Le libéralisme FUMEUX de la Macronie

« On a libéré, maintenant il faut protéger » affirmait la Présidente LREM de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale Brigitte Bourguignon dans Le Figaro d’avant-hier. Elle considérait même que :

« l’année 2017 a été l’année où on a libéré l’économie, avec les ordonnances, la loi de finances. On arrive en 2018 dans l’autre volet, celui de la protection de l’individu. » 

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À l’entendre, en moins de neuf mois, Emmanuel Macron est parvenu à transformer tellement la France que ça y est,  c’est bon,  le pays est complètement libéralisé. Fini les contraintes inutiles et les réglementations absurdes, fini l’immixtion de l’État dans tout et n’importe quoi, fini les impôts confiscatoires et décourageants ! Fermons ce chapitre douloureux pour n’y plus revenir et songeons plutôt à renforcer les protections du modèle social que le monde entier nous envie !

Dans la même édition du Figaro, l’éditorial lui donnait complaisamment raison sur le premier point  concernant la réforme « libérale » :

« Police de proximité, baccalauréat, apprentissage, assurance-chômage, SNCF, audiovisuel public, laïcité, fonction publique, retraites… (…) c’est peu dire que le gouvernement avance sur les chapeaux de roues. »

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C’est à peine si le journaliste émet quelques petites réserves : encore faudra-t-il que tout ceci se passe « sans heurts » et encore faudra-t-il que le gouvernement agisse « sans faiblesse ». Difficile d’oublier également que la Cour des Comptes estime dans son récent rapport 2018 que la trajectoire des finances publiques « est affectée de nombreuses fragilités », même si elle se montre moins sévère que du temps de Hollande et Sapin.

Mais dans l’ensemble, l’enthousiasme le plus connivent et le plus flagorneur est de mise. Quel homme, ou plutôt quel surhomme, ce Macron ! C’est du jamais vu. On savait déjà qu’il montait les escaliers de l’Élysée quatre à quatre, mais là ! Jugez plutôt :

« S’il continue à ce rythme (…), la totalité du programme d’Emmanuel Macron aura été exécutée en à peine deux ans. »

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Cependant, en considérant ce que Mme Bourguignon fait rentrer dans son volet libéralisation – qui, pour elle, appartient donc au passé – et en la voyant se focaliser maintenant avec gourmandise sur le volet protection, il y a largement de quoi s’interroger sur la réalité des transformations mises en œuvre par Emmanuel Macron et son gouvernement.

En 2012, François Hollande était arrivé facilement au pouvoir sur la promesse pas trop compliquée qu’il allait défaire tout ce que son prédécesseur Nicolas Sarkozy avait fait. Ce dernier était l’homme des « cadeaux aux riches » et de la « casse du service public » ; Hollande serait donc l’ennemi irréductible du monde de la finance et le généreux promoteur d’une tranche d’impôt à 75 % pour les plus hauts revenus. De quoi plaire à la gauche la plus archaïque et à tous ceux, nombreux, qui n’aimaient pas Sarkozy.

La réalité est cependant venue mettre son grain de sable dans ces beaux projets qui se sont terminés sans gloire pour Hollande et en véritable suicide par éclatement interne pour le Parti socialiste.

En 2017, Emmanuel Macron a tenté quelque chose de plus subtil. Les impôts à 75 %, les hausses brutales du salaire minimum, les nationalisations de ceci ou cela, c’est de la politique à la vénézuélienne qui a fait ses preuves maléfiques aussi bien sur le plan des libertés que de la prospérité. Nombreux sont les Français de droite, de gauche ou du centre qui partagent une sensibilité social-démocrate. Ils ne croient plus à ces vieille lunes marxistes et commencent à percevoir que notre train de vie dépend beaucoup de la vitalité de nos entreprises – pour peu qu’on ne les laisse pas se vautrer dans le pur profit. Vive la France moderne et startupeuse avec Macron !

