Législatives : mania, indifférence et « nouveaux visages »

Je ne suis pas fâchée de voir toute cette affaire se terminer prochainement. Toute cette affaire ? Le paquet électoral 2017 comprenant l’élection présidentielle et ses répliques législatives. Tout ceci nous occupe depuis des mois et des mois et s’est décliné en pas moins de deux tours de primaire de droite, deux tours de primaire de gauche, deux tours de présidentielle et pour l’instant un tour de législatives.

• Si le début de la séquence fut « complètement dingue » –  j’aime bien reprendre ces mots de Yannick Jadot – nous faisant bondir de coup de théâtre en coup de tonnerre, avec la candidature Macron, la sélection Fillon, puis la renonciation Hollande, suivie de la sélection Hamon sur fond d’affaire Fillon, la suite fut assez rapidement pliée en faveur de Macron, malgré une remontée Mélenchon en dernière ligne droite et une chute fracassante Le Pen juste devant l’obstacle.

Au final, on attendait Macron Le Pen et on a eu Macron Le Pen. Puis on attendait Macron et on a eu Macron. Depuis la présidentielle, l’éventualité d’une majorité absolue pour La République en Marche (LREM) s’est renforcée tous les jours, et le parti du Président aura bel et bien sa majorité pour gouverner, une majorité non seulement absolue mais pour ainsi dire insolite et insolente, surtout pour un parti qui existe depuis un an seulement (voir projection en siège ci-dessus).

Le premier tour des élections législatives 2017 qui s’est joué dimanche 11 juin dernier a tout d’un livre des records. Les partis traditionnels se retrouvent soit laminés comme jamais (PS) soit profondément amoindris (LR). Les partis extrêmes qui ont côtoyé le vainqueur à quelques points au moment de la présidentielle reviennent à leur étiage habituel et leur impact législatif sera des plus modestes (FN et FI). Scores en voix ici et dans le graphique ci-contre extrait du journal Le Monde.

On ne compte plus les personnalités politiques de droite ou de gauche sèchement battues dès le premier tour ou en ballotage très défavorable pour le second. Certains l’ont pris avec humour (ou plus exactement ont eu le prix de l’humour politique) d’autres moins, mais de toute façon, ne soyons pas trop tristes pour eux, leurs conditions de chômage ou de retraite ne seront pas franchement dures.

Finalement, la France a été submergée par deux raz-de-marée : dans les urnes, celui de La République en Marche qui promet d’envahir l’Assemblée nationale dès dimanche prochain ; et hors des urnes, celui de l’abstention qui relativise considérablement la macron-mania qui s’est emparée du pays en apparence. Ainsi, les 32 % des suffrages exprimés réunis par LREM et le Modem deviennent 16 % un fois ramenés à l’ensemble des inscrits. Même opération pour tous les autres partis, naturellement.

Plus haut niveau jamais enregistré pour une telle élection depuis le début de la Vème République, l’abstention a en effet atteint 51,30 % des 47,6 millions d’électeurs inscrits.

Il est toujours difficile de faire parler les abstentionnistes, même si les partis et les candidats les moins bien placés pour le second tour ont tendance à y voir une réserve de voix qui corrobore en tout point leur analyse de la situation politique de la France. C’est d’ailleurs un thème qui occupe généralement la plus grande partie des soirées électorales, chaque politicien affirmant à la télévision qu’il a entendu les électeurs, qu’il a entendu les abstentionnistes et qu’à partir de maintenant, on va voir ce qu’on va voir.

Dans le cas présent, plus d’un électeur sur deux n’a pas jugé utile d’apporter son soutien formel à Emmanuel Macron, ni à aucun autre candidat. Soit qu’il n’en voulait aucun, soit qu’il s’en fichait complètement, ou soit qu’il ait jugé inutile de se déplacer compte-tenu du fait qu’après la présidentielle, l’affaire semblait pliée en faveur de LREM, ce qui ne le dérangeait pas plus que ça.

