Parlons climat : (I) Contexte, températures et gaz carbonique

Article écrit en commun par   h16 et  Nathalie MP.

Mise à jour du mercredi 10 octobre 2018 : En ce début de semaine, le GIEC et l’OCDE se sont donné le mot pour secouer les consciences climatiques un peu trop assoupies à leur goût : seulement 9 pays sur les 180 signataires de l’accord de Paris ont présenté des plans de limitation des émissions de CO– c’est dire si le sujet passionne – et si rien ne bouge, le seuil d’un réchauffement de 1,5 °C (seulement ?) par rapport à l’ère pré-industrielle sera atteint entre 2030 et 2052. La cata est à nos portes. Vraiment ?

Un peu de contexte

C’était l’euphorie, à Paris, le 12 décembre 2015. L’Humanité venait enfin d’interdire fermement au climat de se réchauffer : les 195 pays présents à la Conférence Climat COP21 s’étaient mis d’accord pour limiter le réchauffement climatique anthropique (RCA) « bien en-dessous de 2° C » par rapport à l’ère pré-industrielle. 

Afin de faire glisser le suppositoire aussi commodément que discrètement, ils avaient planqué dans les annexes un petit paragraphe prévoyant le déblocage d’une piscine olympique d’une modeste enveloppe de 100 milliards de dollars des pays riches (évidemment responsables) vers les pays pauvres (évidemment victimes). Et bien sûr, il s’agissait seulement d’un plancher : « Sky is the limit », surtout s’il est pollué.

Pour les transis (de chaud) qui savaient la fin du monde proche, cette conférence de la dernière chance avant l’apocalypse fut un vrai soulagement. Pour les réalistes, ce fut plutôt la consternation de constater l’absence soigneuse de tout objectif chiffré. De là à penser que l’accord glorieusement louangé par François, Barack, Laurent, Nicolas, Ségolène et les autres était finalement plutôt vide et fort peu contraignant, il n’y avait qu’un tout petit pas que les États-Unis ont rapidement franchi cet été en annonçant leur retrait…

Coup dur. Deuxième émetteur de CO2 de la planète après la Chine (15 % des émissions contre 29 %), ils confirmaient ainsi leur état de Grand Méchant Mondial et risquaient de saboter les beaux efforts des autres. Mais surtout, ils sont, ou plutôt étaient aussi un contributeur financier très appréciable.

Or dans cette lutte sans merci contre le RCA, le nerf de la guerre, c’est bien l’argent.

C’est donc tout judicieusement qu’Emmanuel Macron, notre Président Pepsodent™, a décidé de relever le défi de la défection américaine en conviant 2 000 invités en provenance d’une centaine de pays pour le 12 décembre prochain (deux ans exactement après la COP21) dans le cadre d’un sommet mondial très parisien intitulé « One Planet Summit ».

Au menu : trouver des financements privés et publics (mais surtout publics) pour cette fameuse « action climat », histoire de « Make Our Planet Great Again » – et lâcher au passage 60 millions d’euros de plus d’argent gratuit de la poche des autres pour attirer des scientifiques étrangers ayant un projet en lien avec le changement climatique (ce qui, on le comprend, ne favorisera pas du tout le biais pro-réchauffiste de la science climatique, n’est-ce pas…)

Du reste, lors de la COP23 de Bonn (Allemagne) le mois dernier, il avait même appelé les États européens à compenser intégralement le retrait américain pour financer le GIEC, ce Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat qui fait la pluie et le beau temps sur le climat depuis sa création dans la nébuleuse onusienne en 1988.

Vous l’avez compris : ce RCA est devenu un gouffre à dépenses publiques débridées et un prétexte en béton armé pour justifier une intrusion permanente de l’État partout. Cela a d’ailleurs poussé l’Association des Climato-réalistes à organiser le 7 décembre prochain à Paris sa propre Journée Climat, contre la pensée unique qui prévaut dans les rangs écologistes, médiatiques et gouvernementaux.

Parallèlement, son président Benoît Rittaud, mathématicien maître de conférences à l’université Paris-13 (Sorbonne Paris Cité), a décliné six thèmes liés au débat climatique dans six podcasts intitulés « Une minute pour comprendre » sur Temporium Radio. Le premier, diffusé le 16 octobre dernier, était consacré au « tranquille réchauffement de la terre » :

Il apparaît en effet que la thèse réchauffiste, intensément relayée à l’approche de chaque nouvelle COP et financée à coups de milliards de dollars, de taxe carbone (fraudes incluses) et de « peur exponentielle » savamment entretenue, consiste à prétendre d’une part que la terre s’est « anormalement » réchauffée depuis l’ère industrielle et à constater d’autre part que le taux de CO2 de l’atmosphère a « considérablement » augmenté.

Conclusion « évidente » : les activités humaines (ultra) capitalistes, (turbo) industrielles et (méga) consommatrices d’énergies fossiles dégagent bien trop de CO2 qui par effet de serre provoque un réchauffement climatique aux conséquences forcément catastrophiques (ici, insérez une photo d’ours famélique ou de politicien non-réélu pour faire pleurer).

D’où accélération des phénomènes climatiques extrêmes, hausse du niveau des océans, fonte de la banquise, bref, toute une cohorte d’abominations (sur lesquelles nous reviendrons dans un second article) qui justifient forcément des politiques publiques (qui feront l’objet d’un troisième article) afin de cramer un maximum d’argent gratuit en petits fours savoureux lutter contre cette évolution catastrophique.