Mais tout aussi – ou encore plus – nombreux sont les Français qui tiennent à notre modèle social qui protège et indemnise au-delà de tout ce qui se pratique dans le reste du monde développé. Macron tenait là sa formule gagnante, le fameux balancement qui consiste à libérer les énergies et « en même temps » à protéger. On comprend qu’une telle promesse puisse plaire : on va se moderniser, on va penser printemps (oui, j’aime bien, c’est tellement com’ et creux !), on va retrouver des couleurs, mais sans trop d’effort, en douceur et sans douleur.

À ce stade, rappelons que la France est en tête de nombreux palmarès européens ou mondiaux qui, tous, attestent que ce n’est pas la protection qui manque chez nous. Elle est si loin de manquer qu’elle aurait même tendance à nous plomber en opérant un transfert particulièrement lourd du secteur productif au secteur improductif.

Résumé : dépenses publiques à 57 % du PIB, prélèvements obligatoires à 45 %, dette publique pas loin des 100 %. Et curieusement, croissance toujours à la traîne des autres pays (1,8 % en 2017 contre 2,4 % pour la zone euro d’après les dernières publications de l’Union européenne) et taux de chômage à 9,5 % soit plus du double de celui qu’on observe chez nos voisins, lesquels sont loin de dépenser et prélever comme nous.

Je m’excuse auprès de mes lecteurs réguliers qui savent déjà tout cela. Mais comme j’ai entendu de mes propres oreilles lors d’un dîner récent que nous autres Français avons beaucoup de chance car chez nous la santé est gratuite, comme j’ai entendu à la même table un professeur de médecine déclarer que sa fierté, c’était de travailler dans un pays où l’on soigne les pauvres aussi bien que les riches sans leur demander un sou et qu’on ne verrait pas ça ailleurs, je pense qu’il n’est pas inutile de redire tout ceci.

Qu’on me comprenne bien. Je ne conteste nullement le fait que les plus démunis reçoivent assistance. Mais la question de la forme et de l’origine de cette assistance se pose. Et n’y aurait-il pas encore plus de fierté à se dire qu’on vit dans un pays où le nombre de pauvres et de chômeurs diminue plutôt que de s’enorgueillir d’indemniser des pauvres toujours plus nombreux ? Comment est-il possible qu’avec la redistribution particulièrement élevée que nous connaissons en France, nous ayons tant de chômeurs, tant de travailleurs pauvres et tant d’allocataires du RSA et autres minima sociaux ?

Quand on en arrive à un taux de dépenses publiques de 57 % du PIB, ce qui fait de nous les champions d’Europe, on doit se poser la question en toute lucidité et sans tabou.

Emmanuel Macron l’a posée mais il y a répondu de façon parfaitement superficielle. Lorsqu’il était ministre de l’économie de François Hollande, il avait beau jeu de se faire remarquer en déclarant, par exemple lors de l’université d’été du MEDEF en 2015 :

« La gauche a cru que la France pouvait aller mieux en travaillant moins, c’était des fausses idées. »

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Depuis, il est devenu Président et il a fait adopter une réforme du code du travail. A-t-il touché aux 35 heures dont nous pleurons les effets délétères depuis 20 ans ? Non. Où en est la libéralisation profonde du marché du travail ? Nulle part.

De la même façon, il a souvent fustigé les dérapages de la dépenses publiques et de la dette. Son budget 2018 témoigne-t-il d’une maitrise des dépenses et des prélèvements obligatoires ? Non, tout continue à augmenter. La Cour des Comptes s’interroge sur la crédibilité de ce budget et elle a d’ailleurs signalé que pour 2017, « les mesures de freinage (…) n’auront pas empêché la dépense de croître au rythme moyen des cinq années précédentes. »

De nombreux autres exemples témoignent de la répugnance du gouvernement à laisser les acteurs économiques s’entendre eux-mêmes sur un marché libre et non faussé. Voir le « plan » Le Maire pour les entreprises ou la loi Alimentation qui n’a de cesse de vouloir fixer administrativement les prix, les « justes » prix, comme si cette notion pouvait avoir un sens en dehors de l’ajustement de l’offre et de la demande. Sans compter les nouvelles taxes et contributions qui ont fleuri ces derniers temps.

