisemblance.

      • @Robert Marchenoir
        Mais qu’est ce que vous en savez de ce que pensent et disent les #GJ, les chefs d’entreprise et les agriculteurs ?
        Avec votre réponse, une chose est certaine (comme je l’ai déjà évoqué par ailleurs), l’état des lieux est loin d’être partagé. L’état de CRISE devrait être déclaré depuis longtemps avec toutes les mesures drastiques à prendre en concentrant un plan d’actions d’urgence restreint aux fondamentaux. Grand débat et RIC sont des foutaises qui risquent de mener au pire…
        Ici évoqué avec quelques pistes allant dans ce sens :

  6. Bonjour,

    Depuis plusieurs jours, j’entends passablement de peurs contre le référendum et jugeant que le « peuple » inculte serait incapable de faire un choix raisonnable. Certains avançant que l’introduction du référendum serait la porte ouverte au fascisme, voire au nazisme.

    Sans oublier que M. Richard Ferrand, président de l’assemblée nationale, c’est permis des remarques très désobligeantes envers la Suisse et son référendum populaire et puis a nié avoir tenu les propos reprochés…

    La comparaison n’est pas raison et je ne voudrais pas par exemple comparer les taux d’endettement relatif au PIB suisse ou français. Simplement souligner que le gouvernement français prônant la pédagogie à toutes les sauces; la récolte de signature, la période précédant la votation est source de débats et permet après de se faire un avis. Une fois le vote passé, le souverain (le peuple) se plie dans son ensemble au verdict mais ne se sent pas floué. Ce qui n’a pas été le cas dans par l’exemple du référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe en 2005 avec un « non » recueillant 54,68 % des suffrages. Négligeant le vote populaire, le traité de Lisbonne est signé en 2007.

    Lors de la votation du dimanche du 11 mars 2012, les Suisses se sont prononcés à 67% contre l’initiative populaire (niveau fédéral) en faveur de l’octroi de six semaines minimum de vacances par an, contre quatre actuellement.

    Mais le journal « Le Matin » rappelle que depuis plus d’un demi-siècle, toutes les initiatives visant à raccourcir la durée de travail hebdomadaire ont échoué.

    http://www.lefigaro.fr/vie-bureau/2012/03/10/09008-20120310ARTFIG00366-les-suisses-s-appretent-a-refuser-davantage-de-conges.php

    • Presque tous les referendums en France se sont retrouvés être des plébiscites pour ou contre le pouvoir, y compris et particulièrement celui de 2005 pour lequel certains politiques qui l’avaient particulièrement détourné, osent aujourd’hui, avec une extrême mauvaise foi, déclarer qu’on n’a pas écouté les français sur leur refus de l’Europe !

    • Normal, « Le travail éloigne de nous, l’ennui, le besoin et le vice ». Ces trois « qualités là », je n’en ai pas trouvé souvent dans les « étrangers de papier » que j’ai eu a dirigé ou a formé.
      Moi, j’ai appris des américains le sens de la formule : « Tu fais ton boulot, on te garde, tu le fais pas on te vire ». Et j’ai vu des électroniciens « super doués » se faire virer parce incapables de dépanner un appareil professionnel de recherche de signaux électroniques. Des « engins » qui valaient parfois 10 ans de paie d’un électronicien SAV de cette société.
      Alors, les suisses ont eu raison avant les autres concernant le RIC. Et nous pauvres français avons voulus ou subis l’égalitarisme jusqu’au bout des ongles, alors qu’on en crève et les GJ restants, remettront forcément au fronton de nos mairies, le tripode du « Travail, Famille, Patrie ». Et ça, « j’achète ….)

  7. Le serpent de mer qui a pour nom ISF a dans la pratique un intérêt unique : mettre KO la classe moyenne. Pour être plus précis la classe moyenne moyenne et haute (si l’on veut raffiner).

    Des gens pour la plupart qui ont eu la chance/opportunité d’acquérir un bien immobilier. En vérité ils sont propriétaires de leur résidence principale et pour certains ils possèdent une résidence secondaire.
    S’ils ont profité de l’envolée de la « pierre » , c’est gagné !!

