Retour au clivage gauche droite ? (#LégislativesPartielles)

Mise à jour du lundi 5 février 2018 : Le résultat du second tour des deux élections partielles d’hier ne change rien au sens de mon article, dans la mesure où il traitait du retour (après l’apparente redistribution des cartes de la Présidentielle) du très classique duo de tête gauche-droite au premier tour. Mais sachez cependant que l’opposition LR a remporté les deux circonscriptions contre LREM. Elle gagne un siège quand LREM en perd un. Rien qui remette en cause la majorité LREM à l’Assemblée, mais quand même un coup dur politique pour la dynamique présidentielle.

Ce matin, trois ans de blog ou presque ! Mon premier billet, daté du 3 février 2015, traitait d’une élection législative partielle – dans le Doubs, pour remplacer Moscovici. Vous reconnaîtrez que le sujet était d’importance ! Trois ans plus tard, pour fêter cet anniversaire, je me fais comme un petit clin d’oeil à moi-même en tournant mon regard vers les deux élections législatives partielles qui ont eu lieu dimanche 28 janvier dernier et dont le second tour se déroulera dimanche 4 février prochain. Malgré l’abstention écrasante qui les caractérise, que nous disent-elles de notre vie politique ? 

Je raille la trivialité des scrutins en question mais du temps de Hollande Président, le Parti socialiste ne jouissait pas d’une majorité législative très large à l’Assemblée. De plus, son alliance avec les écologistes fut houleuse, transformant chaque élection partielle en un risque supplémentaire de voir sa majorité fondre jusqu’à lui échapper.

La nomination du député et ancien ministre de l’économie Pierre Moscovici à la Commission européenne fut un excellente affaire pour Pierre Moscovici lui-même, mais un échec du PS dans l’élection partielle du Doubs évoquée ci-dessus aurait fait perdre au groupe PS la majorité absolue, le mettant à la merci de ses partenaires politiques. Il n’en fut rien d’un cheveu, mais on voit que l’enjeu politique était de taille.

D’autant plus de taille que le candidat du PS avait contre lui au second tour la candidate FN Sophie Montel arrivée en tête au premier. C’était l’époque où l’on voyait bien Marine Le Pen gagner la présidentielle de 2017 et où chaque élection partielle ou intermédiaire semblait lui ouvrir un peu plus la voie. Comme toujours en ces circonstances, un Front républicain (dont l’opportunité fut âprement débattue au sein de la droite) s’était donc formé afin de faire barrage au FN. L’abstention, qui était de 60 % au premier tour, est tombée à 50 % au second, signe de l’importance politique de cette élection.

Rien de tel aujourd’hui. Le parti du Président La République en Marche (LREM) dispose de 308 députés à lui tout seul pour une majorité absolue située à 289. Il peut de plus compter sur le soutien du Modem fort de 42 députés. Quoi qu’il arrive dans les deux premières circonscriptions du Val d’Oise ou du Territoire de Belfort dimanche prochain, non seulement la majorité présidentielle est très loin d’être en péril, mais le FN, perdant de la Présidentielle, incertain sur sa ligne politique et divisé en conséquence, n’est plus en mesure de bousculer quoi que ce soit.

La colossale abstention qui a dominé les deux votes de dimanche dernier – 70 % à Belfort et 80 % dans le Val d’Oise – trouve certainement là une part d’explication : la certitude, peut-être même la résignation que rien ne va changer.

Le tableau ci-dessous donne les résultats(1) du premier tour comparés aux scores obtenus lors des législatives de 2017 en France entière et dans les deux circonscriptions qui revotent actuellement suite à l’invalidation des scrutins de juin 2017 :