Mais en fait de conclusion évidente, peut-être est-il nécessaire de revenir un peu sur ces histoires de températures affolées et de CO2 subitement dodu.

Côté températures

Tout a vraiment commencé en 1998 avec la courbe en crosse de hockey de Michael E. Mann (voir graphique ci-dessous).

Certes, certes, le GIEC n’avait pas attendu cette courbe pour se mortifier des effets de l’activité humaine sur le climat puisqu’il était parvenu, dès 1997, à faire signer le protocole de Kyoto à 84 pays qui s’engageaient déjà à réduire leurs émissions de CO2.

Mais le travail de Mann, qui reconstituait les températures moyennes de l’hémisphère nord depuis 1000 ans à partir des anneaux de croissance des arbres, donna vraiment le signal de départ de l’alarmisme climatique en mode turbo. Après le calme plat, voire un léger refroidissement pendant 900 ans, on lisait alors un réchauffement spectaculaire à partir de 1900, pile au moment où les populations riches du Nord ont commencé à s’extraire bêtement de la misère en exploitant charbon, gaz et pétrole.

Une courbe qui tombait à pic pour remonter le moral des anti-capitalistes en manque de cause depuis la chute du communisme soviétique (1991). Mais une courbe qui posait quand même quelques petits problèmes.

Eh oui, le climat est naturellement très variable. Le GIEC lui-même l’admettait volontiers comme en témoigne le graphique ci-contre qui figurait dans son premier rapport de 1990. On y voit un petit âge glaciaire succéder à l’optimum médiéval qui avait permis, par exemple, la culture de la vigne en Angleterre et la conquête du Groenland par les Vikings. Ces deux phénomènes sont documentés dans de nombreuses études historiques, géographiques et économiques de la période, même si le politiquement correct ambiant pousse à les minimiser.

Une controverse sur la courbe de Mann s’ensuit.

Si le Wikipédia en anglais l’admet dans son titre, notons que l’article du wikipedia français reste très discret (voire pudique et très superficiel) sur le sujet. Toujours est-il qu’en 2003, McIntyre et McKitrick publient une « correction » qui fait état des nombreuses manipulations, extrapolations, falsifications et troncations (oui, tout ça) opérées par Mann sur ses données. Ce dernier reconnaît les faits et la revue Nature, qui a publié la courbe en 1998, exige un corrigendumMais là encore, McIntyre et McKitrick mettent au jour un traitement statistique qui privilégie le XXème siècle afin de garder à la courbe son allure spectaculaire.

Finalement, la courbe de Mann disparaîtra commodément des rapports du GIEC, tout comme le mot « réchauffement », habilement remplacé par « changement » climatique.

Du reste, la Terre a de toute façon connu des périodes préhistoriques bien plus chaudes qu’aujourd’hui. Et si l’on s’en tient à notre époque moderne, les températures moyennes ont augmenté de … 0,6° C (oui oui, même pas 1° C) au long du XXème siècle. L’expression de Rittaud, « le tranquille réchauffement de la terre », prend tout son sens. Mieux : depuis 1998, on observe même une pause dans le réchauffement, alors que le taux de CO2 continue de grimper (tranquillement aussi).

C’est une pierre dans le jardin des réchauffistes qui se sont évertués à démonter cette pause en « réajustant » toutes les données disponibles avant la COP21 histoire de bien relancer le drame et la pression sur les finances publiques. En réalité, les pics de température enregistrés ces dernières années ont surtout à voir avec le phénomène El Niño, grand perturbateur climatique, qui fut particulièrement puissant en 2015 et 2016.

Tant de parti pris ne pouvait que déboucher sur des projections hautement fantaisistes.

C’est ce qu’on observe sur le graphique ci-contre quand on prend le temps de comparer les prédictions de température des modèles climatiques numériques, toujours effrayantes (courbe rouge), et les réalisations effectives (points bleus et carrés verts), nettement plus modérées. Donc oui, tranquillou-bilou, le réchauffement !

Côté CO2

Tout d’abord, le CO2 n’est pas un polluant. Vraiment. Sans façon. Si si. On ne le répétera jamais assez tant l’acharnement est grand pour en faire le coupable expiatoire de notre développement.

En réalité, c’est un élément bénéfique indispensable à la vie grâce à la photosynthèse des plantes. Il est même responsable du reverdissement qu’on observe depuis quelques années sur la planète. Qui s’en plaindrait, à part les écologistes qui n’aiment le vert que sur les dollars servant leur agenda collectiviste ?

Quant à son rôle dans l’effet de serre, il est très loin d’en être le seul responsable. Le premier est la vapeur d’eau, qui compterait pour au moins 60 % dans l’effet de serre total de la planète. En toute logique, nos écolos de combat devraient pétitionner vigoureusement pour qu’on réduise enfin les émissions de vapeur d’eau… Bon courage.

En outre, corrélation n’est pas causalité. Pourtant, les réchauffistes considèrent que plus il y a de CO2, plus la température moyenne de la planète augmente, en n’accordant qu’un rôle très subalterne au soleil dans cette température – c’est osé, mais c’est à ça qu’on les reconnaît.

Or les scientifiques qui font de la science – eh oui, il y a en a ! – ont émis l’hypothèse extrêmement plausible que l’activité solaire, particulièrement forte depuis 1950, pourrait expliquer le réchauffement qu’on constate aujourd’hui. Quant au CO2, loin de précéder le réchauffement, il le suivrait : quand il fait froid, les océans absorbent le CO2 et quand il fait chaud, ils le rejettent. Dans cette hypothèse, les causes naturelles dominent et la relation de cause à effet serait inversée.