    Bon ! C’est qui ces gens ? Des précautionneux, des attachés au pays, des avaricieux, des individus de l’ancien monde ! Ils aiment bien leur pays ! Dire que ce sont des nationalistes n’est pas excessif !

    En vérité des gens louches. Du monde d’avant ! La fine tranche de jambon coincée entre le foie gras du dessus et le pain industriel du dessous.

    Une classe intermédiaire, seule capable de s’opposer aux manigances des très riches qui ne veulent en dessous d’eux qu’une seule classe de gueux pleurnichards tourmentés par leurs fins de mois !

    L ISF, un moyen pour faire fondre la classe moyenne !

    Après il y aura la mise en place de la dernière trouvaille de Piketty : faire payer une location à ceux qui occupent un appartement dont ils sont propriétaires !

    C’est pas beau l’Economie !

    • Qu’il vienne me chercher disait Macron. J’ai bien peur que 45 millions d’automobiliste GJ ou pas vont venir le chercher. Et je ne suis pas sur que ses 312 députés et quelques sénateurs LREM suffiront pour contenir le foule en furie. Et ce n’est pas monsieur Trump qui accordera l’asile politique au « renversé par la volonté du peuple et à la force de la camionnette ».
      Sinon, comme nous a prédit Marie, « les vivant envieront les morts ». Et les pompiers ne parviendront plus a éteindre tous les incendies.

  8. Piketty me rappelle Bourdieu (Pierre). Deux gourous dans la même barque. Un Économiste distingué sachant manier les 4 opérations. Un sociologue dont la thèse comporte une explication détaillée ( 20 pages au moins ) sur la technique de l’intégration par parties, laquelle figure actuellement dans le programme de la classe de Première S.
    Le sociologue a chaviré. Son truc c’était de faire en sorte qu’à la sortie de l’Éducnaz les têtes soient également remplies – en qualité et en quantité. Toute race, sexe, religion, ethnie confondu !

    L’ Économiste est bien vivant. Son objectif : le même revenu pour tous quel que soit l’activité exercée.

    Il y a en ce siècle une étrange attirance vers le même ! L’identique pour remplacer l’identité.

    Un gourou est un attracteur universel ! Il travaille à même la pâte jaune des gilets !

    Bijou ne peut rien contre ça. Parfois il regrette d’avoir abandonné la philosophie. Heureusement Marie-Brigitte lui fait croire qu’il est le plus beau et qu’il n’y a rien en dessus de la politique !

    On vit une époque intéressante !

  9. Le marqueur de la bonne santé économique d’un pays est le poids de sa classe moyenne. Sa disparition est symptomatique d’un pays en réelle crise.

    Quelques uns se trouvent aspirés vers le haut, le reste dégringole.
    Les cas extrêmes de républiques bananières nous sont connus.

    Chez nous, elle se réduit comme peau de chagrin et le satrape du 55 y concourt avec un zèle carnassier.
    Ce n’est pas en distribuant une obole et quelques friandises que le mal sera vaincu.

    Ce petites mesures électoralistes dans l’urgence témoignent d’un amateurisme et d’une déconnexion désormais intolérables.

  10. Le RIC, « comme en Suisse » oui ! par contre vous pouvez être sûre que la réponse à « faut-il rétablir l’ISF, seul impôt juste permettant une saine redistribution de ceux qui ont trop, vers ceux qui n’ont rien » sera un « OUI » avec un score soviétique !
    Parce que depuis 40 ans qu’on proclame « qu’il faut faire payer les riches », l’idée est solidement implantée dans les esprits. Et ne voteront contre, que les malheureux qui y sont assujettis, et une poignée des contribuables les plus imposés.
    Idem pour la question « voulez-vous une réduction du nombre de fonctionnaires, donc moins d’infirmières, de professeurs et de policiers ? » qui recueillera un NON franc et massif ! 😉

    Alors bien sûr, les questions ne seront pas rédigées de la sorte, mais c’est comme ça qu’elle seront exposées lors de la campagne nationale,précédent les référendums, et c’est comme ça qu’elles seront comprises …
    CPEF comme dirait le camarade représentant gazier, h16 …

Répondre à Léo CAnnuler la réponse.