Achetons des Bitcoins avec h16

Et si on s’achetait un Bitcoin, pour voir ? Il y a un an environ, j’avais publié ici la traduction d’un article de Nik Custodio intitulé « Explique-moi le Bitcoin comme si j’avais 5 ans ! » A partir de l’exemple de l’échange physique d’une pomme entre deux personnes, l’auteur nous emmenait pas à pas vers un système d’échange de pommes numériques (les Bitcoins) à la fois parfaitement sûr et ne nécessitant aucune autorité extérieure pour valider les transactions grâce à un système de registre public. 

La technologie informatique sous-jacente, celle de la blockchain, a toutes les raisons de nous impressionner car elle est en passe de transformer profondément nombre d’activités traditionnelles telles que notariat, cadastre, vote ou transports, en remplaçant les « tiers de confiance » centralisés. Mais la véritable révolution de la « blockchain » tient au fait qu’elle rend possible, qu’elle a déjà rendu possible l’émergence de monnaies privées obéissant seulement aux lois du marché, indépendamment de tout monopole monétaire d’Etat et donc de toutes les manipulations que les Etats ont l’habitude de pratiquer sur les monnaies.

Aujourd’hui, je vous propose de passer des principes à la pratique. Il se trouve que le Bitcoin vaut à ce jour dans les 3 100  / 3 200 €. C’est cher, mais par bonheur on peut acheter le Bitcoin par fraction et on peut aussi acheter d’autres crypto-monnaies moins onéreuses à l’unité que le Bitcoin. L’essentiel à garder en tête, c’est que les cours sont très volatiles et qu’il ne faut donc pas y consacrer plus d’euros que ce qu’on est prêt à perdre.

Pour s’y retrouver concrètement, savoir où s’adresser et comment s’y prendre, voici le petit manuel pratique que le blogueur h16 a rédigé récemment à l’attention spéciale de ses nombreux lecteurs.

[Info du 27 octobre 2017 : Pour se faire une idée plus globale de la place des crypto-monnaies dans l’économie d’aujourd’hui et de demain, je conseille la lecture de : « Crypto-monnaies : l’étape suivante ? » également par h16.]


COMMENT  SE   PROCURER  DES  BITCOINS  ? 
Petit manuel, par h16

SOMMAIRE

Préambule : Est-ce une bulle ?

I – COMMENT ACHETER / VENDRE DES CRYPTO-MONNAIES

a. Acheter et vendre via une plateforme
     * Concrètement, comment se passe un achat de Bitcoin ?
     * Concrètement, comment retirer ses bitcoins vers son portefeuille ?
b. Achat et vente en direct
     * Quelques informations sur les portefeuilles électroniques
     * Sapristi, où est mon adresse bitcoin ?

II – QUEL PANIER DE CRYPTO-MONNAIES ET QUAND ENTRER ?

Préambule : Est-ce une bulle ?

Si vous lisez ceci, n’êtes absolument pas au courant de ce que sont les bitcoins et les cryptos, mais voulez absolument mettre 100, 1 000 ou 10 000 euros pour profiter de la ruée, alors oui, soyons clairs, c’est bien une bulle. De toute façon, c’est une bulle parce que les attentes sont énormes et les usages sont rikikis.

Ce qu’on peut espérer de la technologie une fois en place est effectivement révolutionnaire et les enjeux sont de taille mondiale, avec des implications en terme de gouvernement, de finance, de gestion de la propriété privée qui sont elles-mêmes absolument énormes.

Certes.

Mais d’un autre côté, les usages réels et palpables des cryptos, à l’heure actuelle, sont absolument microscopiques. Au-delà du pur « trading », les solutions mises en place sont pour le moment extrêmement modestes et de tailles réduites. Le nombre de commerçants acceptant les bitcoins augmente tous les jours, mais si on devait comparer à l’arrivée d’internet ou à l’informatisation, on n’en serait encore qu’au tout début. Même chose pour les applications qui bénéficient des crypto-monnaies et des « contrats intelligents » basés sur Ethereum et ses dérivés : si on élimine les petits outils, les bricolages, les jeux de hasard et quelques applications d’assurance ou de trading de taille extrêmement réduite, il n’y a aucune application majeure apte, pour le moment, à remporter une adhésion massive de centaines de millions d’utilisateurs.