• C’est cette dernière interprétation que le Premier ministre a retenue au soir du premier tour. Dans la forte abstention de dimanche, il voit la conséquence d’un processus électoral certainement un peu long et lassant doublé de la démobilisation d’une partie de l’électorat pour qui « l’élection du Président de la République a clos le débat ». 

Je dois dire que j’ai trouvé l’allocution d’Edouard Philippe très réussie (vidéo ci-dessous, 02′ 51″). Dans un langage clair et posé, bien loin des expressions contournées d’un Hollande, il a fait les remerciements d’usage, puis les concessions d’usage à l’abstention et aux partis adverses, pour ensuite revendiquer la victoire, rappeler les politiques mises en route par le gouvernement (moralisation de la vie politique, adaptation du droit aux nouvelles exigences de notre sécurité) et confirmer qu’il avait présenté un calendrier aux partenaires sociaux pour moderniser le droit du travail. Il a conclu sur les « nouveaux visages » qui formeront la nouvelle Assemblée :

« Malgré l’abstention, le message des Français est sans ambiguïté : pour la troisième fois consécutive, vous avez été des millions à confirmer votre attachement au projet de renouvellement, de rassemblement et de reconquête du Président de la République. »

« Dimanche prochain, l’Assemblée nationale incarnera le nouveau visage de notre République, une République forte, une République forte, une République rassemblée, une République attentive aux besoins de chacun, la république française. »

Tout ceci est fort bien dit. Tout ceci est très digne et donne une haute idée de l’Etat et du gouvernement. Reste à savoir ce que l’on doit comprendre exactement sous les termes très policés employés. J’ai déjà expliqué dans le précédent article combien  le projet de reprendre les dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun me semblait inutilement liberticide.

• Aujourd’hui, je m’interroge sur les « nouveaux visages ». Je m’interroge sur tous ces députés connus ou inconnus qui vont débouler en nombre à l’Assemblée. A écouter certains témoignages, il y a de quoi être inquiet.

On comprend qu’Emmanuel Macron a réussi à faire surgir et à incarner un immense désir de renouveau, qu’il a infusé dans ses discours de campagne parfaitement calibrés comme une sorte d’illusion lyrique enivrante qui lui a permis de rassembler autour de lui des personnes de tous horizons politiques, géographique et sociaux. Des personnes lassées des vieux partis qui se disputent le pouvoir depuis 40 ans sans résultats tangibles, des personnes  qui ont « envie de faire quelque chose », qui ont envie que « ça bouge ». Des personnes qui pour beaucoup n’ont jamais fait de politique et qui maintenant, grâce à lui ont envie de « faire de la politique autrement ». Pour quel projet concret ? C’est moins clair.

Ce désir de renouveau, ce désir de printemps éternel, s’il ne représente que 32 % des votants et 16 % des inscrits, c’est bien dans toute la France qu’on le retrouve, dans la France des villes et la France des champs, à l’est comme à l’ouest, dans les bastions de gauche comme dans les bastions de droite.

Pas très élevé en nombre de voix – LREM et le modem auraient obtenu le score le plus faible à un premier tour de législatives pour un parti présidentiel depuis 1981 (graphique ci-contre extrait de L’Obs) – mais premier partout ou presque, d’où le raz-de-marée à l’Assemblée.

Ecoutons par exemple Marie Sara, ex-torera et candidate LREM en ballotage favorable face à Gilbert Collard (FN) dans la 2ème circonscription du Gard. Sollicitée directement par Emmanuel Macron pour se présenter, elle a accepté avec joie car elle brûle de pouvoir défendre cette terre, la Camargue, qui lui a tant donné. Interrogée sur la notion de « politique autrement », elle répond qu’elle veut se mettre au service des gens de sa région parce qu’elle les aime, et pour ce qui est de la mesure d’Emmanuel Macron qui lui paraît la plus emblématique (question des journalistes), elle souligne l’immense espoir qui s’est levé avec lui et les dossiers d’agriculture rurale et de biodiversité de la Camargue.