Autrement dit, l’Etat reste central dans les décisions. La libéralisation n’a pas eu lieu, ou si peu, et on apprend maintenant que c’en est fini ou presque et qu’on peut donc passer allègrement au second volet, celui de la protection. Le mot est rassurant, mais au niveau où nous en sommes en France, il ne peut signifier qu’une chose : encore plus de dépenses, encore plus de prélèvements, pour fort peu de résultats.

Finalement, la formule électorale du « en même temps » de Macron est vouée à n’obtenir guère plus que les errements de François Hollande. C’est désolant, car si ce dernier bénéficiait d’un « alignement des planètes » favorable pour faire des réformes structurelles sérieuses (taux, pétrole et dollar bas), Macron dispose depuis son élection d’une fenêtre similaire à laquelle s’ajoute une reprise de la croissance mondiale.

Ce serait le bon moment pour restructurer la France avant qu’un coup d’arrêt, par hausse des taux d’intérêt par exemple, ne survienne. Malheureusement, quand les affaires reprennent, on ne voit plus la nécessité de faire des réformes. Les bons résultats seront largement dus à des éléments exogènes, mais il sera toujours possible de se les attribuer.

Quand la culture économique des Français est telle que certains, pas les moins éduqués pourtant, arrivent à dire sans rire que la médecine est gratuite en France, cela ne devrait poser aucun problème et conforter tout le monde dans l’idée qu’on a bien assez libéralisé comme ça. 


Illustration de couverture : Emmanuel Macron en 2017 – Photos AFP.

16 réflexions sur “Le libéralisme FUMEUX de la Macronie

  1. Macron est au libéralisme ce que le canada dry est au whisky, un ersatz. Le délire normatif n’a pas cessé, les impôts ne bougent qu’à la marge pendant que les taxes s’envolent ; la liberté d’expression est fortement menacée et la réduction du périmètre de l’Etat n’est pas évoqué et la réduction de la dépense publique encore dans les limbes .

    Là où ils sont bons, c’est dans le discours. Lors de son élection, j’avais annoncé l’arrivée du prince de Lampedusa, il faut que tout change pour que rien ne change.

  2. 100% d’accord avec votre article. De plus, comme vous je suis sidéré par la totale complaisance de la presse.
    En lien avec votre article, je me permets de recommander le livre de Philippe Nemo, « Philosophie de l’impôt ». Absolument éblouissant et bien sûr présenté nulle part dans la presse aux ordres. Le seul défaut que je lui ai trouvé c’est qu’il m’a donné envie de pleurer et de me taper la tête contre les murs.