Législatives 1er Tour France  1ère Circo  Belfort 1ère Circo  Val d’Oise
2017 2017 2018 2017 2018
Abstention   51,3 % 50,3 % 70,5 % 60,4 % 79,7 %
LREM / Modem 32,3 % 31,8 % 26,7 % 35,9 % 29,3 %
Les Républicains 15,8 % 23,7 % 39,0 % 17,7 % 23,7 %
Front national 13,2 % 17,5 % 7,5 % 15,3 % 10,1 %
France insoumise 11,0 % 12,2 % 11,6 % 10,1 % 11,5 %
Parti socialiste 7,4 % 9,1 % 2,6 % 5,5 % 6,9 %
EELV 4,3 % 4,5 % 3,9 % 6,2 %
Debout la France 1,2 % 3,8 % 4,3 %
Patriotes (Philippot) 2,0 % 1,2 %

Si les électeurs se sont peu déplacés, on observe cependant que les partis politiques arrivés en tête, c’est-à-dire Les Républicains pour l’opposition et LREM/Modem pour la majorité présidentielle, sont loin de prendre ces deux élections ponctuelles et peu mobilisatrices à la légère. Quatre législatives partielles doivent suivre ce printemps avant le test grandeur nature des Européennes de 2019. Il importe de s’imposer.

Ce sont donc les ténors, pas moins, qui s’investissent dans la campagne : le Premier ministre Edouard Philippe et le secrétaire générale de LREM Christophe Castaner d’un côté, le nouveau patron des Républicains Laurent Wauquiez et la présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse (réconciliés pour l’occasion) de l’autre.

On les comprend. Emmanuel Macron vient d’être élu, tout fonctionnait à peu près bien pour lui jusqu’à présent, les ordonnances Travail sont passées sans trop de contestation dans la rue, la presse mainstream est acquise au Président. Mais quelques nuages arrivés à l’improviste dans un ciel décrété serein et printanier (prisons, Ehpad, Corse, révocation du patron de Radio France…) commencent à faire désordre. Or les deux résultats électoraux dont on dispose depuis la série électorale de 2017 montrent que l’étoile scintillante du Président perd de son lustre. A Belfort comme dans le Val d’Oise, ce sont environ 6 points qui manquent à la majorité présidentielle par rapport à juin 2017.

En face, Laurent Wauquiez aussi vient d’être élu. A la tête des Républicains seulement, mais l’idée est bien de placer la tête des Républicains à la tête de la France en 2022. Jusqu’à présent, Jean-Luc Mélenchon occupait à peu près tout le terrain sonore de l’opposition à Macron. Mais les votes de dimanche dernier renvoient une image complètement nouvelle de la majorité et de son opposition. La France insoumise (FI) reste aux 11 % obtenus lors des législatives de 2017 mais se trouve néanmoins largement éclipsée par LR qui fait des bonds de géant dans les deux circonscriptions.

Quant à l’opposition d’extrême-droite, celle qui aurait pu s’installer naturellement dans le paysage compte-tenu de la présence de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle avec un score largement au-delà de son score de premier tour, elle a été rabotée d’importance. La sécession menée par Florian Philippot avec son nouveau parti Les Patriotes(2) a joué de 1 à 2 points, mais plus globalement, après son débat calamiteux avec Macron dans l’entre-deux tours de la Présidentielle, Marine Le Pen inspire moins confiance à son électorat qui s’est réfugié soit dans l’abstention soit chez Laurent Wauquiez, ce dernier ayant parfaitement perçu et récupéré le désarroi frontiste.

Reste le cas pitoyable du Parti socialiste. Très mal en point (6,4 % à la Présidentielle, et encore, avec les écologistes), très morcelé (pas moins de 4 candidats en lice pour prendre la tête du parti après la défection de NVB), pratiquement voué à l’éclatement final si l’aile gauche d’Emmanuel Maurel l’emportait, il est devenu un petit parti « divers gauche » tellement anecdotique et déboussolé qu’il n’a même plus la force d’appeler à faire barrage à la droite. La collusion d’antan connue sous le nom d’UMPS chère à Marine Le Pen est devenue en quelque sorte la collusion LR/EM, dénoncée aussi bien par le PS que par le FN.