Enfin, les estimations du nombre d’acteurs effectifs sur ces marchés amènent à un chiffre bien inférieur à 50 millions d’individus. Pour le moment, il est raisonnable de penser qu’entre 5 et 10 millions de personnes possèdent des cryptomonnaies, sur 7 milliards d’humains (soit 0,14 %). Par comparaison, Facebook touche plus d’un milliard d’humains (100 fois plus) et représente une capitalisation de 400 milliards de dollars (soit seulement 5 fois la valorisation de Bitcoin).

Bref, oui, c’est bien une bulle. Mais il est impossible de savoir si l’on est au début ou à la fin de celle-ci (et vu le nombre restreint d’utilisateurs, on peut logiquement penser qu’on n’est qu’au début), et surtout, cela ne change rien aux perspectives de long terme : les crypto-monnaies sont là pour durer. S’il est difficile de savoir lesquelles, parmi les centaines qui existent déjà, seront encore là dans 10 ans, comprendre comment elles fonctionnent et en posséder quelques unes ne paraît pas un mauvais pari actuellement. Pour rappel, ceux qui ont acheté pour 100 $ d’actions Amazon lors de son introduction en Bourse en ont maintenant pour plus de 63 000 $, 20 ans plus tard.

Autrement dit : oui, c’est très risqué, mais le moment semble malgré tout propice pour entrer intelligemment sur le marché.

I – COMMENT ACHETER / VENDRE DES CRYPTOS

Deux grandes méthodes :
a. via une plateforme de trading.
b. directement, ce qui suppose d’avoir un portefeuille dans les différentes crypto-monnaies.

a. Acheter et vendre via une plateforme

J’ai testé Bitstamp et Kraken et peux donc en parler en connaissance de cause :

Bitstamp : https://www.bitstamp.net
Kraken: https://www.kraken.com

Il faut s’enregistrer proprement, donner toutes ses informations personnelles, une preuve de résidence (facture d’électricité, internet, …) et une photo de passeport ou de carte d’identité. Une fois ceci fait, on peut commencer à acheter / vendre en utilisant une carte de crédit (sur Bitstamp) ou en faisant un transfert banque à banque (pour les deux). Cette vérification prend du temps, plusieurs jours dans les deux cas, notamment parce que c’est un processus humain et aussi parce que ces plateformes, victimes de leur succès, ont beaucoup de dossiers à traiter.

Pour Kraken, l’ensemble des opérations se passe dans Funding (pour créditer le compte) et dans « Get Verified » (pour fournir l’ensemble des papiers de formalité bancaire).

Pour Bitstamp, l’enregistrement des données personnelles se fait dans « My Account » et « Verify Account« , et dans « Deposit » pour le créditer.

Dans les deux cas, il s’agira d’utiliser un virement banque à banque SEPA. Dans la plupart des pays, c’est très simple. En France, cela veut dire que vous devrez faire comprendre à votre banque que vous voulez ajouter un bénéficiaire aux comptes que vous avez déjà déclaré. Si vous passez par une application bancaire en ligne, ce sera relativement simple de déclarer le nouveau bénéficiaire et ne demandera qu’une invraisemblable vérification de la part de votre banquier (via SMS ou via un courrier ou un télégramme du Pony Express ou que sais-je encore). C’est la France et son réseau bancaire sait faire frémir les « digital natives ».

Partant de là, une fois enregistré et des fonds déposés, il suffit de passer les ordres pour acheter et vendre des cryptos.

Notons le site Changelly qui permet de réaliser des opérations d’achat-vente dans des douzaines de crypto-devises différentes, mais il faut avoir mis en place le(s) portefeuille(s) qui recevront les cryptos achetées.

* Concrètement, comment se passe un achat de Bitcoin ?

L’idée sera donc de passer un ordre d’achat. En l’échange de (par exemple) 100 €, vous prendrez les (milli)bitcoins qu’on vous proposera. Vous pouvez aussi imposer une quantité de (milli)bitcoins à avoir en l’échange de vos 100 € et l’ordre attendra jusqu’à ce qu’il soit servi (ou jamais si tout le monde trouve votre prix trop bas).

Sur Kraken, cela reviendra à peu près à ceci (cliquez sur l’image pour la voir en taille normale) :

Il faudra cliquer sur (1) « Trade » puis « new order » en dessous, entrer le montant (2) en ayant choisi « euros » (3) comme monnaie d’achat. Cliquer sur le gros bouton vert lancera l’ordre qui devra trouver preneur pour qu’enfin des bitcoins soient déposés sur votre compte (qui sera débité de vos euros au passage).