Quoi qu’il en soit, on parle d’un taux de gaz carbonique dans l’atmosphère de 0,04 % (ou 407 parts par million) aujourd’hui contre 0,032 % en 1960.

Alors oui, certes, l’augmentation est de 25%, mais 25 % d’un tout petit nombre : cela reviendrait à constater l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère d’une salle de théâtre de 1 500 places après y avoir laissé brûler une allumette. Oui, toute une allumette. Foudroyant, n’est-ce pas…

Et pourtant, cela n’empêchera pas les partisans du RCA de nous annoncer les pires catastrophes à brève échéance si nous n’abandonnons pas séance tenante les énergies fossiles (et le capitalisme aussi, si possible).

Leur ton péremptoire tend à faire oublier que la climatologie est une science toute jeune. Née peu après la seconde guerre mondiale, elle ignore encore trop de choses sur le soleil et les nuages. Beaucoup reste à découvrir avant de pouvoir prétendre savoir où va le climat et personne ne saurait dire sérieusement à ce stade que la « science du climat est  établie »

Ceci devrait inciter les tenants du RCA à beaucoup plus de modestie dans les politiques qu’ils comptent nous imposer et dans les montants d’argent public qu’ils comptent cramer.    … A suivre …


Prochains articles de la série « Parlons climat »
11 décembre 2017 : « Parlons climat : (II) Ouragans, océans et ours polaires »
15 décembre 2017 : « Parlons climat : (III) Pognon, GIEC et politiques publiques »


Illustration de couverture : La planète Terre vue depuis l’ISS le 9 février 2016. On peut voir un orage. Photo extraite d’un film pris par les caméras de la NASA.

66 réflexions sur “Parlons climat : (I) Contexte, températures et gaz carbonique

  1. C’est très bien, cependant c’est un peu tardif !!! Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Je propose un tribunal international pour juger les scientifiques corrompus. Ce sont des responsables coupables qui devraient nous rembourser ce qui a été indûment perçu… On a bien fait payer les constructeurs automobiles allemands pour tromperie, pourquoi pas les scientifiques aux études biaisées. Cela permettrait par ailleurs d’enquêter sur leurs soutiens… Il faut par ailleurs changer le nom de Sciences Politiques car ce paravent des frères dit trop la vérité qui sort d’un puits bien pollué.

  2. Merci pour cet excellent résumé de la plus grande imposture de ce siècle.
    Les Ecolos – bobos (en grand contraste des écologistes, les vrais, dont John Muir fut un précurseur) sont parvenus à faire un tel tapage médiatique, secondés par des ONG fanatiques (ex. Greenpeace) et des politiciens opportunistes (sacré Al Gore, qui prédisait en 2009 la disparition de la calotte glacière Arctique pour fin 2014), que peu (pas) de responsable politique oserait aujourd’hui quitter la grand-messe en plein sermon. Nous voilà donc dans un monde de moutons de Panurge, emberlificotés globalement ; et L’Europe n’est pas en reste, étant menacés tous les jours par ses objectifs « x% de renouvelables pour 2020, comme l’exige l’UE ».
    Tiens, parlant des Ecolos (et Greenpeace) : le changement climatique n’est qu’un prétexte pour tuer leur grand Satan : le nucléaire, et tant pis si ce dernier ne produit pas de CO2… Quant à Greenpeace, il faut lire et écouter Patrick Moore (ex fondateur) pour prendre un peu de recul et aider à sortir de la confusion générale.

    Quant aux politiques, si Jean de la fontaine était parmi nous, peut-être écrirait-il une fable : « Le Bouffon et le Roi ». Il était un Bouffon Américain (Donald Trump) et un roi de France (Emmanuel Macron)…..La fable finirait en 2030, après un nouveau cycle du soleil conduisant à une nouvelle mini glaciation (ma plus grande crainte).

  3. Le réchauffement climatique anthropique est la plus vaste escroquerie intellectuelle depuis la thèse des canaux à la surface de Mars au XIXe siècle, comme le faisait remquer Benoit Rittaud dans un de ses livres.
    Le fait que la droite française ait cru ces balivernes jusqu’ à déboucher sur un ubuesque Grenelle de l’environnement en dit long sur le terrorisme intellectuel exercé dans notre société par l’écologie politique, cette secte millénariste qui veut nous faire revenir à l’âge de pierre (tout en tabassant le porte-monnaie des classes moyennes chemin faisant, comme l’a si bien dit H16).
    Je me suis amusé, récemment, à lire un manuel de « Sciences économiques et sociales » pour les classes de 2nd (éditions Magnard) et je suis abasourdi d’y voir la place prise par le « développpement durable » dans les cours. En gros le message est clair : « le méchant capitalisme détruit la nature, vite créons des taxes et des réglementations pour sauver la planète ». Nous sommes devant un véritable lavage de cerveau des élèves.
    Et vu comment les médias français sont largement subventionnés par l’Etat, il n’y a guère d’espoir pour que les voix climato-sceptiques aient droit au chapitre…

  4. Pingback: Premier volet d’une trilogie sur le climat | Mythes, Mancies & Mathématiques

  5. Ce qui est ennuyeux avec ce blog, c’est qu’il y a des faits, des arguments, et ainsi de suite. Tout cela est profondément casse-pieds. Pourquoi ne pas se contenter de slogans et de phrases ronflantes ? Ce serait tellement plus amusant.