Elle n’est ni à gauche ni à droite, elle est En Marche ! pour la Camargue et semble ignorer que si un député est désigné localement, sa mission consiste à représenter la France entière et à voter les lois pour toute la nation (vidéo complète de l’Emission politique du 18 mai 2017, intervention de Marie Sara à partir de 2 h 04′ 20″) :

Ecoutons maintenant Fabienne Colboc, candidate également en ballotage favorable, dans la 4ème Circonscription d’Indre-et-Loire. Entendons-nous bien : il est évidemment très intimidant de passer à la télévision pour la première fois, surtout quand on est complètement novice en politique. Mais on s’attend tout de même à ce que les candidats aient un petit peu réfléchi à leurs thèmes de campagne, on s’attend à ce qu’ils aient préparé leurs interventions. Ce ne fut manifestement pas le cas de Fabienne Colboc qui bafouille beaucoup, comme pour chercher au fond de sa mémoire les éléments de langage du programme Macron.

Bouquet final à propos de l’objectif de faire baisser la part du nucléaire dans l’électricité à 50 % à l’horizon 2025 comme le prévoit la loi de transition énergétique de Ségolène Royal, reprise par Macron et Hulot (vidéo, 02′ 56″)  :

Fabienne Colboc : Je pense que le plan peut être tenu à partir du moment où il y a de l’investissement qui peut être donné pour que cette nouvelle énergie (les renouvelables) soit mise en place.
Question : Mais il vient d’où, l’argent ?
Fabienne Colboc : Ben, c’est de l’investissement …

Je sais aussi que parmi les plus de 400 candidats LREM qui vont entrer à l’Assemblée, beaucoup sont très expérimentés, ou disposent d’expériences préalables, non politiques certes, mais qui les préparent peut-être mieux à tenir rapidement leur rôle de député. Je pense au mathématicien Cédric Villani, dont le soutien antérieur à Anne Hidalgo laisse toutefois perplexe, ou à l’ancien patron du raid Jean-Michel Fauvergue par exemple.

On voit cependant à travers ces exemples, qui ne sont pas isolés, que la majorité qui s’annonce sera très novice et très hétéroclite. Macron lui-même s’inquiétait récemment du raz-de-marée qui pourrait rendre sa majorité difficile à tenir.

Ces gens ne se connaissaient pas il y a quelques mois ; ils n’ont en commun que leur bonne volonté, leur espoir de renouveau et leur chef ; ils mettent un point d’honneur à n’être ni de gauche ni de droite, ou alors soit de gauche soit de droite ; de son côté, Emmanuel Macron n’a dévoilé son programme que tardivement et au compte-gouttes.

A partir de là deux solutions : soit des divergences ne manqueront pas d’apparaître à mesure que les textes seront connus dans tous leurs détails – et ce sera la pagaille ; soit au contraire, compte-tenu de leur inexpérience, Macron arrivera à tenir ses députés et disposera pour  cinq ans d’une majorité docile et d’un pouvoir colossal. 

Dans cette dernière configuration, il n’y a plus qu’à espérer qu’il saura en faire un bon et bel usage dans le sens de plus de liberté et plus de prospérité pour toute la France, loin des petits piétinements timides qui caractérisent généralement les socio-démocrates tels que lui. 


Illustration de couverture : Façade du Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale, Paris. Photo : Ministère de l’Intérieur.