  3. La France est dernière du classement de la Tax Foundation sur la compétitivité fiscale, l’un des principaux instituts de recherche fiscale américain ; la France se classe 35e sur… 35 !
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-179100-competitivite-fiscale-bonne-derniere-dun-classement-la-france-doit-passer-a-la-vitesse-superieure-2152881.php
    On ne peut pas avoir libéré l’économie en gardant entre 34 et 44 % d’impôts sur les sociétés. Ah oui mais on va les aider, sauver l’industrie et accompagner le numérique ; la voie d’une totale gabegie que nos voisins n’ont pas empruntée :
    https://fr.irefeurope.org/Publications/Etudes-et-Monographies/L-industrie-n-a-pas-besoin-de-l-Etat
    Moi aussi j’ai entendu de mes propres oreilles lors d’un récent déjeuner que nous autres Français, avons le meilleur système de santé du monde que tout le monde nous envie……sauf qu’il est en faillite.
    http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/12/19/les-records-de-lere-macron-15-milliarde-de-deficit-pour-les-hopitaux-publics/
    Une maitrise des dépenses forcément non, elle a été prouvé impossible. Je suis de plus en plus persuadé qu’il faut d’abord procéder à une forte baisse d’impôts pour baisser les dépenses, étrangler les pillards !
    Reagan pourtant chantre du libéralisme avait inventé le « budget zéro » pour les administrations qui devaient prouver leur utilité en montrant les services indispensables qui disparaitraient avec un budget nul. Il s’est finalement fait avoir et a peu réduit les dépenses qui sont reparties de plus belle ensuite.
    Trump est plus filou, il sait d’avance que même le Président qu’il est, ne pourra venir à bout des dépenses des administrations. Il réduit drastiquement les impôts, seul moyen d’étrangler le pouvoir des administrations et les conduire au défaut de paiement et à leur disparition éventuelle. Evidemment on le traite de fou…
    L’« alignement des planètes » et la reprise de la croissance mondiale sont basées à la fois sur bonne dose de méthode Coué et sur des montagnes d’argent injecté par les banques centrales et des prêts à des taux négatifs.
    Et les réformes de fond quelquefois évoquées, nécessitent d’être financées. Comme par exemple, pousser les fonctionnaires vers le privé ou racheter les licences des taxis, ne peut se faire qu’en payant.
    Je croyais que tous les français connaissaient pourtant les fables de La Fontaine ?
    https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/La-Fontaine-poete-pedagogue-et-liberal

  4. La conclusion est particulièrement pertinente, sur l’inculture économique crasse des Français. Il est en effet sidérant qu’un professeur de médecine « gratuite » n’est pas deux sous de bon sens pour se demander d’où vient son salaire, qui doit tout de même être conséquent !
    Que faire pour remédier à cela ? Des cours d’économie obligatoire dans toutes les filières ? De vrais cours d’instruction civique au collège, et non pas des cours d’éducation civique pour parler des tremblements de terre, ce qui devrait plutôt être l’objet d’un cours de SVT ?
    Autre solution possible : une presse libre et indépendante ? Mais y aurait-il d’autres publications que les actualités sportives ou people qui y survivraient ?

  5. C’est la méthode Sarkozy : on coche les cases. Machin : fait. Truc : fait. Bidule : fait… Il suffit de brasser du vent, d’agiter les bras et de « voter une loi », et pouf ! c’est fait.

    Sarkozy était très fort là-dessus : il annonçait un truc à grands sons de trompe (dans le sens d’une libéralisation), il « discutait », puis dans le fin fond des notes de bas de page et des annexes de l’accord, il y avait tout pour détricoter le « truc » qui était censé avoir été « fait ». Dans certains cas, il est même arrivé à aggraver l’étatisme tout en « libéralisant ».

  6. @ Le Gnôme
    « il faut que tout change pour que rien ne change » : C’est exactement ça. Macron est devenu calife à la place du calife. Nous avions conclu en ce sens dans notre article : Avec Macron, le changement, c’est mollement ♫ ♥ !

    @ Anankè
    Merci beaucoup pour la référence Nemo. J’avais lu un article sur ce livre dans CP et je compte bien le lire, c’est à mon programme !

    @ Tino
    En écrivant cet article, je pensais justement à la fable de la cigale et la fourmi !
    Merci pour le lien sur l’hôpital public, c’est édifiant !

    @ Panzer
    Ce n’est pas le prof de médecine qui a dit le premier que la médecine était gratuite, mais il a renchéri sur sa fierté de soigner dans un pays qui etc… Ensuite, quand on fait remarquer que ce n’est pas gratuit, on vous répond, on m’a répondu : « Ah oui, mais c’est un autre sujet ! » Et on vous donne de l’argument d’autorité long comme le bras (en substance : je connais très bien la ministre, excellente, hématologue comme moi, je connais tous les profs en hémato des plus grandes universités américaines et ils voudraient bien un système comme nous … etc…)

    @ Robert
    « on coche les cases. Machin : fait. Truc : fait. Bidule : fait » : Voilà, exactement !