  6. Je ne suis pas certain que le style de h16, ou technique humoristique si l’on veut, consistant à rayer une proposition farfelue dans une phrase, convienne très bien à des articles de ce type, en général, et aux vôtres en particulier. Sinon, bravo pour le contenu.

      • « Vous êtes une secte, car niez toutes les études et arguments »

        Nier toutes les études, pas « niez » toutes les études.
        Comme disait Orwell : “If people cannot write well, they cannot think well, and if they cannot think well, others will do their thinking for them”.

      • « Un niais nauséabond », j’adore, toujours le recours à l’insulte comme méthode de débat…
        Le problème est que la phrase ne tient pas debout, il manque des mots. Encore une fois, voir Orwell.
        C’est soit :
        « Vous êtes une secte, car vous niez toutes les études et arguments… »
        Soit :
        Vous êtes une secte, car nier toutes les études et arguments est digne d’une secte… »
        Mais certainement pas :
        « Vous êtes une secte, car niez toutes les études et arguments… »

      • Je me pose souvent la question à propos de ces thèmes sur le climat : pourquoi est-ce que ça suscite une telle passion ? Comme ici, avec des insultes dès qu’on se trouve opposé à des idées différentes ? Pourquoi une telle haine, une telle hystérie dans le débat ? C’est encore pire que pour les sujets politiques, pour lesquels on peut comprendre effectivement des oppositions féroces, le débat acharné remonte à la nuit des temps. Mais ici, sur des questions après tout différentes de la politique, comme le climat, la nature, les scientifiques, etc., qui devraient pouvoir être traitées de façon plus détachée, plus neutre, pourquoi au contraire en arrive-t-on à de tels excès ?

      • Nathalie, ôtez-nous d’un doute, c’est un copain à vous, vous l’avez choisi pour venir faire du second degré, de la caricature du croyant absolu, du fanatique, la bave aux lèvres, hors de lui, hystérique, incapable de dialoguer, ne comprenant rien ? C’est assez bien trouvé si c’est le cas…

    • « comme tous les obscurantistes bornés. »

      Assez typique de ce comportement de croyants absolus. Le recours à l’insulte dès qu’on n’est pas exactement d’accord. Il se trouve qu’un bon nombre de scientifiques contestent, non le réchauffement lui-même, mais ses causes anthropiques. Sont-ils des obscurantistes bornés pour autant ? Certainement, pour les croyants…

  7.  » On y voit un petit âge glaciaire succéder à l’optimum médiéval qui avait permis, par exemple, la culture de la vigne en Angleterre et la conquête du Groenland par les Vikings. Ces deux phénomènes sont documentés dans de nombreuses études historiques, géographiques et économiques de la période, même si le politiquement correct ambiant pousse à les minimiser. »

    Eh non… :
    « L’optimum médiéval ne concerne qu’une partie de l’hémisphère nord, avec un maximum vers le Groenland. Le petit âge glaciaire est inconnu dans l’hémisphère sud. Dans les 2 cas, il s’agit de bascule climatique réchauffant une partie du globe au détriment d’une autre. Au contraire, le réchauffement en cours intéresse l’ensemble du globe. »

    « La température au cours des 1500 dernières années a été reconstituée sur la quasi-totalité du globe et comparée à la moyenne sur 1961 – 1990. L’optimum médiéval de l’an mille a essentiellement concerné le nord de l’Atlantique nord, dans une moindre mesure le pacifique nord et un peu du Pacifique tropical sud. A l’échelle de l’hémisphère nord, le signal moyen est très faible. Toute l’Asie centrale était nettement plus froide. »

    • La courbe de Mann ne concernait que l’hémisphère nord. C’est à ça qu’on compare. Ella fait disparaître par pur traitement statistique la variabilité naturelle du climat (qui remonte bien au-delà de 1000 ans) mais il y a clairement volonté de minimiser ce qui ne posait aucun problème avant et « dérange » la doxa maintenant.
      « Sauvons le climat » n’est pas un laboratoire de recherche, c’est une association de militants (qui ont malgré tout le bon goût de comprendre que le nucléaire est une solution si on n’aime pas les émissions de CO2 – ce qui en fait pratiquement des « rénégats » dans la nébuleuse réchauffiste qui est anti CO2 ET anti nucléaire, allez comprendre).

      De toute façon, la hausse des températures mondiales est de 0,6 ° C sur le XXème siècle. Chiffre officiel très peu relayé car trop « petit » pour marquer les esprits.

      •  » Chiffre officiel très peu relayé car trop « petit » pour marquer les esprits. »

        Mais suffisant pour démontrer une hausse. Pour marquer les esprits, il vous faut combien de degré ? De même, il faudrait 10 degrés au dessus des 37°C du corps pour « marquer les esprits » ?

        En mécanique, il faut parfois 5 microns de déviation pour détraquer une machine. On ne parle de médias et de propagande mais de science.

        Personne ne nie la variabilité du climat, on vous parle de déviation longue.

        « Sauvons le climat » n’est pas un laboratoire de recherche », et vous en êtes un ? Non ! Quelle est votre formation et expérience des sciences en labo, sur le terrain ?