16 réflexions sur “Législatives : mania, indifférence et « nouveaux visages »

  1. Nathalie, cet élan de bonne foi un brin naïve me fait penser à ce qu’y à dû se passer à la fin de la seconde guerre mondiale, avec « mon Général » dans le rôle du Messie : ça n’a pas trop cafouillé, me semble-t-il* …
    Certains parmi les nouveaux venus, apprendront vite, les moins brillants seront vite chaperonnés par de plus expérimentés, et de toutes façons , du moins au début, ils voteront comme des godillots ! la solennité de l’AN, et le sentiment de l’importance de leur mission, devraient calmer les plus pressés, pendant quelques temps !
    Sur Villani et son engagement, je vous conseille le billet de Brighelli :
    http://blog.causeur.fr/bonnetdane/il-ne-faut-pas-laisser-les-mathematiciens-jouer-avec-les-allumettes-001694.html

    *je reste prudent, n’étant pas assez instruit en histoire, l’avis d’un témoin de cette époque comme Aristarque, serait bienvenu. 😉

  2. J’ai bien peur que les vieux crabes socialistes qui ont su retourner leurs vestes à temps noyautent le tout vite fait. Je pense que Bayrou va se faire éjecter après le deuxième tour s’il persiste à jouer sa musique discordante trop longtemps et que certains Modem rejoindront EM, et que les autres iront dans l’opposition avec la baudet du Béarn.

  3. Les futurs élus REM feront comme leurs ainés. Du détournement de fond publique sans le vouloir tout en le supputant.
    La cupidité, il n’y a que ça de réel, de super vrai chez un politique qui s’ignore.
    Quand le plus jeunot des REM, va voir son « salaire de représentant de la nation », il va perdre la tête. Et tous les mois, quand ils « toucheront » leur IRFM, certains vont croire avoir gagné au loto sans avoir trouver les bons numéros. Adieu le petit studio, la chambre de bonne ou le logement chez papa-maman. Vive la vie parisienne. Et les week end à Deauville ou à Cannes. Sans frais de transports et tout en 1ère classe du TGV, enfin l’ancien nom.
    Et après, passé l’euphorie du 1er mois « d’activités », après les options d’orientations législatives obligatoires comme à l’école, « quelqu’un » viendra leur conseiller des « investissements » dans des SCPI dans lesquelles ils auraient quelques « intérets » et pas trop « d’emmerdes fiscales ». Ils auront tous, 5 ans pour se constituer une rente immobilière comme le vante tant les publicités des géants du BTP., associés aux banques nationales cupides.
    Pas question pour eux d’investir dans l’industrie, c’est dépassé. Dans le Hight Tech, c’est risqué. Quant à investir dans le Commerce, la plus part n’y souscriront pas. Pas téméraire l’élu de la république sociale mais pas trop, libérale mais pas trop, démocrate sans doute mais conservatrice sans aucun doute.
    Et pour que la fête continue jusqu’à l’aube du 11 juin 2022, ils voteront tous comme un seul homme, ou comme une seule femme, tout ce que voudra le président élu, qu’il faut « aider » à faire comme Mitterand, Chirac, Sarkozy et Hollande, c’est à dire, à « illusionner » le peuple des électeurs ébahis de tant d’amnésies collectives gouvernementales.
    S’enrichir comme le disait Sarkozy, le penser férocement Hollande (Je n’aime pas les riches), le pratiquer malignement Chirac et le cacher ostensiblement et idéologiquement Mitterand. Ce dernier ayant « réunis » les banquiers et leurs disant « ni nationalisation, ni privatisation ». Libérant les appétits féroces de ces financiers français, et de l’Administration censée les contrôler.
    Et quand ils verront leur place sur les bancs de l’AN, certains se mettront à pleurer. Il y a qu’un seul micro par rangée de bancs, et d’autres se scandaliseront de ce si maigre équipement audio-phonique, Alors que dans leur Conseil Régional voire Départemental, tous les conseillers ont un microphone à leur place. Faire croire qu’ils sont les élus politiques de la 5 ème puissance mondiale, alors qu’ils n’ont pas de porte voix à leur poste de travail, voila la pauvreté, la chicheté de notre AN.
    Et ça c’est toujours maintenant.

    • Travailler plus pour gagner plus, entendait-on il y a dix ans. Cependant personne n’a jamais prétendu que cela s’adressait aux mêmes personnes.