On verra si tout ceci se confirme dans les urnes des prochaines échéances électorales. De nombreuses circonstances conjoncturelles peuvent changer les choses dans des proportions importantes en faveur de LREM ; notamment le fait qu’une reprise de la croissance mondiale se profile à l’horizon et qu’elle ne manquera pas, si elle se confirme, d’entraîner aussi la France, aussi « obèse » et mal dégrossie soit-elle dans son secteur public, vers une amélioration mécanique de ses indicateurs économiques.

Mais on constate aujourd’hui dans les paroles et les actes politiques que l’apparente recomposition profonde de la Présidentielle a surtout rebattu les cartes des personnes, pas des idéologies. Aussi, malgré le poids de l’abstention (ce qui incite bien évidemment à la prudence), je vois se redessiner une France revenue à un système politique bipartite entre la gauche représentée par LREM et la droite représentée par Les Républicains. Il est complété de chaque côté par des partis secondaires mais significatifs (FI et FN) et assorti à la marge de nuances amusantes ou décoratives telles que PS, EELV, PC, Patriotes, Debout la France,  et autres extrêmes et divers.

Dans ce système, la gauche LREM est clairement social-démocrate à tendance sociétale, ce qui explique l’espace important retrouvé par l’extrême-gauche (contrairement à l’époque où le PS avait complètement phagocyté le PC) et la droite LR est conforme à la droite française telle qu’on la connaît depuis De Gaulle – un mélange de souci de gestion et d’efficacité combiné à l’interventionnisme étatique et à la préservation de notre modèle social sans tendance sociétale.

Comme d’habitude, la dimension libérale est absente des deux côtés, et je me retrouve à dire aujourd’hui ce que je disais dès mon second article du 4 février 2015. Il suffit de changer PS en LREM, tout le reste est invraisemblablement d’actualité :

« Face aux politiques de dépenses publiques menées depuis 40 ans sans aucun succès, il devient urgent :
1) de s’opposer pour de vrai à la politique désastreuse du PS (chômage : 3,5 millions en cat. A, effacement de la responsabilité individuelle, interdictions toujours plus nombreuses).
2) de proposer une politique alternative d’essence profondément libérale (signifie entre autre recul de l’Etat dans la vie des citoyens). »

La triste conclusion du jour, c’est que d’une élection partielle à l’autre, du début de mon blog à aujourd’hui, trois ans ont passé et rien n’a vraiment changé.


(1) Le total des voix exprimées ne fait pas 100 % car je me suis cantonnée aux candidats avec enjeu. Il resterait à rajouter le PC, l’UDI, plusieurs divers et des partis écologistes hors EELV.

(2) Pour ajouter aux coïncidences, l’un des protagonistes de l’élection partielle du Doubs, la député européenne Sophie Montel, ex-FN ralliée maintenant aux Patriotes de Florian Philippot, était encore dans le coup cette année. Etait, car elle a été sèchement éliminée dès le premier tour à Belfort.


Illustration de couverture : Les élections législatives partielles en cours montrent un retour à la structure bipartite gauche droite après les bouleversements de la Présidentielle 2017.

11 réflexions sur “Retour au clivage gauche droite ? (#LégislativesPartielles)

  1. Bonjour Nathalie, et bon anniversaire à votre Blog. Vous allez dire que je me répète mais votre « une France revenue à un système politique bipartite entre la gauche et la droite », me rappelle la phrase de Maurice Druon, Compagnon de la Libération et ancien ministre, « en France il y a deux partis socialistes, dont un s’appelle « la droite » … ». Alors bi-partisme en apparence seulement. 😉

  2. Et vous allez dire que je me répète 🙂 , mais :

    « Dans ce système, la gauche LREM est clairement social-démocrate à tendance sociétale, ce qui explique l’espace important retrouvé par l’extrême-gauche (contrairement à l’époque où le PS avait complètement phagocyté le PC) et la droite LR est conforme à la droite française telle qu’on la connaît depuis De Gaulle – un mélange de souci de gestion et d’efficacité combiné à l’interventionnisme étatique et à la préservation de notre modèle social sans tendance sociétale.
    Comme d’habitude, la dimension libérale est absente des deux côtés, » etc..