      • « la hausse des températures mondiales est de 0,6 ° C »

        Et c’est considérable en termes d’énergie accumulée au regard de la masse des eaux, des terres et de l’atmosphère planétaires, selon la formule Q=mc(T2-T1)

        Faites monter de 0,6°C la température d’une tonne d’acier, et vous allez voir la quantité d’énergie nécessaire…

  8. « L’Humanité venait enfin d’interdire fermement au climat de se réchauffer. »

    La majuscule s’impose, en effet. Je m’explique. En 1967, date du cinquantenaire de la glorieuse Révolution d’Octobre (que le grand Lénine nous ait en sa sainte garde), les citoyens soviétiques enterrèrent, à travers tout l’URSS, des « capsules » contenant les messages qu’ils souhaitaient transmettre à leurs descendants. Ces capsules étaient destinées à être ouvertes cinquante ans plus tard, le jour du centenaire de la magnifique Révolution d’Octobre (que le grand Lénine nous protège des cors aux pieds).

    Ce centenaire, ça tombe bien, c’était il y a quelques semaines. Et donc, à travers tout l’URSS, pardon : la Russie-de-Poutine (car la Russie appartient à Poutine, paraît-il), les citoyens russes se mirent à déterrer les fameuses capsules, et à les ouvrir. La teneur des messages dont ils prirent connaissance laissa, à travers le pays, un sentiment de malaise et de honte.

    Il y dominait, en effet, une naïveté et une croyance dans les bienfaits du communisme pénible à constater pour les Russes d’aujourd’hui. Un message typique prévoyait que la Terre une fois conquise, les communistes auraient commencé, en 2017, à convertir les extra-terrestres.

    A Mourmansk, les hardis pionniers de 1967 avaient écrit : « Nous avons fait le premier pas dans l’espace. Vous serez sans doute en train de voyager vers les autres planètes. Vous aurez découvert d’innombrables mystères de la nature inconnus à notre époque, soumis les forces naturelles à votre volonté, changé le climat et transformé les pôles en jardins fleuris. »

    « Ayez une pensée pour nous, qui avons jeté les fondations de la cité qui est la vôtre, et qui avons donné notre vie pour l’avènement du communisme. »

    Ainsi donc, les origines communistes de la religion réchauffiste sont claires. L’illusion excessive de pouvoir soumettre à la volonté humaine les lois naturelles quelles qu’elles soient est bien d’essence marxiste.

    Surtout, on constate que nos réchauffistes d’aujourd’hui non seulement sont aussi abrutis que des communistes de 1967, mais qu’ils le sont bien davantage. Les Soviétiques de l’époque, au moins, avaient le bon sens de considérer qu’un réchauffement du climat serait une bonne chose, et non la catastrophe planétaire que nous annoncent les bureaucrates contemporains de la tyrannie mondialiste.

      • Po-po-po…. cachez votre inclination communiste, Tilo, elle se se voit un peu beaucoup. Premièrement, je ne fais pas de la propagande anti-URSS : je dis la vérité sur l’URSS, qui était une immonde saloperie, à l’instar des gens qui la soutenaient, et qui la soutiennent encore. Vous semblez en faire partie.

        Deuxièmement, vous ne connaissez visiblement rien à la Russie. L’URSS existe toujours. « L’URSS n’a jamais disparu une seule seconde », dit Stanislav Chouchkievitch, qui en connaît un peu plus long que vous sur le sujet, puisqu’il fut l’un des trois hommes qui signèrent, en 1991, le document… mettant fin à l’existence de l’URSS, avec Boris Eltsine et Leonid Kravtchouk.

        La Russie communiste existe toujours : elle a simplement muté. Elle a adapté ses méthodes pour opprimer son peuple et semer la subversion à travers le monde. Et d’une certaine manière, elle est beaucoup plus efficace dans cette tâche.

        Mais il n’est pas étonnant de voir un réchauffiste enragé (et mal élevé) se porter au secours de la Russie-de-Poutine : menteurs et oppresseurs de tous les pays, unissez-vous.

        Je n’utilise pas d’arguments techniques parce que le réchauffisme n’est pas une doctrine scientifique : c’est une idéologie politique (et une escroquerie financière, au passage).

        D’ailleurs vous non plus, vous n’utilisez pas d’arguments techniques. Vous vous comportez exactement comme les petits flics du KGB et du FSB. Vous déboulez sur un blog où personne ne vous connaît sans dire bonjour ni bonsoir, et vous hurlez en exigeant : prouvez-le ! C’est exactement la méthode qu’utilisent les laquais du Kremlin pour nier l’invasion de l’Ukraine aujourd’hui, et qu’ils utilisaient hier pour nier que le PC »F » était la marionnette de Moscou.

        Les arguments techniques, vous les avez exposés ici dans l’article de Nathalie, les divers compléments apportés par les commentateurs de bonne foi dotés de l’esprit scientifique (contrairement à vous), et à portée de clic si vous voulez bien vous donner la peine de chercher.

        D’ailleurs je vais vous résumer l’aspect scientifique de la question (et non technique : apparemment, vous avez autant de mal avec la science qu’avec la langue française) :

        1. Il n’y a pas de réchauffement climatique.
        2. S’il y en a, rien ne prouve qu’il soit dû à l’homme.
        3. S’il y en avait, ce serait une bonne chose et non une mauvaise chose.
        4. Le CO2, loin d’être un gaz nocif, est une substance bienfaisante.

        Et de façon plus générale : la température (et non le « climat », mot nébuleux destiné à enfumer le monde), ça change, ça a toujours changé et ça changera encore. Il n’est pas dans le pouvoir de l’homme de la modifier. Aux temps obscurantistes, les hommes confiaient à la magie le soin de faire venir la pluie ; apparemment, certains ont décidé de nous faire régresser à l’époque où la superstition régnait en maître.