      Il y a de la sueur derrière chaque billet de banque; si ce n’est la vôtre, c’est celle d’un autre. Tout ce que Gebe dénonce ci-dessus.

      Une mandature pour assurer ces « confortables investissements », avec ensuite un traitement à vie.
      Avec, naturellement, une amnésie courtoise des instances judiciaires.

      Enfin, cela dépend de quel bord on provient, comme nous venons encore de le constater.

  4. Je ne suis absolument pas convaincu par le joueur de pipo qui effectivement nous fera « des petits piétinements timides qui caractérisent généralement les socio-démocrates ».
    Mais je ne peux pas cacher ma satisfaction du dégagement d’un maximum de nos professionnels de la politique.
    Certes les nouveaux bafouillent mais ils sont tout de même intelligibles et ils nous parlent de ce qu’ils connaissent très bien de leur vécu de façon concrète avant tout. Leurs prédécesseurs avait appris au fil du temps une bonne élocution pour nous embrouiller dans des discours abstraits qui ne servaient que leur réélection.
    Et de toute façon Nathalie, les nouveaux ne pourront pas être plus nuls que ceux-là. Ces élus qui ne savent pas, compter (d’ailleurs ils avouent pour la plupart détester cela), lire un budget de façon critique, souscrire un emprunt (même un particulier n’aurait jamais signé les conditions des emprunts toxiques pour son habitation), analyser les meilleures réponses d’un marché de prestations (la plupart des choix sont en infraction à la loi par amateurisme généralisé), gérer un grand projet d’infrastructure, ni financièrement, ni techniquement, s’entourer des meilleurs spécialistes pour se faire conseiller, faire appliquer et maîtriser les horaires de travail des fonctionnaires, éviter les redondances des services pour les optimiser, conduire un projet de changement structurel, etc…bref il n’est pas possible d’être plus nul.
    Alors oui, ces nouveaux qui n’y connaissent rien en politique et qui bafouillent, sauront pendant au moins quelques années et pour certains, garder leur bon sens avant d’être à leur tour pollués.
    D’ailleurs n’a-t-il pas promis de réduire le nombre de parlementaires, aujourd’hui de 925 (577 députés et 348 sénateurs), d’un tiers. « Pas par souci d’économies, mais pour plus d’efficacité et de transparence  » ? Peut-être pourra-t-il alors dégager ceux qui n’auront pas fait l’affaire.
    Evidemment je serais plus rassuré si la Cour des Comptes avait un pouvoir de censure législatif comme cela existe en GB. Ce serait le garde-fou salvateur mais cela dépasse certainement les capacités de clair voyance de notre évangéliste.

    • Je vous accorde volontiers tous ces points, mais au-delà de l’inexpérience législative propre, je voulais aussi pointer l’absence de projet commun, l’absence d’assise conceptuelle solide derrière toutes ces candidatures novices et enthousiastes. C’est cela qui me paraît le plus problématique : pour quoi ont-ils signé, exactement ? Je pense qu’une fois dit et redit « changer, autrement, printemps, conquête » peu le savent. A mesure que se dévoileront les textes, les plus « indépendants » vont découvrir avec surprise que leur voisin de banc a des idées pas tout à fait dans la même ligne que les leurs.

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  6. Ces législatives ont fait sûrement un grand ménage, mais beaucoup de politiques socialistes ou républicains de tres grande qualité sont tombés par la même occasion, remplacés par des inconnus sans doute compétants dans leur propre discipline mais incapables de s’exprimer sur un programme quelconque au niveau de la région qu’ils sont censés représenter. C’est très évident en province ou le 2eme tour à ete boude pour cette raison.

    • Changement de visages, changement de façade. Mais ça plait ! Ce ne sont pourtant pas les Parly, Belloubet et autres hauts fonctionnaires d’origine socialiste entrés au gouvernement qui vont pouvoir nous faire croire à un changement de politique …

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