    • Ce n’ait plus une stratégie de la théorie du complot, mais une kabbales à mettre sur le compte d’Oligarche de la haute Finances de (ces gangsters en col blancs..!!), Car Mr Macron a été élus avec moins de 28%.. Oui, ces Difficile de s’affranchir des élections… Dés lors il faut les truquer à l’aide de la Désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion Publique; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des Médias et des Institues de sondage et peut s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou Bobos, bien placés et convaincus..!!!
      Il ne faut pas faire l’étonner, ainsi, de l’assassinat politique de François Fillon, dont le programme trop Judicieux et National pouvait éloigner la France de cette subordination..!
      Donc l’astuce fut de l’accuser de ce que l’immense Majorité des parlementaires fait, en toute légalité, qu’ils soit de quelque bords politiques.!
      Mais pour lui, fut présenté, dans un acharnement Médiatique sans Limite, comme de la corruption… Alors aucun Journaliste qu’ils soit de la presse écrits ou bien télévisées ne s’éleva pour regarder les faits avec Objectivité..?? Et pour cause, tous les Médias dépendent du système (les les banque qui les pilotent… Entre autre pour Aude Lancelin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’Obs, le dit clairement et ajoute: <>.
      En associa avec eux quelque Juges haineux trop lié à un pouvoir désireux de se survivre à lui même et intimement impliqué dans le réseau…
      La suite se pressentait d’évidence.. Face à un éclatement consommé des partis traditionnels, résultat de primaires inspirées de la vision Étasunienne de la sélection des candidats et inadaptées à la culture politique Française.. Donc, un inconnu, issu directement du milieu bancaire (ayant pour papa Rothschild), et présentant l’image de la nouveauté, pu être propulsé dans le pseudo débat..
      Le système , alors, n’a même pas cherché à se dissimuler sous les atours d’une apparente objectivité. Les Médias aux ordres n’eurent qu’à relayer l’habituelle hystérie anti-Front National en utilisant tous les vieux procédés passant de l’association d’images, aux citations hors contexte et à l’insinuation.. Il fallait faire <> sans que quiconque sache vraiment pourquoi, ou, plus justement, de crainte que le constat devienne trop clair que ce parti avait récupéré les idées gaullistes, impudemment abandonnées par la droite classique..?? Le Matraquage, cette fois fit l’éloge du néophyte et, dù rester neutres ou au moins discrets, affirmèrent péremptoirement qu’il fallait voter pour lui (le Béotien..) Alors preuve suprême de cet Internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’étasunien Obama apporta bruyamment son soutien, et la Merkel de même et l’inénarrable Junker donna sa contribution.. (et le droit Régalien où-est-il).. Des étrangers intervenaient dans une élection française..!!! Et Personne n’y vit un scandale..?? Donc dans un Panorama politique trafiqué et disloqué le banquier fut élus.. <> Car dans sa présentation, le soir de sa nomination ils se prie pour le pharaon devant la Pyramide du Louvre>> et a Versailles il se prie pour louis XIV>> d’ailleurs les Canadiens l’appelle l’Empereur..?
      Ajoutons que l’opération était tellement bien montée que le nouveau élus alors que l’immense majorité du corps opposées, était, sinon hostile, du moins opposée.. Nous pourrions dire que le nouveau président est peut-être légal aux termes de la constitution, mais illégitime au regard de la morale politique. Au bilan, Macron est un Usurpateur.. OUI. En réalité, la Démocratie française d’aujourd’hui n’est qu’une Dictature qui se déguise.! Elle est devenue le pire des régimes comme tous les autre. J’ose espérer que personne parmi ces profiteurs ( des Girouettes) qui ont suivie Macron, ne proférera la moindre critique sur la façon dont nos Amis Africains voient la Démocratie à la Française n’est pas le bonne Exemple.??
      Alors, je serait donc en opposition mais en résistance, tout en sachant que le combat sera long et difficile….