        Si vraiment l’humanité était menacée par un hypothétique réchauffement, elle ferait mieux de se démener pour trouver les moyens de s’en protéger, comme elle l’a toujours fait depuis que l’homme est apparu sur cette terre ; et non pour tenter de supprimer la chaleur, objectif stupide mais caractéristique de notre époque d’abrutis.

        Depuis la nuit des temps, l’homme a été menacé par le froid (et non par la chaleur) ; il n’a jamais eu la sottise de chercher à empêcher qu’il neige en hiver. En revanche, il a inventé le chauffage, objectif à sa portée.

        L’homme a mieux à faire qu’à tenter d’avoir une action sur le « climat » — tâche vouée à l’échec, qui détourne en pure perte des ressources et de l’énergie qui seraient mieux employées ailleurs, mais qui permet à des millions de petits et gros malins d’acquérir de façon crapuleuse du pouvoir et des avantages financiers au détriment de leurs contemporains.

        Voyez, les choses sont simples quand on les énonce clairement.

        Si vote démarche était un tant soit peu motivée par un souci scientifique, vous ne vous comporteriez pas comme un petit roquet malpoli en jappant aux mollets de tout le monde, ici.

        En revanche, votre comportement est parfaitement cohérent avec celui des petitsts flics de la pensée que nous avons sur le dos depuis plus d’un siècle.

        Ca porte un nom, d’ailleurs : le lyssenkisme. Du nom de Lyssenko. Un faux scientifique, mais vrai héros de l’URSS stalinienne.

        Ca, c’était du complotisme, effectivement : un complot minutieusement organisé afin de nous faire prendre des naves pour des radis ; complot qui renaît, aujourd’hui, sous d’autres formes. S’il y a une chose sûre en ce bas monde, c’est qu’il ne manquera jamais d’escrocs pour tenter d’abuser leurs contemporains.

      • C’est vraiment gentil d’avoir confirmé si vite, et de vous-même, l’ensemble de ce que je viens d’écrire :

        1. Absence complète de faits et d’arguments.
        2. Insultes.
        3. Incrimination psychiatrique des contradicteurs.

        Même vos amis russes enveloppent leurs salades un peu mieux. Vous pourriez faire un effort. Pour la gloire de Staline, de la Gauche, de la Planète…

  9. Ouh là, voilà le sujet qui déchaîne les passions Nathalie !
    « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit … » « Il devient donc vital pour l’État d’utiliser tout son pouvoir pour réprimer la dissidence, car la vérité est l’ennemi mortel du mensonge, et par extension, la vérité est le plus grand ennemi de l’État. »
    Josef Goebbels – Ministre de l’Education du peuple et à la Propagande du III° Reich
    Et la peur du climat, c’est l’outil rêvé de toutes les manipulations.
    Un bon plan pognon : Al Gore qui ne possédait « qu’un » million sur son compte en banque (et deux millions de patrimoine) en 2000, se retrouve à la tête de 7,3 milliards de dollars fin 2014.
    La recette connivence : Valoriser un mandat de vice-président qui facilite les interventions au Sénat américain ou dans de grandes conférences internationales, ainsi que des sessions de formation d’« ambassadeurs du climat », puis les films de propagande Une vérité qui dérange (20 M$ de recettes), Une suite qui dérange : Le Temps de l’action, enfin s’appuyer sur.95% des scientifiques de la planète pour affirmer haut et fort que ça chauffe de façon unique dans l’histoire, c’est notre faute (à 95% certain), et le Nobel.
    Sauf que si on creuse, les scientifiques qui se sont exprimés ne sont pas tous des spécialistes du climat (il y en a peu en fait) et que nombreux avouent être dubitatifs et pas certains.
    http://www.pbl.nl/sites/default/files/cms/publicaties/pbl-2015-climate-science-survey-questions-and-responses_01731.pdf
    Et combien dans ceux vraiment affirmatifs, protègent leurs intérêts, leur poste, leur carrière ? si le réchauffement anthropique rapporte du pognon, profitons-en !
    Pourtant :
    https://www.contrepoints.org/2014/06/03/167818-climat-22-verites-qui-derangent
    De plus, bon nombre de chercheurs redoutent que le catastrophisme climatique ne détourne la communauté scientifique de problèmes bien plus concrets.
    Non seulement les conséquences ne sont déjà pas négligeables pour notre poche (factures gaz-électricité qui ressemblent à une feuille d’impôt) pour des investissements techniquement très discutables, elles deviennent criminelles pour les pays émergents, leur accès à l’énergie qui dégagerait trop de CO2 mais aussi pour donner un alibi à l’immigration et à l’abandon des terres du sud pour celles du nord. Combien de terres autrefois irriguées et cultivées sont pour cette raison, totalement abandonnées…car de toute façon, il n’y a plus rien à faire « à cause du réchauffement », exit la « barrière humaine ». Le vrai problème, c’est la pollution locale, qui est un très gros problème dans de nombreuses régions du monde.
    « C’est de l’arrogance de croire qu’en 150 ans d’industrialisation nous avons changé le climat ». Le climat de la planète change tout le temps, en raison de causes naturelles, et l’impact humain reste impossible à distinguer de ce « bruit » naturel. Le très long terme est indispensable pour ce type d’observations, et ce qui est sûr c’est que nous sommes des ignorants de notre univers pour des grandes périodes. Certains affirment que depuis 7000 ans le climat ne cesserait de se refroidir :
    http://www.wikistrike.com/2017/11/depuis-7-000-ans-le-climat-ne-cesse-de-se-refroidir.html
    Et qu’une nouvelle ère glaciaire se profile…une catastrophe de plus que l’on devra à nos politiques !

