Et un « petit concert » pour vous souhaiter de Bonnes Vacances !

JE  VOUS  SOUHAITE  DE  GRANDES  ET  BELLES  VACANCES  2018  !
On se retrouve ici quelque part vers la fin du mois d’août pour une nouvelle saison de ce Blog !

Mais avant cela, c’est sur une note musicale – que dis-je, sur tout plein de notes très musicales et très virtuoses, vous allez voir ça ! – que je vous abandonne provisoirement pour me mettre au vert des montagnes et recharger mes batteries.

écoutez la radio des blogueursEn 2015, 2016 et 2017, j’avais choisi de me joindre à la « Radio de l’Été des Blogueurs » de Lolobobo dont le player 2018 n’attend que votre écoute (ci-contre). Le principe est simple et sympathique : chaque blogueur participant alimente la radio en publiant sur son blog une vidéo Youtube d’une musique de son choix accompagnée d’un petit texte explicatif.

C’est ainsi que de mon côté vous avez pu faire connaissance ou réentendre : 1. Maddie et Melody Gardot, 2. Véronique Sanson, 3. Janis Joplin, 4. Chabuca Granda et Violeta Para, 5. Lianne La Havas et, après toutes ces voix féminines, 6. un instrumentiste aussi talentueux qu’original, le harpiste Xavier de Maistre dans une oeuvre du compositeur argentin Alberto Ginastera.

Cette année, je conserve l’occasion offerte par Radio Blogueurs mais j’ai décidé de faire les choses en grand, car c’est carrément à un CONCERT que je vous convie ! Un petit concert, certes – il ne dure que 19 minutes – mais un vrai concert néanmoins, comme vous allez le découvrir avec ravissement et admiration, j’en suis convaincue !

Si vous vous souvenez, je vous avais parlé des Tiny Desk Concerts l’an dernier lorsque je vous avais présenté dans ce cadre la chanteuse Lianne La Havas et sa chanson « What you don’t do ».

L’idée de ces petits concerts est née il y a 10 ans, alors que deux animateurs musicaux de la radio américaine NPR (National Public Radio), toujours en quête de nouveaux talents, sortaient plutôt dépités d’un bar dans lequel le bruit ambiant ne leur avait pas permis d’apprécier correctement la musique de la chanteuse qu’ils étaient venus écouter.

Par blague, l’un a suggéré à l’autre de réarranger son bureau en mini salle de concert pour la recevoir dans de bonnes conditions. Aussitôt dit, aussitôt fait. Depuis, les concerts sont enregistrés en live et les vidéos, d’une quinzaine de minutes en général, sont publiées sur internet.

Tout le charme, toute la qualité de ces séances qui tiennent plus de l’audition que du spectacle vient de ce que la musique y est pratiquée en direct et au plus près des spectateurs. Pas de mise en scène compliquée, pas d’effets spéciaux, seulement la musique à son meilleur et sans filet.

Les musiciens qui s’y croisent sont souvent encore peu connus du public, mais les Tiny Desk Concerts reçoivent aussi parfois des visites éclatantes comme celle d’Adele en 2011  par exemple.

Aujourd’hui, je vous propose d’écouter quatre jeunes musiciens américains, quatre jeunes talents de la musique classique. Repérés par le Programme « From The Top » qui s’attache à encourager les jeunes instrumentistes et à montrer que l’effort et la passion peuvent accomplir de grandes choses, ils se sont produits le mois dernier dans un Tiny Desk Concert.

Voici le programme

· Scherzo Tarantelle Op. 16 de Henryk Wieniawski (1835-1880) – Violon.
· Julie-O de Mark Summer (né en 1958) – Violoncelle.
· Sonate pour Clarinette, 2ème mouvement, de Francis Poulenc (1899-1963).

Et voici les musiciens 

Kaia Selden (violon), Noah Lee (violoncelle), Javier Morales-Martinez (clarinette). Ils sont accompagnés au piano par Derek Wang.

A noter que si les garçons sont des adolescents ou de jeunes adultes, Kaia Selden, qui ouvre le concert sur une tarentelle échevelée, est âgée de 12 ans seulement !

Après sa remarquable prestation, elle explique que la tarentelle est une danse italienne dont le rythme endiablé est inspiré de la croyance que lorsqu’on est mordu par une tarentule, il faut se démener comme un beau diable pour évacuer le poison de son corps ! [→ Anecdote publiée sur le site « Se Coucher Moins Bête » le 8 août 2018]

La pièce suivante, peut-être ma préférée, donne un aperçu de la façon dont le violoncelle s’est imposé en soliste dans la musique contemporaine, dans une utilisation sonore qui met à contribution non seulement les cordes mais également le manche et la caisse de résonance.