    « Bipartisme en apparence » : sur le fond économique certainement, mais avec des différences quand même assez lourdes sur le plan sociétal. Et électoralement, ce ne sont pas les mêmes électeurs, il y a bien 2 camps – dont aucun ne convient au libéral, of course.

    • Bonjour,
      Difficile cependant de s’affranchir des élections.. Dés lors il faut les truquer à l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation est bien l’arme ultime de nos pouvoirs en place qu’elles soit Politique, Financiers ou commercial.. pour piloté l’opinion Publique; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des Médias et des Instituts de sondage et peut s’appuyer sur quelque dirigeants, intellectuels ou Bobos, bien placés et convaincus..! Donc, il ne fiat pas s’étonner, ainsi, de l’assassinat politique de François Fillon, dont le programme trop judicieux national pouvait éloigner la France de cette subordination (une honte)..!!!
      l’atuce fut de l’accuser de ce que l’immense Majorité des Parlementaires fait, en toute légalité&, mais qui, pour lui, fut présenté, dans un acharnement Médiatique sans limite, comme de la Corruption.. Or, aucun journaliste ne s’éleva pour regarder les fait avec objectivité, (ces dernier sont bien le Cancer de la Planète).?? Et pour cause, (corruption), Tous dépendent du système, lié aux lobbying Financiers international;; Ces groupes ont acquis une tel puissance économico-politique grâce à leur réseau transnational, vu que le papa de Mr Macron est bien David… Donc le mouvement sorti du chapeau de l’Oligarchie <<En Marche via En = Emmanuel pour le E, de En, ,et Marche = pour le M de Macron voila le pourquoi que ce Monsieur se prend pour un Monarc, à Versailles, ou un Pharaon devant la pyramide du Louvre..! Or, "En Marche" verra se dresser contre lui plus de 80% des citoyens quand il aura fini ces réformes que Hollande a initié.. La continuité du gouvernement Hollande via Macron va très vite sauter aux yeux des Français. Le réveil a déjà commencé, or je ne voit pas comment, ce gouvernement pourra résister au mandat de 5 ans, attention à la Lame de fond Citoyenne..!!!

  3. Bon anniversaire à votre blog.

    Le Ps est mort, il ne reste plus qu’à l’enterrer. Le FN ne va guère mieux, le débat du second tour de la présidentielle a laissé de profondes traces qui montrent qu’il ne peut pas se hisser au niveau d’un parti de gouvernement et ses électeurs sont doucement captés par Wauquier qui se revendique de droite et n’a pas les repoussoirs habituels qu’étaient un Juppé ou un Raffarin. Nous avons donc un centre-gauche et une droite, avec des extrêmes puissants, mais stériles.

    Quant au libéralisme, c’est l’Arlésienne. Dans un pays où 90% de la population se tourne vers l’Etat dès qu’ils rencontrent un problème, je ne suis guère optimiste, je ne verrais pas ça de mon vivant. Je me console en me disant que j’avais pensé la même chose de la chute du mur de Berlin.

    • je ne verrais pas ça de mon vivant

      Je ne sais pas quelle est votre espérance de vie… mais les choses peuvent changer très rapidement. Lorsque les taux d’intérêt vont remonter la France va se retrouver assez rapidement en cessation de paiement. L’éffondrement peut être très brutal. C’est un peu le syndrôme de la bouteille de ketchup (on secoue, on secoue, rien ne sort, on secoue plus fort et ça sort d’un coup…)

  4. Je suis pas sûr que l’on puisse tirer beaucoup de conclusions de cette élection partielle à part que les électeurs s’en foutent. C’est très simple les vieux qui votent LR s’abstiennent moins là où LR a un électorat bien moins fidèle, bien moins attaché au parti (donc qui va moins se déplacer lors d’élections partielles). Le score de LR s’explique plus par le fait que les vieux qui représentent ses électeurs votent plus que par autre chose. On ne peut pas tirer de conclusions d’élections partielles