    • « Ouh là, voilà le sujet qui déchaîne les passions Nathalie ! »

      Oui 🙂 et j’avais envie de faire un peu de mise à plat.
      J’avais fait un test autour de moi : « A ton avis le réchauffement, il a été de combien au XXème siècle ? » Réponse typique : « Bon, je ne sais pas exactement, mais il n’a jamais fait aussi chaud et c’est grave. »

      A l’occasion d’un autre article, j’avais appris que c’était un « changement climatique » qui avait pu provoquer l’apparition du genre homo :

      « Quelles explications peut-on avancer pour tenir compte de la fin des Australopithèques et de l’apparition pratiquement concomitante du genre Homo ? Des analyses de la faune et de la flore du site où fut trouvée la mandibule montrent que cet individu très ancien du genre Homo vivait dans un environnement plus aride et plus ouvert que l’Australopithecus afarensis qui, lui, avait besoin d’un environnement arboré pour se développer. D’où l’idée émise par certains chercheurs que :
      « l’apparition du genre Homo pourrait être liée à une modification du climat (dans le sens d’un assèchement) tandis que les australopithèques, dont le genre était partiellement arboricole, pouvaient difficilement perdurer dans un environnement plus ouvert, avec de moins en moins d’arbres. »
      Et voilà que de façon tout à fait latérale, on apprend que le climat peut se modifier sans l’aide du dioxyde de carbone émis par nos activités humaines polluantes. Il peut se modifier à un tel point que c’est la lignée humaine elle-même qui apparait et se transforme. »

      • « C’était un « changement climatique » qui avait pu provoquer l’apparition du genre homo. »

        Hop, hop, hop ! Insupportable homophobie qui me rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, et d’ailleurs je me demande si je ne vais pas chercher un site gouvernemental afin de dénoncer mon prochain malpensant.

  10. « tilo121 (@tilo121) : Ils sont largement minoritaires, n’ont pas l’expertise nécessaire des domaines scientifiques concernés et toutes leurs objections sont réfutées.  »

    C’est un argument que je lis souvent en contradiction de ceux qui essayent de pointer les failles liées au raisonnement autour du RCA anthropique.

    Malheureusement, l’histoire des sciences vous donne tort.

    Albert Einstein disait [qu] »en science, un homme seul peut avoir raison contre l’humanité entière ». Il l’a prouvé.

    Pour illustrer mon propos, je peux reprendre votre formulation et la projeter en 1860, moment où Pasteur a publié son mémoire sur la microbiologie, qui a donné lieu comme vous ne le savez pas, à une controverse homérique entre les Pasteuriens et les tenants de la génération spontanée :

     » Pasteur, il est largement minoritaire, il n’a pas l’expertise nécessaire des domaines scientifiques concernés et toutes ses objections sont réfutées »

    Les travaux de Pasteur paraissent en effet au moment où la génération spontanée faisaient l’objet d’un consensus général dans le monde scientifique.
    Par ailleurs, Pasteur était chimiste (ni médecin ni biologiste) et pendant de nombreuses années, on lui contestera ses travaux sur cette simple base. Il était même surnommé le « chimîatre » avec grand mépris jusqu’à l’académie des sciences.

    Aussi a liste des hommes seuls, non spécialistes qui ont révolutionné la science ou des pans d’elle même est longue. Très longue.

    C’est donc un argument faible qui, aux yeux de ceux qui connaissent la longue histoire des sciences, a tendance à disqualifier d’emblée ceux qui l’avancent.

    • Et en fait il ne s’agit pas d’un homme seul, dont la voix ne serait sans doute pas entendue du tout si c’était le cas, mais d’un bon nombre de scientifiques, même s’ils sont minoritaires. On cite aussi souvent Galilée, mais c’était une autre époque, la science était encore balbutiante, difficile de comparer à maintenant. Cependant les exemples de Pasteur et surtout d’Einstein sont plus probants, merci de les rappeler.
      Et ma question reste en suspens, pourquoi de telles passions débridées pour des sujets pas directement politiques, des questions scientifiques qui devraient générer des débats plus apaisés ? Il me semble que c’est le côté croyance, nouvelle religion, qui explique ce fanatisme, comme c’est le cas des religions depuis toujours et du marxisme-léninisme en son temps.

      • D’un autre article :

        « Ces sombres perspectives proclamées par le Club de Rome ont été critiquées par de nombreux économistes, à commencer par Friedrich Hayek, l’homme qui a si bien vu comment toute expérience de planification débouche inéluctablement sur le totalitarisme. Lors du discours qu’il a donné à l’occasion de la réception de son prix Nobel en 1974, Hayek a commenté ce rapport en ces termes :

        « L’énorme publicité donnée récemment par les médias à un rapport rendu au nom de la science sur Les Limites de la Croissance, ainsi que le silence de ces même médias sur les critiques féroces que ce rapport a reçues de la part d’experts compétents, doivent nous inspirer quelques appréhensions sur la façon dont le prestige de la science peut être utilisé. »

        Avec une prescience de plus de 40 ans, Hayek avait déjà senti que « le prestige de la science » serait utilisé sans vergogne pour des agendas collectivistes : la science, qui normalement avance par réfutations successives, qui se veut logique, rationnelle et dépassionnée, concernée seulement par les confirmations apportées par les observations faites dans la nature ou les expériences, cette science sur laquelle le grand public compte pour l’éclairer n’en est pas moins instrumentalisée au profit de l’idéologie décroissante anti-capitaliste. »

  11. Une autre question que je me pose sur le sujet est pourquoi les libéraux sont en général sceptiques, alors que les gens de gauche, et surtout à la gauche de la gauche, sont tous persuadés de la responsabilité humaine dans le réchauffement ? Normalement, c’est un sujet neutre, scientifique, qui ne devrait pas concerner le partage gauche/droite, après tout il y autant de savants à droite qu’à gauche.