La vente se déroule globalement de la même façon, mais au lieu de vendre des euros pour acquérir des bitcoins, on fait exactement l’inverse : on passe à nouveau un ordre en positionnant les différents paramètres en fonction du marché (en essayant, pourquoi pas, de vendre ses cryptos aussi haut que possible – après tout, c’est le but).

Sur Bitstamp, cela donnera cela :

On aura d’abord cliqué sur (1) « Buy / Sell » pour se positionner sur la page d’achat/vente, puis on cliquera sur (2) « Buy » pour acheter quelques bitcoins. Cliquer sur le gros bouton vert citron en bas lancera l’ordre.

* Concrètement, comment retirer ses bitcoins vers son portefeuille ?

Si vous ne voulez pas laisser vos précieux bitcoins sur la plateforme d’échange (ce qui est une sage décision, personne ne devant trop faire confiance à personne dans le monde numérique – principe de base sur lequel est construit Bitcoin, du reste), il vous faudra faire un retrait (withdraw) depuis l’une ou l’autre plateforme.

Pour Kraken, cela donnera à peu près ceci :

 

Après avoir cliqué Funding (1), on choisira le retrait (« withdraw », en (2)) puis Bitcoin (XBT) en (3). La méthode sera « Bitcoin », permettant un transfert vers votre portefeuille. Il vous faudra obtenir l’adresse de ce portefeuille (ce qui est expliqué plus loin). Pour la saisir, on emploiera le bouton « +Add address » (5). Il suffira ensuite de valider le nombre de bitcoins qu’on souhaite retirer et de valider avec le gros bouton vert.

Sur Bitstamp, c’est globalement la même chose :

On remplira l’adresse de destination (avec un joli petit libellé le cas échéant) et la quantité que l’on souhaite transférer. Bitstamp ne rigole pas avec la sécurité et vous imposera l’utilisation d’un facteur d’authentification supplémentaire. L’objet de ce billet n’étant pas de décrire l’authentification à facteurs multiples, je vous renvoie à cette petite documentation. Au final, en cliquant sur le gros bouton vert « withdraw », on lance le retrait.

Dans les deux cas (Kraken et Bitstamp), la transaction de retrait est lancée, ce qui va aboutir à écrire (au moins) une transaction sur la blockchain Bitcoin depuis une adresse détenue par la plateforme vers une adresse détenue par vous (votre portefeuille).

Achat de bitcoin, retrait de ces derniers vers votre portefeuille, voilà qui est fait si l’on considère les plateformes de trading. L’autre solution, sans passer par une plateforme, est l’achat direct.

b. Achat et vente en direct

Ici, pas d’intermédiaire « de stockage » : on va acheter, et les cryptos seront directement déposées sur un portefeuille numérique qu’on se sera mis en place. Une solution consiste à avoir un ou plusieurs logiciels qui tournent sur sa plateforme préférée (l’ordinateur de bureau, le téléphone mobile, etc… ) mais cela imposera de savoir faire des sauvegardes, de protéger soi-même ses mots de passe et ses clés privées.

* Quelques informations sur les portefeuilles électroniques

Sur mobile, on trouve Coinomi qui marche bien (on le trouvera bientôt sur AppStore et il est déjà disponible sur GooglePlay) ; Electrum est spécialisé pour Bitcoin, mais est plutôt bien fait. Enfin, Mycelium est un bon portefeuille présent sur Android et Apple.

Si on regarde ceux qui n’ont pas d’installation (des sites en ligne, donc) citons Coinbase qui offre un bon service pour ETH, BTC et LTC. Il y a une comparaison de différents services ici. Dans tous les cas, il y a des procédures d’enregistrement qui ne sont pas toujours simples ou rapides.

En installation sur PC, c’est un peu la bousculade de portefeuilles mais aucun ne gère le multidevise. Dans les bons portefeuilles, on trouve Mycelium ou Electrum.

L’alternative, c’est localbitcoin qui permet d’acheter / vendre directement à des gens dans le monde réel, de la main à la main. Cela suppose bien sûr d’avoir le portefeuille déjà créé (pour du BTC) et de rencontrer les personnes pour échanger du cash contre leur crypto, mais c’est pratique si vous souhaitez acquérir très rapidement des bitcoins sans passer par une identification longue et fastidieuse.