  5. Election pas très significative en effet. On peut remarquer seulement que l’abstention progresse, signe d’une profonde interrogation sur les partis, le système, la technostructure.française et son oligarchie parisienne et macronnienne en l’état actuel des choses.
    Fillon a certainement été l’opportunité éventuelle qui a été loupée..Bien que on ne saura jamais si l’orientation libérale pouvait sérieusement être confirmée vu ses reculades sur son programme concernant la santé par exemple. Néanmoins pour les reculades s’agissait-il d’un calcul politique électoral ?
    Certain ont toutefois osé le comparer à François Guizot :
    https://www.les-crises.fr/francois-fillon-un-conservateur-du-19e-siecle-par-romaric-godin/
    Car Guizot demeure le seul ministre (chef du gouvernement de fait) libéral jamais au pouvoir en France https://www.les-crises.fr/francois-fillon-un-conservateur-du-19e-siecle-par-romaric-godin/:
    Jacques Marseille a effectué un travail considérable pour essayer d’effacer une falsification historique de plus. En un siècle (en gros 1830-1930 moins la 1ère guerre mondiale) , les Français ont vu leur pouvoir d’achat multiplié par dix et leur temps de travail divisé par deux durant la période.
    Alors espoir d’un tournant, ou le mal étatique est-il si profond chez les français au point de ne retenir pour toujours que les romans de Zola sur l’époque ?

    • Les Crises.fr, boufre !… J’entends bien que vous nous indiquez un article paru dans La Tribune, mais quelle curieuse idée d’aller le chercher là-bas… Vous avez bien remarqué qu’en dehors d’être un site peu sérieux, pas fiable, complotiste, sectaire et poutiniste, Les Crises.fr est un site crypto-marxiste ?

      Regardez donc la liste des citations de grands hommes sous l’égide desquels il se place : Martin Luther King, George Orwell, Noam Chomsky, Bertrand Russell, Jean Jaurès, Jean-Jacques Rousseau, Bertolt Brecht, Hannah Arendt, Stéphane Hessel, Edward Snowden (espion russe réfugié en Russie)… une grande majorité de personnalités de gauche, voire communistes !

      Voici quelques-unes des citations dont Olivier Berruyer, officiellement « actuaire d’assurances » (mais quand donc trouve-t-il le temps de travailler ?), fait ses devises :

      « Le capitalisme porte en lui la guerre comme les nuages noirs portent l’orage. » (Jean Jaurès)

      On notera le style ronflant et prétentieux, ainsi que l’inanité du propos. Ce qui porte la guerre, c’est le pré-capitalisme, où le mode essentiel d’enrichissement rapide et massif était le pillage des nations conquises.

      « Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise. » (Bertolt Brecht)

      Donc en fait, la démocratie ne vaut pas beaucoup mieux que le fascisme. Nous explique le communiste Bertolt Brecht.

      « Ne soyez jamais absolument certains de quoi que soit. » (Bertrand Russell)

      C’est également ce que nous expliquent le complotisme et la désinformation poutinistes. Et Les Crises.fr est un site poutiniste. Mais c’est un hasard, bien sûr !… Quand à Berruyer, qui prétend être actuaire d’assurances mais ne nous dit pas pour quel assureur il travaille, quelle qualification a-t-il, au juste, pour aborder avec une telle assurance tous les sujets dont il traite ? Et de quoi vit-il ?

      A vue de nez, il doit avoir une trentaine d’années. Il est donc loin de la retraite. La production de son site, ajoutée aux interviews qu’il donne, est manifestement une occupation à plein temps. Ce n’est pas en tant « qu’actuaire d’assurances » qu’il a pu accumuler une fortune personnelle. Et on voit mal par quel biais avouable son site lui procurerait de l’argent. D’où viennent donc ses ressources ?

  6. Je me pose exactement les mêmes questions que vous.
    Je passe quelques secondes sur ce site de temps en temps; 1 à 2 % des articles peuvent y être intéressants et sans quoi j’aurais loupé celui de la Tribune.
    Oui on peut classer sans doute ce site crypto-marxiste.
    Mais passer sur tel ou tel site en toute liberté, ne risque pas la contamination pour moi en tout cas et ne réduit pas l’intérêt de l’article en question !

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