    • Je pense que vous avez déjà répondu vous-même à votre question. C’est précisément parce que ce n’est pas une question scientifique. C’est une question de religion. Dans un monde sans Dieu, les gens ont besoin de s’inventer une foi de substitution. On va donc adorer la planète Terre.

      Comme, en plus, l’arnaque réchauffiste permet à la fois d’annuler la chute de l’URSS et son échec à mondialiser le communisme, vous pensez si cela fait bicher le nombre considérable de gens qui ont une propension naturelle au socialisme ! A nous le gouvernement mondial, à nous la rage égalitariste étendue à la planète entière, à nous l’impôt mondial, jouissance suprême de l’étatiste enragé !

      Cerise sur le gâteau, le réchauffisme ouvre la voie à de juteux revenus pour d’innombrables entreprises, politiciens, fonctionnaires… Pourquoi se priver de l’équation magique idéologie => lois nouvelles => bon pognon dans ma poche ?

    • Le réchauffisme est souvent associé à la décroissance. Il est aussi associé au dirigisme et à une augmentation des taxes (la taxe carbone en est la parfaite illustration). Tout celà convient très bien aux partisans de l’étatisme.

      A l’inverse, les libéraux refusent de se voir dicter comment ils doivent se nourir, se loger, se déplacer… et autres contraintes que les réchauffistes mettent en place progressivement.

      Comme le fait remarquer Robert Marchenoir, ce n’est pas un sujet scientifique. La science peut nous dire (plus ou moins) ce qui va se passer selon diverses hypothèses. Elle ne peut en aucun cas nous dire si c’est bien ou mal car c’est une question de morale et non pas de science. Elle ne peut pas non plus nous dicter des lois ou des réglements car c’est une question de politique et non pas de science.

      A lire sur ce sujet l’excellent article de Gilles Dowek (INRIA):
      https://interstices.info/jcms/c_19051/l-engagement-des-scientifiques

      • Comme dit plus haut (citation de Hayek) le prestige de la science est détourné à des fins politiques collectivistes et décroissantes (pas nouvelles, agitations des peurs millénaristes etc..), qui viennent prendre le relais vert du communiste si « malencontreusement » effondré par ses propres déficiences.
        Communisme ou écologie de combat, c’est toujours présenté comme le camp du bien, celui qui sauve la planète malmenée par les exploiteurs ou les opprimés du capital, celui qui aide les autres (et hop 100 milliards par an). Et les gens suivent, car il est tellement plus simple et plus confortable socialement de se ranger du côté de la générosité proclamée que de se dire : mais, là, vos chiffres, ça ne colle pas du tout, c’est l’inverse etc..

    • Merci pour vos réponses. Je crois qu’on peut dire aussi que le libéral est individualiste, alors que l’homme de gauche moins. Le premier ne croit guère à l’action collective, en particulier menée par l’Etat, et ne pense pas qu’on puisse changer facilement la société, encore moins le climat… Les sociétés et les institutions lui paraissent fragiles et complexes, il faut seulement « les toucher d’une main tremblante » (Montesquieu) si on veut les changer. Fixer des limites de températures lui paraît aberrant, atterrant, c’est le cas de le dire à propos de la Terre. Il est avant tout dans une position d’humilité face à la complexité des sociétés humaines ou de la Nature. Ce que disait Hayek. L’homme de gauche, sauf peut-être les libéraux sociaux, pense au contraire qu’on peut changer la société dans la bonne direction, que l’Etat peut redistribuer, corriger les inégalités, etc., et partant qu’on peut aussi influencer la nature par l’action collective, réduire les émissions, contrôler la hausse de la température à long terme, etc. Bref individualistes prudents contre étatistes confiants.

  12. Pingback: Parlons climat : (II) Ouragans, océans et ours polaires | Hashtable

  13. Le jour on l’on verra les climatosceptiques faire preuve d’honnêteté et de bonne foi n’est pas près d’arriver Dans cet « article » on ne compte plus les mensonges (la courbe de Mann qui aurait disparu des rapports du GIEC alors que la dernière version y figure) ni les tentatives de désinformation (l’argutie éculée du rôle de la vapeur d’eau dans l’effet de serre).

  14. L’autre jour, à l’occasion des nouvelles déclarations alarmistes du GIEC, double page du Parisien : c’est la catastrophe, etc. Je lis de près pour prendre connaissance des modalités du désastre, et je vois le journaliste qui se lamente : à tel endroit du globe, il y a plus de plantes qui poussent, et elles poussent beaucoup plus haut. Ouaaah… la catastrophe, en effet…

    Les types découvrent ce qu’on leur serine depuis longtemps, à savoir que le réchauffement, c’est bien, parce que ça favorise l’agriculture. Mais comme ils sont bêtes comme leurs pieds, les mêmes qui pleurnichent sur le « bétonnage des sols », la « souveraineté alimentaire » et les « terres agricoles qui disparaissent » s’avisent soudain que les plantes sont méchantes, et que lorsqu’elles poussent trop vite, c’est crès crès dangereux…

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