Il ne faut pas s’arrêter au terme « local » ; ici, vous pouvez tout à fait acquérir des bitcoins d’un correspondant (par exemple espagnol) s’il a un compte bancaire dans un pays SEPA. Pour ce faire, il vous suffit de choisir le mode de paiement adéquat (dans notre cas, un virement SEPA) :

Pour des raisons de sécurité évidente, il est impératif de choisir un profil avec un historique de transactions impeccable. En cliquant sur le profil, on obtient toutes les informations nécessaires pour effectuer notre achat et les règles de transactions fixées par le vendeur. Il est préférable de créer un compte afin de dialoguer instantanément avec notre correspondant. Comme la monnaie est très volatile, le temps est un facteur important et il faut agir vite pour avoir le prix indiqué.

Le virement SEPA est donc une méthode de paiement relativement facile selon les délais de votre banque pour ajouter un nouveau bénéficiaire. L’autre méthode plus rapide, plus anonyme, est bien évidemment le paiement en cash. Pour ce faire, on choisit cash comme moyen de paiement dans notre liste déroulante :

On a alors une liste de vendeurs qui proposent leurs services. Pour les mêmes raisons que précédemment, on choisit également ceux qui ont un historique impeccable et on les contacte pour convenir d’un rendez-vous. Les règles de l’échange sont là encore fixées par le vendeur et sont souvent les mêmes :

En terme de retour d’expériences, ceux qui ont essayé localbitcoin ont constaté une commission de vendeur variant entre 4 et 5 %. C’est de loin le moyen le plus rapide pour obtenir des bitcoins, puisque cela peut être négocié en une heure.

Au passage, une fois qu’on dispose de Bitcoin (monnaie reine), on peut acheter et vendre directement sur les plateformes ci-dessus avec un minimum de paperasse (puisqu’on échange des cryptos contre d’autres cryptos, il n’y a pas de monnaie fiat impliquée ce qui simplifie grandement la donne).

* Sapristi, où est mon adresse bitcoin ?

Obtenir une adresse de réception pour vos bitcoins dépend du portefeuille que vous avez installé. Sur Coinomi, il suffit d’aller sur « recevoir » pour la voir affichée avec un QR-Code (comme ci-contre) ou sous forme d’une suite de huit groupes de quatre caractères. Sur le portefeuille Bitcoin Core, une adresse est disponible facilement en allant sur le menu Fichier / Adresse de réception. Sur Electrum, il faudra se rendre sur l’onglet « Recevoir » pour avoir, là encore, un QR-Code et une adresse valide.

Vous l’aurez noté, une adresse Bitcoin ressemble donc à une suite de caractères plus ou moins longue commençant par « 1 ». Muni de cette adresse de réception, vous pouvez facilement recevoir vos bitcoins.

II – QUEL  PANIER  DE  CRYPTO-MONNAIES  ET  QUAND  ENTRER  ?

Pour en revenir à une stratégie concrète dans l’immédiat, je pense intéressant de rentrer, mais sans prendre de risque, et en procédant progressivement :

– Typiquement, une somme fixe, toutes les semaines (un investissement tous les mois, c’est déjà trop long dans le monde des cryptos) ; la somme peut être modeste, 50 € ou 100 € par exemple.
– Constituer plutôt un panier de crypto plutôt que tout mettre sur BTC ; en substance, voici ce que je recommande :

– Bitcoin – BTC              15 %
– Litecoin – LTC             15 %
– Ethereum – ETH        20 %
– Monero – XMR           25 %
– Dash – DASH               25 %

À mon avis le potentiel d’appréciation de XMR et DASH est supérieur à celui qui existe sur BTC et LTC donc mettre un peu plus sur ces monnaies semble logique. Mais tout mettre à égalité n’est pas réellement choquant non plus, et c’est plus simple.

Si on aime le day-trading, on peut réduire de 10 % sur chacune des cinq monnaies précédentes (i.e 13,5 – 13,5 – 18 – 23,5 – 23,5 ) et introduire :
– Ripple – XRP                        4 %
– Lumen/Stellar – XLM     4 %

Ces deux cryptos sont petites (pour 10 €, on a 50 XRP et 530 XLM) et assez volatiles, ce qui permet d’avoir un bon levier en cas de hausse. Mais il faut aimer jouer et être vigilant sur les mouvements dans une même journée. Si on n’a pas le temps, autant laisser ces deux-là de côté.