  7. Chère Nathalie,

    Comme je vous sais scrupuleuse sur les chiffres et qu’il est question de dépense publique, auriez-vous une bonne source pour les comparaisons internationales sur ce point, explication de la méthodologie comprise ? Vous connaissez mon tropisme russe. Je recherche un chiffre remarquablement absent des médias français : le poids de la dépense publique en Russie. Chez les grands producteurs de statistiques économiques, je trouve un ordre de grandeur de 30 % du PIB, ce qui me semble invraisemblablement bas au regard de ce qu’on peut en connaître ; tandis que dans des articles de kremlinologues, je trouve plutôt l’ordre de grandeur de 70 % ! ce qui montre sans aucun doute qu’on parle de choux et de carrottes…

    • Effectivement les 57% officiels peuvent être douteux…
      En France, il y a un peu moins de 25% d’emplois marchands pour environ 40 % au RU ou aux US. Donc 75 % d’emplois non marchands produiraient 57 % du PIB….ça « joue » pas comme diraient les suisses !

  8. Philippe Nemo a également écrit un livre très instructif sur les conséquences des différentes lois,qui ont suivi la loi Pleven(Lois Gayssot,Taubira),sur la liberté d’expression.
    Et c’est le programme décliné pour 2018 par Laurence Bourguignon qui a de quoi donner des sueurs froides à un libéral: Après la libéralisation en trompe l’oeil de 2017,rien de moins que la volonté de « protéger » les Français.
    Contre les fausses nouvelles,par exemple?

  9. Pingback: Le libéralisme fumeux de la Macronie – Courtier en Bourse

    • Merci !
      Hier j’avais KT avec mes 6èmes et on faisait justement une petite séance sur le carême. Je leur ai demandé s’ils savaient quand commence et finit le Carême. Eh bien, j’en ai appris de belles ! Figurez-vous que le carême commence avec la Saint Valentin ! On a bien ri.

  10. Même quand Macron libéralise, il met de gros morceaux d’étatisme gluant dans le potage. L’opération SNCF, a priori, est une méga-offensive ultra-libérale inspirée par les banquiers juifs qui tirent les ficelles de Macron. Bien.

    Et en même temps, la bien nommée ministre des Transports Elisabeth Borne, pour défendre et excuser l’horreur capitaliste qu’elle tente d’infliger à la patrie de la Sécurité sociale, assure à l’Assemblée nationale : « L’idée est que les cheminots emportent avec eux un sac a dos social : cela leur permettra de rester au même endroit, d’exercer le même métier et de préserver leurs drouâs ».

    Sac à dos social. Comme c’est mignon. Une fois de plus, les soi-disant libéraux en peau de lapin trahissent leur infection par la pensée socialiste, et en particulier par l’un des ses vices les plus caractéristiques : dire blanc quand on signifie noir.

    Le sac à dos social, en l’occurrence, ce sont les autres Français que le portent : les Français normaux, ceux qui ne bénéficient pas des super-privilèges de la SNCF et de la fonction publique. Et c’est lui qui plombe la France. On ne peut pas gambader comme un léger mammouth lorsque, pour faire le moindre pas, on doit transbahuter sur son dos les cinquante kilos de la « protection sociale » particulière de la noblesse d’Etat, lestée des « drouâs » divers et variés des cheminots, maîtres des requêtes au Conseil d’Etat et limeurs de cadre de bicyclette de la Haute-Loire (catégorie qui bénéficiait, il n’y a pas si longtemps, d’une exemption fiscale personnalisée).

    http://www.lefigaro.fr/societes/2018/02/18/20005-20180218ARTFIG00096-la-ministre-des-transports-prone-l-action-face-a-une-situation-alarmante-a-la-sncf.php

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