Quant à la sonate pour clarinette de Poulenc, elle a été écrite pour le clarinettiste Benny Goodman surnommé le « King of Swing » (écouter ici), ce qui explique la présence de certains petits accents swing et jazzy dans le premier mouvement. Elle fut donnée pour la première fois en concert au Carnegie Hall de New York en 1963 avec Benny Goodman à la clarinette et Leonard Bernstein au piano.

Je m’excuse d’avoir été un peu longue avec mes explications, mais maintenant vous savez tout ou presque ! Je ne vous tourmente pas plus longtemps, place au talent et à la musique !

TRÈS  BONNES  VACANCES  À  TOUS !
On se retrouve ici fin août pour avancer ensemble dans une nouvelle saison de ce Blog ! 

Je relis ce que j’écrivais en cet endroit il y a exactement un an :

« Avis de tempête sur la Macronie. D’ici à ce que la foudre tombe sur Jupiter ! Après une série de couacs retentissants à propos des comptes publics, il vient de décrocher brutalement de 10 points de popularité. Au-delà des apparences du pouvoir et de la proximité médiatique recherchée avec tous les people de la planète, Emmanuel Macron parviendra-t-il à combler son amateurisme et à retrouver un peu de sa crédibilité perdue en proposant de vraies bonnes réformes ? »

Un an après, peu de mots à changer, sauf peut-être Ferrand en Benalla, mais ça se confirme, plus que jamais notre roi de la com’ est un roi nu.

Alors que le doute s’installe, et malgré la promesse de « Révolution » annoncée par le candidat Macron en campagne, ce quinquennat fragilisé est-il parti pour s’enliser dans une forme de colberto-chiraquisme ? 

À découvrir ici dès la rentrée ! À très bientôt !


Illustration de couverture : Image de générique des vidéos « Tiny Desk Concerts ».

7 réflexions sur “Et un « petit concert » pour vous souhaiter de Bonnes Vacances !

  1. Amateurisme d’Emmanuel Macron ou manque de discernement ?

    Il semble que d’heureux choix tactiques soient vite effacés voire anéantis par manque de discernement psychologique. Ou par manque d’expérience de la pâte humaine et de son épaisseur ?

    Le citoyen lambda quand il reçoit la nouvelle d’une incartade, d’un agissement louche, d’un dérapage, d’une malversation, d’une sombre affaire … se dit : « Mais comment peut-on être aveugle à ce point, ne pas voir ce qui crève les yeux ; ne pas sentir ce que l’odorat le plus encombré saurait cependant flairer et détecter, … ? ».

    Mystère des choix humains …

    A moins que ces « erreurs », ces « manquements », ces « faiblesses » … ne révèlent au fond des dessous moins reluisants : l’absence de vraie liberté d’un faux souverain. Il paraît commander mais il agit, sans même s’en rendre compte, sur ordre.

    Oh, non pas des ordres explicites, limpides et francs, mais ces sortes de menaces qui traversent l’échine d’un monde politique, pliée, courbée sous le poids d’une fatalité subie après avoir été engendrée par toutes sortes d’abandons, de lâchetés, d’incompétences, de mauvais choix … Justement !

    St Ignace de Loyola que nous fêterons bientôt (le mardi 31 juillet 2018) n’attend pourtant qu’une supplique toute simple – humble aussi ! – pour venir au secours de notre indigence en matière de discernement, la nôtre comme celle des plus « grands » de la terre.

    Emmanuel Macron aura-t-il la simplicité et l’humilité de faire appel à St Ignace de Loyola ? Aura-t-il enfin l’audace de mettre en oeuvre sa fameuse méthode des avantages ? Saura-t-il prendre un temps de vraie retraite ?

    Voilà, au fond, quelques interrogations, à la fois inquiètes et confiantes, que je soumets à votre sagacité ma chère Nathalie, ainsi qu’à tous vos heureux lecteurs.

    Très belles vacances à vous et aux vôtres, en altitude et au très bon air, au calme … enfin !

  2. On va peut être échapper à une histoire d’espionnage au plus haut sommet de l’Etat Jupitérien.
    Certain en on parlait comme un « benallagate », d’autre d’un macrongate. En tout cas, avec le badge option H « donné » au garde du corps du couple présidentielle, pour « déambuler » dans l’AN, le soit disant LT Colonel de Réserve (suivant la Gendarmerie grâce à son « expertise en Sécurité »), notre Parlement vient peut être d’échapper à une mise sur écoute par le locataire de l’Elysée, de leurs débats sur la Constitution.
    Bref c’est un simili « Watergate » version franco-marocaine qui aurait pu se produire. Alors, si demain des journalistes nous apprennent que le Président et son épouse son partis en visite au Royaume des Croyants, on pourra penser que rien ne se perd dans le royaume chérifien. Et je paris qu’ils n’iront pas au château de Brégançon. Encore un piscine inoccupée.

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