Dernier point : quel moment pour rentrer ? Votre estimation vaut probablement la mienne. Gardez à l’esprit que le monde des cryptos est extrêmement jeune et particulièrement turbulent. Le marché est étroit et (sur)réagit donc rapidement aux événements extérieurs. Enfin, il n’est pas exempt de dissensions internes.

En cas d’événements extérieurs, je ne suis pas inquiet pour la plupart des principales monnaies citées ci-dessus. Même les grognements ou tentatives d’interdictions d’Etats pourtant réputés pour être autoritaires (Venezuela, Chine, pour ne citer que ces deux exemples les plus saillants) n’ont que marginalement modifié la donne. Cela ne modifie guère le potentiel des cryptos sur le long terme.

En revanche, les événements internes, comme ce qui se passe actuellement sur Bitcoin (les dissensions entre les développeurs de Bitcoin Core d’un côté, farouchement contre Segwit2x, et les mineurs de l’autre, résolument pour), et son possible dénouement fin octobre début novembre, pourraient aboutir à de nouveaux forks qui pourraient bien affaiblir durablement la monnaie reine. La prudence et la vigilance s’imposent donc pour les prochaines semaines.

J’espère que ce petit manuel rapide vous aura donné un aperçu de ce que vous pouvez faire pour vous procurer des crypto-monnaies. Je sais qu’il ne répondra pas à toutes vos questions, que vous pourrez donc poser ici et auxquelles je tenterai de répondre.


Cours du Bitcoin (XBT) :           ici, soit environ 3 200 € ou 3 800 $ le 25 sept 2017
Cours du Litcoin (LTC) :             ici, soit environ 41 € le 25 sept 2017
Cours de l’Etherum (ETH) :     ici, soit environ 244 € le 25 sept 2017
Cours de Monero (XMR) :        ici, soit environ 77 € le 25 sept 2017
Cours de Dash (DASH) :            ici, soit environ 286 € le 25 sept 2017


Auteur : h16 tient le blog Hashtable et assure les éditos du journal libéral en ligne Contrepoints sur lequel il se présente ainsi : « Tombé tout petit dans le libéralisme et les mocassins à glands, j’ai décidé d’enquiquiner le reste du monde en faisant des articles. »
Article original : « Comment se procurer des bitcoins – petit manuel » (13 sept. 2017).


Illustration de couverture : Bitcoins.

7 réflexions sur “Achetons des Bitcoins avec h16

  1. Il est étrange que l’article de H16 traite le Biteucoingue (avé l’assent) uniquement sous l’angle de la spéculation. Son principal intérêt n’est pas là, mais dans la possibilité de régler des transactions sans être identifié. Toutefois, théoriquement la transaction n’est pas anonyme et il est possible, techniquement, de remonter au payeur ; c’est pourquoi, si l’on souhaite l’anonymat, des opérations supplémentaires doivent être réalisées. C’est là-dessus qu’on aurait aimé des précisions.

  2. Merci pour cet article complet sur le bitcoin, cependant il faut revenir sur un point important c’est-à-dire que oui effectivement à l’heure actuelle nous avons compris que les cryptomonnaies comme le bitcoin peuvent atteindre leur limites et disparaître mais attention ce qu’il faut en tirer c’est surtout le fonctionnement de la blokchain (chaînes de bloc). C’est grâce à ce système que les monnaies virtuelles peu importe lesquelles pourront évoluer et perdurer dans le temps et donc devenir des investissements fiables. et non de simples bulles spéculatives. Et c’est aussi en améliorant ce système qu’on peut arriver vers l’anonymat dans les transactions.

  3. https://www.youtube.com/watch?v=EQO1AUuFnyg

    BILL GATES NOBODY CAN STOP BITCOIN Bitcoin Is Unstoppable
    J’adoooore les prédictions de Bill à propos d’internet : un machin pour étudiants boutonneux !
    Quelques années plus tard dans son bouquin il y a fait allusion en disant qu’il s’était trompé, comme quoi . . .
    Sur le fond : Bitcoin (et d’autres) utilisent un « mineur » qui ne devrait pas avoir le pouvoir à lui tout seul, 4 ou 5 personnes (unanimes?) constitueraient l’entité « mineur » que s’en ne serait que mieux.

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